Origine profonde du colonialisme occidental: 500 ans d’injustice, de domination et de subjugation… (Steven Newcomb)
“A l’époque de leur première rencontre avec les Européens, la très vaste majorité des sociétés autochtones américaines avait atteint la véritable civilisation: elles n’abusaient en rien la terre ni la nature, elles promouvaient la responsabilité communale, elles pratiquaient l’égalité dans la société et les relations entre les différents genres et elles respectaient la liberté individuelle […] Un des éléments clef pour la restauration de l’harmonie nécessaire entre les cultures sociales et politiques est un bon leadership, consistant avec les valeurs culturelles de la communauté. Les structures politiques non-indigènes, leurs valeurs et leurs styles de leadership mènent à des formes compromises et coercitives de gouvernement qui sont en contradiction avec les valeurs mêmes de la société autochtone ; ceci est aussi la raison principale pour laquelle nos crises politiques et sociales persistent.”
~ Professeur Taiaiake Alfred, Université de Victoria, Colombie Britannique ~
“Si un peuple vit et obéit à la loi naturelle, il n’y a nul besoin pour des lois humaines pour quelque situation que ce soit. La première loi créée par l’Homme est la mort de la Loi Naturelle. La loi naturelle est la loi de la vie, la loi humaine est la loi de la mort.”
~ Russell Means, activiste Lakota ~
Cinq cents ans d’injustice
L’héritage du racisme religieux du XVème siècle
Steven Newcomb
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http://ili.nativeweb.org/sdrm_art.html
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Lorsque Christophe Colomb a pour la première fois mis le pied sur le sable blanc de l’île de Guanahani, il fit une cérémonie afin de “prendre possession” de la terre pour le roi et la reine d’Espagne, agissant sous les lois internationales de la chrétienté occidentale. Bien que l’histoire de la “découverte” de Colomb ait pris des proportion “mythologiques” dans presque tout le monde occidental, peu de gens savent en fait que cet acte de “prise de possession” était fondé sur une doctrine religieuse connue aujourd’hui sous le vocable de Doctrine de la Découverte. Encore moins de gens réalisent qu’aujourd’hui, cinq siècles plus tard, le gouvernement des Etats-Unis utilise toujours cette doctrine judéo-chrétienne archaïque pour refuser les droits des peuples et nations amérindiens.
Les origines de la doctrine de la découverte
Pour bien comprendre la connexion entre le principe de la découverte de la chrétienté et les lois des Etats-Unis, nous devons commencer par examiner un document pontifical émis quarante ans avant le voyage historique de Colomb. En 1455, le pape Nicolas V émît la bulle Romanus Pontifex pour le roi Alphonse V du Portugal, déclarant la guerre à tous les non-chrétiens du monde et spécifiquement sanctionnant et promouvant la conquête, la colonisation et l’exploitation des non-chrétiens de leurs nations et de leurs territoires.
Sous des doctrines théologiques et légales variées formulées durant et après les croisades, les non-chrétiens étaient considérés comme les ennemis de la foi catholique et comme tels, des sous-hommes. En accord avec la bulle de 1455, le pape Nicolas V instruisit le roi Alphonse de “capturer, de vaincre et de subjuguer tous les sarrasins, les païens et autres ennemis du Christ”, pour “les réduire en esclavage perpétuel” et “pour saisir toutes leurs possessions et leurs propriétés”. Agissant sous ce privilège pontifical, le Portugal continua à trafiquer les esclaves africains et à étendre ses dominations royales en faisant des “découvertes” le long de la côte occidentale de l’Afrique, clâmant au passage toutes ces terres comme territoire portugais. (NdT: ceci fut déjà édicté dans la bulle Dum Diversas du même Nicolas V en 1452, Romanus Pontifex en 1455 ne fit que confirmer ce qui existait déjà, la bulle Inter Caetera du pape Alexandre VI en 1493, divisa le monde entre le Portugal et l’Espagne dans la continuité de Dum Diversas et Romanus Pontifex… Aucune de ces bulles n’a été répudiée par le Vatican et sont toujours en application en 2016. À l’heure où nous traduisons ces lignes..)
Ainsi, lorsque Colomb a traversé vers l’ouest à travers la mer des ténèbres en 1492, ayant la compréhension expresse qu’il était autorisé à “prendre possession” de toute terre qu’il “découvrirait » et qui “n’était pas déjà sous la domination d’autres souverains chrétiens”, lui et les souverains de Castille et d’Aragon suivaient une tradition déjà bien établie de “découverte” et de conquête. [Thatcher 96]. De fait, après le retour de Colomb en Europe, le pape Alexandre VI émît une bulle: Inter Caetera du 3 Mai 1493, “donnant” à l’Espagne, à la requête du roi Ferdinand et de la reine Isabelle, le droit de conquérir les terres que Colomb avaient trouvées, ainsi que toutes terres que l’Espagne pourrait “découvrir” dans le futur.
Dans la bulle Inter Caetera, le pape Alexandre a déclaré son désir que les peuples “découverts” soient “subjugués et amenés dans la foi chrétienne”. [Davenport:61]. De cette façon, dit le pape, “l’empire chrétien” se propagerait. [Thatcher:127] Quand le Portugal protesta de cette concession à l’Espagne, le pape Alexandre VI stipula dans une bulle subséquente publiée le 4 Mai 1493, que l’Espagne ne doit pas tenter d’établir sa domination sur des terres qui ont déjà été “possédées par un quelconque autre seigneur chrétien”. ]Davenport]. Puis pour satisfaire les deux monarques rivaux, le pape traça une ligne de démarcation entre les deux pôles terrestres, donnant à l’Espagne le droit de conquérir et de dominer un côté du globe et au Portugal l’autre côté.
Durant ce 500ème anniversaire du voyage de Colomb vers les Amériques, il est important de reconnaître que les actes crus de génocide et de conquête commis par Colomb et ses hommes contre les peuples natifs et pacifiques des Caraïbes furent endorsés par l’église catholique par le truchement des documents sus-nommés. En fait, ces documents pontificaux furent fréquemment utilisés par les conquérants européens chrétiens des Amériques pour justifier de leur système de colonisation incroyablement brutal et sans merci envers les territoires et les peuples qui pour eux “n’étaient habités que par de brutes animaux” [Story:135-6]
La leçon à retenir est que les bulles pontificales de 1452, 1455 et 1493 sont de clairs exemples du comment “les pouvoirs chrétiens » ou “les différents états de la chrétienté” voyaient les peuples indigènes: comme “des proies et butins de droit des conquérants civilisés.” [Wheaton:270-1] En fait, la “Loi des Nations” chrétienne établissait que les nations chrétiennes possédaient un droit divin, basé sur la bible, de clàmer le titre de propriété absolu et l’autorité ultime sur les habitants non-chrétiens nouvellement “découverts” ainsi que sur leurs terres et possessions. Au cours des siècles qui suivirent, ces croyances donnèrent naissance à la doctrine de la découverte utilisé par l’Espagne, le Portugal, la France, l’Angleterre et la Hollande, toutes des nations chrétiennes.
La doctrine de la découverte dans la loi des Etats-Unis
En 1823, la doctrine chrétienne de la découverte fut adoptée en catimini dans la loi des Etats-Unis par sa Cour Suprême dans le rendu de l’affaire devenu célèbre de Johnson contre McIntosh (8 Wheat., 543). Écrivant pour une décision unanime, le juge de la cour suprême John Marshall observa que les nations chrétiennes européennes avaient assumé le “dominion ultime” sur les terres de l’Amérique durant l’âge de la découverte et que du fait de cette “découverte”, les Indiens avaient perdu leurs “droits à la complète souveraineté en tant que nations indépendantes” et n’avaient retenu qu’un “droit à l’occupation des sols” de leurs terres. En d’autres termes, les nations indiennes furent sujettes à l’autorité ultime de la première nation de la chrétienté qui clâma possession d’une région donnée des terres indiennes. [Johnson:574 & Wheaton:270-1]
D’après Marshall, les Etats-Unis à leur indépendance en 1776, devinrent la nation héritière de la doctrine de la découverte et acquirent le pouvoir de domination laissée par la Grande-Bretagne. [Johnson:587-9] Bien sûr, quand Marshall a défini en premier lieu le principe de “découverte”, il utilisa un langage qu’il phrasa de telle manière qu’il détourna l’attention du biais religieux, déclarant que “la découverte donna le titre au gouvernement, dont les sujets, ou par l’autorité duquel, la découverte fut faite, contre tous les autres gouvernements européens” [Johnson: 573-4] Mais, discutant les précédents légaux pour soutenir ce que la cour disait, Marshall cita spécifiquement la charte anglaise provenant de l’explorateur John Cabot afin de documenter la reconnaissance complète par l’Angleterre de la doctrine chrétienne de la découverte. Puis paraphrasant le langage de la charte, Marshall nota que Cabot fut autorisé à prendre possession des terres “nonobstant l’occupation des populations autochtones, qui étaient des païens et en même temps, admettant le titre primordial de tout peuple chrétien ayant fait la “découverte” au préalable.” [Johnson:577]
En d’autres termes, la cour suprême affirma que la loi des Etats-Unis était fondée sur la règle fondamentale de la “Loi des Nations” et qu’il était permis de virtuellement ignorer les droits les plus élémentaires des indigènes “païens” et d’affirmer que les “terres inoccupées” de l’Amérique appartenait de bon droit aux nations chrétiennes européennes qui les découvraient Bien sûr, il est important de comprendre que ,comme le fit remarquer Benjamin Munn Ziegler dans la Loi Internationale de John Marshall, que le terme de “terres inoccupées” se référait aux “terres d’Amérique qui, une fois découvertes, étaient “occupées par des Indiens” mais “inoccupées par des chrétiens” [Ziegler:46].
Ironiquement, la même année que le verdict de l’affaire Johnson contre McIntosh, un des pères fondateurs des Etats-Unis, James Madison écrivit: “La religion n’est pas du ressort du gouvernement humain. La religion est essentiellement distincte du gouvernement civil et exempte de sa reconnaissance ; établir une connexion entre eux est injurieux pour les deux.”
La plupart d’entre nous a été élevée dans la croyance que la constitution des Etats-Unis fut faite pour séparer l’église et l’état. Malheureusement avec la décision de la CS dans l’affaire Johnson, la doctrine chrétienne de la découverte ne fut pas seulement écrite dans la loi des Etats-Unis mais elle devint également la pierre angulaire de la politique états-unienne sur les Indiens dans le siècle qui s’en suivit.
De la doctrine de la découverte aux nations domestiques dépendantes
Utilisant le principe de la “découverte” comme préalable, la Cour Suprieme déclara en 1831 que la nation Cherokee (et par implication toutes les nations indiennes) n’était pas totalement souveraine, mais “serait peut-être” des “nations dépendantes” (Cherokee contre l’état de Georgie]. Le gouvernement fédéral prit ceci pour signifier que les traités signés avec les nations indiennes ne reconnaissaient pas les nations indiennes comme étant libres du contrôle du gouvernement des Etats-Unis. D’après le gouvernement US, les nations indiennes étaient des “nations domestiquement dépendantes” sujettent à l’autorité législative absolue du gouvernement fédéral, ce qui est connu en terme légal comme l’exercice du “pouvoir plénier”. Donc, l’ancienne doctrine chrétienne de la découverte et sa subjugation des Indiens “païens” furent étendues par le gouvernement fédéral dans une doctrine mythique disant que la constitution des Etats-Unis permet l’autorité gouvernementale sur les nations indiennes et leurs terres. [Savage:59-60]
Le mythe du “pouvoir plénier” des Etats-Unis sur les Indiens, un pouvoir soit-dit en passant, qui ne fut jamais voulu par les auteurs de la constitution [Savage:115-7], a été utilisé par les Etats-Unis pour:
- Circonvenir les termes des traités officiels que les Etats-Unis avaient signé avec les nations indiennes, malgré le fait que tous ces traités sont la “loi suprême de la terre, nonobstant tout ce qui peut-être écrit dans la constitution”.
- Voler les terres ancestrales des peuples indiens vivant à l’Est du Mississippi, en les expulsant de leurs territoires ancestraux par la loi de relogement des Indiens (Indian Removal Act) de 1835.
- Utiliser un statut du congrès connu sous le vocable de General Allotment Act of 1887 afin de soulager les peuples indiens de quelques 37 millions d’hectares de leurs terres. Cette loi, a expliqué John Collier (commissaire aux affaires indiennes) fut “une méthode indirecte, pacifique sous la forme d’une loi, de prendre la terre que nous étions déterminés à prendre mais que nous ne voulions pas prendre directement pour ne pas enfreindre les traités.”
- Voler les Collines Noires sacrées de la grande nation Sioux en violation totale du traité de Fort Laramie en 1868 qui reconnaissait la propriété exclusive et absolue de leurs terres à la nation Sioux. (NdT: Ce traité intervint après des défaites successives de l’armée américaine contre la nation Sioux et ses alliés Cheyenne et Arapaho. La campagne militaire américaine se solda par une défaite cinglante aux mains des chefs Lakota Crazy Horse et Sitting Bull. De fait, ce fut le gouvernement des Etats-Unis qui demanda la paix et concéda la défaite. Le traité de Fort Laramie est un traité fort, qui cadrait la défaite militaire des Etats-Unis et accordait tout des demandes de la nation Sioux.)
- Payer le secrétaire d’état à l’intérieur la somme de 26 millions de dollars pour 10 millions d’Hectares des terres de la nations Shoshone occidentale, parce que les Shoshone ont systématiquement refusé de vendre leur terre et refusé d’accepter l’argent qu’on leur forçait de prendre et ce bien que la souveraineté de la nation Shoshone et ses limites territoriales étaient clairement reconnues par le gouvernement fédéral dans le traité de Ruby Valley de 1863. Le gouvernement affirme aujourd’hui que se payer lui-même pour les terres Shoshone a mis un terme à la souveraineté de la nation et ses titres de propriété sur leurs terres.
Les cas ci-dessus ne sont juste que quelques exemples du comment le gouvernement des Etats-Unis a utilisé les décisions de la CS dans les affaires Johnson contre McIntosh et Cherokee contre Georgie pour écarter brutalement les droits des peuples autochtones. De fait, un nombre incalculable de politique indienne des Etats-Unis ont été fondées sur la logique sous-jacente, cachée de la “doctrine chrétienne de la découverte”, une logique qui maintient que les peuples indigènes “païens” des Amériques sont “subordonnés à la première nation chrétienne découvreuse” ou à ses successeurs. [Wheaton:271]
Comme l’avait observé Thomas Jefferson, quand l’État utilise la doctrine de l’église comme outil coercitif, le résultat est “hypocrisie et méchanceté”. Malheureusement, l’utilisation par la CS des Etats-Unis de l’ancienne Doctrine Chrétienne de la Découverte pour circonvenir à la constitution comme moyen de voler les terres indiennes et de placer les nations indiennes sous le contrôle des Etats-Unis, a prouvé que Madison et Jefferson avaient raison.
Mettre fin à 500 ans d’injustice pour les peuples indigènes
Dans un pays mis en place pour maintenir une séparation stricte de l’église et de l’État, la doctrine de la découverte aurait dû être déclarée inconstitutionnelle depuis longtemps, parce qu’elle est basée sur un traitement préjudiciable aux nations autochtones, une posture ethnocentrique par le simple fait que les natons indiennes n’étaient pas chrétiennes au moment de l’arrivée des chrétiens européens. En pénalisant les autochtones sur la bases de leur croyance non-chrétienne et de leurs pratiques cérémonielles, les dépouillant de leurs terres et de leur souveraineté, la décision de la CS dans l’affaire Johnson contre McIntosh est une violation monumentale des “droits naturels” de l’humanité, ainsi que celle des droits humains les plus fondamentaux des peuples indigènes.
Alors que nous allons au delà du 500ème anniversaire de l’invasion des Amériques par Christophe Colomb, il est plus que temps de renoncer formellement et de mettre un terme définitif au préjudice et biais religieux qui ont été inscrits dans la loi des Etats-Unis par le juge de la CS John Marshall en 1823. Que le peuple états-unien, spécifiquement la droite chrétienne, se décide ou pas à assister les peuples autochtones à renverser la décision de l’affaire Johnson, en dira long à la communauté mondiale au sujet du sérieux avec lequel les Etats-Unis prennent leurs propres principes fondateurs de liberté, de justice et de liberté religieuse.
Alors que nous approchons le 500ème anniversaire de la bulle Inter Caetera des 3 et 4 Mai 1493, il est important de garder à l’esprit que la Doctrine de la Découverte est toujours utilisée par des pays des Amériques pour refuser les droits des peuples indigènes et pour perpétuer la colonisation au travers du continent. Pour commencer à mettre vraiment fin à ce système colonial et pour nous écarter d’une tradition culturelle et spirituelle de subjugation des peuples, nous devons renverser la doctrine à sa racine même. Ainsi, je propose que les non-autochtones, spécifiquement les chrétiens, s’unissent en solidarité avec les peuples indigènes du continent des Amériques pour faire pression sur le pape Jean-Paul II (NdT: et aujourd’hui François 1er…) et lui montrer l’importance de REVOQUER, dans une cérémonie formelle avec les peuples autochtones, la bulle Inter Caetera de 1493.
Révoquer les documents pontificaux et renverser la décision de justice dans l’affaire Johnson contre McIntosh sont les deux premières étapes les plus importantes vers la correction des injustices commises et infligées aux peuples indigènes ces derniers 500 ans. Ce sont aussi des étapes signifiantes vers la création d’un mode de vie qui ne sera plus fondé sur la subjugation et la veulerie. Peut-être alors pourrons-nous utiliser notre nouvellement solidarité retrouvée pour commencer à créer un mode de vie fondé sur le prenier des principes indigènes: “Respectez la Terre et ayez un regard sacré pour tout être vivant.”
References
Cherokee Nation v. Georgia 30 U.S. (5 Pet.) 1, 8 L.Ed. 25 (1831).
Davenport, Frances Gardiner, 19l7, European Treaties bearing on the History of the United States and its Dependencies to 1648, Vol. 1, Washington, D.C.: Carnegie Institution of Washington.
Johnson and Graham’s Lessee V McIntosh 21 U.S. (8 Wheat.) 543, 5 L.Ed. 681(1823).
Rivera-Pagan, Luis N., 1991, « Cross Preceded Sword in ‘Discovery’ of the Americas, » in Yakima Nation Review, 1991, Oct. 4.
Story, Joseph, 1833, Commentaries on the Constitution of the United States Vol. 1 Boston: Little, Brown & Co.
Thacher, John Boyd, 1903, Christopher Columbus Vol. 11, New York: G.P. Putman’s Sons.
Williamson, James A., 1962, The Cabot Voyages And Bristol Discovery Under Henry VII, Cambridge: Cambridge University Press.
Wheaton, Henry, 1855, Elements of International Law, Sixth Edition, Boston: Little Brown, and Co.
Ziegler, Benjamin Munn, 1939, The International Law of John Marshall, Chapel Hill: The University of North Carolina Press.
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22 mai 2016 à 6:27
C’est pourquoi, il convient, à mon sens, de conduire une réflexion pour initier un changement de paradigme et parallèlement de faire tomber l’empire ; https://jbl1960blog.wordpress.com/faire-tomber-lempire/ Et pour cela, quoi de mieux que de procéder à sa débaptisation en récusation de la doctrine chrétienne de la découverte ? Ainsi, on atteste de sa volonté d’initier un nouveau paradigme sur aucun présupposé religieux. Pour moi c’est un acte fort car il nous engage, personnellement, et il dit ce que nous voulons vraiment pour cette Société des sociétés. Mais surtout cela prédispose clairement de ce que nous ne voulons pas. Renier son baptême en récusation de la doctrine chrétienne de la découverte, ce que j’ai fait, est la meilleure preuve donner aux Natifs et indigènes de la planète qu’ici et maintenant nous sommes prêts pour ce nouveau paradigme. Cet article est l’un des plus fouillé, le plus complet, le plus précis qu’il m’est été donné de lire depuis un moment sur le sujet. Alors c’est vrai que je suis partiale car c’est un sujet que j’étudie beaucoup et que je connais bien, mais plus nous serons informés et mieux ce sera, non ? JBL1960
23 mai 2016 à 2:20
+1
23 mai 2016 à 9:43
😉