Résistance au colonialisme: L’Intifada pour les nuls…
L’intifada pour les nuls pourquoi l’insurrection populaire n’a t’elle pas encore pris ?
Ramzy Baroud
4 Avril 2016
url de l’article en français:
http://www.info-palestine.net/spip.php?article15979
Que l’histoire se déplace de manière linéaire ou cyclique n’importe peu. Le fait est qu’elle est en mouvement constant.
Ainsi, la situation actuelle en Palestine est particulièrement frustrante pour une génération qui a grandi après les accords de paix d’Oslo ; ils ont été élevés dans un fait historique étrange : leurs terres ne cessent de diminuer tandis que le temps continue de s’égrener.
La nature du soulèvement actuel en Cisjordanie et à Jérusalem Est témoigne de cette revendication. Les soulèvements précédents ont été massifs dans leur mobilisation, clairs dans leur message et décisifs dans leur effet. Leurs succès ou échecs ne sont pas ici en question, mais le fait est qu’ils ont été voulus par le peuple et, partout, en quelques jours, ils se sont imposés sur la conscience collective des Palestiniens.
Le soulèvement actuel est différent ; si différent, en fait, que beaucoup hésitent encore à l’appeler « intifada » ; comme si les Intifadas étaient le résultat d’une science exacte, une formule claire entremêlant participation populaire et sang versé.
Là où la situation, aujourd’hui, diffère, c’est qu’il n’y a ni idées claires, ni plate-forme politique, ni revendications ou stratégies à court et à long terme. Voilà au moins la grande différence avec les intifadas de 1987-1993 et, dans une moindre mesure, de 2000 à 2005. Mais il est possible que les résultats de ces précédentes Intifadas aient entrainé ces différences.
La Première Intifada s’est métamorphosée en un processus de paix sans valeur, qui a finalement abouti à la signature des accords d’Oslo en 1993. Un an plus tard, la direction palestinienne de l’OLP s’est transformée sous la forme émasculée de l’Autorité palestinienne (AP). Depuis lors, cette dernière a servi en grande partie l’occupation israélienne.
La Deuxième Intifada a eu moins de succès que la première. Elle s’est rapidement transformée en une rébellion armée, marginalisant ainsi la composante populaire de la révolte qui est nécessaire pour cimenter l’identité collective des Palestiniens, les forçant alors à surmonter leur division et à s’unifier derrière un seul drapeau.
Cette Intifada a été écrasée par une armée israélienne brutale ; des centaines de personnes ont été assassinées et des milliers d’autres ont été tués dans des manifestations et des affrontements avec les soldats israéliens. Ce fut un tournant dans la relation entre le gouvernement israélien et la direction palestinienne à Ramallah, et entre les factions palestiniennes elles-mêmes.
Le chef de l’OLP, Yasser Arafat, fut pris en otage par l’armée israélienne dans son quartier général de Ramallah. Les soldats se moquaient de lui dans son bureau, tout en bloquant ses déplacements pendant des années. Enfin, il a été lentement empoisonné et mourut en 2004.
Israël s’est ensuite lancé dans l’effort laborieux de réorganiser la direction de l’AP, débusquant les non-conformistes – les assassinant ou les emprisonnant- et en laissant en fonction les soi-disant modérés, mais dans des conditions très strictes.
Mahmoud Abbas a été élu président de l’AP en 2005. Ses plus grandes réalisations comprennent la répression des organisations de la société civile, en assurant une totale loyauté envers lui-même et sa branche au sein de la faction du Fatah. Sous Abbas, il n’y a pas de modèle révolutionnaire pour un changement, pas de « projet national » ; en fait, pour commencer, pas même de définition claire de la Nation.
La nation palestinienne est devenue ce qu’Abbas voulait qu’elle soit. Elle se compose, en grande partie, des Palestiniens de Cisjordanie, vivant principalement dans la zone A, fidèles au Fatah et avides de l’aide internationale. Plus la nation Abbas a accepté de jouer le jeu, plus d’argent elle a été autorisée à engranger.
En 2006, cette fragmentation est devenue totale. Beaucoup se souviendront de cette période de discorde lorsque le Hamas a obtenu la majorité des sièges au sein du Conseil Législatif Palestinien (PLC) ; mais le conflit qui a suivi, donnant lieu à l’été violent de 2007, n’avait peu à voir avec la démocratie.
Le paradigme – des « pourparlers de paix » interminable, l’argent des généreux donateurs, la croissance des colonies juives illégales, etc. – convient très bien à Abbas et aux Israéliens. Personne, en particulier le Hamas, ne devait être autorisé à imposer un tel changement de paradigme.
Israël a immédiatement assiégé Gaza, lancé plusieurs guerres successives, et a commis de nombreux crimes de guerre avec peu de critiques émanant de Ramallah. La Bolivie et le Venezuela semblaient être rendus plus furieux par les crimes de guerre d’Israël à Gaza que la clique de Mahmoud Abbas en Cisjordanie.
Jusqu’à octobre de l’année dernière, lorsque le soulèvement actuel a lentement commencé, la situation sur le terrain semblait au point mort. En Cisjordanie, l’occupation continuait de se normaliser conformément à la formule : occupation et colonies illégales en échange d’argent et de silence.
Gaza, de l’autre côté, tient face à la barbarie régulièrement infligée par Israël, tel un rappel à ceux de Cisjordanie pour leur montrer que le prix de la révolte est blocus, faim, destruction et mort.
C’est dans ce contexte de misère, d’humiliation, de peur, d’oppression et de corruption que les Palestiniens se lèvent. Ils sont pour la plupart nés après Oslo et sont devenus politiquement conscients après l’affrontement entre le Fatah et le Hamas. Ils ont grandi dans un monde où ils ont vu s’affronter leur propre leaders au sujet de l’occupation, d’une part, et des affrontements avec d’autres Palestiniens de l’autre.
Ces jeunes, cependant, n’ont jamais perçu l’occupation comme étant normale ; ils ne sont jamais arrivés à la conclusion que la terre sous leurs pieds devait sans cesse rétrécir au profit de villes juives illégales.
Ils ont dû apprendre à se frayer un chemin à travers les points de contrôle, mais n’ont jamais consenti à la supériorité de leur occupant. Ils sont, certes, désunis, mais ils rejettent l’adhésion à un parti ainsi que le fractionnement de la Palestine. Ils ne comprennent pas pourquoi Gaza est désavoué et massacré.
C’est la génération la plus instruite, la plus politiquement avertie et, grâce au bond technologique, la plus connectée et informée du monde qui l’entoure. Les ambitions de ces jeunes sont énormes, mais leurs chances sont si limitées ; leur terre a été réduite à la taille d’une file d’attente devant un point de contrôle militaire israélien, où ils sont parqués sur leur chemin de l’école, du travail ou de chez eux.
Et, tandis que les Israéliens tirent sur ceux qui osent protester, Abbas incarcère ceux tentent de le faire.
C’est une génération qui ne peut tout simplement pas respirer.
L’actuelle Intifada est l’expression de cette dichotomie, d’une génération qui est si désireuse de se libérer, de se définir, de libérer sa terre, mais qui est combattue par une vieille garde tenant sans relâche à ses quelques avantages et aux dollars qu’ils reçoivent chaque mois.
L’histoire doit rester constamment en mouvement, et les six derniers mois ont été la tentative de toute une génération de mettre l’histoire en marche, malgré des centaines d’obstacles et des milliers de points de contrôle.
Cela pourrait être encore l’Intifada la plus difficile ; car jamais auparavant les Palestiniens ne se sont retrouvés sans leaders, et pourtant si prêts à se libérer. Le résultat de cette tension ne définira pas seulement cette génération, comme l’intifada de 1987 a défini la mienne, mais elle définira l’avenir de la Palestine tout entière.
* Dr Ramzy Baroud écrit sur le Moyen-Orient depuis plus de 20 ans. Il est chroniqueur international, consultant en médias, auteur de plusieurs livres et le fondateur de PalestineChronicle.com. Son dernier livre, Résistant en Palestine – Une histoire vraie de Gaza (version française), peut être commandé à Demi-Lune. Son livre, La deuxième Intifada (version française) est disponible sur Scribest.fr. Son site personnel : http://www.ramzybaroud.net
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3 Réponses vers “Résistance au colonialisme: L’Intifada pour les nuls…”
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14 avril 2016 à 4:33
Ce texte n’est pas de moi mais toujours des Goys qui défendent Israël. Pour se libérer, la reconnaissance de l’état d’Israël est une obligation.
« Au nom des Palestiniens
Jamais, dans notre engagement en faveur d’Israël, la haine des Palestiniens n’a été un moteur. Notre amour et notre soutien à Israël, bien au contraire, sont le fruit d’un authentique humanisme, d’un profond attachement aux droits de l’homme et d’un cri du cœur en faveur de ceux qui sont maltraités, qui sont persécutés et qui souffrent , quelque soit la source de leur souffrance.
La Palestine n’existe plus et elle n’a jamais été un état, elle n’a jamais été une nation, elle n’a jamais été un peuple.
La Palestine était une région du monde, un agrégat géographique rassemblant les contrées de Judée, de Samarie, de Galilée, du désert du Negev et de la bande côtière méditerranéenne située entre l’Afrique du Nord et l’Asie Mineure.
Mais cette région est aujourd’hui appelée Israël, comme l’ancienne Gaule est appelé la France.
Certains, on le sait, refusent de désigner ce pays du nom d’Israël, préférant continuer à l’appeler Palestine, par souci d’objectivité.
Mais il ne peut y avoir d’objectivité.
Appeler la France Gaule reviendrait à nier l’existence et la légitimité de la France et appeler Israël Palestine revient à nier l’existence et la légitimité d’Israël.
Mais il serait vain de nier qu’il existe un peuple de Palestiniens. Non pas un peuple de Palestine, mais bien un peuple de Palestiniens qui ont perdu leur essence humaine pour n’être plus défini que par une notion idéologique.
En tant que Palestinien, son unique raison d’exister et sa seule valeur sont de mettre une pression morale sur Israël et de justifier l’antisémitisme.
Qu’il naisse et grandisse à Gaza, qu’il vive à Ramallah ou qu’il survive dans les conditions sanitaires dégradés d’un camp de réfugiés en Syrie, le Palestinien n’a pas droit à la vie, à la liberté ou à la recherche du bonheur.
Il n’existe que pour justifier l’antisionisme, il n’a de valeur que pour critiquer Israël.
Sa vie doit être un calvaire médiatique permettant d’accuser Israël, sa liberté doit être réduite au minimum pour mettre la pression sur Israël et sa recherche du bonheur a été totalement annihilée pour faire place à la cause palestinienne.
Il n’est plus un humain, il n’est pas un individu libre avec des droits.
Il n’est qu’un Palestinien, tout entier dévoué à la cause palestinienne.
La cause palestinienne, parlons-en.
Dans une terre où les arabes n’ont jamais su se développer, qu’ils n’ont pas su exploiter, qu’ils n’ont pas réussi à mettre en valeur, la revendication palestinienne ne peut être qu’une farce.
Que proposent les promoteurs de la cause palestinienne ?
Depuis les années 20 et les premiers agissement d’Hadj Amin Al-Husseini, il n’est question que de captation de pouvoir, de corruption, d’incompétence, d’enrichissement frauduleux, d’émeutes, d’exactions, de meurtres et de crimes contre l’humanité.
Au mieux proposent-ils une vague adaptation d’une planification économique inspirée du socialisme nationaliste panarabe qui ne cesse plus de s’effondrer partout où il a été mis en place, débouchant sur la montée de l’islam radical et sur les violences crapuleuses, ethniques et religieuses ; un cocktail d’ailleurs déjà bien en vogue chez les Palestiniens.
La cause palestinienne, appuyée sur le rêve d’un grand état arabe et musulman de l’Euphrate à la Méditerranée et du Yémen à la Turquie, n’a plus aucune forme de légitimité ou de crédibilité.
Qui a encore intérêt à la cause palestinienne ?
Seule une élite palestinienne avide de pouvoir et de richesse, basée sur un nationalisme arabo-musulman inspiré des thèses nazies et soutenue plus ou moins par un monde arabe nostalgique de sa grandeur y a encore intérêt.
Pourquoi ?
Par haine ancestrale et religieuse du Juif qu’il faut soumettre à la préséance de l’Islam, et massacrer s’il résiste, et par rêve de l’unité islamique des terres conquises au 7ème et 8ème siècle.
L’individu palestinien, dans tout ça, n’a pas d’importance.
Sa vie, son épanouissement, l’avenir de sa famille, tout ça ne compte pas.
Ce qui compte, c’est qu’il serve, par ses souffrances réelles ou mises en scène, à justifier la cause palestinienne et à légitimer un état palestinien qui ne sera jamais légitime.
Dès le berceau, on le familiarise avec les armes, avec les tenues de combat, avec les ceintures d’explosifs.
Dès l’enfance, on lui apprend à haïr le juif tenu pour responsable de toutes les souffrances de la nation islamique.
Dès l’adolescence, on l’aguerrit à lancer des pierres contre Tsahal, on l’entraîne à poignarder des juifs, on lui apprend le maniement des roquettes ou les secrets d’une propagande rodée.
S’il arrive à l’âge adulte, il aura des enfants qu’à son tour il embrigadera sans scrupules dans la tradition de haine anti-juive dont il a hérité.
C’est un schéma identique depuis 1948.
Alors que les réfugiés arabes de l’ancienne Palestine aurait dû faire leur vie dans leurs pays d’accueil, construire leur avenir là où ils étaient, on les a maintenus dans leur statut de réfugiés palestiniens, tout spécialement fait pour eux et transmis de père en fils depuis 1948.
Alors qu’on aurait dû évaluer précisément l’origine de chaque personne déplacée et estimer le préjudice réellement subi, on a statué que tout arabe ayant vécu en Palestine entre juin 1946 et mai 1948 et qui est parti avait droit au statut de réfugié palestinien.
Même un jeune syrien de Damas qui a trouvé du travail en Galilée en janvier 1946 et qui ne fait que rentrer chez lui deux ans plus tard, comme si un Espagnol immigré en France en 2013 et rentrant chez lui en 2015 pouvait être considéré comme un réfugié français.
Et alors qu’il ne reste environ que 50 000 personnes déjà âgées encore en vie à avoir quitté la Palestine pendant les combats de la Guerre d’Indépendance d’Israël de 1948, sans même aborder la question de leur origine réelle, il y a aujourd’hui près de 5 millions de réfugiés palestiniens dont certains, anomalie cocasse, sont considérés « réfugiés palestiniens » alors qu’ils vivent à Gaza ou en « Cisjordanie » revendiqués comme des « territoires palestiniens » comme si un bordelais pouvait être un « réfugié français » parce qu’il vit à Angoulême.
Avec un statut de réfugié unique au monde, avec une agence de réfugiés dédiée à cette cause, l’UNWRA, avec des financements spécifiques venant du monde entier et avec toute une litanie d’exceptions légales spécifiques aux palestiniens, on élève des « réfugiés palestiniens » comme on fait pousser du maïs et on le fait dans un seul et unique but :
Faire perdurer ad vitam æternam le conflit israélo-arabe qui aurait dû être réglé par le verdict des armes dès 1948.
Au lieu de ça, on excite les haines, on entretient le malaise, on focalise l’attention sur ce conflit et on élève, comme dans une batterie de poulets et pour le mener à l’abattoir, tout un peuple palestinien qui n’a aucune histoire, aucune cohérence nationale et dont les seuls symboles nationaux, le drapeau palestinien, ont été empruntés au panarabisme socialiste et au rêve d’un impérialisme arabo-musulman.
Mais au nom du ciel, pourquoi fait-on ça ?
Pourquoi créé-t’on de toutes pièces, en défiant toute raison, en s’opposant à l’ordre naturel des choses et même aux règles admises pour le reste du monde, un peuple sans histoire et sans avenir, maintenu dans le mythe de sa souffrance et instrumentalisé jusqu’à faire dire à des parents d’enfants tués : « j’en ai encore d’autres à sacrifier pour la cause » ?
La raison n’est pas bien compliquée à trouver, elle est la même depuis 1948 :
Rejeter les Juifs à la mer et se débarrasser d’Israël.
La haine du juif est la seule raison de toute cette infâme manipulation de l’histoire des hommes.
Pour continuer à attaquer et harceler les juifs, on a créé de toutes pièces un peuple dont la seule raison de vivre sera de justifier la haine du juif, de le combattre et in fine, de l’exterminer.
Il suffit de voir auprès de qui cette cause palestinienne s’est développée pour s’en convaincre.
Le chef historique de la cause palestinienne, Hadj Amin Al Husseini a passé la Seconde Guerre Mondiale à Berlin, a encouragé la formation d’unités SS musulmanes, s’est personnellement impliqué dans la solution finale à la question juive en s’opposant auprès d’Eichmann à la déportation en Palestine d’enfants juifs bulgares qui sont morts dans les camps nazis et en étant parfaitement informé, par Himmler en personne, des buts et méthodes de la Shoah.
Après-guerre, d’anciens officiers SS encadreront les fedayin palestiniens, pendant que des criminels contre l’humanité étaient recrutés par la Syrie ou l’Egypte comme conseillers contre Israël.
Aujourd’hui encore, les ennemis d’Israël, Hezbollah, OLP, Fatah et Hamas, font le salut hitlérien, refusent d’enseigner la Shoah et glorifient le Führer.
Cette cause palestinienne, qui n’est autre que le prolongement de l’antisémitisme nazi par d’autres moyens, a créé artificiellement tout un peuple.
Est-ce étonnant quand ses inspirateurs pensaient pouvoir éliminer tout un peuple avec la même facilité ?
Nous l’affirmons aujourd’hui :
Cette cause palestinienne, c’est à dire l’élevage esclavagiste et totalitaire de millions de personnes dans le seul objectif de haine et d’extermination des juifs, est le plus grand crime moral contre l’humanité de l’histoire.
Un peuple « Frankenstein » créé uniquement pour en éliminer un autre.
C’est une horreur indicible et d’une perversion insoutenable.
Nous en appelons à la libération des Palestiniens de cette infâme idéologie destructrice et inhumaine.
Nous affirmons le droit des Palestiniens à être autre chose que des munitions idéologiques contre Israël.
Nous affirmons que les Palestiniens sont des humains, en pleine et entière humanité, qu’il est immoral et intolérable de réduire à un statut de sous-homme programmé pour casser du juif.
Nous affirmons que les Palestiniens ont individuellement droit à la vie, à la liberté, à la recherche du bonheur.
Nous affirmons que les Palestiniens ont le droit inaliénable de renverser leurs élites et leurs chefs qui les utilisent pour la haine.
Au nom des Palestiniens, nous appelons à mettre fin immédiatement à ce complot contre l’humanité qu’on appelle la cause palestinienne, à réinstaurer les Palestiniens dans le concert de l’humanité en leur donnant les mêmes droits et devoirs et donc en mettant fin à leur particularisme statutaire, financier et légal, à dissoudre et à combattre si nécessaire les autorités, groupes et factions palestiniennes qui maintiennent les Palestiniens dans un embrigadement condamnable et dans une tyrannie insupportable et nous en appelons à refondre toute l’aide financière et matérielle à destination de la cause palestinienne pour la concentrer efficacement sur la construction et le développement individuel pacifique de tout Palestinien qui souhaite librement assurer son avenir et celui de ses enfants dans la grande famille humaine, dans le cadre de vie qu’il aura choisi et dont il assume les règles de vie en société.
Au nom des Palestiniens, que nous devons encourager de toutes nos forces dans ce sens, rappelons les paroles cinglantes de vérité de Golda Meir :
« La Paix viendra quand les Arabes aimeront leurs enfants plus qu’ils nous haïssent. »
La clef de la paix est là, dans la fin de la cause palestinienne nazie et mortifère, la fin de l’embrigadement des Palestiniens dans la haine des Juifs.
Buffalo pour les CGQDI »
14 avril 2016 à 4:49
quelle inversion de l’histoire !
pas étonnant que ce soit signé « buffalo bill »,
les mecs font une fixation grave mais ne répondent pas non plus à la question: qui a dit que cette terre appartenait au « peuple juif » ?…
la mémère Meir avait aussi dit qu’avant que l’occident ne lâche l’état sioniste, celui-ci tirerait tous ses missiles braqués sur les capitales d’occident.
Ces gusses parlent de haine, de quelle côté est-elle ?
vous ne répondez pas à la question posée: on vous met sur la voie avec cette citation qui n’est pas de buffalo bill.
“La conclusion acceptée par la majorité des archéologues et des érudits de la bible fut qu’il n’y eut jamais de grande monarchie et que le roi Salomon n’a jamais eu de grand palais dans lequel il hébergeait ses 700 épouses et 300 concubines. Ce furent des écrivains postérieurs qui inventèrent et glorifièrent un puissant royaume uni, établi par la grâce d’une seule déité. Leur riche et distinctive imagination a aussi produit les histoires de la création du monde, du terrible déluge, de l’errance des anciens, de la lutte de Jacob avec l’ange, l’exode d’Egypte et le passage de la Mer Rouge, la conquête des Cananéens et l’arrêt miraculeux du soleil à Gibeon.
Les mythes centraux au sujet de l’origine pure de cette merveilleuse nation qui émergea du désert, conquît une grande terre et construisit un glorieux royaume furent un bonus pour la montée du nationalisme juif et la colonisation sioniste. Pendant un siècle, ils fournirent le carburant textuel de qualité canonique qui donna grande énergie à une politique d’expansion identitaire et territoriale demandant une auto-justification et un sacrifice considérable.
Des archéologues et des érudits de la bible empêcheurs de tourner en rond, en Israël et ailleurs, mirent à mal ces mythes, qui à la fin du XXème siècle semblaient avoir été relégués aux statut de fiction ayant un fossé infranchissable entre eux et la réalité archéologique.”
~ Professeur Schlomo Sand, universités de Tel-Aviv, Berkeley Californie et à l’École des Hautes Études de Sciences Sociales, EHESS, Paris, de son livre “The Invention of the Jewish People”, Verso, 2009 ~
14 avril 2016 à 5:13
Nous ne citons pas de « goys », mais des historiens et archéologues juifs, israéliens, qui eux, savent de quoi ils parlent, tel Illan Pappe:
“Le sionisme a sécularisé et nationalisé le judaïsme. Pour y parvenir, les penseurs sionistes affirmèrent la possession du territoire biblique et recréèrent, en fait le réinventèrent, comme le berceau de leur nouveau mouvement nationaliste. Comme ils le voyaient, la Palestine étaient occupée par des ‘étrangers’ et avaient été repossédée. ‘Étrangers’ ici voulait dire tout non-juif qui avait vécu en Palestine depuis la période romaine. En fait pour bien des sionistes, la Palestine n’était même pas une terre ‘occupée’ quand ils arrivèrent dessus en 1882, mais plutôt une terre ‘vide’: les natifs palestiniens qui vivaient là leur étaient invisibles ou sinon, ils faisaient partie de la dureté et des obstacles de la nature et à ce titre devaient être conquis et retirés du paysage. Rien, ni pierres, ni Palestiniens, devaient se mettre sur le chemin de la ‘rédemption’ nationale de la terre convoitée par le mouvement sioniste. Jusqu’à l’occupation de la Palestine par la Grande-Bretagne en 1918, le sionisme était un mélange d’idéologie nationaliste et de pratique colonialiste…”
~ Ilan Pappe, professeur et chaire d’histoire à l’université d’Exeter, “The Ethnic Cleansing of Palestine”, 2006 ~