Archive pour mai, 2015

Résistance au colonialisme: la loi canadienne liberticide C-51 énième tentative ethnocidaire…

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 31 mai 2015 by Résistance 71

Rejoignez le mouvement pour la répudiation des bulles papales colonialistes, plus nous mettrons de pression sur la hiérarchie cléricale jusqu’au Vatican et plus ces diktats papaux auront de chance à être répudiés.

— Résistance 71 ~

 

“La religion est pour ceux qui ont peur d’aller en enfer, la spiritualité est pour ceux qui y ont déjà été…”
~ Vine Deloria Jr, Lakota ~

 

La loi C-51 crée des criminels

 

Mohawk Nation News

 

29 Mai 2015

 

url de l’article original:

http://mohawknationnews.com/blog/2015/05/29/creates-criminals-bill-c-51/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

La loi C-51 de Stephen Harper met hors la loi la radicalisation de l’Islam, une religion. Le territoire Rotinoshonni est inondé de deux concepts de la “longue maison”, kaianereh:kowa et le code de Handsome Lake (gawaiio).

Kaia’nere:kowa est la loi de la terre de l’Île de la Grande Tortue (NdT: apellation de l’Amérique du Nord chez les nations indigènes), fondée sur la pensée de base et la connaissance du comment les humains s’articulent dans les fonctions de l’univers. La cérémonie de remerciements de commencement dénote un système interdépendant en relation avec tous les éléments de la nature, qui sont tous égaux ; les femmes ont du pouvoir dans la vie sociale, économique, politique et le peuple forme la véritable base du pouvoir. La Grande Loi de la Paix (kaiane’re:kowa) n’est pas une religion. C’est notre système politique de prise de décision consensuelle.

Les gens qui suivent le code décrivent Handsome Lake comme étant une religion. Elle est basée sur un ordre hiérarchique qui va à l’encontre de la Grande Loi de la Paix, qui elle, est égalitaire. Leur “créateur” est un concept hiérarchique mâle établi selon un modèle du Vatican. Leur “longue maison” est où ils “prient”, une église sans clocher. Ce code fut créé pour semer la division parmi les Rotinoshonni (Iroquois) afin de dominer et de renverser la loi de la terre, kaiane’re:kowa. Ils l’ont prouvé en permettant un agent de la COURONNE (NdT: City de Londres/Banque d’Angleterre/Vatican), Aaron Detlor, avocat du barreau, de les incorporer dans la matrice de l’amirauté.

La corporation Canada a développé une nouvelle façon pour essayer de détruire la Grande Paix. Le Canada fait la promotion et finance la religion de Handsome Lake dans la plupart des communautés Rotinoshonni en subventionnant la construction de leurs “longues maisons” et de leurs programmes.

Note du traducteur: Cette religion de Handsome Lake ou Gawaiio a été inventée vers 1799-1800 par un Iroquois de la nation Seneca qui affirma avoir eu des “révélations par visions” et les codifia. Il fut aidé par des prêtres jésuites dans sa démarche “mystico-propagandiste”. Les suiveurs de la religion, qi se développa plus avant dans les années 1820, ont abandonné le mode de vie traditionnel Iroquois ce qui était le but de la manœuvre: la division, le christianisme ne suffisant pas, il fallait une nouvelle religion empruntant à la fois du christianisme et de la tradition ancestrale: ils accouchèrent du code de Handsome Lake… Le texte tel qu’il est connu aujourd’hui fut écrit par Arthur C. Parker en 1913.
En comparaison, Kaiane’re:kowa, un des textes fondateurs de l’humanité, appelé “Constitution de la Confédération Iroquoise” et que nous avons traduit cette année entièrement en français, date du XIIème siècle et fut le fondement des traités de cohabitation entre les envahisseurs européens et les natifs Iroquois et leurs alliés depuis le XVIème siècle, même si tous les traités ont été bafouées par les colons. Kaiane’re:kowa est le seul texte ancestral traditionnel régissant les relations inter-nations sur l’ensemble du continent des Amériques. Point.

La loi C-51 a été passée pour mettre hors-la-loi la radicalisation de quelque religion que ce soit. Aaron Detlor a incorporé le conseil des chefs de la confédération iroquoise pour en faire une entité entrepreneuriale. La véritable cible de l’entreprise Canada est la Grande Loi de la Paix, notre forme ancestrale et légale de gouvernement, Il nous apparait qu’ils sont en train d’essayer de classer quiconque suivant la Grande Loi de la Paix (kaiane’re:kowa) comme la radicalisation de Handsome Lake code.

Kaiane’re:kowa n’est affilié avec aucun bâtiment, elle est notre constitution et elle réside dans nos esprits, pas dans un édifice. Notre source d’énergie est toute la création, le dénominateur commune de tout l’univers, nous parlons à notre mère, à nos parents et à personne d’autre. Pas besoin de médiateur, de prêtre ou de “gardien de la foi”.

Toute personne qui se soumet aux lois étrangères s’est aliéné. (wampum 58)*.

Ainsi se lamente REM: “That’s me in the corner. That’s me in the spotlight losing my religion. Trying to keep up with you. And I don’t know if I can do it.” [Losing my religion].

= = =

Note de Résistance 71:

Voici le Wampum 58 de Kaianereko:wa traduit par nos soins:

 »

  1. Les chefs des Cinq Nations se trouvent maintenant debout en cercle se tenant par les mains. Ceci signifie et garantit qui si un des chefs de la confédérations quitte le conseil et cette confédération, ses bois de cerf, emblème de son titre de chef, ainsi que ses droits de naissance, devront être hébergés sur les bras des chefs de l’union dont les mains sont jointes. Il renonce à son titre, les bois de cerf tombent de son front mais restent au sein de la confédération.

Une autre signification est que si à un moment donné, un des chefs de la confédération choisit de se soumettre à la loi d’un peuple étranger, il n’est plus dans, mais en dehors de la confédération et on devra dire des personnes de cette classe qu’ils “se sont aliénés”. De même, de telles personnes qui se soumettent aux lois de nations étrangères doivent abandonner leurs droits et appartenance à la confédération des Cinq Nations et son territoire.

Vous, les chefs de la confédération des Cinq Nations, demeurez ferme de façon à ce que si un arbre tombe sur vos bras joints, il ne pourra pas vous séparer ou affaiblir votre poigne. Ainsi se préservera la force de l’union. »

 

Résistance politique: Pour virer les OGM, virons le capitalisme et son support… l’État !

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Article complèmentaire du précédent « La bio piratée »

— Résistance 71 —

 

Pour se débarrasser des OGM, débarrassons-nous du capitalisme

 

Anar56

 

28 Mai 2015

 

url de l’article original:

http://anars56.over-blog.org/2015/05/pour-se-debarrasser-des-ogm-debarrassons-nous-du-capitalisme.html?utm_source=flux&utm_medium=flux-rss&utm_campaign=politics

 

Non, les OGM ne sont pas en mesure de « relever les défis alimentaires et environnementaux« . Ils n’ont pas permis de réduire les quantités de pesticides. Mais aurait-il fallu croire Monsanto sensible à l’écologie quand on sait que c’est cette firme qui, dans les années 70, a fourni à l’armée américaine l’Agent Orange qui a permis aux États-Unis de concrétiser leur tactique de la terre brûlée au Vietnam ? Quant au problème de la faim, il faut savoir que l’agriculture mondiale qui fournit aujourd’hui au moins 150 % des besoins de l’humanité, en détourne une grande partie :

– pour l’alimentation animale puisqu’il faut 7 g de protéines végétales pour produire 1 g de protéine animale ;
  – pour les agro-carburants ;
  – pour la spéculation (constitution de stocks pour faire monter les prix).

Il ne s’agit donc pas d’augmenter la production, mais d’en assurer la distribution, c’est-à-dire de sortir du capitalisme fondé sur la concentration !

Les OGM sont à la fois une réponse que l’agriculture capitaliste tente de trouver aux problèmes qu’elle a elle-même créés (pesticides, fragilité des animaux d’élevages industriels…) et qui lui permettra de poursuivre ses pratiques aberrantes, sa fuite en avant, et un nouvel instrument destiné à augmenter la dépendance des agriculteurs et des consommateurs, permettant le contrôle total de la chaîne alimentaire, du laboratoire à notre assiette.

Les firmes biotechnologiques visent en effet le monopole de la production de semences en lançant sur le marché des espèces dont elles détiennent les brevets. C’est la détention de ces brevets qui permet notamment au complexe génético-industriel d’empêcher la souveraineté alimentaire des peuples, d’imposer une technologie dont, visiblement, les populations ne veulent pas. Les OGM ne se justifient que par l’existence des droits de propriété intellectuelle.

Cette course au brevet est l’aboutissement d’un processus qui a débuté il y a cinq siècles, lors de l’appropriation et de la privatisation des grands écosystèmes. De la propriété privée des moyens de production à celle des moyens de reproduction, la boucle est bouclée !

Outre le fait qu’il comporte des risques pour la santé, ce « commerce illégal du colonialisme moderne« , cette « biopiraterie« , ce « hold-up sur le vivant » a déjà des conséquences dramatiques pour les agriculteurs. En Inde, ce sont 40 000 paysans pauvres qui, ne pouvant payer les royalties réclamés par Monsanto, se sont suicidés. Des économies risquent d’être ruinées du fait du remplacement des produits naturels par des produits fabriqués par des transgéniques. Ces conséquences légitiment totalement les actions de désobéissance civile comme le fauchage de parcelles ensemencées en OGM. Mais ces opérations resteront sans effet (comme d’ailleurs la demande d’un moratoire ou l’étiquetage des produits) si elles ne s’inscrivent pas clairement dans une lutte anticapitaliste.

En éliminant 30 000 exploitations agricoles par an depuis près d’un demi-siècle, le capitalisme reconstitue le même schéma que celui du féodalisme. La seule réponse adaptée est la mise en commun des terres, et leur gestion collective ; c’est ce qu’une partie du peuple espagnol avait osé pendant la Révolution de 1936-39. C’est ainsi que de nombreuses tribus indiennes d’Amérique s’organisent aujourd’hui, notamment les Zapatistes du Chiapas (Mexique), les compagnons et compagnes de la Red Puna (Argentine), etc… En Europe, durant de nombreux siècles il a existé des terres et forêts communales sans titre de propriété et exploitées librement par les paysannes et paysans.

Partout dans le monde, cette question de l’accès à la terre et de sa mise en commun est la pierre angulaire d’un changement social profond pour construire l’autonomie et vivre libres entre égaux.

Mangez bio… mangez Monsanto ?… C’est alimentaire mon cher Watson…

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La Bio Piratée

 

Dominique Guillet

 

Février 2014

 

url de l’article:

http://kokopelli-semences.fr/quoi_de_neuf/bio_pirate

 

Le Troupeau aveugle de John Brunner (publié en 1972) est le chef d’oeuvre de l’écologie-fiction. C’était pour l’époque un ouvrage d’un pessimisme terrifiant, le plus dramatique de tout ce genre littéraire quant à ses descriptions poignantes de la pollution et de la destruction de l’environnement. 1972 est également l’année de publication de “L’Angoisse de l’an 2000” de Roger Heim, et de la création de la revue “la Gueule Ouverte”, “le Journal qui annonce la fin du monde”. Le titre anglais du “Troupeau Aveugle”, “The Sheep look up”, est emprunté au vers 125 du poème Lycidas de John Milton: “«Les brebis affamées lèvent la tête (et ne sont point nourries)».” Dans ce roman d’écologie-fiction, l’humanité se meurt soit de faim, soit de cancers provoqués par la pollution alimentaire et environnementale. John Brunner n’a pas vu venir, il est vrai, la pollution nucléaire généralisée et les délires des chimères génétiques: les cerises empoisonnées sur le gâteau toxique, excusons-le du peu. Ce qu’il a très bien vu venir dans “Le Troupeau aveugle”, par contre, c’est le rachat de la bio, le piratage de la bio, le frelatage de la bio… Quarante années plus tard, le troupeau aveugle, en quête de mieux-être et de nutrition digne de ce nom, se précipite dans les super-marchés “bios” sans se douter le moins du monde de l’identité de ceux qui tirent une grande partie des ficelles.

Dans mon essai “Les tambours de Gaïa se sont réveillés”, en novembre 2013, j’ai assurément lancé un gros pavé dans la mare en écrivant:

“«En Europe et en Amérique du nord, la plus grande partie des distributeurs d’aliments “biologiques” ont été rachetés par les grands cartels de l’agro-alimentaire: Nestlé, Cargill, Coca-Cola, etc. En France, par exemple, Lima et Danival ont été rachetés par Hain Celestial, aux USA, derrière lequel se cache l’argent de Monsanto, Walmart, Philipp Moris, City Group et Martin Lockeed. En France encore, acheter les produits bios de Bonneterre, de Bjorg, d’Evernat, d’Allos, de Tartex, d’Alter Eco… c’est participer à la prospérité du Hollandais Royal Wessanen, l’un des grands groupes Européens de l’agro-alimentaire. En France encore, 95 % des légumes bios commercialisés sont produits à partir de semences de variétés hybrides F1; ce qui signifie que le consommateur bio, par exemple, a une “chance” sur deux d’acheter un melon bio “Monsanto/Bayer/Syngenta” puisque ces trois groupes de la chimie possèdent la moitié des 250 variétés de melons inscrites dans le catalogue national du GNIS; ce qui signifie que de très nombreux maraîchers bios sont complices de la destruction de la biodiversité alimentaire. En France encore, l’association Kokopelli est “certifiée” bio par Qualité France, qui a été racheté par Bureau Véritas, l’un des leaders mondiaux du contrôle industriel. Dans le Tiers-Monde, l’IFOAM (la fédération internationale de l’agriculture biologique) rabat du petit paysan pauvre pour produire du bio, et encore plus de bio, au service de l’export vers les pays riches, au service de l’industrie bio, et donc au service de l’industrie tout court. Ad nauseam.» ”

Depuis lors, certains militants me pressent de publier mes sources. Aujourd’hui, j’ose donc mettre en ligne une partie du dossier que j’ai commencé à rédiger sur le sujet de la bio piratée. Avec beaucoup de réticences, cependant, tellement tout cela est archi-déprimant. Il est possible, un jour étoilé, que je continue de rédiger les résultats de cette enquête que nous avons lancée. Pour l’instant, cependant, je consacre toutes mes énergies à la restructuration constructive et fertile de Kokopelli dans les Pyrénées de l’Ariège et c’est un grand plaisir. J’invite donc tous les militants très intéressés par ce sujet attristant – celui de la récupération d’une grande partie de la bio – à poursuivre eux-mêmes cette enquête. Il suffit de très peu de chose: savoir parler anglais et suivre la piste de l’argent.

En novembre 2012, lorsque l’Etat de Californie présenta au vote populaire la Proposition 37 destinée à rendre obligatoire l’étiquetage des OGMs, ce fut une levée de boucliers de la part de l’agro-chimie qui finança une campagne de rejet de cette proposition: Monsanto (7 millions de dollars), Dupont de Nemours (5 millions de dollars), BASF (2 millions de dollars), Bayer (2 millions de dollars), Dow (2 millions de dollars), Pepsico (1,7 million de dollars), Nestlé (1,2 million de dollars), Coca-Cola (1,1 million de dollars), Syngenta (1 million de dollars), General Mills (1 million de dollars), Del Monte, Kellog, Kraft, Heinz, Mars, Cargill, etc, etc. (1).

C’est alors que les consommateurs bios furent effarés d’apprendre qu’une centaine de compagnies proposant des aliments bios étaient en fait dans l’escarcelle du Cartel de l’agro-alimentaire ou du Cartel de l’agro-chimie et commencèrent à désélectionner ces compagnies de leur panier. Il existe même, aux USA, une application téléchargeable pour téléphones mobiles permettant de connaître l’identité de ces compagnies afin de les boycotter. (2)

Bonneterre, Distriborg, France Alter Eco, Evernat…

En France, également, un certain nombre de compagnies bios sont des filiales d’un des plus gros groupes Européens de l’Agro-alimentaire, la multinationale Royal Wessanen qui emploie 2100 personnes: Distriborg (Bjorg, Biodistrifrais et Bonneterre) rachetée en 2000 et dont le rachat total fut finalisé en décembre 2009; Evernat; Whole Earth; Zonnatura; Kallo; Clipper racheté en mars 2012; Ekoland; De Rit; Allos; Tartex; Culinessa; Biorganic; Bioslym; Merza; Fertilia; Kalisterra; (ce dernier, revendu en juillet 2011). Il en est de même de France Alter Eco (le leader du commerce équitable de produits biologiques) qui vient d’être racheté, en 2013, par Distriborg donc par Royal Wessanen et qui s’en vante. (3) “« France Alter Eco s’adosse donc à un groupe disposant de moyens financiers plus importants. La marque va garder son nom, nous allons juste devenir une filiale de Distriborg, qui est elle-même une filiale du groupe hollandais Wessanen »” s’exprime Laurent Murat, le directeur du marketing. Distriborg, c’est également les marques: Vivis fructose, Pléniday, Gayelord Hauser, Schär, Yao Tea, Wakama, Tuocha, Florystelle, Ephynéa, Krisprolls, Tien Shan, Agnesi, Patak’s, Thai, Amoy, Grand’Italia, Kara et Skippy. (18)

Royal Wessanen, pendant de nombreuses années, possédait Tree of Life, l’une des deux sociétés qui contrôlent 80% de la distribution du bio aux USA (l’autre étant United Natural Foods). Tree of Life est également le n°1 de la distribution bio au Royaume-Uni. Royal Wessanen a revendu Tree of Life USA en 2010 à KeHE Distributors (USA) pour 190 millions de dollars et il a revendu Tree of Life UK en juillet 2011. Royal Wessanen possède également, en UK, Kallo Foods Ltd (Kallo et Whole Earth).

Royal Wessanen est coté à la Bourse d’Amsterdam. Certains de ses principaux actionnaires sont (5):

– Delta Partner LLC, un Hedge Fund basé à Boston aux USA qui possédait 25.61 % des actions de Royal Wessanen en décembre 2012.

– Sparinvest SE, un Danois gestionnaire international d’actifs basé au Luxembourg qui possédait 3.17 % des actions de Royal Wessanen en juillet 2013. Ses principaux actionnaires sont les banques Danske Andelskassers, Nykredit, le fonds d’investissement Investeringsforeningen Sparinvest et le fond de pension Pensionskassen for Farmakonomer. En 2012, Sparinvest SE a signé un accord de partenariat avec le Chinois Haitong International Holdings dont le siège social est installé dans le paradis fiscal des îles Vierges britanniques.

– Invesco Ltd, un gestionnaire international d’actifs situé à Atlanta, aux USA, avec son siège social dans le paradis fiscal des Bermudes. Il possédait 2.62 % des actions de Royal Wessanen en septembre 2013. Le groupe emploie plus de 6200 collaborateurs répartis dans plus de 20 pays, et gérait 632 milliards de dollars en juin 2012. En 2004, cette compagnie a payé 450 millions de dollars d’amende aux USA pour pratiques de “trading” non conformes, un euphémisme dans ce milieu pour pratiques bancaires mafieuses. (4) Invesco est coté au Nasdac. Ses 5 principaux actionnaires sont Vanguard Group, Black Rock Fund, Wells Fargo, Morgan Stanley et Thornburg Investment.

– Global Thematic Partners LLC. Il possédait 2.25 % des actions de Royal Wessanen en septembre 2013. Il est coté au Nasdac et on retrouve dans ses actionnaires principaux Dow Chemical, Bunge (l’une des quatre principales multinationales de l’agro-alimentaire avec Cargill, Glencore et le Groupe Louis Dreyfus), Mosaic Company (le leader mondial de la Potasse et du Phosphate), Potash Corp Sask (engrais à base de potasse potasse, phosphate et nitrate) et CF Industries Holdings, Inc (engrais agricoles).

– Vanguard Group. Il possédait 0.65 % des actions de Royal Wessanen en septembre 2013. L’analyse des multinationales qui se cachent derrière Vanguard Group est présentée ci-dessous en relation avec le rachat de Lima et de Danival.

– Black Rock Fund. Il possédait 0.63 % des actions de Royal Wessanen en septembre 2013. L’analyse des multinationales qui se cachent derrière Black Rock Fund est présentée ci-dessous en relation avec le rachat de Lima et de Danival.

Lima et Danival

Danival, racheté en 2000 par le groupe français de parapharmacie, Viva Santé, vient d’être revendu, en 2011, au Belge Lima qui lui-même est acheté par Hain Celestial en 2002. Après consultation du Nasdac, il s’avère que les 5 principaux actionnaires de Hain Celestial sont les fonds bancaires suivants: Vanguard (17), Goldman Sachs, Jennison Associates, Black Rock Fund, et Coatue Management. Derrière le fonds bancaire Vanguard se cachent Monsanto (de l’agent orange aux chimères génétiques en passant par le RoundUp), Philip Morris (les cigarettes), Martin Lockheed (les armements), ExxonMobil (le pétrole), Walmart (le n°1 des supermarchés), Pfizer (la pharmacie), Merck (la pharmacie), City Group, Bank of America, etc. Derrière le fond bancaire Goldman Sachs se cachent: Apple, Microsoft, ExxonMobil, Vanguard, Google, General Electric, JP Morgan, Pfizer, Merck, etc. Derrière le fonds bancaire Black Rock se cachent: Apple, Microsoft, ExxonMobil, Coca Cola, Chevron, Procter and Procter, Philip Morris, etc. Ad nauseam. La bonne compagnie que voilà!

Un peu d’histoire. La société Hain Pure Food est créée en 1926 en Californie. Elle est rachetée en 1981 par Ogden Corporation (actuellement Covanta Energy Corporation qui est spécialisée dans le recyclage des déchets industriels et la production d’électricité). Elle est ensuite rachetée en 1986 par IC Industries (actuellement Whitman Corp, le sous-traitant de Pepsi qui acheta Pepsi Americas en 2000). Hain Pure Food est finalement racheté en 1994 par Irwin Simon, le propriétaire de Kineret Acquisition Corp (spécialités alimentaires) qui emprunte alors l’argent à Argosy Group LP (une compagnie de software). Fin 1994, le groupe prend le nom de Hain Food Group. En 1996, George Soros, le milliardaire prédateur psychopathe, rachète 16% des actions de la compagnie. Pour mémoire, George Soros est à la direction du CFR, le Council for Foreign Relations (16), il est l’un des membres du Groupe Bilderberg et il finance la clique militariste d’Avaaz. En 2000, Hain Food Group rachète Celestial Seasonning et change son nom en Hain Celestial. Celestial Seasonings est une société célèbre aux USA (depuis 1969) pour sa gamme de tisanes, non-bios, aux emballages poétiques, ornées d’axiomes de sagesse, de petites fleurs et de bisounours. Depuis peu, et enfin, (mars 2013), elle est également dans la ligne de mire des consommateurs avertis de par la très haute teneur en biocides (le Propachlor, un herbicide de Monsanto, et le Propargite, un acaricide vendu sous les noms de Omite et Comite) d’une partie de ses tisanes, teneur qui dépasse les normes permises par la Food and Drug Administration (FDA), ce qui n’est pas peu dire! Hain Celestial est également accusé de vendre des pâtes “bios” (De Boles Organic Pasta) contenant du MGK-264 (un synergisant cancérigène dans les pesticides) et du pyperonil butoxide (un synergisant cancérigène dans les insecticides). Hain Celestial est également accusé de commercialiser de faux cosmétiques “bios” sous les marques Jason et Avalon Organics. (7) L’un des cosmétiques de la gamme Jason, par exemple, n’a qu’un composant “bio” sur dix-neuf. (8)

A noter qu’en 2003, la compagnie Heinz (fondée en 1869 à Pittsburgh) rachète 19,5% des actions du Hain Celestial Group. Elle les revend à la fin de l’année 2005. Et pour la petite histoire, cette année, en février 2013, Heinz est racheté par le milliardaire américain Warren Buffett (troisième fortune du monde) qui s’allie, pour l’occasion, à la chaîne Burger King (dont le propriétaire est le fonds d’investissement Brésilien 3G Capital). Tout cela ne fait aucune différence car les actionnaires de Heinz sont les mêmes que ceux de Hain avec en sus, l’héritière de la famille, l’épouse du nouveau secrétaire d’État américain, John Kerry.

En conclusion, derrière Hain Celestial, avec ou sans Heinz (le célèbre Ketchup), se cache l’argent de Monsanto, Walmart, ExxonMobil, etc… Bon appétit.

Provamel

Provamel est l’une des marques avec Belsoy et Alpro Soya de la société Alpro, une filiale, créée en 1980, du Groupe Vandemoortele. Alpro est le leader Européen (15) des produits à base de soja, bio et non bio. Alpro fut revendu en 2009 pour 455 millions de dollars à Dean Foods, le leader mondial de la distribution de lait qui contrôle 90 % du lait aux USA. Alpro distribue ses produits dans une trentaine de pays.

Dean Foods est aussi le propriétaire de Horizon, le plus gros distributeur de lait bio aux USA, ainsi que de WhiteWave/Silk, l’un des leaders du lait de soja bio et de ses produits dérivés aux USA qu’il racheta en 2002. En 2009, Organic Consumers Association appela au boycott de Silk en raison du fait qu’une partie de son soja provenait du Brésil (déforestation de l’Amazonie) et de Chine dans des conditions de travail plus que douteuses sur le plan éthique. Selon le Star Telegram et d’autres sources, Silk aurait utilisé du lait de soja bio jusqu’en 2009, année durant laquelle Dean Foods décida de passer au lait de soja non bio en gardant les mêmes code-bars et en remplaçant le terme bio par naturel.

Rachels Organic, en UK, est également la propriété de Dean Foods.

En juillet 2013, Dean Foods a commencé à se délester de WhiteWaves (9) en échange d’une dette détenue par J.P. Morgan Securities LLC et BofA Merrill Lynch. Le 26 juin 2013, WhiteWave annonça que Dean Foods s’engageait à se débarrasser, sous les 18 mois, des 19,9 % des parts qu’il détient encore dans la société. (10)

En conclusion, Horizon, Silk, Alpro et Provamel restent en partie dans le giron d’actionnariat de Dean Foods jusque fin 2015. De plus, que Provamel soit dans le giron de Dean Foods ou de WhiteWave Food Company, cela ne fait aucune différence lorsque l’on analyse qui sont les cinq principaux fonds financiers qui contrôlent WhiteWave Food Company: Vanguard Group, Price T Rowe Associates, Shapiro Capital, FMR LLC, et Wellington Management.

Sur le plan éthique, il faut rappeler qu’en novembre 2012, Dean Foods a donné 253 000 dollars pour lutter contre la proposition 37 en Californie destinée à rendre obligatoire l’étiquetage des produits OGMs. En 2009, le Cornucopia Institute a accusé Dean Foods (Horizon), Abbott Laboratories (Similac) et Nurture, Inc. (Happy Baby) de contaminer délibérément la chaîne alimentaire bio en introduisant dans des aliments bios (13), tels que du lait et des nourritures pour bébés, des huiles processées avec des solvants synthétiques par Martek. (11). Ces huiles sont processées en un cocktail de substances synthétiques et diverses dont sont issues des compléments alimentaires, commercialisés sous les appellations DHA (acide docosahexaenoique/ omega-3) et ARA (acide arachinodique/ omega-6). De plus, ces huiles sont élaborées avec le recours de solvants très toxiques tels que l’hexane et Isopropyl alcohol. (14) Le Cornucopia Institute porta plainte (12) en affirmant que certaines huiles (Life’sDHA™ et Life’sARA™) étaient fabriquées à partir de fungi du sol et d’algues génétiquement modifiées par des mutations induites par des radiations ou l’usage des substances chimiques très nocives. Le Life’sDHA™ est produit à partir des algues Crypthecodinium cohni ou de Schizochytrium. Le Life’sARA™ est produit à partir du champignon Mortierella alpina.

En avril 2010, le Ministère de l’Agriculture US (USDA) déclara illégales, pour le secteur bio, les huiles de Martek mais l’administration Obama/Vilsak (un homme de paille de Monsanto) bloqua l’application de cette décision pendant encore 18 mois, plus particulièrement sous la pression des lobbyistes de Dean Foods.

Martek Biosciences Corporation a été rachetée en décembre 2010, pour 1,1 milliard de dollards par un conglomérat Hollandais, Royal DSM NV, au chiffre d’affaires de 12 milliards de dollars. Martek Biosciences Corporation produit des protéines fluorescentes d’algues pour la recherche médicale.

Martek Biosciences Corporation est en partenariat avec Monsanto pour produire une huile de soja génétiquement modifié à haute teneur en oméga 3. Selon certaines sources, les huiles incriminées dans les produits bios étaient en fait des produits élaborés par Monsanto dans les années 90 pour lesquels Martek n’avait pas encore les droits techniques.

Pronatura

Voyons maintenant le cas de ProNatura, le leader Français de la distribution de légumes et de fruits bio au chiffre d’affaires de 84 millions d’euros en 2010. Sa société est à 51% sous le contrôle d’Activa Capital depuis juillet 2005.

Activa Capital (fonds de pension, compagnies d’assurances, investisseurs privés, etc.), comme toutes les sociétés d’investissement, joue au Monopoly. En 2003, elle organise la reprise du groupe Mont Blanc, une filiale à 100% de Nestlé qui y reste actionnaire jusqu’en 2005. En octobre 2005, Activa rachète à Nestlé les 19% d’actions restantes dans Mont Blanc lors de son rachat d’une autre filiale de Nestlé, Gloria. En 2012, Activa Capital acquiert des actions majoritaires de la Financière Taoris, la holding contrôlant l’outsourceur Armatis.

Pro Natura a acquis la société Bioprim (un acteur majeur sur le marché des fruits et légumes biologiques) en octobre 2007. L’entreprise était détenue par ses deux dirigeants ainsi que par les fonds d’investissements IRDI et Soridec.

Ce fut son second grand rachat car, en août 2006, il avait racheté le leader belge Biomarché, basé à Sombreffe, qui devint ProNatura-Belgique. En rachetant Biomarché à Hain Celestial (l’actuel propriétaire de Lima et de Danival!!) , ProNatura devint le leader Européen de fruits et légumes bios. Mais, en 2008, ProNatura Belgique perdit un important client, le groupe Delhaize dont elle alimentait 300 magasins, sous la marque Delhaize Bio. Ce fut une perte sèche car, en Belgique, un tiers des fruits et légumes bios passent par les supermarchés Delhaize. En 2010, ProNatura décida de reprendre l’approvisionnement de certains magasins de distribution comme Système U et Cora France qu’elle avait jadis confié à Pronatura Belgique. Le 19 avril 2010, la Libre Belgique écrivit: “«Les responsables syndicaux se rendront, ce lundi ou dans la semaine, au cabinet du ministre wallon de l’Economie, Jean-Claude Marcourt (PS) pour le sensibiliser à la situation de l’entreprise nivelloise dont on nous assure qu’elle n’a pas démérité. Mais il semble qu’elle connaisse des problèmes de rentabilité, ce qui ne serait pas du goût du fonds de pension Activa Capital, l’actionnaire majoritaire du groupe ProNatura, créé par Henri de Pazzis. Celui-ci en est toujours le président».” Sa filiale Belge fut, subséquemment, mise en liquidation en 2010 en licenciant une cinquantaine de personnes.

On comprend fort bien que ProNatura/Activa Capital ne souhaitait pas boucher les trous d’une filiale déficitaire alors qu’il redoublait d’efforts pour développer ses filiales de production en Afrique. Et de plus, il n’y a pas de délégués syndicaux au Togo.

Tradin Organic

Voyons maintenant le cas de Tradin Organic (The Organic Corporation B.V) qui est l’un des plus importants grossistes de la bio Européenne. Ce grossiste vend du tournesol de Bulgarie, des haricots de Chine, du sésame et du café d’Ethyopie, du sucre et de l’huile de noix de coco d’Indonésie, du jus d’orange du Mexique, du riz d’Indonésie, des fruits rouges de Serbie, des ananas du Vietnam, etc, etc. En 2008, Tradin Organic a été racheté par la multinationale Canadienne, SunOpta (6) qui annonce un chiffre d’affaire d’un milliard de dollars. SunOpta possède 66 % des actions de Opta Minerals Inc (recyclage, production et distribution de minéraux industriels) et une participation minoritaire dans Mascoma Corporation spécialisée dans les nécro-carburants.

SunOpta est coté au Nasdac. Ses cinq principaux actionnaires sont FMR LLC; West Face Capital; Connor, Clark and Lunn; Global Thematic Partners LLC; Gruber and MacBaine.

– FMR LLC, l’actionnaire principal de SunOpta, compte parmi ses actionnaires principaux: Monsanto, Coca Cola, ExxonMobil, Chevron, Amgen (leader mondial des biotechnologies), Biogen Idec (biotechnologies), Gilead (biotechnologies), Actavis (pharmacie), Merck (pharmacie), Pfizer, (pharmacie), Regeneron Pharmaceuticals, (pharmacie), Alexion Pharmaceutical (pharmacie), Procter and Gamble (pharmacie, cosmétiques), Johnson and Johnson (pharmacie), Wells Fargo, JP Morgan, Citygroup, Facebook, Apple, Microsoft, Google, General Electric, etc.

– Connor, Clark and Lunn. Ses actionnaires sont principalement des banques et des sociétés impliquées dans les énergies, dans les minerais industriels (mines d’or, par exemple), dans le pétrole, dans les fertilisants de synthèse…

– Global Thematic Partners LLC a déjà été présenté dans les actionnaires de Royal Wessanen.

– Gruber and MacBaine. Ses actionnaires sont principalement des entreprises de télécommunications, d’informatique…

En conclusion, Tradin Organic/SunOpta, l’un des plus importants grossistes de la bio Européenne, est financé par l’argent des mêmes multinationales qui financent Hain Celestial aux USA ou Royal Wessanen en Hollande. Et ce, pour aller piller le Tiers-Monde de sa biomasse puisque le “sourcing” de ses produits “bios” se situe strictement dans les pays les plus pauvres de la planète.

A SUIVRE……

Notes

  1. http://www.cornucopia.org/wp-content/themes/Cornucopia/downloads/prop37-poster.pdf
  2. https://itunes.apple.com/us/app/buycott/id585933440?ls=1&mt=8
  3. http://www.lsa-conso.fr/distriborg-rachete-france-alter-eco,142118
  4. http://www.nytimes.com/2004/09/08/business/08place.html?_r=0
  5. http://markets.ft.com/research/Markets/Tearsheets/Business-profile?s=WES:AEX
  6. http://www.foodnavigator.com/Financial-Industry/SunOpta-seals-purchase-of-Tradin-Organic
  7. https://glaucusresearch.com/wp-content/uploads/downloads/2013/02/GlaucusResearch-The_Hain_Celestial_Group_Inc-NasdaqHAIN-Strong_Sell_Febuary_21_2013.pdf
  8. http://www.topclassactions.com/lawsuit-settlements/lawsuit-news/1168–hain-celestial-jason-a-avalon-organics-class-action-lawsuit
  9. http://www.deanfoods.com/our-company/news-room/press-release.aspx?StoryID=1841335
  10. http://www.whitewave.com/news/north-america/whitewave-spin-off-from-dean-foods-completed
  11. http://foodfreedom.wordpress.com/2012/02/02/dean-foods-biotech-usda-conspiring-to-pollute-organics/
  1. http://www.cornucopia.org/List%20of%20Companies%20with%20Martek.pdf
  2. http://www.cornucopia.org/what-are-marteks-dha-and-ara-oils/
  3. http://www.european-business-journal.com/Alpro-Comm.-VA-SCA/portrait/59585
  4. Le CFR et le Groupe Bilderberg sont deux des pseudopodes de la baudruche dénommée “Nouvel Ordre Mondial”. Le CFR et le Groupe Bilderberg ont été créés par la famille Rockefeller dont les fondations ont financé tant l’eugénisme, les chimères génétiques, l’abominable révolution verte que Greenpeace, les Amis de la Terre, le Réseau Action Climat, etc…
  5. Les trois principaux « fonds » actionnaires/propriétaires de Monsanto – Vanguard, Fidelity et State Street – en possèdent 16 % des actions. Monsanto est présent dans 66 pays de la planète au travers de 404 unités de combat dont la mission est détruire la Vie sur Terre. La surface couverte par les cultures de plantes génétiquement modifiées par Monsanto est estimée à 150 millions d’hectares, environ sept fois la surface agricole de la France. Quant aux fonds financiers possédant une partie de Hain Celestial – Vanguard Group, Jennison Associates et Black Rock Fund – ils possèdent respectivement 5,76%, 2,70% et 2,60% des actions de Monsanto (au 31 décembre 2013).
  6. Une rectification, transmise par son gérant, Mr. Horn, quant à l’information selon laquelle le Laboratoire Ortis en Belgique serait dans le giron de Distriborg/Royal Wesannen: “ »S’il est bien correct que notre marque a été distribuée en France par l’une des filiales de Distriborg (Kalisterra), notre collaboration a cessé en 2011. Aujourd’hui, nos produits sont promus en direct en France dans le canal bio à partir de notre siège belge, grâce à une équipe de commerciaux exclusifs. Nous sommes donc bien, depuis 1958, année de la création d’Ortis par mes parents, une société familiale indépendante, et entendons bien le rester. Je tenais à vous le préciser. Pourriez-vous dès lors supprimer la mention de notre société de l’article en question? Je vous en remercie d’avance, et vous prie de croire en l’expression de ma très haute considération. »”

Science et Nouvel Ordre Mondial: Remise en question totale de la littérature scientifique (Dr. Richard Horton, Lancet magazine)

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La science a été détournée de longue date par les puissants intérêts financiers et industriels. Le système est au delà de toute rédemption, nous devons en reprendre le contôle il en va de notre survie purement et simplement…

~ Résistance 71 ~

« Depuis 1910, les fondations (Rockefeller, Carnegie, Ford etc..) ont investi des milliards de dollars dans les facultés de médecine à travers les Etats-Unis. Près de la moitié des membres des facultés de médecine reçoivent une bonne portion de leurs fonds de recherche de ces fondations et environ 16% d’entre eux sont entièrement financés de la sorte. Rockefeller et Carnegie n’ont pas été les seules sources de cette manne. Une influence substantielle est venue de la fondation Ford, de la fondation Kellog, du fond du Commonwealth (un fond commun créé par Rockefeller impliquant Edward Harkness et la Standard Oil), la fondation Sloan et la fondation Macy. Ces dernières années la fondation Ford a été très active dans la formation médicale, mais aucune ne peut comparer à l’activité des fondations Rockefeller et Carnegie en ce domaine. »
~ G. Edward Griffin, 1997 ~

 

La moitié de ce qui est écrit dans la littérature médicale est peut-être faux d’après le Dr. Richard Horton du magazine médical Lancet

 

Initiative Citoyenne

 

22 mai 2015

 

url de l’article:

http://www.initiativecitoyenne.be/2015/05/la-moitie-de-ce-qui-est-ecrit-dans-la-litterature-medicale-est-peut-etre-faux-dr-richard-horton-redacteur-en-chef-du-lancet.html

 

Le Dr. Horton est rédacteur en chef du journal médical le plus connu mondialement. Depuis quelques années, de plus en plus de professionnels ont partagé une vérité qui, pour plusieurs, est difficile à avaler. Une de ces autorités est le Dr. Richard Horton, rédacteur en chef actuel du « Lancet », considéré comme l’un des journaux médicaux des plus respectés et dont les articles sont révisés par des pairs.

Le Dr. Horton a publié récemment dans le Lancet une affirmation déclarant qu’une grande partie des résultats des recherches publiées sont, au mieux, sujets à caution, si non complètement faux.

« Le cas contre la science est simple et direct : il y a beaucoup de choses, dans la littérature scientifique, peut-être la moitié, qui est tout simplement erronée. Affligée par des études ne comportant qu’un petit échantillonnage, des effets minimes, des analyses de laboratoire non valables et de flagrants conflits d’intérêts, avec, en plus, la poursuite obsessive de tendances « à la mode », la science a pris le chemin de l’obscurité ».

C’est très inquiétant, puisque toutes les études (commanditées par l’industrie) utilisent des médicaments ou des vaccins qui prétendent aider les gens, enseigner au personnel médical et aux étudiants en médecine etc.

Il est très commun de ne pas prendre en considération une grande somme de travail accompli par des experts et des chercheurs, dans différentes institutions, partout dans le monde, qui n’est pas examiné par les pairs et qui n’est pas publié dans un journal « crédible », mais comme nous pouvons le voir, la critique des pairs ne signifie plus grand-chose. Les journaux médicaux « crédibles » continuent à perdre du terrain, aux yeux des experts et même des employés de ces journaux, comme le Dr. Horton.

Le Dr. Horton, d’une certaine façon, s’est critiqué lui-même, en affirmant que les éditeurs des journaux aident et encouragent les pires des comportements, que la quantité de mauvaises recherches est alarmante, que les données sont « sculptées» pour cadrer avec la théorie préférée. Il continue en disant que d’importantes confirmations sont souvent rejetées et que peu de choses sont faites pour corriger les mauvaises pratiques. Ce qui est pire, c’est qu’il y a beaucoup de choses qui se passent pouvant être considérées comme frôlant la faute professionnelle.

Le Dr. Maria Angell, médecin et, pendant longtemps, éditrice en chef du New England Medical Journal (NEMJ), qui est aussi considéré comme un autre des plus prestigieux journaux médicaux, revu par les pairs, dans le monde entier, a fait savoir, de façon très claire, son opinion sur le sujet :

«Il n’est, tout simplement, plus possible de croire une grande partie des résultats des recherches cliniques qui sont publiés, ni de nous fier au jugement de médecins fiables ni aux recommandations médicales faisant autorité. Cette conclusion ne me fait pas plaisir et c’est une conclusion que j’ai atteint lentement, après deux décennies en tant qu’éditrice en chef du New England Journal of Medicine ».

Cependant, il y a beaucoup plus d’éléments, qui ne sont pas que des preuves anecdotiques, pour supporter ces déclarations, incluant les documents obtenus par Lucija Tomljenovic, PhD, du Neural Dynamics Research Group, dans le service d’Ophtalmologie et des Sciences Visuelles de l’Université de la Colombie Britannique, qui révèlent que les fabricants de vaccins, les compagnies pharmaceutiques et les autorités de la santé connaissent les multiples dangers associés aux vaccins, mais ont choisi de ne pas les divulguer au public. C’est une fraude scientifique et leur complicité suggère que cette pratique continue, à ce jour.

Ce n’est qu’un des nombreux exemples et cela fait allusion à un point auquel se réfère le Dr. Horton et qui est l’omission de données.

C’est vraiment un temps extraordinaire pour être vivant. Dans toute son histoire, l’humanité a expérimenté de multiples changements de paradigmes, de réalisations qui ont rencontré une résistance farouche au moment de leur révélation. Un de ces exemples est le moment où nous avons réalisé que la Terre n’est pas plate. Aujourd’hui, nous voyons ce genre de changements de pensée révélateurs dans de multiples sphères, les unes après les autres. Cela peut sembler étourdissant pour ceux qui y prêtent attention, spécialement parce que beaucoup de ces idées vont à contre-courant des systèmes de croyance actuels. Il y aura toujours de la résistance envers de la nouvelle information qui ne cadre pas avec notre structure actuelle, même si cette information est raisonnable (ou factuelle).

Science et Nouvel Ordre Mondial: Depuis 2008 big pharma en charge de la formation médicale promue par le British Medical Journal et le Lancet…

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Le British Medical Journal (BMJ) et le magazine médical Lancet, liés à des partenariats de formation continue avec le laboratoire Merck

 

Vera Sharav

 

Mars 2011

 

url de l’article original:

http://www.initiativecitoyenne.be/article-le-british-medical-journal-bmj-et-le-lancet-lies-a-merck-par-des-partenariats-de-formation-continue-68864288.html

 

C’est ce que révèle, sur son site, l’association indépendante « Alliance for Human Research Protection » (Alliance pour la Protection de la Recherche humaine), en date du 14 février 2011.

On peut y lire que le British Medical Journal (celui-là même dans lequel se trouvaient des critiques contre le manque de transparence de l’OMS en matière de H1N1) n’a pas su faire preuve lui-même, d’une transparence suffisante puisque le journal n’a pas révélé son accord de partenariat avec la firme Merck, un des plus grands producteurs de vaccins au monde.

C’est en 2008 que le journal a signé un accord avec la firme Merck (dont le nom commercial est MSD pour Merck Sharp & Dome, filiale collaborant avec Sanofi Pasteur dans l’élaboration et la commercialisation de vaccins). Il s’agit d’un accord qui donne ainsi à la firme pharmaceutique le contrôle sur pas moins de 350 cours interactifs de formation continue (éducation permanente) dans une vingtaine de domaines thérapeutiques différents.

 » Ce partenariat unique va changer le visage de la formation médicale en Europe et même au-delà, permettant aus usagers d’accéder à la plupart des bibliothèques d’apprentissage d’éducation permanente et de développement professionnel du BMJ. L’accord entre la filiale MSD et le groupe du BMJ comporte 350 cours interactifs d’apprentissage dans une vingtaine de domaines thérapeutiques différents. »

Il est bien évident qu’un tel partenariat pose d’énormes questions quant à l’indépendance du journal. Pourra-t-il encore publier des études très critiques sur les dangers ou l’inefficacité de divers produits entre autres fabriqués par Merck, dont des vaccins?

Sa liberté de publication n’a-t-elle pas été dangereusement réduite par un tel accord?

En 2009, Univadis, une marque du groupe Merck a entamé un partenariat avec Le Lancet « en vue de fournir une éducation médicale et des sites internet d’information. »

 » Au travers d’un service global unique de littérature médicale appelé « Just Published », des spécialistes cliniciens, enregistrés chez Univadis recevront un accès gratuit à l’entièreté des articles récemment publiés dans Le Lancet. »

Selon Martin Walker, un des meilleurs journalistes et écrivains sur la politique de santé britannique:

« Lier Univadis/Merck avec le BMJ et le Lancet, lie inévitablement ces deux journaux au Service internet d’Information sur les vaccins de Merck (Merck VIS)- « une source d’informations compréhensibles, spécialement mise au point pour répondre aux questions que se posent les professionnels de santé sur les vaccins. »

(Sur un autre site, Martin Walker nous apprend aussi que, derrière Univadis se trouve un autre groupe « Media Medics » dont les membres sont payés pour fournir un contenu éditorial au site Internet d’Univadis. En un mot, il s’agit d’un système de « poupées » russes » où les filiales agissent les unes pour les autres en servant toujours l’intérêt premier de la plus grosse, ce système permettant ainsi de mieux dissimuler des systèmes de conflits d’intérêts trop voyants)

Sur le site de l’Association for Human Research Protection, sa présidente fondatrice, Vera Hassner Sharav, poursuit:

« Le fait que le BMJ et le Lancet, deux des plus prestigieux journaux médicaux, accepteraient un partenariat de formation médicale avec un fabricant dont le staff a dressé une « une liste noire des médecins » (« doctor hit list« ) destinée à intimider les praticiens qui osaient discuter des risques cardiaques mortels liés à son produit, le Vioxx, constitue, en soi, une forme de trahison de confiance de la pire espèce qui soit. »

Le propos clé concernant ce partenariat entre Merck, le BMJ et le Lancet est justement celui qui a été caché aux lecteurs c’est à dire le fait que « ce partenariat est destiné à changer le visage de la formation médicale en Europe et au-delà. »

Et Vera Hassner Sharav de souligner qu’en ce qui concerne l’éditorial du British Medical Journal qui « blanchissait » le vaccin ROR tout en dénigrant les travaux du Dr Andrew Wakefield, il est piquant de constater qu’ils ont écrit, en matière de conflits d’intérêts, à la fin dudit éditorial:

« Conflits d’intérêts: Tous les auteurs ont rempli la déclaration standard d’intérêts, disponible sur le site suivant www.icmje.org/coi_disclosure.pdf (disponibles à la demande des auteurs correspondants) et ils déclarent: aucun soutien d’aucune organisation pour le présent travail, aucun lien financier en-déans les 3 dernières années avec la moindre organisation qui puisse retirer avantage de la publication soumise. »

A la lecture des propos de Mme Sharav, on se rend, une fois de plus, compte que la moralité de cette affaire se résume en deux mots: l’arroseur, arrosé!

Ces revues qui se prétendent « scientifiques » ne sont pas forcément « éthiques » ou cohérentes.

Elles semblent avoir une moralité à géométrie variable. Un bon début serait donc que ces revues commencent à balayer devant leur propre porte avant d’essayer de se donner une apparence d’intégrité en critiquant tel ou tel phénomène, sans s’appliquer les élémentaires leçons à elles mêmes.

Vera Sharav est une bibliothécaire, spécialisée en information juridique, qui s’est faite l’avocate des Droits Humains et qui est présidente de l’Alliance for Human Research Protection (AHRP). Cette Alliance se veut une source d’informations, un groupe de vigilance citoyenne et un catalyseur du débat public dont le but est de briser le mur du secret en matière de recherche biomédicale.

Mme Sharav a développé une base de données destinée à traquer les violations éthiques en matière de recherche et les échecs en matière de révélation des dangers des médicaments. Précieuse avocate de la santé humaine, elle s’est attardée sur des scandales divers et variés dont celui des pesticides, celui des essais cliniques non éthiques de vaccins et de médicaments anti-sida sur des enfants, et bien d’autres recherches non éthiques. Elle a témoigné devant les plus grandes institutions officielles: l’Institut de Médecine (IOM), la FDA, le Comité de Bioéthique et a publié divers articles sur l’éthique en matière de recherche. Elle jouit d’une grande crédibilité parmi de nombreux spécialistes, médecins et scientifiques.

Société et loi naturelle… Une leçon Mohawk à considérer ?…

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Ceci est très complémentaire de ce que disait l’anthropologue politique Pierre Clastres au sujet des sociétés originelles dont nous sommes TOUS issus et dont l’essence représente la nature sociologique humaine profonde. Les sociétés traditionnelles amérindiennes, africaines, océaniennes et oui… européennes aussi, possèdent ces caractéristiques qui ne sont pas des éléments « passés », révolus comme nous le dit l’anthropologie structuraliste évolutionniste ou qui ne sauraient être pris en considération puisque « pré-capitalistes » pour les marxistes, mais qui existent toujours en nous, comme partie intégrante de notre patrimoine sociétaire qu’il ne suffirait somme toute que de dépoussiérer… en l’adaptant au monde moderne. Il y a une superbe alternative à la société mortifère étatique imposée et contre-nature dont nous sommes tous les victimes aujourd’hui et le plus beau est qu’il n’y a rien à` »inventer »,  juste qu’à se souvenir et à remettre en application des choses connues ancestralement… Les Mohawks peuvent être vus comme un des catalyseurs de la mémoire ancestrale collective. Ils méritent d’être écoutés…. voire plus…

— Résistance 71 —

 

Planète des clans

 

Mohawk Nation News

 

27 Mai 2015

 

url de l’article original:

http://mohawknationnews.com/blog/2015/05/27/planet-of-the-clans/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le système clanique mènera à la paix. Le pouvoir des femmes est naturel. Leur rôle émule la terre de laquelle nous obtenons vie et énergie.

Le pouvoir des femmes a été ignoré par les envahisseurs (européens) pour couper notre lien naturel avec la terre et pouvoir la voler. Des clans artificiels ont été créés appelés partis politiques. Des hommes furent mis à la tête de ceux-ci le tout fondé sur le modèle hiérarchique corporatiste/entrepreneurial provenant du Vatican.

Le système de clans ne peut pas être monnétisé tandis que le parti politique corporatiste lui, monnétise et met une étiquette de prix sur tout. Le 1% obrient plus de nos mères, tandis que les 99% sont démunis. Depuis 1779, la mission principale de la COURONNE/Vatican est d’éliminer la Grande Loi de la Paix (Kaiane’reko:wa), de façon à ce que la guerre puisse continuer.

Nous obtenons notre clan de notre mère, ce qui ne peut jamais changer. Les clans sont dirigés par les mères de clans. Au travers du processus de décision consensuel de nos clans, nous parvenons à devenir un esprit sur tous les sujets et problèmes rencontrés (NdT: principe de prise de décision à l’unanimité et non pas à la majorité…). Seules les femmes nomment les leaders du conseil des hommes et ont le pouvoir de leur retirer leurs bois de cerf (NdT: symbole de la chefferie)

Le système de partis politiques lui, est fondé sur la règle majoritaire des 51%, ainsi les participants ne peuvent jamais devenir un esprit sur tel ou tel problème à résoudre. Chacun peut changer de parti comme cela lui chante. Le vote est secret et le décompte est fait par la bureaucratie. Staline disait: “Peu importe qui gagne le vote, ce qui importe vraiment est celui qui décompte les voix”.

Le conseil des femmes et le conseil des hommes sont égaux. Les mères de clan agissent comme juges et médiatrices. Le système de partis nomme des juges pour le judiciaire. Le sénat des Etats-Unis est la version artificielle du conseil des femmes, mais constitué d’hommes. Le congrès est la version artificielle du conseil des hommes. Un président hiérarchique préside sur les deux conseils de façon à assurer que la guerre continue. Les Etats-Unis ont été impliqués dans 222 guerres en 239 ans d’existence.

Les femmes décident des affaires de citoyenneté, et politiques, nommant les désignations de clan et les adoptions. Les femmes en tant que juges condamnent les criminels et défont ceux qui ont mal agi.

La volonté est le pouvoir du peuple, qui vient des villages (communes). Ils sont gérés par les clans à la tête desquels se trouvent les femmes. Nous nous identifions nous-mêmes par le clan de notre mère. Comme nous avons tous un clan et le droit d’en avoir un, et une nation, nous sommes liés à notre nation par notre mère et notre père. Les femmes considèrent d’abord toutes les affaires, à la fois civiles, politiques et autres. Une fois un consensus atteint, elles envoient leur décision au conseil des hommes. Les hommes considèrent l’affaire, puis renvoient leur décision aux femmes qui en font une révision. Aucun sujet n’est clos tant qu’une femme ou un homme désire toujours en discuter.

La santé physique et mentale ainsi que la paix domestique doivent être maintenues en utilisant les outils fournis par la Grande Loi de la Paix. Gaiwiio est le comportement éthique en tout sujet. Les femmes impriment les discussions dans leurs mémoires collectives, n’écrivant rien, pour raconter à leurs enfants.

Les clans, conseils de femmes et nos feux (de réunion) sont la base de nos communautés. La fumée ascendante de notre message de paix se voit de très loin. Les décisions ne passent jamais en force. Chaque personne possède une voix sur chaque problème et affaire. Dans le système de partis, 100 000 personnes donnent leur pouvoir à une personne pour un laps de temps donné. Notre système est basé sur la reconnaissance et le respect. Le leur n’est basé que sur l’argent et la règle des 51% de façon à ce que guerres et confilts ne s’arrêtent jamais.

Lorsque le conseil des femmes mettra en application le système de clans dans le monde entier, cela va secouer l’ensemble du paradigme politique pour retrouver l’ordre naturel des choses, comme les vagues ramènent toujours les grains de sable sur la plage et son ordre naturel.

Comme l’écrivit Muddy Waters et le chante Robert Plant: “You know you shook me. You shook me all night long. You shook me, mama”.

Vidéo promotionnelle et explicative de Mohawk Nation News:

http://www.youtube.com/watch?v=WG96DqlRmR8

 

 

 

 

Commune de Paris: Les leçons du brouillon de la révolution sociale…

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, économie, démocratie participative, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, philosophie, politique et social, politique française, résistance politique, société libertaire, syndicalisme et anarchisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , on 28 mai 2015 by Résistance 71

“Le droit de propriété fut à l’origine du mal sur terre, le premier maillon d’une longue chaîne de crimes et de mauvaises fortunes que la race humaine a enduré depuis sa naissance.” (Pierre-Joseph Proudhon)

“Renversez l’État, la société fédérée surgira de ses ruines, vraiment une, vraiment indivisible, mais libre et grandissant en solidarité par sa liberté même.”
(Pierre Kropotkine)

 

En janvier 2013 nous écrivions ceci au sujet de la société, l’État, la désobéissance civile et la commune libre autogérée…

 

Leçons de la Commune de Paris

 

Pierre Kropotkine (1881)

 

url de l’article original:

http://robertgraham.wordpress.com/2015/05/27/kropotkin-on-the-paris-commune/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Quelle idée la Commune de Paris représente t’elle ? Pourquoi cette idée est-elle si attractive pour les travailleurs de tout pays, de toute nationalité ?

La réponse est facile. La révolution de 1871 fut avant tout une révolution populaire. Elle fut faite par le peuple et les gens eux-mêmes, elle survint spontanément des masses et ce fut au sein de la grande masse du peuple qu’elle trouva ses défenseurs, ses héros, ses martyrs et c’est exactement à cause de cette personnalité “canaille” que la bourgeoisie ne lui pardonnera jamais. Et dans le même temps, l’idée déferlante de cette vague de révolution, c’est vrai, de manière peut-être inconsciente, mais quoi qu’il en soit prononcée et galopante dans ses actions, est l’idée même d’une révolution sociale, essayant enfin après tant de siècles d’établir une véritable lutte pour la véritable liberté et égalité pour toutes et tous.

Ce fut la révolution de la “canaille” en marche pour conquérir ses droits. Des tentatives avaient été faites il est vrai et sont toujours tentées afin de changer la véritable direction de cette révolution et de la représenter comme une simple tentative de regain d’indépendance de Paris et ainsi de constituer un petit état dans l’état de France. Mais rien ne peut être plus loin de la réalité. Paris n’a pas essayé de s’isoler de la France, non plus que de la conquérir par la force des armes ; elle n’a pas essayé de s’enfermer dans ses murs domme un moine dans son cloître ; elle ne fut pas inspirée par un esprit parochique étriqué.

Si elle clâma son indépendance, si elle souhaita empêcher l’interférence du pouvoir central dans ses affaires, ce fut parce qu’elle vit l’indépendance comme un moyen de travailler tranquillement aux bases de la future organisation et d’amener en son sein une révolution sociale, une révolution qui aurait complètement transformé le système entier de production et d’échange en le fondant sur la jusjtice, ce qui aurait complètement modifié les relations humaines en les mettant sur un pied d’égalité réelle, ce qui aurait remodelé la moralité de notre société en lui donnant comme base les principes d’égalité et de solidarité.

L’indépendance communale fut alors un moyen pour le peuple de Paris et la révolution sociale fut son objectif. Cet objectif aurait certainement été atteint si la révolution du 18 Mars avait été capable de suivre son cours naturel, si le peuple de Paris n’avait pas été sabré, estoqué, fusillé et étripé par les assassins de Versailles. Pour que tout le monde en ait une idée plus claire, précise et compréhensible et pour résumer en quelques mots ce qui a dû être fait pour permettre la révolution, ceci était en fait la préoccupation du peuple de Paris dès les premiers jours de son indépendance.

Une grande idée ne germe pas en un jour, quelque soit la rapidité de l’élaboration et de la propagation des idées durant des périodes révolutionnaires. Elle a toujours besoin d’un certain temps pour se développer, pour se propager dans les masses et pour se transformer en action. La Commune de Paris n’a pas eu ce temps nécessaire.

Il lui manqua plus que cela, car il y a dix ans, les idées du socialisme moderne passaient elles-mêmes une période de transition. La Commune est née si on peut dire, entre deux ères du développement du socialisme moderne. En 1871, le communisme autoritaire, gouvernemental et quelque peu religieux de 1848 n’avait plus aucune prise sur les esprits pratiques et libertaires de notre ère. Où pourriez-vous trouver aujourd’hui (en 1871) un Parisien qui accepterait de s’enfermer dans des phalanstères ? D’un autre côté, le collectivisme qui désirait un lien entre le système salarial et la propriété collective demeurait incompréhensible, non-attractif et truffé de difficultés dans ses applications pratiques. Le communisme libre, l’anarcho-communisme, n’en était qu’à poindre et s’aventurait encore peu à provoquer les attaques des idolâtres du gouvernementalisme.

Les esprits étaient indécis et les socialistes eux-mêmes ne se sentaient pas assez confiants pour commencer la démolition en règle de la propriété privée, n’ayant pas d’objectif défini en vue. Ils se laissèrent tromper par l’argument que les falsificateurs ont répété pendant des siècles: “Assurons-nous d’abord de la victoire ; après nous verrons ce que nous pourrons faire.

D’abord la victoire ! Comme s’il y avait la possibilité de former une commune libre sans toucher à la propriété ! Comme s’il y avait une façon de vaincre l’ennemi aussi loin que la grande masse des gens ne s’intéresse pas au triomphe de la révolution, voir cela amène un bien-être moral, intellectuel et matériel à tout le monde ! Ils ont essayé de consolider la Commune avant tout et de remettre la révolution sociale à plus tard, alors que la seule façon viable de procéder était de consolider la Commune par le moyen de la révolution sociale ! (NdT: la révolution espagnole de 1936-39 a fait la même erreur… Lisons et pratiquons Kropotkine !…)

La même chose se passa avec le principe de gouvernement. En proclamant la Commune Libre, le peuple de Paris proclamait un principe essentiellement anarchiste ; mais comme l’idée de l’anarchisme à cette époque venait juste d’éclore dans l’esprit des gens, ce ne fut évalué qu’à moitié et au sein de la Commune, des gens décidèrent en faveur de l’ancien principe d’autorité, se donner un conseil de commune, copié sur le modèle des conseils municipaux.

Si nous admettons qu’un gouvernement central est totalement inutile pour administrer et réguler les relations des communes (libres) entre elles, pourquoi devrions-nous admettre sa nécessité pour réguler les relations mutuelles des groupes qui constituent la Commune ? Si nous laissons à la libre initiative des communes les affaires de venir à une compréhension commune en regard de ce qui concerne plusieurs villes en même temps, pourquoi refuser cette même initiative aux groupes composant une commune ? Il n’y a pas plus de raison pour un gouvernement au sein de la commune que pour un gouvernement au dessus d’elle.

Mais en 1871, le peuple de Paris, qui avait renversé tant de gouvernements, ne faisait que sa première tentative de se rebeller contre le gouvernement et son système, le peuple s’est laissé emporté par le fétichisme gouvernemental et s’est donné un gouvernement. Les conséquences de cela sont hélas connues. Le peuple envoya ses fils dévoués à la mairie. Là, immobilisés, submergés de paperasserie, forcés de diriger alors que leur instinct leur demandait d’être et de demeurer au sein du peuple, ils furent forcés de discuter alors qu’il fallait agir et perdant leur inspiration qui vient de fait d’un contact permanent avec les masses, ils se retrouvèrent impuissants. Paralysés par leur isolement de la source révolutionnaire, le peuple, ils ont par eux-mêmes paralysé l’initiative populaire.

Née dans une période de transition au moment où les idées du socialisme et l’autorité subissaient de profondes modifications, émergeant d’une guerre, dans un centre isolé, sous la menace armée des Prussiens, la Commune de Paris était vouée à périr.

Mais de par son caractère populaire éminent elle commença une nouvelle ère dans la série des révolutions et par ses idées, elle fut la précurseuse d’une grande révolution sociale. Les massacres féroces, lâches et sans précédent par lesquels la bourgeoisie célébra sa chute, la vile vengence perpétrée par les tortionnaires sur leurs prisonniers durant neuf ans, ces orgies cannibales ont ouvert un gouffre entre la bourgeoisie et le prolétariat qui ne se refermera jamais. Lorsque viendra la prochaine révolution, le peuple saura ce qu’il y a à faire, ils sauront ce qui les attend s’ils ne gagnent pas de manière décisive et s’ils n’agissent pas en conséquence.

Nous savons pour sûr maintenant que le jour où la France se frottera aux communes insurgées, le peuple ne devra plus se donner un gouvernement en attendant que le gouvernement initialise des mesures révolutionnaires. Lorsque le peuple aura ratissé les parasites qui le dévore, il prendra lui même possession de toute la richesse sociale de façon à la placer de manière commune en accord avec les principes du communisme anarchiste.

Et quand le peuple aura complètememt aboli la propriété, le gouvernement, l’État, il se formera lui-même librement en accord avec les nécessités qui lui sont dictées par la vie elle-même. En brisant ses chaînes et en renversant les idoles, l’humanité marchera vers un bien meilleur futur, ne connaissant plus jamais de maîtres ou d’esclaves, ne conservant sa vénération que pour les nobles martyrs qui ont payés de leur sang et de leur souffrance ces premières tentatives d’émancipation qui ont fini par éclairer notre chemin et notre marche vers la conquête finale de la liberté.

Yémen: Crime contre l’humanité… Le cargo humanitaire iranien bloqué à Djibouti…

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J’ai été témoin d’un crime contre l’humanité: Un message de Caleb Maupin un journaliste américain depuis le port de Djibouti

 

Caleb Maupin

 

24 Mai 2015

 

url de l’article en français:

http://www.agenceinfolibre.fr/jai-ete-temoin-dun-crime-contre-lhumanite-un-message-de-caleb-maupin-journaliste-americain-depuis-le-port-de-djibouti/

 

Depuis le port de Djibouti dans la corne de l’Afrique, c’est avec une grande tristesse et un sentiment de révolte que je vous annonce que le voyage du navire d’aide iranien Iran Shahed est terminé. Nous n’atteindrons pas notre destination, le port de Hudeida au Yémen, afin de livrer l’aide humanitaire.

L’échec de notre mission est le fruit d’une seule chose : le terrorisme saoudien soutenu par les Etats-Unis.

Hier, alors que notre arrivée était imminente, les forces saoudiennes ont bombardé le port de Hudeida. Ils n’ont pas bombardé le port qu’une ou même deux fois. Les forces saoudiennes ont bombardé le port d’Hudeida huit fois en une seule journée !

Le bilan définitif d’innocents dockers, marins, magasiniers et autres passants tués lors de ces huit frappes est toujours en cours d’évaluation.

De plus, les révolutionnaires yéménites ont arrêté 15 personnes hier, qui faisaient parti d’une conspiration afin d’attaquer notre vaisseau. Le plan était d’attacker l’Iran Shahed à notre arrivée, et tuer tout le monde à bord, moi y compris.

Avec ses si nombreuses actions et menaces criminelles, le régime saoudien envoyait un message à l’équipe de docteurs, techniciens médicaux, anesthésistes, et autre volontaires du Croissant Rouge à bord du navire. Le message était : « Si vous essayez d’aider les enfants affamés du Yémen nous vous tueront. »

Ces actes, faits pour terroriser et intimider ceux qui souhaitent livrer de l’aide humanitaire, sont une violation claire du droit international. Je peux dire, sans aucune hésitation, que j’ai été témoin d’un crime contre l’humanité.

Dans le contexte des menaces extrêmes des saoudiens, et après de longues négociations qui se sont tenues à Téhéran, il a été conclu que le Croissant Rouge ne pourrait accomplir sa mission. Les 2 500 tonnes de matériel médical, de nourriture et d’eau sont maintenant déchargés et confiés au Programme Alimentaire Mondial, qui s’est engagé à les livrer à notre place d’ici le 5 juin.

Djibouti et l’impérialisme américain.

Ici à Djibouti, je peux clairement voir ce que les peuples du Yémen et d’Iran combattent depuis si longtemps. Au contraire de Téhéran, ici à Djibouti je vois des foules de gens affamés. Des africains appauvris, qui cherchent désespérément une journée de travail, font la queue à l’extérieur du port. Ils sont rejoints par les réfugiés yéménites qui ont fuit les combats et fait la traversé. Ces réfugiés vivent dans des villes de tentes.

Il y a une base militaire américaine énorme ici à Djibouti, et ce petit pays de seulement 3 millions d’habitants et bien sous contrôle du néo-libéralisme occidental. Ce pays a été essentiellement créé par les impérialistes. Comme les pilleurs européens se sont partagés le continent africains entre eux, ils ont créé ce petit pays afin que des bases navales puissent être installées dans un endroit stratégique.

Les impérialistes ont faussement dessiné les frontières du continent africain de la même manière qu’ils ont divisé les peuples arabes et les peuples d’Amérique latine. Les cartes ont été dessinées afin de servir les colonisateurs, et déterminer qui avait le droit de voler et subjuguer les peuples de chaque région spécifique.

Les conditions de vie que je vois ici à Djibouti sont horribles en comparaison à l’Iran. L’Iran a brisé les chaînes de l’impérialisme, et se développe de façon indépendante. En Iran, je n’ai vu que peu de personnes mendier du travail, et ceux qui j’ai vu étaient des réfugiés venant d’Afghanistan.

Depuis l’invasion américaine de l’Afghanistan, la République Islamique d’Iran a accueilli trois millions de réfugiés, qui ont pour la plupart un emploi. Les réserves de pétroles de l’Iran sont entre les mains d’un gouvernement sorti d’une révolution populaire massive. Les revenus du pétrole ont été utilisé pour créer un vaste système de programmes sociaux.

L’un des volontaires du Croissant Rouge m’a dit : « Le gouvernement iranien a un ministère qui s’assure que toute personne souhaitant travailler dans le pays puisse travailler ». Les mères iraniennes se voient accorder des bourses garanties pour chacun de leurs enfants. L’éducation dans les universités iraniennes est totalement gratuite, et le Ministère de la Santé assure les soins de tous dans le pays.

Comparé aux millions de travailleurs immigrés mis en esclavage en Arabie Saoudite ou dans les Emirats, ou aux peuples appauvris du continent africain, même les iraniens les plus pauvres sont très, très riches. En se libérant du néo-libéralisme, l’Iran a réussi à garantir à tout son peuple un accord de sécurité économique.

Le Guide Suprême de la Révolution islamique a fortement dénoncé le système capitaliste, et a dit que les principes religieux et la compassion pour ceux qui sont dans le besoin, devraient toujours être la priorité par rapport aux profits et à la finance.

Protéger l’opprimé

Si les forces de la résistance arrivent à vaincre l’assaut saoudien, le Yémen rejoindra bientôt l’Iran comme pays indépendant. Le logo de l’organisation Ansarullah montre un homme tenant un fusil afin de représenter la résistance armée. Perpendiculairement au fusil sur le logo de Ansarullah se trouve un épi de blé, pour représenter le « développement économique. »

Tout le monde sait que les Yémen a de vastes réserves de pétroles inexploitées. Si les forces de la résistance arrivent à vaincre, ils pourraient s’emparer de ces ressources et s’en servir pour construire la société yéménite. Le Yémen pourrait alors commencer à faire de que le peuple du Venezuela a fait, et transformer leur pays avec une gestion publique des ressources naturelles.

Le groupe religieux qui dirige Ansarullah; les Zaidis, a un slogan qui est « Un vrai imam est un imam combattant. »

Leurs croyances religieuses contrastent avec celles des Wahabbites qui dirigent l’Arabie Saoudite. Les dirigeants religieux saoudiens disent que les musulmans doivent éviter de se révolter et de manifester car cela mène à l’instabilité et au chaos. Ils font allégeance aux membres du gouvernement

Les Zaidis, qui mènent Ansarullah et sont au centre de la révolution en cours au Yémen, appuie sur le fait qu’un dirigeant religieux ne fait pas le travail de Dieu, sauf s’il prend une épée ou une arme afin de « combattre pour l’opprimé. »

Alors que je prépare mon retour à Téhéran je suis encore plus convaincu par la nécessité de se débarrasser du système occidental de monopole capitaliste. Je suis revigoré dans ma conviction qu’une alliance entre toutes les forces combattant l’impérialisme est nécessaire. Peu importe qu’ils soient marxiste-léninistes, bolivariens, anarchistes, chiites, sunnites, chrétiens, ou nationalistes russes, toutes les forces qui s’opposent à la domination permanente de la planète par les banquiers de Wall Street doivent fermement faire front ensemble.

Le peuple du Yémen, comme toutes les forces de résistances dans de si nombreuses parties du monde, ont refusé de se rendre. Alors qu’ils font face à une atroce attaque avec des bombes saoudiennes fabriquées aux Etats-Unis, j’espère qu’ils ont entendu parler de notre mission humanitaire pacifique. J’espère qu’ils sont conscients que dans leur lutte contre le roi saoudien, les banquiers de Wall Street, et toutes les forces du mal, ils ne sont pas seuls. Il y a des millions de personne sur la planète qui sont de leur côté.

L’impérialisme est voué à l’échec, et toute l’humanité devrait bientôt être libre !

Caleb Maupin

En complément d’information :

Yémen: un avion iranien d’aide humanitaire empêché d’atterrir à Djibouti

Empire du chaos: Le califat bidon du pays du goulag levant ou la création du mercenairestan…

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Le califat voulu par les Etats-Unis

 

Manlio Dinucci

 

26 Mai 2015

 

url de l’article en français:

http://www.mondialisation.ca/le-califat-voulu-par-les-etats-unis/5451858

 

Pendant que le groupe armé État Islamique (Daesh) occupe Ramadi, la deuxième ville d’Irak, et le jour suivant Palmyre dans le centre de la Syrie, en tuant des milliers de civils et en en contraignant des dizaines de milliers d’autres à la fuite, la Maison Blanche déclare « Nous ne pouvons pas nous arracher les cheveux à chaque fois qu’il y a un obstacle dans la campagne contre l’EI *» (The New York Times, 20 mai). La campagne militaire, « Inherent Resolve », a été lancée en Irak et Syrie il y a plus de neuf mois, le 8 août 2014, par les USA et leurs alliés : France, Grande-Bretagne, Canada, Australie, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Bahreïn et autres. S’ils avaient utilisé leurs chasseurs-bombardiers comme ils l’avaient fait en Libye en 2011, les forces de Daesh, opérant dans des espaces ouverts, auraient été une cible facile. Celles-ci ont au contraire pu attaquer Ramadi avec des colonnes de véhicules blindés chargés d’hommes et d’explosifs. Les USA sont-ils devenus impuissants ? Non : si Daesh avance en Irak et en Syrie, c’est parce qu’à Washington on veut justement cela.

C’est ce que confirme un document officiel de l’Agence d’intelligence du Pentagone (DIA), daté du 12 août 2012, déclassifié le 18 mai 2015 par initiative du groupe conservateur « Judicial Watch » dans la compétition pour les présidentielles. Il rapporte que « les pays occidentaux, les Etats du Golfe et la Turquie soutiennent en Syrie les forces d’opposition qui tentent de contrôler les zones orientales, adjacentes aux provinces iraniennes  occidentales », en les aidant à « créer des refuges sûrs sous protection internationale ». Il existe « la possibilité d’établir une principauté salafiste en Syrie orientale, et cela est exactement ce que veulent les puissances qui soutiennent l’opposition, pour isoler le régime syrien, arrières stratégiques de l’expansion chiite (Irak et Iran) ». Le document de 2012 confirme que l’EI (Daesh), dont les premiers noyaux viennent de la guerre en Libye, s’est formé en Syrie, en recrutant surtout des militants salafistes sunnites qui, financés par l’Arabie Saoudite et d’autres monarchies, ont été approvisionnés en armes à travers un réseau de la C.I.A. (documenté, en plus du New York Times, par un rapport de « Conflict Armament Research »).

Cela explique la rencontre en mai 2013 (documentée photographiquement) entre le sénateur étasunien John McCain, en mission en  Syrie pour le compte de la Maison Blanche, et Ibrahim Al-Badri, le « calife » à la tête de Daesh. Cela explique aussi pourquoi Daesh a déclenché l’offensive en Irak au moment où le gouvernement du chiite al-Maliki prenait ses distances de Washington, en se rapprochant de Pékin et Moscou.

Washington, en déchargeant la responsabilité de la chute de Ramadi sur l’armée irakienne, annonce maintenant vouloir accélérer en Irak l’entraînement et l’armement des « tribus sunnites ». L’Irak est en train d’aller dans la même direction que la Yougoslavie, vers la désagrégation, commente l’ex-secrétaire à la défense étasunien Robert Gates. Pareil en Syrie, où USA et alliés continuent à entraîner et armer des miliciens pour renverser le gouvernement de Damas. Avec la politique du « diviser pour régner », Washington continue ainsi à alimenter la guerre qui, en 25 années, a provoqué massacres, exodes, pauvreté, au point que de nombreux jeunes ont fait des armes leur métier. Un terrain social sur lequel font prise les puissances occidentales, les monarchies qui sont leurs alliés, les « califes » qui instrumentalisent l’islam et la division entre sunnites et chiites. Un front de la guerre, à l’intérieur duquel il y a des divergences sur la tactique (par exemple sur quand et comment attaquer l’Iran), pas sur la stratégie. Front armé par les USA, qui annoncent la vente (pour 4 milliards de dollars) à l’Arabie Saoudite de 19 autres hélicoptères, pour la guerre au Yémen, et à Israël de 7400 autres missiles et bombes, parmi lesquelles celles anti-bunker pour l’attaque de l’Iran.

Manlio Dinucci

 

Edition de mardi 26 mai 2015 de il manifesto

http://ilmanifesto.info/il-califfato-voluto-dagli-usa/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

* En anglais : “Are we going to light our hair on fire every time that there is a setback in the campaign against ISIL?” M. Earnest utilise ISIL plutôt que l’acronyme ISIS (Islamic State in Iraq and Syria), EI ou EIL en français.

Manlio Dinucci est géographe et journaliste. Il a une chronique hebdomadaire “L’art de la guerre” au quotidien italien il manifesto. Parmi ses derniers livres:  Geocommunity (en trois tomes) Ed. Zanichelli 2013; Geolaboratorio, Ed. Zanichelli 2014;Se dici guerra…, Ed. Kappa Vu 2014.

Résistance au colonialisme: Canada… de l’hérétique Galilée aux hérétiques Amérindiens

Posted in actualité, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, Uncategorized with tags , , , , , , , , , , , , , on 27 mai 2015 by Résistance 71

Domination et diversité: la leçon de Gallilée au Canada

 

Peter d’Errico

 

23 Mai 2015

 

url de l’article original:

http://indiancountrytodaymedianetwork.com/2015/05/23/domination-and-diversity-galileos-lesson-canada

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Les observations télescopiques de Galilée le convertirent à une vision héliocentrique du systeme solaire, ce qui en fit la cible de l’inquisition de l’église. L’église était quant à elle commise à une vision géocentrique des réalités célestes. La déviance de Galilée du moule de pensée prescrit par l’église préfigura le clash historique du début du XVIIIème siècle sur les visions différentes du monde.

Comme l’a dit Dan Hofstadter dans son livre “La terre bouge”, le clash entre Galilée et l’église alluma la controverse du “voir par opposition au refuser de voir”. Galilée rapporta ce qu’il vit, l’église refusa de le voir.

Qu’est-ce que cela a donc à voir avec les droits des peuples indigènes ?

La récente défaite devant le parlement canadien d’une loi qui aurait vu la Déclaration des Droits des Peuples Indigènes (DDPI) de l’ONU incorporée dans la loi canadienne démontre un conflit similaire entre le “voir” et le “refus de voir”.

Après le vote, Mark Strahl, un député conservateur au parlement fut cité comme rejetant toute obligation du gouvernement canadien d’obtenir “un consentement libre, informé et préalable des peuples indigènes avant l’adoption et la mise en place de législations ou de mesures administratives qui peuvent les affecter.

Strahl déclara: “Notre gouvernement rejette cette notion avec véhémence… Notre gouvernement pense qu’il a été élu pour servir les intérêts de tous les Canadiens et que nous devrions développer et passer des législations et des initiatives qui sont d’intérêt public et qui bénéficieraient tous les Canadiens.

En disant cela, le député “refuse de voir” que les peuples indigènes ne sont en fait pas Canadiens, même s’ils résident dans les limites géographiques clâmées par l’état du Canada.

Le député conservateur peut penser que les peuples aborigènes ont disparu dans une homogéinisation avec la citoyenneté canadienne. Il peut croire que le gouvernement canadien, créé par des colons européens chrétiens, a éliminé les peuples aborigènes et leurs histoires distincts. Ces croyances sont l’orthodoxie du parti politique conservateur du Canada.

Les représentants des peuples aborigènes défient ces croyances orthodoxes canadiennes. Ils voient les peuples indigènes comme étant originaux et toujours existants.

Romeo Saganash, membre de l’assemblée de Nunavik et l’adjoint critique du Nouveau Parti Démocrate pour les affaires aborigènes intergouvernementales, a proposé cette loi qui ne fut pas votée. Il a décrit cette loi comme un moyen pour le gouvernement canadien de “s’engager dans une véritable relation avec les peuples et nations indigènes”. Il a déclaré que la loi “pourrait bien amener la réconciliation et des droits équivalents pour les peuples et nations indigènes du Canada.

Le mot “partenariat” définit une vue établissant que les peuples aborigènes ne sont pas simplement “canadiens”, mais qu’ils occupent un statut différent. Une “réconciliation” appelle à la réparation d’une relation de partenariat qui a été endommagée ou brisée. “Equivalent” indique qu’aucun des partenaires n’est subordonné à l’autre. Ces mots décrivent une perspective que la majorité du gouvernement canadien a nié et a voté contre.

Retournons à Galilée: Il dessinait bien et était l’ami de nombreux artistes. Son travail d’observation télescopique fut limité par son intérêt en la peinture et à la représentation picturale. Il était familier des dômes à grandes fresques des églises qui mettaient en scène la vision officielle du cosmos comme ayant la Terre en son centre. Il était particulièrement attentif au problème de la perspective défaillante et déformée causé par une tentative de faire le portrait du cosmos au sein d’un dôme.

Hofstadter écrit que l’église faisait peindre les dômes avec pour objectif de “contrer la divulgation de la représentation du monde par Galilée.” Le dôme, peint d’images, d’étoiles et de planètes, présentait aux spectateurs l’image d’un cosmos au centre duquel se trouvait la Terre, respectant ainsi la doctrine de l’église.

Les dômes, quoi qu’il en soit, présentaient un sérieux problème de perspective: Les images n’avaient un sens que si le spectateur se tenait au centre. Pour un spectateur bougeant alentours, les images devenaient bizarres, brisant l’illusion.

Dans un effort pour éviter que l’illusion du dôme ne s’effondre, les églises essayèrent différentes méthodes pour contenir les spectateurs. D’après Hofstadter, “le cantonnement des spectateurs sur un point fixe sous le dôme se transforma en la métaphore du refus de l’église d’accepter le raisonnement copernicien.” Hofstadter appelle cela “le symbole visuel parfait d’une gigantesque auto-déception intellectuelle.

Les responsables de l’église menacèrent Galilée de torture parce qu’il voyait un mouvement et avait dit que la Terre bougeait, donnant ainsi une priorité à l’observation empirique sur la doctrine de l’église. Trois décennies plus tôt, l’inquisition brûla Giordano Bruno au bûcher parce qu’il avait insisté que l’univers consistait en un nombre infini de systèmes solaires en mouvement.

Hofstadter décrit le pape Urbain VIII, chef de l’église catholique apostolique et romaine au temps du procès de Galilée, comme l’”administrateur en chef”, le “gérant”. Le pape, dit Hofstadter, “se préoccupait de manière légitime qu’un chaos doctrinal n’érupte pas sous son pontificat et il n’avait pas de vision bien claire sur ce qui se passait.” Le pape décida que seule l’Inquisition, “le saint office”, pourrait ramener les choses en contrôle.

Hofstadter décrit l’Inquisition comme “ incontestablement une forme de police de la pensée.. une police de la pensée chrétienne, dont le but n’était pas seulement de savoir ce que l’accusé pensait, mais aussi de réformer ses pensées… de le retourner, prêt à la rédemption pour être sauvé par le corps de l’église…

L’affaire centrale du procès de Galilée était son insubordination: son défi à la doctrine officielle de l’église.

Ceci nous ramène en boucle au parlement canadien et à la défaite de la loi qui aurait pu amener le Canada et son système légal, en accord avec la DDPI de l’ONU. Pour le pouvoir dominant dans le gouvernement canadien, la notion qu’il doive “obtenir le consentement libre et informé” de quiconque, sans même parler des peupes indigènes, est une hérésie. Comme l’a stipulé le député Strahl: “notre gouvernement rejette véhémentement cette notion.

La déclaration de l’ONU marque un vrai tournant dans l’histoire des relations internationales. Après plus de 500 ans de gouvernements basés sur la doctrine chrétienne de la “découverte”, le monde fait face à une résurgence de l’auto-détermination indigène (NdT: cette fois-ci avec l’appui d’un nombre croissant de gens comme nous, occidentaux s’émancipant de la doctrine coloniale toujours en vigueur par sa velléité suprématiste et décidés à se serrer les coudes avec les peuples et nations indigènes parce que NOUS SOMMES TOUS DES COLONISES !). La DDPI de l’ONU défie la souveraineté de la “découverte chrétienne” et menace la stabilité doctrinaire des nations basées sur cette notion.

Cette menace, tout comme les observations de Galilée, prend ses racines dans le pouvoir du peuple de voir et de penser pour et par lui-même et spécifiquement dans le pouvoir des peuples indigènes qui donnent des perspectives différentes et indépendantes sur l’organisation politico-économique du monde.

Le “Consentement libre et informé” est une hérésie du point de vue des gouvernements fondés sur la notion d’une simple souveraineté centralisée. Mais d’un point de vue indigène, qui voit chaque territoire comme un centre et où toute limite est un espace fluide de relations changeantes avec les voisins, “le consenement libre et informé” est une partie vitale d’une résolution pacifique de différents entre égaux.

Jose Barrerio a écrit un jour: “Indigène est quasiment synonyme de diversité”. Les peuples aborigènes représentent la diversité dans un monde où les pouvoirs dominants représentent une administation centralisée. L’auto-détermination indigène, le consentement libre et informé, représentent un pas en avant dans un monde emprunt de plus en plus au chaos des pouvoirs centraux en concurrence.

Le pouvoir du gouvernement canadien repose sur la doctrine de la domination centralisée. Le pouvoir des peuples indigènes repose sur le fait empirique de la diversité. Le Canada a loupé une sérieuse opportunité de travailler dans la perspective de la diversité. Peut-être sera t’il prêt à la prochaine…

Peter d’Errico est diplômé de la fac de droit de Yale (1968). Il a été avocat pour Dinebeiina Nahiilna Be Agaditahe Navajo Legal Services, 1968-1970, à Shiprock. Il a enseigné le droit à l’université du Massachussetts, Amherst de 1970 à 2002. Il est avocat consultant pour les affaires légales impliquant les nations premières.