Solutions pour lutter contre le fléau mondial que représente le colonialisme à son apogée avec l’occident depuis le XVème siècle (2ème partie)
Comment la résurgence indigène peut et doit inspirer l’émancipation occidentale de son joug colonialiste
Résistance 71
15 Août 2014
2ème partie
“Colonisation: la tête de pont dans une civilisation de la barbarie d’où, à n’importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation.”
“Il faudrait d’abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur. À l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale et au relativisme moral…”
~ Aimé Césaire (1955) ~
[…]
La reconstruction des systèmes de la connaissance Onkwehonwe et de l’éthique qui en émane est la première étape pour nous réorienter à redevenir Onkwehonwe dans la pratique de nos vies. Apprendre en soi est une lutte. La méthode d’apprentissage Onkwehonwe est véritablement une méthode de transformation, elle est empirique, observationnelle et pratique. Le processus de gagner la connaissance (ce que nous appelons “l’éducation”) est une action radicale, un acte de défi contre la réalité conventionnelle. L’éducation en ce sens définit un guerrier. L’éducation et la transformation au travers de l’acquisition de la connaissance, du pouvoir et de la vision est un processus dynamique d’apprentissage et d’enseignement, le tout combiné avec un désir profond de respecter la complétion du cercle de la transformation: d’observer, d’expérimenter, de pratiquer et ensuite de passer la connaissance en devenant les tuteurs, les mentors de la génération suivante.
[…]
La logique de la réconcilaition entre les peuples colons et indigènes en tant que justice est claire: sans une restitution territoriale massive, incluant terres, transferts financiers des dividendes d’exploitation et autres formes d’assistance en compensation du mal perpétré et des injustices continuelles commises contre nos peuples, la réconciliation incarnera toujours les injustices coloniales et elle sera en elle-même une injustice supplémentaire. La quasi-ignorance par les colons des faits réels concernant la relation de leurs peuples avec Onkwehonwe et leur déni volontaire de la réalité historique distrait de toute possibilité d’une discussion intelligente pour une véritable réconciliation….
Ainsi en considérant le long terme du problème et les faits bien réels, ce qui est appelé par la société coloniale le “problème indien” devient une question de lutte pour le vrai et le faux, pour la justice dans sa forme la plus basique. Quelque chose a été volé, des mensonges ont été dits et rien n’a jamais été corrigé. Voici ce qui est à mon sens le cœur véritable du problème…
Nous devons penser à la restitution (des terres ancestrales) comme la première étape pour une justice réelle et une société morale hors de ce racisme immoral qui est le cœur même de la fondation de toutes ces nations coloniales. Ce qui a été volé doit être rendu, des reconnaissances et des excuses doivent être faites pour les crimes qui ont été commis, crimes qui ont donné aux colons, aux vieilles familles coloniales ainsi qu’aux immigrants plus récents, la facilité d’être des citoyens privilégiés de ces pays coloniaux.
Quand nous disons aux colons “Rendez”, demandons-nous à ce qu’ils abandonnent le pays et s’en aillent ? Bien sûr que non. L’irrédentisme n’a jamais été la vision de nos peuples. Quand nous disons “Rendez ce qui a été volé”, nous demandons aux colons de montrer du respect pour ce que nous partageons, la terre et ses ressources et de rendre les choses meilleures en nous offrant la dignité et la liberté qui nous sont dûes et de nous rendre notre pouvoir (politique et social) et suffisamment de terres pour que nous puissions être auto-suffisants.
La restitution est une purification.”
Note du traducteur: Taiaiake Alfred analyse ensuite le contexte de la lutte pour la reconnaissance historique et la possibilité d’une véritable réconciliation entre colons et Onkwehonwe. Il énonce ici un concept qui rejoint tout à fait le notre et le pourquoi nous nous sentons tant en adéquation avec l’analyse et solutions apportées. Voici ce qu’il nous dit:
“L’autre aspect du problème est méthodologique: La restitution et la réconcilation ne peuvent être parachevées que par la polémique et la réalisation d’un conflit constructif avec l’état et la société coloniale au travers de la résurgence indigène et la démonstration du pouvoir d’Onkwehonwe dans les sphères politique et sociale. Il est impossible à la fois de transformer la société coloniale de l’intérieur de ses institutions ou de parvenir à la justice et à la coexistence pacifique sans transformer fondamentalement les institutions de la société coloniale elle-même. Plus simplement, les entreprises impérialistes qui opèrent sous le déguisement d’états-nation démocratiques libéraux sont par fabrication et culturellement, incapables de relations justes et pacifiques avec Onkwehonwe. Un changement ne pourra se faire que lorsque les colons seront forcés de reconnaître qui ils sont, ce qu’ils ont fait et ce dont ils ont hérité ; alors seulement ils ne pourront plus fonctionner comme des coloniaux et commenceront à s’engager avec les autres gens sur un plan respectueux et humaniste.”
[…]
La résurgence Indigène
“Nous avons considéré au préalable la force de caractère et la clarté comme éléments essentiels pour la régénération de nous-même individuellement et collectivement en tant que peuples et pour la résurrection d’un véritable mouvement de justice autochtone qui soit efficace. Maintenant nous devons nous tourner vers un autre élément tout aussi essentiel: la motivation dans l’engagement. Qu’est-ce que cette qualité ? Force intérieure, persévérance, tenacité et volonté indomptable, sont des traits de caractère de gens et de groupes qui ont eu du succès à se transformer eux-mêmes, leur environnement et leurs adversaires. Ceci reflète une très forte motivation pour la lutte pour la vérité, qui est en fait la colonne vertébrale de tout mouvement pour un changement que ce soit à un niverau personnel ou sociétal. Onkwehonwe a déjà démontré une incroyable tenacité et un immense courage simplement en survivant aux vicieux assauts constants subis de la part des forces coloniales sur leur diginité et l’idée même de leur existence ces 500 dernières années…
Ainsi nous devons faire très attention, car en l’absence d’une décolonisation mentale et spirituelle, tout effort de théoriser ou de mettre en place un modèle relationnel “nouveau” entre Onkwehonwe et les colons, est contre-productif aux buts de justice et de succès à long terme pour cette relation de coexistence pacifique entre nos peuples. Il est devenu tout aussi évident dans les processus (supposés) de décolonisation qui se sont produits dans les pays coloniaux, qui ne sont en fait que des fantasmes de l’imagination pour la libération obscursissant les dures réalités d’un colonialisme persistant, que des changements structurels négociés dans un context culturel de colonisation ne fera que retrancher les fondations politiques et sociales de l’injustice, ceci menant à des réformes qui ne sont que de prétendues modifications de structures pré-existantes de domination.
[…]
Note du traducteur: Suit ici un entretetien entre Alfred et Joan et Stewart Philip de la nation Okanagan, leaders de l’union des chefs indiens de Colombie Britannique (UBCIC), au sujet de la “souveraineté” et de la mentalité du “guerrier” autochtone.
A la question “Qu’est-ce que pour vous être un guerrier ?” Joan Philip répond: “Il y a quatre confiances majeures du guerrier: protéger la terre, protéger le peuple, protéger la spiritualité et protéger la culture, ce qui inclut la langue. Pour nous, être un guerrier, un leader, signifie être capable de protéger ces traits sacrés. C’est ce qui fut passé par les anciens au fil des âges.”
Une autre question est posée: “Pensez-vous que la solution à nos problèmes indigènes passe par une lutte mondiale pour la justice économique ?” Joan Philip répond: “Absolument, c’est pourquoi nous, peuples indigènes (d’Amérique du Nord), devons développer des relations avec les peuples du tiers monde. Quand j’ai été au Chiapas (Mexique), je me suis rendu compte que la loi mexicaine sur l’interdiction faite aux Indiens de posséder la propriété communale de la terre, était la même que celle qu’ils essaient de faire passer ici même… et ce afin de pouvoir ouvrir la terre à la vente, la revente et sa distribution à des entités privées.”
Stewart Philip: “Nous avons besoin d’une véritable révolution de la base dans ce pays (le Canada), nous avons besoin d’un activisme de défense efficace.”
[…]
Toute action politique et économique est un instrument au bout du compte, de la liberté et du bonheur qu’on trouve dans la liberté. Les sources de la liberté sont les attitudes et les actions. Je veux dire ici, des actions d’un certain type, des actions qui restaurent l’altruisme et l’unité de l’être, qui sont au cœur même de la vie culturelle indigène, qui rejettent les définitions matérialistes et individualistes de la liberté et du bonheur et qui créent une communauté en intégrant les vies individuelles dans les identités et expériences partagées des existences collectives.
[…]
Le lien entre la spiritualité et l’action politique pleine et efficace n’a été qu’ignoré dans la politique indigène contemporaine. Le jeu politique est essentiellement une compétition matérielle pour le pouvoir définis en termes d’argent et d’influence au sein du système colonial.
[…]
Note du traducteur: Alfred pose ensuite quatre questions qui se doivent d’être posées afin de provoquer un réel désir de changement chez les gens. Il s’adresse aux autochtones, mais il est important de noter ici à quel point ceci pourrait également s’appliquer aux peuples colonisateurs, simplement parce que pour la très vaste majorité des gens, la contamination idéologique coloniale est de mise et nous sommes également sous une influence néfaste pour ne pas dire toxique. Voici ces quatre questions:
- Comment convaincre les gens du besoin de la lutte comme voie de sortie de l’aliénation, de la douleur et de l’inconfort qui définissent tant de vies ?
- Comment faire pour que les gens agissent en fonction de leur connaissance et croyances ?
- Comment penser efficacement les mouvements qui ont déjà commencé de façon à avoir de bonnes idées et des objectifs clairs, concis et parfaitement réalisables ?
- Comment faisons-nous pour faire travailler ces gens ensemble et avec tous les autres de nos nations ?
NdT: Alfred tente ensuite d’y répondre… Ceci pourrait également s’appliquer aux peuples occidentaux endoctrinés. De fait, nous devons essentiellement nous poser les mêmes questions et emprunter les mêmes voies de solutionnement, c’est pour cela que nous disons haut et fort que notre intérêt commun pour sortir de l’impérialisme et du colonialisme qui empoisonnent bien plus de 95% des peuples de notre planète depuis le XVème siècle, se trouvent avec celui des peuples autochtones des Amériques et d’ailleurs et que notre alliance de raison historiquement programmée, amènera non seulement la chute de tous les “mauvais gouvernements” pyramidaux totalitaires, mais sera le terreau d’une ère politique et sociale nouvelle sur la Terre-Mère où règneront solidarité, égalité, justice sociale et le partage d’un bonheur émancipatoire et rédempteur.
“Ce qui est le plus crucial et immédiat est de focaliser sur la redéfinition de l’identité et la réorientation des vues sur le monde, sur le comment nous pouvons procéder au changement de nos identités personnelles et collectives, de générer de nouvelles idées sur nous-mêmes (sur ce que nous faisons et en quoi nous devrions croire) et la protection de nos nouvelles identités contre les inévitables chocs en retour et contre-attaques qui viendront immanquablement de l’État (la question du quand et comment combattre)…
[…]
Nous ne pouvons pas espérer établir quelque changement que ce soit au travers des actes de révolte violents dirigés contre l’État. Un concept de révolution fondé sur l’action contre l’état n’a eu pour résultat que le remplacement d’un ordre répressif et oppresseur ou d’une othodoxie par des autres de même nature. Nous avons besoin d’un agenda proactif et non pas réactif pour un changement effectif. Le politologue français Gérard Chaliand, qui vécut et écrivit magnifiquement au sujet des mouvements révolutionnaires post-seconde guerre mondiale dans le monde et a superbement résumé le véritable but révolutionnaire comme étant de: “défier les mythologies de l’état-nation, du culte du travail, de la soumission à l’autorité, de l’imposture des groupes ou partis qui clâment posséder la vérité, bref, passer au tamis très attentivement toutes les croyances établies à la recherche du mensonge se tenant à la racine de beaucoup des servitudes consenties.”
Le véritable esprit de la révolte n’est pas la motivation d’écraser ou de renverser des structures coloniales et d’amener des structures de remplacement, mais est une invocation de l’esprit de liberté, une poussée pour se détacher physiquement et mentalement de l’état réactif d’être asservi par le danger et la peur et de commencer à agir sur la vision et l’intelligence de générer une nouvelle identité et ensemble, de relations qui transcandent les assertions culturelles et les impératifs politiques de l’empire et de la sorte d’être LIBRE.
La réponse à la question de savoir comment motiver les gens à opérer le changement dans leurs propres vies et dans nos existences collectives est celle-ci:
Les gens seront motivés à faire des changements quand ils commenceront à réaliser qu’ils ne deviendront libres et émancipés des sources de leurs maux et de leur mécontentement qu’au travers de la lutte anti-colonialiste. La clef de l’affaire est de repositionner la révolution comme un défi constant à la condescendance crasse impérialiste et ses abus spécifiques et ce afin de forcer l’impérialisme à cesser de contrôler la vie des gens, prouvant ainsi que l’empire peut être effectivement vaincu en tant que système à part entière. Nous devons retirer impérialisme et colonialisme de l’espace où nous habitons et transformer ces espaces en quelque chose d’autre que ce pour quoi ils ont été conçus au sein de l’empire. Essentiellement, la rébellion en ces termes recrée la liberté et vise à mettre fin à l’humiliation d’identités vivantes qui ne furent créées que pour servir les autres.
Il est impossible de renverser les schémas militaires et politiques du pouvoir établi existant dans la société actuelle sans une transformation spirtituelle qui brisera le cycle de cette violence qui résulte inévitablement des défis violents contre le pouvoir d’état. Si le but est d’annihiler le pouvoir de l’oppresseur dans son entièreté, quelque défi que ce soit sera voué à l’échec ; si nous cherchons au contraire à initier une autre forme de défi, comme régénérer nos existences propres devant la fausse assertion d’autorité, de légitimité et de souveraineté de l’oppresseur, nous ne pourrons pas échouer et nous forcerons alors l’état à se transformer lui-même.
[…]
Le mouvement révolutionnaire et d’opposition au pouvoir d’état ainsi que l’action pour la défense de la vérité, sont au cœur même de la lutte anti-impérialiste et anti-coloniale.
Ainsi la lutte est le signal d’un peuple, d’une nation opprimée que son cœur bat toujours dans une situation coloniale. L’action, est le signe de vie des peuples dont l’existence est officiellement niée. Le manque de résurgence indigène en opposition à l’état est un indicateur de la soumission à la supposition coloniale de notre défaite. Dans une situation coloniale conçue et régulée par des forces d’oblitération et de consommation, nous devons nous battre pour ce qui nous est précieux ou ce sera volé et utilisé au bénéfice et au plaisir de quelqu’un d’autre. Luttons, ne parlons plus. Parler avec les forces du pouvoir est inutile si cela est divorcé de sources de force politique, économique et spirituelle organisées et coordonnées pour affecter directement le pouvoir colonial. La culture est une arme puissante quand elle rentre dans un cadre de lutte et est organisée comme une force au sein d’une politique de résistance et de défiance.
[…]
De l’investigation philosophique à la considération pratique d’une formule tactique, la ligne est claire: L’autorité coule de la légitimité fondée sur le respect exprimé dans la déférence. Pour déstabiliser l’autorité, la contre-formule est de délégitimiser le système par le disrespect, le mépris et la moquerie. La pierre angulaire de la survie d’un régime est la légitimité et la déférence qu’elles promeuvent parmi ces gens qui sont sujets aux ordres du régime. Délégitimiser le régime est l’action politique la plus fondamentalement radicale qui puisse être effectuée. =[]=
Note des Traducteurs: Notons au passage que tout ce qui est dit dans la dernière partie ci-dessus peut directement s’appliquer à nous, les peuples colonisés de l’intérieur, car pour que l’oligarchie puisse avoir le succès qu’elle a eu ces derniers siècles pour opprimer le monde, il a fallu qu’elle obtienne la validation de son modèle de domination en dominant elle-même ses propres populations, c’est à dire nous en première instance. Elle y est parvenue en imposant uene hégémonie culturelle coloniale et colonialiste chez les sujets en amont comme en aval de la doctrine et de ses croyances sociologiques profondément racistes et anti-sociales. Le cadre de réflexion-action proposé ici par le professeur Taiaiake Alfred peut-être adapté et utilisé par nous, les peuples occidentaux phagocytés par l’idéologie dominante suprémaciste, qui ne peut pas asservir les autres sans asservir d’abord ses sujets.
C’est en cela que nous sommes tous des colonisés et que le combat des peuples indigènes des Amériques, d’Australie, des Etats-Unis, de Nouvelle-Zélande et de Palestine est le notre, bien plus qu’on ne le croît. Si les détails varient, le cadre arrogant, méprisant et oppresseur est le même.
Nous ne le répèterons jamais assez: L’avenir de l’humanité passe par l’alliance de raison des peuples colonisés et colonisateurs émancipés, se tenant côte à côte, libres et passionnés pour vivre ensemble au sein d’un nouveau paradigme politico-social.
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Bibliographie:
– “Wasáse, Indigenous pathways of action and freddom”. Alfred. T, 2005, 2009, second edition
– “Heeding the voices of our ancestors”, Alfred T., 1998
– “Peace, Power, Righteousness, an Indigenous Manifesto”, Alfred T., 2009, second edition (extraits en français: https://resistance71.wordpress.com/2013/05/29/resistance-politique-venir-a-terme-avec-notre-culture-colonialiste-ou-la-transcendance-liberatrice-1ere-partie/
Traduction du professeur Taiaiake Alfred en français sur Résistance 71:
https://resistance71.wordpress.com/taiaiake-alfred-en-francais/
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7 Réponses vers “Solutions pour lutter contre le fléau mondial que représente le colonialisme à son apogée avec l’occident depuis le XVème siècle (2ème partie)”
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15 août 2014 à 3:00
« Le président Bush et moi-même partageons votre conviction (les religieux) que l’Amérique peut et doit être une force du Bien dans le monde. Le Président et moi croyons que les États-Unis doivent rester engagés comme leader d’événements hors de nos frontières. Nous croyons cela parce que nous sommes guidés par le même principe persistant qui donna naissance à notre propre nation : la dignité humaine n’est pas un don du gouvernement à ses citoyens, ni un don des hommes les uns aux autres; c’est une grâce divine à toute l’humanité. »
« Nous nous dressons pour des idéaux qui sont plus grands que nous-mêmes et nous parcourons le monde non pour piller, mais pour protéger; non pour asservir, mais pour libérer; non comme les maîtres des autres, mais comme les serviteurs de la liberté. »
Proclamé, en 2006, par Condoleezza Rice, alors secrétaire d’État aux Affaires extérieures. Elle avait pris la parole à un rassemblement de Baptistes.
« Dieu a créé les États-Unis d’Amérique pour dominer le monde.»
Mitt Romney, prétendant républicain la Maison-Blanche
« Il y a ceux qui sont avec nous et ceux qui sont contre nous. Les premiers sont les bons et les seconds sont les méchants. »
Georges W. Bush junior
Trouvé sur :
http://humanisme.blogspot.fr/2012/08/mammon-et-lempire.html
15 août 2014 à 4:49
Oui sacré bande de frapadingues et comme dit Gordon Duff de « Veteran Today » que nous avons traduit récemment: « on a beaucoup de ces barjots ici… Bienvenue en Amérique!… »
Ces frappés du missel sont les chantres de la doctrine yankee dite de « la destinée manifeste », qui veut que selon les puritains anglais venus sur les côtes atlantiques au XVIIème siècle, « l’Amérique est comme la ville de lumière au sommet de la colline rayonnant sur le monde » et que les « Américains sont le peuple élu de dieu (décidément c’est une manie..) pour diriger le monde ». Rice ne fait que déblatérer son catéchisme de fondus du missel.
Pathétiques abrutis ! Ce serait risible si ces guignols ne dirigeaient pas le monde par la force coloniale dont il faut se défaire coûte que coûte.
En cela il est important de comprendre que le sionisme n’est qu’une extension de cette grand-guignolerie yankee et anglaise et non pas l’inverse.
15 août 2014 à 5:36
Tout à fait d’accord. Juste une précision, ces tarés disaient que « les Américains sont le nouveau peuple élu de dieu » (Ben oui, c’était déjà pris) pour diriger le monde ». C’est pourquoi les zélites zuniennes ont toujours affirmé que le lien qui unit l’Amérique et Israël est indéfectible et surtout éternel ! Comme Walls, comme Fadius, et comme l’Hollandouille aussi, comme DSK… Ne parlons pas de BHL… Je me sauvegarde aussi cette 2ème partie et vous remercie R71 pour cette traduction. Je me permets de vous signaler un excellent article, lu sur Agoravox d’Ariane Walter, intitulé « Poutine : la coqueluche. Netanyahu : la peste. Obama : le choléra » et paru hier jeudi 14/08/2014 ; transcendant. Fraternellement.
PS : Il y a aussi sur Alterinfo une excellent traduction d’un texte de James Wendar j’essaie de trouver le lien. A+
15 août 2014 à 6:02
ok merci de mettre les liens pour tous ceux qui voudraient lire les articles…
Pour israël, nous l’avons dit et le redirons sans cesse: Cet état factice a été créé pour un but très précis, celui de « gendarmer » le MO et de diviser le monde arabo-musulman afin que l’oligarchie puisse faire main basse sur le grisbi (pétrole et gaz). Lorsque cet état ignoble aura cessé ses fonctions ou ne sera plus d’aucune utilité, les oligarques le lâcheront et le jetteront en pâture à la vindicte locale.
La question n’est pas de savoir si cela se passera, mais quand…
15 août 2014 à 6:11
Voici le lien pour l’article sur Alterinfo du 10/08/14 de James Petra « La rage de l’Empereur : que le chaos enveloppe le monde » http://www.vineyardsaker.fr/2014/08/10/rage-lempereur-chaos-enveloppe-monde/ A+
16 août 2014 à 10:24
très bon article en effet.
16 août 2014 à 1:24
OUI pas de colonialisme, mais …………..
http://www.tsa-algerie.com/2014/08/14/club-des-pins-et-moretti-coutent-de-plus-en-plus-cher-a-letat/
Et pendant ce temps : séisme à Alger et beaucoup de famille sans abris