Technologie et Nouvel Ordre Mondial: Facebook, Twitter et les programmes psychologiques du Pentagone
Pour ceux qui douteraient encore de l’escroquerie totale de ces plateformes « sociales » en ligne qui ne sont que des laboratoires pour la guerre psychologique et le contrôle des populations.
Cette traduction est dédiée à ceux qui parfois nous demandent pourquoi on ne trouve pas Résistance 71 sur Facebook ou Twitter… La réponse ci-dessous.
Notre solution ? BOYCOTT de toute cette fange inutile et nuisible !!
— Résistance 71 —
Les expériences de contrôle de la pensée faites par Facebook liées à une recherche du ministère de la défense sur les troubles à l’ordre public
RT
2 Juillet 2014
url de l’article original:
http://rt.com/usa/169848-pentagon-facebook-study-minerva/
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
L’expérience de Facebook sur plus d’un demi-million d’utilisateurs insouciants a pris une nouvelle forme avec la révélation qu’un chercheur connecté à un programme financé par le ministère de la défense américain dont le but est d’utiliser l’armée américaine pour réprimer une insurrection civile (NdT: ce qui est toujours anticonstitutionnel aux Etats-Unis au regard de l’amendement dit “Posse Comitatus”, sauf en application de la loi martiale…), avait aussi participé à l’expérience.
Les sites en ligne de médias sociaux ont explosé le week-end dernier après qu’il ait été révélé que Facebook, jamais étranger à la controverse ces temps-ci, avait secrètement manipulé des posts/publications vus par près de 700 000 utilisateurs en 2012 afin de permettre aux chercheurs d’étudier comment des états émotionnels sont transmis sur la plateforme en ligne. Les résultats de cette recherche d’une semaine menée par des chercheurs à Facebook, à l’université Cornell et à l’université de Californie, sont apparus dans l’édition de juin du journal “Comptes-rendus de l’académie nationale des scientifiques” (Proceedings of the National Academy of Scientists” ou PNAS) sous le titre plutôt insidieux de: “Preuve expérimentale d’une contagion émotionnelle à grande-échelle au travers des réseaux sociaux”.
Facebook a modifié le contenu montré sur certains apports d’information d’utilisateurs pour contrôler le nombre de posts qui contiendrait des mots chargés en émotions positives ou négatives. L’équipe a conclut son étude financée par l’argent fédéral en disant que “les émotions se propagent comme une contagion au travers d’un réseau”. Lorsqu’il fut connu sur internet que Facebook conduisait une politique orwellienne de contrôle de la pensée, un raz-de marée de condamnations électroniques submergea l’entreprise créée par Mark Zuckerberg. Un des auteurs de l’étude, Adam Kramer, utilisa son compte Facebook pour donner plus une explication que de fournir des excuses pour cette étude secrète. “Nous avons senti le besoin de l’importance d’enquêter sur le souci commun de voir la publication par des amis de commentaires positifs, mener chez les gens à un sentiment négatif ou d’être laissé pour compte,” a dit Kramer. “Dans le même temps, nous étions concernés par le fait qu’être exposé à la négativité d’amis pourrait conduire les gens à éviter de visiter Facebook. Nous n’avons pas clairement cité nos objectifs dans l’article.”
L’attaque sur Facebook apparaît empirer alors qu’il a été découvert qu’un des auteurs de l’étude psychologique de la plateforme, Jeffrey T. Hancock de l’université de Cornell, avait aussi reçu un financement du programme du Pentagone “Miverva” (Minerva Research Initiative) pour faire une étude similaire intitulée: “Le modelage de la parole et les dynamiques sociales dans les régimes autoritaires”. Le programme Minerva du Pentagone, finance quiconque d’après le site internet “d’enquêteurs privés aux plus grands consortiums multi-universitaires… incluant des chercheurs de 32 institutions académiques et de quatre organisations industrielles et à but non lucratif”. Le programme va allouer 6 millions de dollars en 2014 et 17 millions entre 2015 et 2017.
La page descriptive internet de Hancock sur le site de l’université de Cornell cite “les dynamiques psychologiques et interpersonnelles du média social, mensonge et langage”, comme étant ses points de focus dans la recherche universitaire. L’étude de Hancock est apparue en 2009, un an avant que l’Institut Stratégique de l’école de Guerre de l’Armée de l’Air américain ait averti dans une étude différente et dans l’immédiat futur de l’effondrement économique, que les Etats-Unis pourraient faire l’expérience d’insurrections civiles suite à une série de crises étiquetée: “Choc stratégique ».
Le rapport au titre très rumsfeldien: “Inconnues connues: Chocs stratégiques non-conventionnels dans un développement de stratégie de défense”, suggérait que l’armée pourrait être appelée pour restaurer l’ordre public dans le cas d’une énorme fracture sociale.
“Une violence civile généralisée dans les Etats-Unis forcerait l’establishement de la défense à réorienter ses priorités dans un cas extrême afin de pouvoir défendre la sécurité publique de base”, lit le rapport publié par le Lt-Colonel Nathan Freir. Dans le même temps, l’université de Cornell participa à une autre étude sous la Minerva Research Initiative du Pentagone et supervisée par le bureau de recherche scientifique de l’armée de l’air, étude qui visait à “prédire les dynamiques de la mobilisation des mouvements sociaux et leurs effets de contagions.” Le projet pense pouvoir prévoir “la masse critique” de troubles sociaux et de révéler et suivre leurs “traces digitales” à partir d’évènements récents, incluant la “révolution” égyptienne de 2011 et les manifestations de Gezi Park en Turquie de 2013. Dans le même temps, les apports Twitter et les conversations seront examinés “afin d’identifer les individus mobilisés dans une contagion sociale et de savoir à partir de quand ils se mobilisent.”
Facebook apologizes after psychological experiment caused outrage
Survenant si tôt après les fuites orchestrées par Snowden, l’idée d’un chercheur étroitement affilié avec une étude commanditée par le Pentagone et une de ses études sur l’examen secret du comportement des utilisateurs de Facebook sous des “conditions contrôlées” va certainement causer une alerte conséquente et justifiée. Ce dernier scandale en dit aussi long sur la fréquence inopportune et dérangeante de la coopération si directe des institutions éducatives américaines avec des programmes militaires qui n’ont pas les meilleures des intentions envers la société civile au cœur de leurs actions.
This entry was posted on 3 juillet 2014 at 3:59 and is filed under actualité, altermondialisme, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, Internet et liberté, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, police politique et totalitarisme, politique et social, presse et média, résistance politique, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologies, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags dissidence a l'oligarchie, dissidence au nouvel ordre mondial, facebook twitter programme psy pentagone, facebook twitter psyop pentagone, guerre contre le terrorisme d'état, guerre cybernétique espionnage facebook twitter, informatique technologie nouvel ordre mondial, internet espionnage facebook twitter, internet et pentagone, média et propagande, média résistance politique, NSA google yahoo facebook twitter linkedin espionnage, résistance politique, sciences et nouvel ordre mondial, sciences sociales pentagone. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, or trackback from your own site.
4 Réponses vers “Technologie et Nouvel Ordre Mondial: Facebook, Twitter et les programmes psychologiques du Pentagone”
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3 juillet 2014 à 12:33
« BOYCOTT de toute cette fange inutile et nuisible »
en attendant je suis sur qu’une bonne partie de vos visitre proviennent des partage facebook et que la plus part de vos lecteur ont découvert le site grace a cela..
je ne pense pas que facebook et autre plateforme de partage soit innutile il suffit de savoir l’utiliser de la bonne maniere car c’est un outil tres puissant pour pouvoir faire entendre un message
3 juillet 2014 à 1:22
Non, nous avons très très peu de vues en direct de ces médias… C’est un choix, nous l’avons fait dès le départ il y a plus de 4 ans, car il y avait déjà eu des histoires impliquant ces médias. Se protéger est difficile si on est pas un expert informatique champion de l’encryptage.
Ce serait en effet de très bons outils s’ils n’étaient que ce qu’ils sont supposés être, ce qui n’est pas le cas. Les utiliser, c’est endorser leurs turpitudes, acquiescer à cette fange totalitaire croupie dans l’ombre, c’est comme voter… idem. C’est un choix, libre et bien réfléchi. Libre à vous bien évidemment de les utiliser, notre but n’est pas de dissuader les gens de le faire, mais de leur faire comprendre qu’en les utilisant, ils doivent savoir de quoi il retourne. Ce sont des outils d’espionnage et de contrôle sous un vernis « in ».
Après les gens feront toujours ce qu’ils veulent, mais qu’ils ne disent pas « merde ! je savais pas… » Que ce soit un choix informé et délibéré, ce qui n’est pas le cas puisque ces entreprises cachent en permanence ce qu’elles font pour nuire à l’humanité.
merci de votre avis.
3 juillet 2014 à 3:30
Je suis tout à fait d’accord avec vous. Ni facebook, ni twitter ! Et d’ailleurs, les sites comme le vôtre on les trouve en trifouillant… Perso, c’est grâce à Alterinfo. Et puis je trouve que ce sont des chaînes que l’on se rajoute soi-même, et moi je veux être libre comme l’air ! Merci à vous R71 et A+
3 juillet 2014 à 4:12
😉