Archive pour mars, 2014

Canada et colonialisme: Commission Vérité et Réconciliation… Vraiment ?…

Posted in actualité, altermondialisme, colonialisme, démocratie participative, France et colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , on 31 mars 2014 by Résistance 71

La résistance politique au colonialisme actif sur le continent des Amériques, qui, contrairement au continent Africain, est toujours PHYSIQUEMENT sous occupation coloniale, commencée il y a plus de 500 ans, mène les Amérindiens dans trois groupes d’obédience politique distincts:

1- Les Indiens qui prônent le statu quo, car profitant bien du système colonial. Ils sont une minorité, mais ont été mis dans les positions clef de « négociations » entre les gouvernements colons et les nations indigènes.

2- Les Indiens « radicaux », qui prônent la récupération totale des territoires et la sortie des colons exploiteurs, militants et activistes, ils sont également une minorité, bien que cette position ait été adoptée (temporairement) par la vaste majorité des grands noms de la résistance amérindienne moderne depuis les années 1970.

3- Les Indiens qui prônent une véritable réconciliation via la restitution, mais aussi via le respect du traité originel entre natifs et immigrants européens: le traité Wampum Deux Rangées (Guswentha en langue iroquoise). Cette voie du milieu rassemble le plus du suiveurs indigènes et est sans aucun doute, la solution la plus accommodante et viable sur le long terme pour toutes les parties impliquées. Pour être couronnée de succès, il faut une chose à la fois simple et compliquée: Que les colons répudient les doctrines religieuses racistes et oppressives qui sont le fondement de la loi coloniale, qu’ils reconnaissent être des immigrants désirant vivre en paix et égalitairement avec leurs hôtes. Ceci signifierait la fin de l’empire anglo-américain et de la colonisation d’un continent…

C’est légalement faisable.

— Résistance 71 —

 

Vérité et Réconciliation

 

Mohawk Nation News

 

28 mars 2014

 

url de l’article original:

http://mohawknationnews.com/blog/2014/03/28/truth-reconciliation/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Les auditions sur les abus sexuels, viols et meurtre de nos enfants dans les camps de la mort gouvernementaux appelés Residential Schools ou pensionnats pour Indiens se terminent. Les Ongwehonwe (NdT: terme Mohawk pour dire “habitants de la terre”, le terme Mohawk pour “autochtone”) ont besoin la communauté internationale des nations souveraines de les assister pour traduire en justice les criminels de la “couronne” exposés par la “Commission Vérité et Réconciliation” (CVR). Eux et leur progéniture ne profiteront jamis du génocide de notre peuple. La couronne entrepreneuriale sera rendue responsable de leurs crimes.

La couronne est les banquiers internationaux qui viennent des 13 lignes de sang monarchiques dont le QG réside au Vatican. La couronne a envoyé ses assassins jésuites pour commettre le pire des crimes génocidaires sur nos enfants.

Comment peut-on réconcilier ceci ? En traduisant en justice ces criminels selon la loi de la terre, d’Onowarageh, l’Île de la Grande Tortue, pour l’assassinat de nos enfants et le vol de nos territoires et possession.

Tout ce que ces criminels en ligne direct avec la couronne nous ont volé sera restitué. Toute terre enregistrée comme “appartenant à la couronne” retourne aux véritables natifs Ongwehonwe dès maintenant ! Toutes extractions des ressources s’arrêtent immédiatement ! Tous les Indiens vendus à l’entreprise doivent quitter leur position maintenant ou vous devrez faire faire aux perles noires ! La loi naturelle équilibrera tout sur Onowaregeh.

La réconicilaition se produira quand nous aurons notre propre siège à la table des nations. Ils ne se sortiront pas du crime de génocide en disant “nous sommes désolés” ou en nous donnant quelques dollars provenant de toute façon de notre propre Indian Trust Fund toujours croissant de 700 000 milliards de dollars. Nous faisons partie de chaque pouce de cette terre.

La CVR a mis à jour le pire des crimes haineux du XXème siècle, la couronne assassinant nos enfants et notre culture. Ils ont essayé de forcer leur culture du dollar au dessus de notre culture spirituelle. Ils ont échoué. Sous notre loi, ils et toute leur progéniture sont coupables et feront face au gauntlet. Ceux qui fuient seront jugé sous la loi internationale. La couronne n’échappera pas à la punition pour génocide. Toutes les agences, structures et divisions entrepreneuriales de la couronne répondront de leurs méfaits devant nous. Le Canada a échoué à faire de la Commission Vérité et Réconciliation une entreprise de blanchiment légal des crimes.

Comme le chantent Crosby, Stills, Nash & Young : “Don’t ever ask them why, if they told you, you would cry”. Crosby, Stills, Nash & Young. “Teach Your Children Well”.

 

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La véritable affaire

 

MNN

 

30 mars 2014

 

url de l’article:

http://mohawknationnews.com/blog/2014/03/30/real-deal/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

La banque de Londres s’effondre ! Le président Obama et les banquiers qui possèdent le système bancaire occidental ont échoué à commencer la 3ème guerre mondiale en Ukraine. Bientôt, le dollar US sans valeur ne sera plus la monnaie de réserve mondiale. Encore plus de citoyens américains rejoindront les déjà 44 millions qui utilisent les bons alimentaires de subsistance. La Russie et la Chine sont en train de mettre au point un système d’échange mondial pour les transactions d’affaire utilisant le Renminbi chinois. Les Chinois sont en train d’établir un change à Londres et dans d’autres villes du monde. Chinese Currency Exchanges.

La loi de l’amirauté est une loi banquière. Tous les tribunaux du Canada sont des tribunaux de l’amirauté. La loi de la terre sur laquelle résident les entreprises commerciales connues sous les noms de “Canada” et d’ “Etats-Unis” est Kaianerehkowa (NdT: La grande loi de la paix, aussi connue comme “constitution de la confédération iroquoise”)

Le retour de notre toujours croissant Indian Trust Fund de 700 000 milliards de dollars sera immédiatement pris en considération par les facilitateurs russes et chinois. Le banquier Nathan Rothschild retient 500 000 milliards de dollars de notre Indian Trust Fund. Nous voulons les récupérer ainsi que les autres 200 000 milliards retenus par les autres familles banquières. Ceci aura pour conséquence la dissolution de ces deux entreprises lorsque les créditeurs rappelleront leurs prêts.

Tout contrat d’extraction de ressources fait au travers du bras politique indien du gouvernement canadien est illégale et donc nul et non avenu. Ring of Fire Deal.

Lorsque vous choisissez l’indifférence en ce qui concerne les droits de l’Homme, vous avez alors choisi d’être du côté des oppresseurs” avait dit Karl Jung. Les Canadiens qui n’ont jamais pris parti pour nous sont des criminels entrepreneuriaux. Eux et leur progéniture seront tenus responsables et paieront pour leurs crimes.

Tout ce qui est sur l’Île de la Grande Tortue nous appartient, à nous les peuples autochtones. Les entreprises commerciales du Canada et des Etats-Unis sont des terroristes. Ils iront à la banqueroute et seront dissoutes. Ces criminels seront condamnés pour génocide selon notre loi. S’ils se sauvent, ils seront jugés sous le coup de la loi internationale.

Chaque communauté sur l’Île de la Grande Tortue qui suit les racines du pin blanc jusqu’à leur source établira un système légal inspiré de Kaianerekowa, la loi de la terre. Autrement ils devront déguerpir. Les guerres sont terminées.

Comme le dit si bien Bob Marley, “No more war! No more war!”Bob Marley. “No more war! No more war!”

Putin’s new money system.                                                          Video: “Countdown to the Looking Glass”. 1984.   http://www.monitor.net/monitor/free/biatrustfund.html Indian Trust US

Aux votards (second tour des municipales)…

Posted in actualité, altermondialisme, pédagogie libération, politique et social, politique française, résistance politique with tags , , , , , on 30 mars 2014 by Résistance 71

N’oubliez pas, aujourd’hui, quand vous lâcherez votre papelard dans la boîte à suggestions des esclaves:

  • Voter c’est abdiquer votre souveraineté
  • Voter c’est signer un chèque en blanc aux oligarques
  • Voter c’est cautionner le consensus du statu quo oligarchique
  • Voter c’est vous donner de nouveaux maîtres (ou les mêmes… souvent)
  • Voter c’est vous mettre les chaînes vous-mêmes
  • Voter n’est pas une garantie contre l’extrême-droite: guerres, pillage, génocide, colonialisme, austérité et répression politico-sociale sont (aussi) les  résultats de républiques « modérées », regardez autour de vous aujourd’hui…
  • Voter c’est mettre les pions des banquiers en place… comme d’habitude
  • Voter c’est être complice des guerres déclenchées en votre nom (pas les nôtres)
  • Voter c’est être irresponsable (la délégation de pouvoir vous déresponsabilise ipso facto)
  • Voter c’est cautionner la dictature de la « majorité »

Et on en passe et des meilleures…

Contre l’oligarchie et le Nouvel Ordre Mondial en marche: Abstention !

— Résistance 71 —

Ingérence occidentale en Syrie: Plan d’attaque fausse-bannière de l’OTAN fuité…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 30 mars 2014 by Résistance 71

Plus que jamais: OTAN = Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord

— Résistance 71 —

 

Confirmation d’un plan d’attaque fausse-bannière de l’OTAN contre la Turquie

 

Tony Cartalucci

 

28 mars 2014

 

url de l’article original:

http://landdestroyer.blogspot.fr/2014/03/confirmed-natos-plans-for-false-flag.html

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Il a été révélé que l’OTAN a plannifié une attaque fausse-bannière contre la Turquie afin de justifier une invasion turque du nord de la Syrie, a rapporté dans son article l’International Business Times:

« Turkey YouTube Ban: Full Transcript of Leaked Syria ‘War’ Conversation Between Erdogan Officials. »

Il a publié le transcript complet d’une converstaion fuitée entre le patron des renseignements turcs Hakan Fidan et le ministre turc des affaires étrangères Ahmet Davutoglu. Le Times a quant à lui rapporté que l’interdiction de YouTube par le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan s’est produite après que la conversation entre Fidan et Davutoglu n’ait été fuitée et qu’il voulait qu’elle soit enlevée du site de partage vidéo en ligne.

L’appel fuité détaille les pensées d’Erdogan qu’une attaque sur la Syrie “doit être vue comme une opportunité pour nous (La Turquie)”. Dans la conversation, le chef du renseignement Fidan dit qu’il allait envoyer quatre hommes en Syrie pour attaquer la Turquie “afin d’avoir un casus belli (une cause de guerre)”.

L’adjoint du chef d’État-Major le Lieutenant Général Yasar Güller répond que les actions projetées de Fidan sont “une cause directe de guerre… Ce que vous allez faire est une cause directe de guerre.”

Le ministère turc des AE a dit que l’enregistrement fuité de ces officiels du gouvernement de haut niveau discutant de l’opération en Syrie a été “partiellement manipulé” et est une “pauvre tentative d’attaque” sur notre sécurité nationale. Dans la vidéo fuitée, Fidan discute avec Davutoglu, Güler et autres officiels d’une opération possible en Syrie afin de sécuriser la tombe de Souleiman Shah, le grand-père du fondateur de l’empire Ottoman.

Les médias occidentaux ont été obsédés par myopie volontaire au sujet de la Turquie interdisant Twitter et Facebook et des fuites en ce qui concerne la “corruption”, dans une tentative de faire diversion sur les conversations révélant que la Turquie, un membre de l’OTAN depuis des décennies (NdT: Rappelons toujours que l’OTAN est l’Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord), planifiait une attaque fausse-bannière qui aurait mené à une guerre intentionnellement provoquée avec son voisin syrien.

Ceci survient alors que la Turquie fournit un support aérien, logistique et une couverture d’artillerie pour les membres d’un groupe que le ministère des AE des Etats-Unis désigne lui-même comme terroriste: le Front Al-Nosra, qui a mené une offensive sans relâche depuis le territoire turc, dans la province nord-ouest de la Syrie de Lattaquié.

Depuis que l’opération a commencé il y a plusieurs jours, la Turquie a abattu un avion de guerre syrien qui ciblait des militants d’Al-Nosra  en territoire syrien. Bien que la Turquie affirme que l’avion syrien ait violé l’espace aérien turc, l’appareil s’est écrasé en territoire syrien et le pilote qui s’était éjecté a été récupéré en Syrie. L’incident a été utilisé par la Turquie pour établir une base rhétorique pour pouvoir escalader plus avant les tensions entre Ankara et Damas, certainement pour essayer d’obtenir une raison de guerre au lieu de l’opération fausse-bannière plus risquée de l’OTAN.

La posture guerrière de la Turquie au nord est renforcée par une offensive conjointe américano-saoudienne dans le sud, près de la frontière jordano-syrienne dans la ville de Daraa et ses environs. Appelé le “front sud”, l’offensive apparaît avoir déjà été neutralisée par les forces de sécurité syriennes.

En ce qui concerne la création du “front sud”, le think-tank politique financé par les entreprises américaines, Carnegie Endowment for International Peace a même dit dans sa publication “Does the “Southern Front” Exist?,”que:

Plutôt qu’une initiative des rebelles eux-mêmes, ce furent des officiels étrangers qui ont demandés aux commandants rebelles de signer une déclaration montrant leur opposition à l’extrémisme, disant que cela était une pré-condition pour recevoir plus d’armes et d’argent.  Comme les mendiants peuvent devenir ceux qui choisissent, les commandants ont alors collectivement haussés les épaules et ont signé, mais pas tant pour déclarer une nouvelle alliance que pour aider les officiels américains à cocher toutes les bonnes cases dans leurs rapports envoyés au bercail, espérant que tout cela débloquerait des caisses d’armes supplémentaires.

Avec le “front sud” devenant un champ de bataille mort-né et l’OTAN devant se compromettre dans des attaques fausses-bannières en soutien évident aux organisations terroristes affiliées à Al Qaïda, l’énergie du désespoir occidental dans ce qui apparaît être la “stratégie de la dernière chance” est particulièrement palpable.

Nouvel Ordre Mondial et contrôle de la science… Erreurs, subjectivité, falsification, malpractices… La science au fond du trou !

Posted in actualité, N.O.M, politique et lobbyisme, résistance politique, sciences et technologie, sciences et technologies, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 29 mars 2014 by Résistance 71

“Un corps scientifique auquel on aurait confié le gouvernement de la société finirait bientôt par ne plus s’occuper du tout de science mais d’une toute autre affaire et cette affaire, celle de tous les pouvoirs établis, serait de s’éterniser en rendant la société confiée à ses soins toujours plus stupide et par conséquent plus nécessiteuse de son gouvernement et de sa direction […] La seule grande et toute puissante autorité naturelle et rationnelle à la fois, la seule que nous puissions respecter, ce sera celle de l’esprit collectif et public d’une société fondée sur l’égalité et la solidarité aussi bien que sur la la liberté et le respect humain et mutuel de tous ses membres… Elle sera mille fois plus puissante, soyez-en certains, que toutes vos autorités divines, théologiques, métaphysiques, politiques et juridiques instituées par l’Église et par l’État, plus puissante que vos codes criminels, vos geôliers et vos bourreaux.”
~ Michel Bakounine, c. 1873 ~

 

La Science enterrée dans la bureaucratie et la corruption: Le directeur du Bureau sur l’Intégrité de la Recherche américain démissionne de dégoût

 

JoAnn Nova

 

25 mars 2014

 

url de l’article original:

http://joannenova.com.au/2014/03/science-buried-in-bureucracy-and-corruption-office-of-research-integrity-director-quits-in-disgust/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Les bureaucrates ont non seulement récupéré le monde scientifique, mais aussi une partie de la bureaucratie qui est faite pour identifier la corruption se produisant en science, se retrouve incapable de fonctionner à cause de la pire des bureaucraties, en clair même le système de contrôle et de régulation de la corruption est corrompu.

Comme le fait justement remarquer James Delingpole: “La science est minée par la corruption, l’incompétence, la malhonnêteté et la fabrication pure et simple et maintenant, merci à une franche et honnête lettre de démission provenant du top fonctionnaire de la gestion du mauvais fonctionnement scientifique américain, nous avons une bien meilleure idée du pourquoi.”

La science gouvernementale a désespérément besoin d’un audit ou d’une solution du marché libre: la concurrence (NdT: Inutile de dire que nous ne sommes pas d’accord sur ce type de solution qui n’en est pas une, mais là n’est pas le débat…)

Un scientifique sur 50 a admis avoir fabriqué, falsifié ou modifié des données ou des résultats au moins une fois dans sa vie. Ceci n’est pas au sujet de fraude, c’est au sujet du bias, de l’opinion et du laisser-aller statistique. Jusqu’à 30% des scientifiques admettent d’autres pratiques de recherche questionables. Quand on leur demande au sujet de leurs collègues, 14% disent que les autres scientifiques ont falsifié les résultats et 70% ont utilisé d’autres pratiques de recherche questionables (Fanelli 2009). Dans le monde de la science électronique moderne, non seulement beaucoup de résultats ne sont pas revérifiés au moyen de la reproduction des mêmes schémas expérimentaux, mais les données brutes elles-mêmes ne sont même pas disponibles pour vérification dans la plupart des cas. L’étude montre que les scientifiques qui ne publient pas et retiennent leurs données sont les plus souvent ceux qui ont publié des erreurs. La moitié des articles dans des journaux de haut niveau spécialisés contiennent des erreurs statistiques (Wicherts, 2011).

Ce que nous voyons ici est que même le système de vérification financé par le gouvernement sur la science financée par le gouvernement, ne fonctionne pas. Sans la compétition du marché libre et du financement privé, les couches de corruption et d’incentifs pervers se construisent sur la couche précédente au lieu de les neutraliser (NdT: Ce à quoi nous disons Non ! Le problème n’est pas d’y introduire plus de marché, lui-même totalement corrompu et monopolisé, mais de surprimer le nerf de la corruption: le fric ! C’est la société qu’il faut changer pour retrouver une véritable science progressiste et non corrompue… pas la noyer plus avant dans des marchés corrompus par essence…)

Dans ce climat de corruption le besoin de vérifications indépendantes est de plus en plus important

Le directeur du bureau gouvernemental américain qui surveille les mauvaises pratiques scientifiques en recherche biométrique a démissionné après 2 ans de frustration avec la “remarquablement disfonctionnelle” bureaucratie fédérale. David Wright, directeur de l’Office of Research Integrity (ORI) écrit dans une lettre de démission au vitriol obtenue par Science Insider que le temps passé à essayer de faire quelque chose du temps qui lui était imparti à l’ORI fut “le pire travail que j’ai jamais eu”.

Science Mag a la lettre ( the letter) de David Wright:

“Le reste de mon rôle en tant que directeur de l’ORI a été le pire travail qu’il m’ait été donné de faire et cela occupe 65% de mon temps. Ce temps est occupé à naviguer la remarquable disfonctionnalité de la bureaucratie de l’HHS afin de sécuriser des ressources, oui, obtenir la permission pour que l’ORI puisse servir la communauté de la recherche. Je connaissais en acceptant ce travail les limites bureaucratiques du gouvernement fédéral, mais je n’avais aucune idée du comment suffoquant cela serait. Ce que j’étais capable de faire en un jour ou deux en tant qu’administrateur académique, prenait des semaines ou des mois au sein du gouvernement fédéral, dont l’OASH dont nous dépendions.

Une fois, je fus invité à parler sur l’intégrité de la recherche et sur la mauvaise pratique devant un grand groupe de membres de l’AAAS. J’ai dû dépenser 35 US$ pour convertir de vieilles cassettes audio en CD pour pouvoir les utiliser dans la présentation de la conférence. Le bureau responsable refusa ma requête après quelques jours de tergiversation. Une université fit la conversion pour moi en 20 minutes et refusa d’être payée lorsque je leur ai dit que cela était à fin éducative.”

Wright décrit l’OASH (Office of the Assistant Secretary for Health) comme étant “secret, autocrate and irresponsable”.

“Puis il y a la nature de la bureaucratie fédérale elle-même. Le sociologue Max Weber a observé au début du XXème siècle que bien que la bureaucratie soit en certaines circonstances, un mode organisationnel optimal pour une société rationalisée et industrielle, elle a aussi ses inconvénients. L’un d’entre eux est que les bureaucraties publiques arrêtent de servir le public et se focalisent en retour sur leur propre perpétuation. Ceci est exactement mon expérience avec l’OASH. Nous passons une somme de temps considérable en réunions et en génération de données répétitives et souvent inutiles ainsi qu’en rapports écrits afin de faire croire que notre segment bureaucratique est productif. Rien de tout cela ne donne l’ombre d’une assistance à l’ORI dans sa tâche de gérer les cas d’accusations de malpractice ou de promouvoir une conduite de recherche responsable. Au lieu de cela, çà pompe un temps et des ressources précieux qui seraient bien mieux utilisés pour remplir notre mission. Depuis que je suis ici, j’ai été conseillé par mes supérieurs que je devais “faire en sorte que mes patrons semblent beaux”. On m’a explicitement dit: “Dave, tu es un leader visionnaire, mais ici on a besoin d’un travail d’équipe”. Récemment on m’a conseillé pour me dire que “si je voulais être heureux dans la fonction publique gouvernementale, je devais revoir mes attentes à la baisse.”. Personne à l’OASH ne m’a dit en ces deux années quelque chose comme ceci: “Comment peut-on mieux aider la mission de l’ORI, celle de la recherche ?”. Jamais, pas une fois.

Je suis insulté en tant que contribuable américain de constater que la bureaucratie fédérale, du moins celle pour laquelle j’ai travaillé, est si profondément disfonctionnelle.”

Donnéees cachées

Le partage des données est un requis de base en science et pourtant, seulement 40% des publications scientifiques majeures obligent même à ce que les données brutes soient partagées comme condition de publication et des articles publiés dans un journal ayant quelque politique de partage des données, moins de la moitié se plie à la règle [Scientific American]. Seulement 10% des articles ont leurs données primaires intégrales disponibles à la publication (Alsheikh–Ali, 2011) Une étude différente a affirmé que les choses s’améliorent, mais n’a seulement trouvé que 35% d’articles avec leurs données brutes disponibles en 2009. (Piwowar, 2011)

En psychologie, une analyse a trouvé l’implication prévisible et évidente. Les scientifiques qui sont reluctants à partager leurs données sont plus enclins à cacher les évidences qui contredisent leurs conclusions et aussi plus enclins à avoir publié des erreurs. (Wicherts et al 2011)

Références

Alsheikh–Ali, A. A., Qureshi, W., Al-Mallah, M. H. & Ioannidis, J. P. A. PLoS ONE 6, e24357 (2011). | Article | PubMed |

Fanelli D (2009) How Many Scientists Fabricate and Falsify Research? A Systematic Review and Meta-Analysis of Survey Data. PLoS ONE 4(5): e5738. doi:10.1371/journal.pone.0005738 [abstract]

Ioannidis JPA (2005) Why Most Published Research Findings Are False. PLoS Med 2(8): e124. doi:10.1371/journal.pmed.0020124 [Abstract]

Piwowar, H. A. PLoS ONE 6, e18657(2011). [ PubMed ]

Wicherts JM1, Bakker M, Molenaar D. (2011)Willingness to share research data is related to the strength of the evidence and the quality of reporting of statistical results. PLoS One; 6(11):e26828. doi: 10.1371/journal.pone.0026828. Epub 2011 Nov 2.  [Full article]

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Article connexe:

 

Why most published research findings are false” (John Ionnidis, PLoS Medicine, Août 2005, vol.2, issue 8

url de l’article:

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1182327/

Ingérence occidentale en Ukraine: Les nazis de nos amis sont nos nazis… amis… nazis ?… Laisse tomber…

Posted in actualité, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 29 mars 2014 by Résistance 71

Les nouveaux maîtres de l’Ukraine

 

Réseau Voltaire / Oriental Review

 

28 mars 2014

 

url de l’article:

http://www.voltairenet.org/article182992.html 

 

Le nouveau gouvernement ukrainien est composé pour un tiers de nazis (dont nous avons déjà présenté le trombinoscope à nos lecteurs) et pour deux tiers de représentants des grands capitalistes du pays. Même s’il existe de fortes tensions en son sein, ce gouvernement est en train de mettre rapidement en œuvre une politique clairement fasciste, dont l’Oriental Review décrit ici les principaux aspects. On ne peut que s’inquiéter de l’indifférence, voire de la complicité, de l’Union européenne et des États-Unis face à cette vague brune.

Le ton paternaliste et conciliant des dirigeants occidentaux envers les nouvelles autorités de l’Ukraine est aux antipodes des valeurs humanitaires et démocratiques qu’ils exhortent les autres pays du monde à respecter. Une fâcheuse impression de déjà vu gagne immanquablement l’observateur qui se penche sans a priori sur la situation de cet État né dans le sillage de la dissolution de l’Union soviétique, et sur la politique mise en œuvre dans la région par l’Occident. Les déclarations fusent des deux côtés de l’Atlantique pour soutenir le « gouvernement légitime de l’Ukraine » resté sous le contrôle de la clique de nationalistes extrémistes radicaux qui l’a porté au pouvoir et ne représente pourtant qu’une toute petite minorité de la population ukrainienne. À vrai dire, ce qui se passe aujourd’hui en Ukraine n’est guère différent de ce qui s’est passé dans l’Allemagne des années 1930 avec l’ascension du chancelier Hitler au pouvoir. Ce sont les mêmes stratagèmes politiques qui sont utilisés. Ce sont les mêmes contraintes qui sont mises en œuvre. L’étude minutieuse des développements en cours et des manœuvres politiques qui les accompagnent permettra peut-être d’éclairer, du même coup, d’un jour nouveau, ce que nous savons des origines du nazisme dans l’Allemagne du vingtième siècle.

Leur idéologie

Les groupes néonazis ukrainiens ont joué un rôle majeur dans l’organisation du coup d’État perpétré à Kiev en février dernier. Le groupe qui fait parler de lui le plus souvent est celui que dirige Dmitri Yarosh : « le Secteur droit » (Pravy Sector). Yarosh est soutenu par les groupes paramilitaires fascisants qui se sont constitués en « forces d’autodéfense de Maidan » . Ces olibrius ne se privent pas d’exhiber leurs emblèmes néonazis (la croix celtique et une version revisitée de la croix gammée). Ils se posent en continuateurs des formations de la Ligue des nationalistes ukrainiens de Stepan Bandera, de l’Armée des insurgés ukrainiens et la Division galicienne des SS, auxquelles ils vouent outrageusement un culte sacré.

Le parti Svoboda est la vitrine politique du mouvement néonazi ukrainien. Il s’est vu octroyer presque la moitié des portefeuilles qui ont été attribués par le « gouvernement provisoire » à Kiev. Son chef, Oleg Tyahnibok, est l’un des trois piliers de la triade entrée dans l’histoire comme « l’état-major de l’Euromaidan ». Lors de la dernière élection, ce parti a recueilli plus de deux millions et demi de suffrages. Les résultats obtenus dans la partie occidentale de l’Ukraine montrent qu’ils disposent déjà dans cette région d’une assise électorale significative. Si on en croit leur programme, les partisans de Tyahnibok projettent d’ajouter aux passeports ukrainiens une rubrique obligatoire précisant l’appartenance « nationale » de façon à faciliter l’identification des juifs et des moscovites. Ils prévoient également l’extension à tous, à l’exception des malades mentaux, du droit de posséder des armes à feu, et l’ajout à la constitution d’une clause décrétant que le gouvernement en exercice se pose en continuateur de l’État ukrainien créé le 30 juin 1941, dont la proclamation officielle précisait que :
« Le nouveau pouvoir ukrainien travaillera en étroite collaboration avec le Parti national-socialiste des travailleurs allemands, qui s’applique à instaurer un ordre nouveau en Europe, et aide la nation ukrainienne à se débarrasser des moscovites qui occupent le pays. »

Un autre point du programme de Svoboda vaut d’être relevé : sa détermination à redonner à l’Ukraine son statut de puissance nucléaire, et à se doter d’un « arsenal de missiles nucléaires tactiques » .Peut-on imaginer un instant Dmiitri Yarosh dans les fonctions de président d’une nation ukrainienne indépendante, dotée de l’arme nucléaire ? …

Leurs méthodes de combat et leur tactique

Comme les nazis le firent en Allemagne dans les années 1920 et 1930, les néonazis ukrainiens se sont emparés du pouvoir au lendemain d’émeutes accompagnées d’assassinats. Les insurgés ont dénoncé la riposte pourtant bien timorée des autorités comme « une abolition de la liberté et une entreprise terroriste perpétrées par la juiverie communiste ». Les tentatives de résistance au coup d’État, dans la société civile, ont été qualifiées d’ « intrigues ourdies par les agents de Moscou ». Les maîtres de chœur de la propagande putschiste, mettant à profit la « liberté d’expression » dont ils jouissaient, ont tenté d’apitoyer le monde entier avec leurs jérémiades sur « l’écrasement des manifestations pacifiques ». Et quand ces cris d’orfraie ont cessé d’avoir les effets escomptés, de « mystérieux tireurs embusqués » se sont mis à massacrer la population des faubourgs de Kiev. C’est exactement de cette façon qu’Adolf Hitler et ses comparses sont arrivés au pouvoir en Allemagne. Ceux qui hier brandissaient leurs armes en prenant d’assaut les bâtiments de l’administration, qui tabassaient les opposants politiques, qui torturaient en public les agents officiels des forces de l’ordre de l’État et les journalistes, sont aujourd’hui portés aux nues et traités en héros. La junte de Kiev et les spadassins à sa solde tentent de réprimer par la force la résistance populaire qui s’organise dans le Sud-Est du pays, comme ils ont tenté de le faire à Donnetzk, à l’Est, le 13 mars dernier.

Les cortèges imposants des fascistes ukrainiens défilant avec leurs torches sortent tout droit du bréviaire nazi, avec leurs slogans repris en rengaines comme « l’Ukraine avant tout, par dessus tout au monde », « Gloire à la nation, Mort à ses ennemis », etc… Le drapeau noir et rouge de Stepan Bandera qui a été hissé à Kiev en face du parlement (Rada), est une allusion non dissimulée au drapeau rouge et noir de l’Allemagne nazie.

L’exaltation mystificatrice de la « révolution nationale » est martelée dans les esprits des citoyens ukrainiens subjugués par les événements survenus sur la place de l’Indépendance à Kiev, et restés soumis, en état de sidération, tels des zombies. Cette bouffonnerie a atteint les sommets aux premières heures du 22 février 2014 avec le déclenchement du coup d’État avant même que n’ait séché l’encre des signatures de l’accord de sortie de crise accepté la veille par les dirigeants de l’opposition. Cet accord qui bénéficiait de la garantie de l’Union européenne, et qu’avaient contresigné les ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, de la France et de la Pologne, était en réalité un coup ambitieux à double détente, une mesure dilatoire avant le déclenchement du coup d’État.

Leur mythologie

Le culte des « cent glorieux » de la place de l’Indépendance est la copie conforme du culte du Parti des Martyrs » de l’Allemagne nazie, à ceci près que ni même Adolf Hitler, ni ses comparses du putsch raté du 9 novembre 1923 n’avaient eu l’idée de louer les services de tireurs embusqués pour massacrer leurs propres partisans. Dans l’ombre des bannières qui proclament : « Ne trahissez pas les Cent Glorieux ! », un régime de fanatiques nationalistes est en train d’instaurer le contrôle absolu des moyens d’information, d’organiser la répression des opposants politiques, et de déclencher une psychose nationaliste à travers tout le pays. Les propagandistes néonazis proclament que toute remise en cause des méthodes totalitaires utilisées pour combattre les opposants sera considérée comme une trahison du « Parti des Martyrs ».

Le rêve d’édifier un État permettant d’unifier la nation allemande a toujours été la clé de voûte de la mythologie nazie. Pour le nouveau régime ukrainien, l’éradication de l’usage de la langue russe, dans tous les aspects de la vie courante, est une priorité impérieuse. Le désir infamant d’intégrer le pays dans l’Union européenne est érigé en devoir sacré par la mythologie du nouveau régime, comme si l’Europe était la planche de salut providentielle permettant d’échapper aux « hordes asiatiques barbares » de Moscou. Ironie cruelle, le mot « Maidan » est un mot d’origine asiatique, vestige de l’influence des hordes tartares et mongoles sur la culture russe-mineure.

L’instrumentalisation de la religion

Les thèses nationalistes extrémistes des homélies du « Patriarcat de Kiev » et de l’Église schismatique grecque-catholique uniate ont fourni aux militants de l’Euromaidan, et aux insurgés qui ont pris le pouvoir à Kiev, le socle de leur catéchisme. Or, l’Église Uniate a un lourd passé de collaboration avec les ligues nazies de Stepan Bandera. Les fonctions idéologiques et religieuses assignées au « Patriarcat de Kiev » par le nouveau régime sont en tous points similaires à celles attribuées jadis à l’Église évangélique allemande de Ludwig Müller par le troisième Reich. À l’instar des nazis qui se sont attelés, en leur temps, à la création d’une Église luthérienne nationale unifiée pour l’empire allemand, les nazis ukrainiens d’aujourd’hui défendent un programme où figure en bonne place la nécessité d’établir une Église nationale ukrainienne unifiée, distincte.

Les lois qu’ils proclament

Le premier haut-fait symbolique du nouveau régime ukrainien a été l’abolition de la loi sur les langues régionales, qui garantissait au plan local une relative protection des droits élémentaires des Ukrainiens de souche russe et des russophones, qui constituent la majorité du pays. Toutefois, celui qui se fait appeler « le président de l’Ukraine », Oleksandr Turchynov, a été vigoureusement encouragé à ne pas signer ce décret. Il a paru opportun, pour le régime, de suspendre pour un temps sa guerre linguistique contre les russophones. C’est désormais le néonazi russophobe Volodymyr Yavorivsky qui préside la commission chargée d’élaborer la nouvelle loi sur les langues de l’Ukraine, avec l’aide de la démente Irina Farion, la nouvelle titulaire du ministère de l’Éducation, qui menaçait encore tout récemment de déporter à l’Est les enfants qui persistent à vouloir conserver leur prénom russe. Selon l’un des membres de la commission, les auteurs de la nouvelle « loi » ambitionnaient de créer une « police linguistique » nationale. À cause des récriminations européennes, il a été décidé d’effacer provisoirement du texte de loi toute référence à la langue russe. (Le russe est la langue parlée la plus utilisée en Ukraine.)

Les premiers ballons d’essai de la clique au pouvoir à Kiev incluent également la coupure des chaînes de télévision russes opérant en Ukraine, et une politique de laisser-faire valant caution, à l’égard de la vague de destruction des monuments que les fascistes ukrainiens considèrent comme de fâcheux rappels des destins inséparables, à bien des égards, de l’Ukraine et de la Russie. Le parti Svoboda, qui est très largement représenté dans le « gouvernement provisoire », a déjà mis en avant la nécessité d’interdire l’utilisation de la langue russe sur la place publique. Il se propose de faire de la dérussification, qu’il place sur le même plan que la lutte pour l’éradication des activités criminelles, l’un des objectifs prioritaires de la nation. On a là un aperçu des premières expérimentations des équipages sur lesquels comptent les insurgés pour mettre au banc d’essai leur version revisitée des sinistres lois de Nuremberg.

Leur exercice du pouvoir

Encore sous la menace des armes des « forces d’autodéfense du Maidan », le Conseil suprême de l’Ukraine (Rada : organe législatif monocaméral), dont le fonctionnement actuel viole les dispositions constitutionnelles, vient d’adopter une résolution portant création d’une « Garde nationale » forte de 60 000 combattants. Ces forces d’intervention auront pour mission de protéger « l’ordre public » (à l’image de l’Ordre nouveau établi autrefois par les Allemands dans les territoires occupés) et de mettre fin aux « désordres » contrevenant aux dispositions de l’État d’urgence. Elles prêteront leur concours à la défense des frontières (avec la Russie, évidemment) et participeront aux opérations militaires en cas de guerre. Les « groupes d’autodéfense de Maidan » et de Pravy Sector (le Secteur droit) en seront le fer de lance.

Tout comme les sections d’assaut allemandes, ces bataillons, originaires pour la plupart de Lvov (la partie occidentale du pays) seront, à l’image des Waffen SS, à la fois des unités combattantes et des forces de répression. En leur temps, les nazis s’étaient rapidement débarrassés des généraux de la Wehrmacht qui avaient osé s’opposer à la création et à l’armement d’une « armée du parti ». Usant du même stratagème, le « Premier ministre » en exercice, Arseny Yatsenyuk, n’a pas hésité à limoger trois ministres délégués à la Défense qui avaient osé s’opposer à son plan effarant d’armer les militants de Pravy Sector.

En Ukraine, le ministère des Affaires intérieures, l’Office ukrainien de la Sécurité, et les services du procureur seront bientôt rangés au rayon des souvenirs. Une seule mission, simple, basique, leur a été assignée : l’identification des sceptiques et des opposants à seule fin de les punir. Dans tout le pays, les citoyens vigilants sont incités à utiliser les lignes rouges anonymes mises à leur disposition à grands renforts de publicité, pour « balancer » tout individu suspecté de velléités séparatistes. Les téléphones sont sur écoute. Les courriers électroniques sont espionnés. Les manœuvres d’intimidation et les menaces de poursuites judiciaires ou de convocation dans les bureaux des services de sécurité sont de notoriété publique. Des agents sous couverture prennent ouvertement des clichés de tout individu aperçu à proximité d’un rassemblement anti-fasciste. Une commission d’ajustement des services de l’État a été mise en place pour organiser l’éviction des « éléments non fiables ». La promulgation d’une amnistie générale absolvant les « héros de Maidan » de tous les crimes et délits pour lesquels ils étaient poursuivis, —y compris les assassinats— a servi de prélude à l’ouverture d’une cascade de mises en examen d’une toute autre nature : des inculpations ont ainsi été prononcées à l’encontre de prévenus soupçonnés d’être des séparatistes, des fédéralistes, ou encore d’avoir participé à la « prise » des bâtiments administratifs dans le Sud-Est du pays, etc… On assiste à la mise en place fulgurante d’un système de surveillance et de répression généralisé, échappant à tout contrôle. Ce système , qui s’applique à renforcer tous les services de répression de l’État, n’est pas autre chose que la version ukrainienne contemporaine de la Gestapo allemande d’autrefois.

La répression des opposants au régime néonazi de Kiev prend de telles proportions que le pays pourrait bientôt connaître lui aussi sa nuit de cristal, à l’image de celle orchestrée en novembre 1938, à travers toute l’Allemagne, par les bataillons de choc nazis.

La Russie peut-elle rester impassible devant l’imminence de ce danger ? Ceux qui ont été convoqués, interrogés, et envoyés à la torture dans les geôles des services de sécurité ukrainiens se comptent déjà par dizaines. Dans quelque temps, ils seront des centaines, puis des milliers…

Pour autant, les complices des néonazis de Kiev qui siègent à Washington et à Bruxelles, ne témoignent pas le moindre signe de regret après l’échec du plan qu’ils ont ourdi pour obliger la Russie à abandonner l’Ukraine. lls croient tenir en laisse la bête néonazie qu’ils ont bercée, choyée et engraissée.

Traduction
Gérard Jeannesson

Source
Oriental Review

Ingérence américaine en Ukraine… 20 ans de préparation

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D’après un espion américain, les Etats-Unis ont mis plus de 20 ans à préparer l’Euro Maïdan d’Ukraine

 

RIA Novosti

 

28 mars 2014

 

url de l’article:

 

http://fr.ria.ru/world/20140328/200833896.html

 

Washington préparait depuis 20 ans la venue de forces pro-occidentales au pouvoir en Ukraine, a déclaré vendredi l’ancien agent du renseignement américain Scott Rickard dans une interview accordée à la chaîne de télévision RT. « Depuis 20 ans, Washington œuvrait à élargir, voire à pousser l’Otan du côté de l’Ukraine (…). Le renseignement américain travaillait en Ukraine, mais la Crimée, peuplée essentiellement de Russes, représentait un théâtre des opérations plus difficile pour les Américains qui s’y faisaient remarquer tout de suite », a indiqué M.Rickard. 
 
Et d’expliquer qu’en règle générale, les Américains coopèrent avec de petits groupes éditant des journaux locaux à de faibles tirages pour conditionner les gens. « C’est ainsi qu’ils arrivaient à rassembler à des actions de protestation plus d’un demi-million de personnes à Kiev (…), mais ils n’ont réussi que deux fois de mobiliser quelque 500.000 manifestants, alors que la population de l’Ukraine approche 50 millions d’habitants », a fait remarquer M.Rickard. Et de conclure que ce résultat n’était pas fameux, compte tenu du fait que 20 ans avaient été mis à la préparation de ces actions de protestation et près de 5 milliards de dollars avaient été dépensés rien que par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).

Un changement de pouvoir s’est opéré le 22 février en Ukraine. La Rada suprême a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions, nommé le président du parlement Alexandre Tourtchinov chef de l’Etat par intérim et réformé la Constitution. M.Ianoukovitch a qualifié ces événements de « coup d’Etat ». Moscou conteste également la légitimité des décisions de la Rada. 
La Crimée, république autonome à majorité russophone située dans l’est de l’Ukraine, n’a pas reconnu les nouvelles autorités de Kiev. Elle  a proclamé son indépendance vis-à-vis de l’Ukraine et la réunification avec la Russie au terme d’un référendum du 16 mars où 96,7% des habitants de la péninsule ont appuyé cette décision. La Russie et la Crimée ont signé le traité sur le rattachement de la république de Crimée et de la ville de Sébastopol à la Fédération de Russie le 18 mars dernier.

La voie légale de la destruction de l’empire: Éliminer le colonialisme a sa racine…

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“Nous pensons que l’amour des possessions matérielles est une faiblesse qu’il faut surmonter. Ce désir fait appel à la partie matérielle et si on le permet, il pertubera en son temps l’équilibre spirituel de tout à chacun. Ainsi, les enfants doivent apprendre très tôt la beauté de la générosité. On leur enseigne de donner ce qu’ils ont de plus cher, ainsi ils peuvent expérimenter la joie profonde de donner.”

~ Ohiyesa, wahpeton Santee Lakotah (Sioux) ~

 

“Cela prend tout un village pour élever un enfant”
~ Dicton d’Afrique Occidentale ~

 

“Il n’y a pas de mot pour dire ‘mensonge’ dans la langue Lakotah ; personne n’est capable d’insulter quelqu’un ou quoi que ce soit. Dans la loi naturelle, chaque chose est à sa place. Où est le mal ? Il n’y a pas de mal dans la nature. En vivant par la loi naturelle, nous sommes capables de percevoir au travers de nos sens, nous développons une appréciation riche et pleine du monde réel qui nous entoure, pour ce que nous expériementons quotidiennement… pour la réalité.”

~ Russell Means, 2012 ~

 

Comprendre la doctrine chrétienne de la découverte, fondement du colonialisme occidental et de ses méfaits depuis le XVème siècle

 

La voie de la destruction légale de l’empire et du colonialisme occidental

 

Résistance 71

 

28 Mars 2014

 

De plus en plus de personnes prennent conscience du marasme politique et sociétaire dans lequel le monde se trouve. Nous sommes loin des années où évoquer le Nouvel Ordre Mondial et la dictature de la finance transnationale faisaient lever les sourcils et penser que l’interlocuteur relevait plus de la psychose que de la raison. Aujourd’hui, le mensonge, la duperie, le vol, le pillage, la déstabilisation de nations souveraines, les guerres pour le pur profit, sont monnaies courantes, quotidiennes et s’étalent au vu et au sus de toutes et tous ; le dernier épisode en date étant le putsch de l’extrème droite ukrainienne, soutenue, aidée et financée par l’occident et ses officines ONG, professionnelles de la déstababilisation politico-économique.

L’emprise économico-politique d’un petit nombre d’oligarques sur les affaires du monde est un fait établi et fait douter de moins en moins de personnes sur sa réalité de fait.

L’information alternative a contribué pour beaucoup à cette prise de conscience globale et les efforts doivent se poursuivre pour exposer les turpitudes de l’agenda mondialiste, mais nous devons également nous consacrer maintenant aux solutions à apporter au monde pour un changement de paradigme salvateur.

Bien des personnes parlent de “l’empire” en référence à l’entité qui a coalisé la haute finance et la grosse entreprise monopolistes pour phagocyter les États et mener le monde au chaos et à la gouvernance mondiale d’un fascisme supranational. Très bien. Mais comment en venir à bout ? Comment rendre aux peuples leur souveraineté, qui sera la base d’un changement de paradigme politique. La solution n’est pas économique, elle est politique. Le changement doit-être avant tout politique, car comme l’ont prouvé les travaux de l’anthropologue politique français Pierre Clastres (1934-1977, directeur de recherche au CNRS), la division de la société est politique avant d’être économique et c’est la division de la société qui amène l’avènement de l’État, paragon du pouvoir coercitif et répressif. Chaque état est un empire qui se réalise ou en puissance.

A cet égard, il convient de se poser une question somme toute relativement simple: Quelle est la base de l’empire dominant anglo-américain actuel et de ses satellites occidentaux ?

Il est à noter une chose ici qui est unique dans l’histoire de l’humanité ; en effet, jusqu’ici, tous les empires sans exception, que ce soit Athènes, Rome, Carthage, Byzance, puis les empires Francs (Charlemagne) jusqu’aux empires plus modernes à partir du XVème siècle qui nous préoccupe plus ici, du Portugal, Espagne, France, Angleterre, Ottoman, Allemagne, URSS, partageaient la même caractérisitque fondamentale: Une nation, un peuple, rayonne de son espace national vers l’extérieur pour y conquérir terres, ressources et nouveaux débouchés économiques, y envoie des colons s’y établir, mais conserve sa base territoriale “naturelle”, celle de la nation mère. Prenons par exemple les conquistadores espagnols et portugais, ceux-ci établissaient des colonies dans des contrées lointaines annexées sous la loi canon catholique de la doctrine de la découverte, mais n’avaient aucun désir de s’établir dans les contrées colonisées. Le but était: coloniser, exploiter, devenir si possible riche le plus vite possible et retourner à la maison en Espagne ou au Portugal vivre de ses rentes. Dans le cas de l’Amérique du Nord, devenue aujourd’hui le plus grand et plus puissant empire de l’histoire de l’humanité, il en fut bien différemment.

Pour la première fois dans l’histoire, des colonies, peuplées d’immigrants, volant et pillant les terres annexées au nom de la chrétienté et du droit divin dans un premier temps, étendant leurs possessions en dépouillant sans vergogne les natifs de l’endroit, allaient devenir un empire dont, et c’est bien là l’unicité historique en même temps que la plus grande chance légale d’y mettre un terme, la terre, le territoire est totalement illégitime et a été établi sur la base exclusive de lois chrétiennes racistes permettant le vol, le pillage, le génocide et l’ethnocide des populations locales, reconnues comme non-existantes du fait qu’elles étaient “non-chrétiennes” et païennes.

De fait, depuis le tout début du XVIème siècle, des colons établis sur des terres usurpées, ont développé leurs colonies (toujours dépendantes et liées à la City de Londres, plus grand centre financier mondial), pour en faire aujourd’hui, le plus puissant empire de l’histoire de l’humanité certes, mais un empire hégémonique qui possède en lui-même, contrairement aux empires européens précédant, une tare et une faiblesse faramineuse que l’oligarchie en place s’est bien sûr empressée de masquer et d’enfouir de son mieux: Cet empire n’a aucune base territoriale légale ni légitime. Donc, si on retire sa base territoriale à tout empire, que se passe t’il ? Il s’effondre inéluctablement. Voilà le talon d’Achille de cet empire, colosse aux pieds d’argile, voilà là où il faut le frapper. Comment ? En utilisant des flèches légales et en attaquant les dogmes erronés qui le fondent sous la forme de bulles papales datant du XVème siècle, qui sont le fondement même des lois de la propriété sur le continent des Amériques. Les nations autochtones des Amériques ont cette capacité, mais elles ont également besoin de nous pour détruire l’empire sans détruire les hommes. Détruire l’idéologie et la structure coloniale, sans détruire les ressources humaines.

Cela peut se faire de manière LÉGALE, sans armes, ni haine, ni violence.

C’est ce que nous allons étudier plus avant ici. Pour ce faire, il nous faut remonter aux origines de l’affaire de la colonisation du “nouveau monde”. Nous avons couvert certains aspects ici-même sur ce blog ; nous allons dans cet article, entreprendre d’éclairer l’affaire coloniale du continent américain en nous référant aux travaux du Professeur Robert Miller, professeur de droit à la faculté de Lewis & Clark Lawschool, Portland, Oregon et spécialiste du droit natif et de la “doctrine chrétienne de la découverte” (de pair avec le co-fondateur de l’Indigenous Law Institute: Steven Newcomb, qui présenta à cette mème conférence, après le professeur Miller).

Dans une analyse faite en Novembre 2012 devant la chambre des représentants de l’État d’Arizona (voir vidéo en exergue), le Prof. Miller explique plus avant au sujet de la doctrine chrétienne de la découverte et de son impact sur les nations autochtones aujourd’hui ; il explique également l’impact du dogme américain de la “destinée manifeste” (Manifest Destiny) concernant la “mission divine” des Etats-Unis d’Amérique.

 

Sur le rendu de justice de la cour suprêmes des Etats-Unis en 1823 suite à l’affaire Johnson contre McIntosh en relation avec la doctrine chrétienne de la découverte

 

L’analyse de ce rendu affirme explicitement que:

  • Le pays des Etats-Unis est construit sur la base de la découverte et de la conquête
  • La “découverte” a de facto limité les véritables droits à la propriété autochtone
  • La “découverte” a limité les droits de souveraineté tribaux

 

De là découlent les 10 éléments de la Doctrine Chrétienne de la Découverte:

  • Première découverte de terres non-chrétiennes
  • Occupation des sols: la découverte n’est pas suffisante, il faut qu’il y ait une occupation des sols => création de colonies
  • Pré-emption du titre européen:  Il suffit que les Européens arrivent et ils “créent” un nouveau monde/paradigme
  • Le titre de propriété indien est diminué et annihilé: Les Etats-Unis sont propriétaires du “titre foncier” de la terre et la souveraineté indienne s’est éteinte par le dominion résultant de la “découverte” européenne. Les indigènes ne conservèrent que le droit d’occupation de la terre. Ainsi les nations indiennes ne peuvent pas vendre la terre, seul le gouvernement des Etats-Unis le peut. (il est à noter ici que ceci est même impensable pour les sociétés traditionnelles amérindiennes qui toutes s’accordent sur un principe fondamental qui est que “La terre ne nous appartient pas, nous appartenons à la terre”, ceci en dit suffisamment long sur le concept de (non)propriété ancré dans les sociétés amérindiennes…)
  • Limitation des droits de souveraineté et des droits commerciaux des nations indigènes
  • Contiguité des terres à “annexer”
  • Terra Nullius: La terre est vide d’occupants chrétiens, le reste n’existant pas
  • Conquête: Loi de la guerre européenne, si les autochtones perdent la guerre, ils sont sous le coup de la loi de la guerre européenne ou, s’il n’y a pas de guerre, le simple moment où les Européens arrivent en terre non-chrétienne avec leur drapeau et la croix du christ, il y a conquête, cela suffit pour annihiler la souveraineté des païens résidents,
  • Supériorité chrétienne: supériorité culturelle. Les chrétiens amènent la civilisation et la chrétienté aux païens…
  • Civilisation => Le christianisme amène la civilisation aux sauvages incroyants

 

De cette interprétation de la Doctrine Chrétienne de la Découverte est venue, suite au jugement de l’affaire Johnson contre McIntosh, ce que les légistes actuels appellent toujours la “doctrine américaine de la découverte”. A ce sujet, Steven Newcomb insiste à juste titre de ne pas changer de terminologie et de conserver l’originelle et de toujours se référer à la “doctrine chrétienne de la découverte” parce que c’est de cela qu’il s’agit de manière fondamentale. La racine du mal est et demeure religieuse, malgré le gommage du temps et l’altération plus ou moins volontaire de la terminologie.

 

Des fondements religieux de la doctrine chrétienne de la découverte a également émergé le principe doctrinaire de la Destinée Manifeste (Manifest Destiny) des Etats-Unis, qui est le guide des actions américaines depuis l’indépendance de 1776. Ce principe fut repris de la doctrine instaurée en premier lieu vers 1690 par les immigrants puritains de la Nouvelle-Angleterre et de leur allégorie de “la cité lumineuse du haut de la colline” en se référant à leur colonie.

De fait, Miller nous confirme que les historiens américains sont souvent d’accord pour affirmer que les Etats-Unis ont:

  • Des vertus spéciales et de grandes institutions et sont “la cité lumineuse en haut de la colline” qui rayonne sur le monde
  • Pour mission de rendre le monde à leur image
  • Une destinée historique sous la guidance de dieu pour accomplir des choses merveilleuses

 

L’impact actuel de la Doctrine Chrétienne de la Découverte

 

  • Le congrès des Etats-Unis  possède un pouvoir pléniaire aux dessus des nations et tribus autochtones et peut faire ce qu’il veut
  • L’état américain est responsables des nations et tribus indigènes qui sont pupilles de la nation
  • La souveraineté de la gouvernance des nations et des tribus est diminuée à cause des 10 éléments de la Doctrine Chrétienne de la Découverte analysés ci-dessus

 

Soit, dirons Français et Européens du XXIème siècle, mais en quoi cela nous concerne t’il ?

Comme nous l’avons dit au début, comprendre l’empire, c’est comprendre la colonisation tant à la maison qu’outre-mer, nous en sommes tous victimes, nous sommes tous des colinisés ! Changer de paradigme politique, changer de système politico-économique passe avant tout par détruire le monstre froid qui nous “gouverne”, qui nous subjugue plutôt.

A cet égard, comprendre les origines profondes du colonialisme, plus grand fléau sociétaire de l’histoire de l’humanité, est promordial, parce que ce n’est que lorsque la vision sera claire, dénuée des écrans de fumée diffusés par la propagande oligarchique de toujours, que la conscience politique reviendra à son meilleur pour nous permettre de reprendre les commandes du bateau ivre à la dérive sur lequel nous sommes et le remettre en ligne parallèle avec celui des peuples indigènes que nous avons menacé depuis des siècles.

L’empire dominant depuis l’après seconde guerre mondial est l’empire anglo-américain, pourquoi “anglo”, parce que rien ne peut se faire sans l’aval du cœur même de la finance internationale: La City de Londres où règne la Banque d’Angleterre et inféodés, alias “la Couronne”, qui dirige les colonies, dominions du Commonwealth, dont les Etats-Unis sont un de facto satellite (sur un plan financier) et certainement le bras armé des banquiers mondialistes. Cet empire nous venons de le voir, n’a absolument aucune légitimité territoriale. Les Etats-Unis, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande ne possèdent rien ; il en va de même de toutes les nations d’Amériques du sud et centrale. Ces entités commerciales coloniales perdurent sur des terres volées et maintenues au pris du plus grand génocide de l’histoire de l’humanité. L’empire survit au gré d’une usurpation pseudo-légale, fondée sur des diktats religieux (chrétiens), racistes et esclavagistes datant du XVème siècle. Sa destitution territoriale est une affaire légale parfaitement envisageable dont voici un aspect sur lequel les peuples doivent appréhender pour pouvoir sortir de la domination du colosse aux pieds d’argiles. En cela, les nations indigènes de deux continents (Amérique et Océanie) avec un soutien international, peuvent mettre l’empire à genoux et le détruire à tout jamais ainsi que l’outil capitaliste qui le soutient dans son hégémonie. De là renaîtra un monde ou la possibilité d’y voir émerger égalité, fraternité et donc liberté sera réelle et il ne tiendra qu’à nous les peuples de le réaliser.

L’avenir de l’humanité passe par l’organisation d’un nouveau paradigme politique et social, un renouveau politique passant par l’avènement des confédérations de communes égalitaires, fraternelles et donc libres, La voie est tracée par tous les peuples indigènes traditionnels du monde, qui vivent au gré de la loi naturelle et de l’entraide mutuelle. L’avenir de l’humanité passe par la délivrance du colonialisme toujours actif et bien présent. Ceci se produira lorsque les peuples colons occidentaux, enfin libérés et émancipés de l’idéologie colonialiste qui leur a été imposée aveuglément au fil de l’histoire, se tiendront debout, côte à côte avec leurs frères des peuples indigènes, provoquant de la sorte une véritable réconciliation culturo-politique et une union qui sera fatale à l’oligarchie répressive dominante. De là, les peuples reconquèreront véritablement leur souveraineté et c’est ensemble qu’ils gèreront le monde, la nature et ses ressources, par la base, sans délégation de pouvoir et sans mesures de répression.

Le mouvement de conscience est en marche, puis viendra sa mise en pratique. L’humanité prévaudra sur le monstre froid du colonialisme mercantile oligarchique, qui n’a fait qu’amener inégalité, misère, destruction, violence, répression, guerres, génocides, esclavages, salariats et contrôle sur une humanité enfumée et indolente.

Ceci touche à sa fin, la résurgence indigène se ligue avec les opprimés du monde dont nous faisons toutes et tous partie et la résultante donnera raison à Victor Hugo lorsqu’il disait: “Aucune armée ne peut faire face à une Idée dont l’heure est venue.”

 

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Sources ayant servi à la rédaction de cet essai:

 

Conférence du professeur Robert Miller au parlement de l’état d’Arizona, Novembre 2012 (vidéo, en anglais: 31 min):

 

http://www.youtube.com/watch?v=QBAqizD_7Ls&feature=plcp

 

Vidéos conférences sur la Doctrine Chrétienne de la Découverte:

 

http://www.dismantlingdoctrineofdiscovery.org/#!resources/c1xnc

 

http://www.youtube.com/watch?v=QZBKbNhfh-c&feature=plcp

 

Conférence du professeur David Stannard sur l’Holocauste américain:

 

http://www.youtube.com/watch?v=Qra6pcn4AOE

 

Séminaire International sur la Doctrine Chrétienne de la Découverte:

 

http://media.wix.com/ugd/3a8566_30f09000b79dc84134566c6d66aadf26.pdf

 

France et Nouvel Ordre Mondial: Loi de programmation militaire… Liberté, liberté chérie…

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La France est-elle en guerre contre les Français ?

 

Jean Claude Paye

 

26 mars 2014

 

url de l’article:

http://www.voltairenet.org/article182979.html

 

La loi de programmation militaire française étend les pouvoirs des Armées à la « la prévention de la criminalité ». Ce faisant, elle abroge, sur le modèle de ce qu’ont fait les États-Unis après le 11-Septembre, la distinction classique entre défense et sécurité intérieure, entre armée et police. Du coup, elle soumet les citoyens français à un régime de surveillance autrefois réservé à des agents d’une puissance étrangère.

L’espionnage massif de ses citoyens par les services secrets d’un pays est aujourd’hui devenu la norme. À la faveur de la « lutte contre le terrorisme », la notion de guerre s’est introduite dans le Code pénal de l’ensemble des pays occidentaux. La dernière loi française de programmation militaire, qui vient d’être promulguée le 19 décembre 2013 [1], s’inscrit dans cette tendance de fusion du droit pénal et du droit de la guerre. Elle illustre une évolution du droit occidental qui, tout en concentrant l’ensemble des pouvoirs aux mains de l’Exécutif, place l’exception à la place de la norme et pose l’anomie comme base de reconstruction d’un nouvel ordre de droit. Cette mutation enregistre la fin d’une organisation, propre à la forme nationale de l’État, basée sur l’articulation de deux systèmes relativement séparés, État de droit à l’intérieur du pays et violence pure à l’extérieur.

Une loi militaire comme « prévention de la criminalité »
La loi de programmation militaire sert habituellement à encadrer les budgets des forces militaires de l’Hexagone. Cette année, elle sort du cadre de la défense pour englober « la lutte contre le crime ». Portant diverses dispositions, concernant à la fois la Défense et la Sécurité nationale, elle comprend un article 20 (l’ancien article 13) qui étend les pouvoirs de surveillance des autorités administratives françaises à « la prévention de la criminalité », fusionnant ainsi droit de la guerre et droit pénal en généralisant la tendance déjà imprimée par la lutte « antiterroriste » à l’ensemble du champ pénal. En visant génériquement la « prévention de la criminalité », ce régime s’appliquera à toutes les infractions. En soumettant les citoyens français à un régime de surveillance autrefois réservé à des agents d’une puissance étrangère, la loi ne sépare plus intérieur et extérieur de la nation et ne distingue plus infraction pénale et gestion de l’hostilité. Ce processus omniprésent n’est pas seulement identifiable à l’intérieur du pays, mais aussi au niveau des conflits internationaux. Les engagements de la France en Libye et en Syrie procèdent à une indifférenciation entre action de guerre et fonction de police. La guerre n’est plus engagée, afin de se défendre ou de procéder à une conquête, mais pour « punir un dictateur ».

Afin de procéder à cette fusion du pénal et du militaire, la loi de programmation évince le pouvoir judiciaire et concentre les pouvoirs aux mains de l’exécutif. Non seulement le troisième pouvoir est totalement contourné, mais le seul dispositif de contrôle a posteriori (Commission de contrôle des écoutes et interceptions) relevant de l’Exécutif ne pourra émettre qu’une « recommandation » au Premier ministre .

La collecte de données porte sur les numéros de téléphone, les adresses IP, ou les listes de contact de correspondants téléphoniques, ainsi que sur les données de géolocalisation en temps réel. Seulement dans ce dernier cas, l’autorisation préalable du Juge des libertés ou de la CNCIS, l’autorité de contrôle relevant du pouvoir Exécutif, reste nécessaire.

Ainsi, l’article 20 de loi donne à l’administration le droit de collecter, en temps réel, sans recours à un juge et même sans autorisation préalable de l’organe administratif de contrôle, des informations sur les utilisateurs de réseaux de communication. Des agents individuellement désignés, relevant des ministères de la Défense, de l’Intérieur, de l’Économie et du Budget, ainsi que des « chargés de mission », peuvent désormais accéder directement aux données. La loi étend également le droit de regard à toutes informations et aux documents stockés par l’hébergeur et plus seulement aux données techniques.

De plus, les administrations vont pouvoir exiger des données pour motifs très larges, notamment ceux prévus à l’article 241-2 du Code de la sécurité intérieure, c’est-à-dire concernant : « la sécurité nationale, la sauvegarde des éléments essentiels du potentiel scientifique et économique de la France, ou la prévention du terrorisme, de la criminalité et de la délinquance organisées »

Ainsi, l’article 20, qui entrera en vigueur en janvier 2015, permet la capture en temps réel sur simple demande administrative, sur « sollicitation du réseau », des informations et documents traités dans ceux-ci et non plus seulement les données de connexion des utilisateurs . La collecte directe d’informations se fera, non seulement auprès des fournisseurs d’accès (FAI et opérateurs de télécommunication), mais aussi auprès de tous les hébergeurs et fournisseurs de services en ligne. Aucune disposition ne limite le volume des collectes. Celles-ci pourraient passer par l’installation directe de dispositifs de capture de signaux ou de données chez les opérateurs et les hébergeurs. L’inscription des termes « sollicitation du réseau » signifie que les autorités souhaitent donner un cadre juridique à une interconnexion directe. Cette loi rend également permanents des dispositifs qui n’étaient que temporaires. Si cette loi française peut être comparée aux dispositions du Patriot Act états-unien [2], on doit alors faire référence au Patriot Act Improvement and Reautorisation Act of 2005 [3], promulguée en 2006 et qui rend permanentes les mesures temporaires prises immédiatement après les attentats du 11 septembre 2001.

Une loi martiale numérique
Le pouvoir Exécutif a toujours soutenu que la nouvelle loi ne portait aucunement sur le contenu des messages interceptés, mais uniquement sur les données de connexion. Cette lecture a été démentie par la CNIL qui, à la suite de la promulgation de la loi de programmation militaire, a déploré l’adoption de certaines mesures d’accès aux données personnelles prévues par son article 20. Elle a tout d’abord à nouveau regretté de ne pas avoir été saisie sur cet article lors de l’examen du projet de loi. Elle déplore surtout que « la rédaction définitive du texte et que le recours à la notion très vague d’informations et documents traités ou conservés par les réseaux ou services de communications électroniques, semble permettre aux services de renseignement d’avoir accès aux données de contenu, et non pas seulement aux données de connexion. »

L’article, entré en vigueur dès janvier 2014, confie au Premier ministre le soin de conduire l’action du Gouvernement en matière de sécurité de l’information, en s’appuyant sur les services de l’ANSSI (Autorité Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information). Il crée surtout un pouvoir de contre-attaque, aussi étendu que flou, qui autorise l’État à pirater des serveurs ennemis lorsque « le potentiel de guerre ou économique, la sécurité, ou la capacité de survie de la Nation » sont attaqués.

La loi ne définit pas ce qu’est une cybermenace et ne précise pas l’autorité compétente pour déterminer ce qui constitue une atteinte au « potentiel de guerre ou économique, la sécurité ou la capacité de survie de la Nation ». Avec une terminologie aussi large, cette législation pourrait, par exemple, s’attaquer à une manifestation organisée et diffusée a travers les réseaux sociaux.

Quant à l’article 22, il crée une obligation, pour les FAI, hébergeurs et autres opérateurs dont les infrastructures sont considérées d’importance vitale pour le pays, de mettre en place à leurs frais. des outils de « détection des événements susceptibles d’affecter la sécurité de leurs systèmes d’information ». Ces outils étant exploités par des tiers certifiés ou par les services de l’État lui-même, la loi autorise, dans les faits, le pouvoir Exécutif à installer des sondes qu’il contrôle directement ou indirectement.

L’article 23 renforce l’insécurité juridique pour les auteurs ou vendeurs de logiciels qui pourraient permettre l’interception de données. Jusqu’à présent, l’article 226-3 du Code pénal interdisait les appareils ou dispositifs « conçus pour » intercepter des correspondances privées ou des données informatiques. Maintenant, seront interdits les dispositifs « de nature à » réaliser de telles infractions. L’intention ne sera plus à rechercher, seul le résultat , même accidentel, pourra compter.

Quant à l’article 23 bis, il donne accès aux fichiers d’abonnés à l’ANSSI qui pourra obtenir les coordonnées de tout abonné, hébergeur ou éditeur de site internet « pour les besoins de la prévention des atteintes aux systèmes de traitement automatisé » ou si l’agence estime que son système informatique est ou peut seulement être sujet à des attaques. L’ANSSI pourrait par exemple se faire communiquer les identités de tous les internautes dont les ordinateurs sont vulnérables, et identifier des cibles pour exploiter ces failles pour les propres besoins de la défense nationale.

Grâce à cette loi, les Français sont soumis à des procédures qui relevaient autrefois de la mise sous surveillance d’agents d’une puissance ennemie. Cette dernière législation n’est cependant que la dernière péripétie d’un ensemble de mesures débutant avec la loi d’Orientation et de Programmation de la Sécurité Intérieure (LOPSI 1), définitivement adopté le 29 août 2002 [4]. Cette législation permet déjà l’accès à distance de la police aux données conservées par les opérateurs et les fournisseurs d’accès Internet. Quant à la LOPPSI 2 [5], définitivement adoptée le 8 février 2011, elle permet de filtrer progressivement le Net et de légalise l’introduction de mouchards (chevaux de Troie) au sein des ordinateurs privés.

[1] « Loi n° 2013-1168 du 18 décembre 2013 relative à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense et la sécurité nationale », Journal officiel de la République française n°0294 du 19 décembre 2013, page 20570.

[2] « Final text of the Patriot Act ».

[3] H.R. 3199, Téléchargeable

[4] « Loi n° 2002-1094 du 29 août 2002 d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure, Journal officiel de la République française, Version consolidée au 01 mai 2012.

[5] La loi dite « LOPSI 2 », Loi d’Orientation et de Programmation pour la performance de la Sécurité Intérieure, fait suite à « LOPSI 1 » que Nicolas Sarkozy avait fait adopter en 2002 lorsqu’il était ministre de l’Intérieur. Cf. Journal officiel de la République française n°0062 du 15 mars 2011, page 4582.

Ingérence occidentale en Ukraine: Le premier ministre canadien Harper soutient les nazis ukrainiens…

Posted in actualité, ingérence et etats-unis, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , on 27 mars 2014 by Résistance 71

Harper rencontre un national socialiste

 

Mohawk Nation News

 

24 mars 2014

 

url de l’article original:
http://mohawknationnews.com/blog/2014/03/24/harper-meets-national-socialist/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Pourquoi les banquiers ont-ils envoyé le premier ministre du Canada Stephen Harper en Ukraine? Y avait-il des Canadiens derrière l’incident des tireurs embusqués ? Il a assuré le soutien du Canada au coup d’état national socialiste.  Leaked sniper conversation.

Harper ne représente aucunement le peuple indigène du Canada. Il est le PDG qui rend directement compte aux actionnaires de l’entreprise Canada. Ils ont beaucoup de garde-fous en place. Un des contrôles monarchique de la grille est le “Conseil Privé de la Reine” (Queen’s Privy Council ou QPC). La fonction de premier ministre du canada a autant de pouvoir que celui du Führer dans le IIIème Reich dans cette prétendue démocratie qu’est le Canada. Le bureau du PM nomme le Queen’s Privy Council dont les membres sont nommés à vie. Ils donnent des conseils à la Couronne (les familles banquières royales de la City de Londres) afin de gérer l’entreprise/corporation Canada. Les membres sont d’anciens et actuels ministres, juges de la cour suprême du Canada, des commissaires du comité de révision sur la sécurité et le renseignement, d’anciens gouverneurs généraux, leaders d’opposition et autres personnes de connivence. Ils gardent les secrets d’état et nettoient la fange sous la loi de sécurité de l’information (Security of Information Act). List of members of the Queen’s Privy Council.

Huit institutions financières canadiennes: Royal Bank of Canada, Bank of Montreal, Burgundy Asset Management, Griffin International Investment Corporation, Scotia Bank, Toronto Dominion Bank, Scotia Bond Company, Power Corporation of Canada et le Ontario Teachers Pension Plan Board, investissent  lourdement dans l’armement nucléaire pour une guerre mondiale absolue. . Canadian bankers investing in nuclear weapons. Tous les fonds engagés proviennent des fonds volés de notre toujours croissant Indian Trust Fund évalué à plus de 700 000 milliards de dollars (NdT: ce chiffre inclut une estimation de la valeur des ressources naturelles disponibles et exploitables au Canada) de nos ressources naturelles usurpées. Nous ne voulons absolument pas que les ressources naturelles soient converties en armes de guerre. Ceci est en violation de Kaianerekowa, Loi de la Grande Paix et grande loi de ce territoire ainsi que la loi internationale des mers (NdT: Le Canada est régit sous le coup de la loi de l’amirauté britannique et est considéré comme un navire perdu, arraisonné et saisi…)

Harper a confirmé au national socialiste (ukrainien) que l’occident est avec lui et que l’arsenal nucléaire dont il a besoin est financé et construit par le Canada. Cameco Inc. a ouvert une nouvelle mine d’uranium dans la province du Saskaschewan sur nos terres, ce à quoi nous avons totalement résisté.

Tout à chacun peut rechercher la généalogie des membres courant de ce conseil privé de la reine et publier leurs noms. Tout le monde devrait savoir qui sont ces familles criminelles de façon à ce que leur progéniture ne puisse jamais jouir du fruit de leurs crimes. Aucun de leurs descendants n’échappera aux accusation de génocide ou d’écocide.

Les banquiers ont fomenté un plan tordu et cruel, qui pourrait bien être la balle dans leur propre dos !

Plus sur le sujet:

Anonymous Ukraine Release.                     –Yulia Tymoshenko: “Russians must be killed by nuclear weapons!”                          -Australian & Canadian Duelling Puppets. Discours identiques faits par les premiers ministres canadien et australien avant l’invasion de l’Irak, discours écrits par la commission trilatérale..

Résistance au colonialisme: En Australie les mesures génocidaires et ethnocidaires continuent…

Posted in actualité, altermondialisme, colonialisme, documentaire, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , on 27 mars 2014 by Résistance 71

Nous avons soulevé le problème de l’ethnocide/génocide des peuples autochtones en Amérique du Nord et avons mentionné la similarité d’actions en Australie. John Pilger remet cette ignominie sous les feux de la rampe. Pilger a été un dénonciateur de longue date de la politique génocidaire de son pays, depuis son documentaire en 1985 « Secret Country: First Australians Fight Back », Il a été sans relâche un supporteur de l’anti-colonialisme et des peuples aborigènes. Son dernier documentaire en date « Utopia » ramène le sujet du génocide australien à l’ordre du jour.

Tout cela bien sûr sous couvert de la doctrine chrétienne de la découverte qui est au cœur du colonialisme occidental depuis plus de 500 ans. L’Australie, tout comme les Etats-Unis, le Canada et la Nouvelle-Zélande, sont des entités commerciales de la City de LOndres et de sa « couronne »/Banque d’Angleterre et ne sont pas des nations légales. Leur domination repose sur une doctrine religieuse raciste à laquelle il faut mettre fin. C’est LA solution pour faire chuter sans espoir de retour l’empire anglo-américain actuel qui repose sur l’usurpation, le vol et le génocide de nations indigènes sur deux continents.

— Résistance 71 —

 

Une fois de plus, l’Australie vole ses enfants aborigènes

 

John Pilger

 

21 mars 2014

 

url de l’article original:

 

http://johnpilger.com/articles/once-again-australia-is-stealing-its-indigenous-children

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

L’enregistrement atteint un climax. Il y a la voix d’un enfant qui hurle alors qu’il est arraché à sa mère, qui supplie: “Il n’y a rien d’anormal avec mon bébé, pourquoi nous faites-vous tout cela ? J’aurais été pendue il y a des années n’est-ce pas ? Parce qu’en tant qu’Aborigène australien, vous êtes coupable avant d’être prouvé innocent.” La grand-mère de l’enfant demande à savoir pourquoi “le vol de nos enfants se produit-il de nouveau ?”. Un fonctionnaire des services sociaux dit: “Je l’emmène, mon pote”.

Ceci s’est produit envers une famille aborigène dans la cambrousse de Nouvelle-Galles du Sud. Cela se passe à travers l’Australie dans un énorme abus scandaleux des droits de l’Homme, abus largement ignoré et non dit, qui évoque la tristement célèbre période de la “Génération Perdue” du siècle dernier. Jusqu’aux années 1970, des milliers d’enfants métis furent volés à leurs mères par les fonctionnaires des services sociaux. Ces enfants furent donnés à des institutions pour en faire de la main d’œuvre à très bon marché ou des esclaves, beaucoup d’entre eux furent battus et violés.

Décrite par un Protecteur en Chef des Aborigènes, la politique connue pour être assimilatrice, était aussi connue pour être le tristement célèbre “lavage génétique de la couleur”. Elle fut influencée par le même mouvement eugéniste qui inspira les nazis (NdT: En provenance directe des Etats-Unis avec la Fondation Eugéniste des Rockefeller, qui fit envoyé des scientifiques américains et des fonds au Kaiser Willhem Institute afin d’aider aux programmes eugénistes allemands dans les années 1930). En 1997, un rapport référence intitulé “Ramenez-les à la maison”, dévoila qu’au moins 50 000 enfants et leurs mères endurèrent “l’humiliation, la dégradation et la brutalité sans nom de l’acte de la séparation forcée… Le produit de politiques calculées et voulues de l’état australien.” Le rapport appela ceci, génocide.

A part le nom, l’assimilation demeure la politique du gouvernement australien. Des euphémismes tels que “réconciliation” et “meilleurs futurs” couvrent des mesures d’ingénierie sociale similaires couplé à un racisme de longue haleine tout autant qu’insidieux au sein de l’élite politique, de la bureaucratie et plus largement, de la société australienne. Lorsqu’en 2008, le premier ministre Kevin Rudd présenta ses excuses à la Génération Perdue, il ajouta: “Je veux être franc et direct à ce sujet. Il n’y aura aucune compensation”. Le quotidien du Sydney Morning Herald félicita Rudd  de cette “fine manœuvre” qui “clarifia une politique endommagée qui répond aux besoins émotionnels de certains de ses supporteurs, mais ne change rien.”

Aujourd’hui, le vol des enfants aborigènes, incluant celui des bébés pris de la table d’accouchement, est bien plus généralisé qu’à aucun moment durant le dernier siècle écoulé. Depuis juin de l’an dernier, 14 000 bébés aborigènes ont été “enlevés”. Ceci représente un chiffre cinq fois plus élevés que lorsque le rapport “Ramenez-les à la Maison” fut écrit. Plus du tiers de tous les enfants retirés sont Aborigènes, et ce d’un chiffre d’une population qui ne représente que 3% de la population australienne. A cette vitesse, cette saisie de masse d’enfants aborigènes résultera en une génération volée de plus de 3300 enfants volés rien que pour la province de Northern Territories.

Pat (pas son vrai nom) est la mère dont l’angoisse fut enregistrée secrètement au téléphone alors que 4 fonctionnaires des services sociaux et 6 policiers arrivaient chez elle. Sur l’enregistrement, un fonctionnaire affirme qu’ils ne sont venus que pour faire une “évaluation”. Mais deux des policiers qui connaissaient Pat lui dirent qu’ils ne voyaient aucun risque pour l’enfant mais lui dirent aussi “de vite se sauver”. Pat s’enfuit, son jeune enfant dans ses bras, mais l’enfant d’un an fut éventuellement pris sans qu’on ne lui en donne une quelconque raison. Le lendemain matin, un policier retourna pour s’excuser et pour lui dire que son enfant n’aurait jamais dû être pris. Pat n’a aucune idée de l’endroit où se trouve son fils à l’heure actuelle.

Une fois, elle fut “invitée” par des fonctionnaires d’amener ses enfants dans un bureau “neutre” pour discuter d’un “plan d’attention”. Les portes furent vérouillées et les fonctionnaires se saisirent de ses enfants, l’un des plus jeunes s’aggripant à la ceinture révolver d’un policier. Beaucoup de mère indigènes ne connaissent pas leurs droits. Un tribunal pour enfants très discrets est devenu notoire pour valider les saisies d’enfants.

La plupart des familles aborigènes vivent à la limite. Leur espérance de vie dans des villes proches de Sydney est aussi basse que 37 ans. Les maladies de Dickens sont communes, l’Australie est le seul pays développé qui n’a pas éradiqué la maladie du trachoma, qui rend aveugle les enfants aborigènes.

Pat s’est à la fois courageusement rebellée contre et a aussi obéi à la bureaucratie punitive qui peut enlever un enfant sur juste un ouï-dire. Elle a été acquittée par deux fois de fausses accusations, dont une incluant le “kidnapping” de ses propres enfants. Un psychologue l’a qualifié de parfaitement capable d’être une bonne mère.

Josie Crawshaw, une ex-directrice d’une organisation respectée de soutien aux familles dans la ville de Darwin m’a dit: “Dans les zones reculées, les fonctionnaires y vont en avion très tôt le matin et emmènent les enfant à des milliers de kilomètres de leurs communautés. Il n’y a aucune explication donnée, aucun soutien et l’enfant peut disparaître à tout jamais.”

En 2012, la coordinatrice générale de l’organisation Remote Services des Territoires du Nord, Olga Havnen a été virée lorsqu’elle révèla que près de 80 millions de dollars étaient dépensés à la surveillance et à l’enlèvement des enfants aborigènes, comparés aux seuls 500 000 dollars aloués pour le soutien des mêmes familles appauvries. Elle m’a dit: “Les raisons principales d’enlèvement des enfants à leurs familles sont à cause de problèmes sociaux qui sont directement liés à la pauvreté et à l’inégalité. L’impact sur les familles est simplement horrible parce que s’ils ne sont pas réunis dans les 6 mois, il est fort probable qu’ils ne se reverront plus jamais. Si l’Afrique du Sud faisait cela, il y aurait une protestation internationale.”

Elle et bien d’autres à la longue expérience, avec lesquels j’ai eu des entretiens se sont tous fait l’écho du rapport “Ramenez-les à la Maison”, qui décrivait une “attitude” officielle en Australie à l’encontre des Aborigènes comme étant “moralement déficient”. Un porte-parole de Département des Familles et des Services Communautaires a dit que la majorité des enfants aborigènes enlevés à leurs familles en Nouvelle-Galles du Sud étaient placés chez des suppléants indigènes. D’après les réseaux de soutien aborigènes, ceci n’est qu’un écran de fumée, ceci ne veut pas dire familles d’accueuil et le contrôle par la division est le véritable succès de la bureaucratie.

J’ai rencontré un groupe de grands-mères aborigènes, toutes des survivantes de la première génération volée, toutes ont eu des petit-enfants qui ont été volés. “Nous vivons de nouveau dans la peur” ont-elles toutes dit. David Shoebridge, un député vert ma dit: “La vérité est la suivante, il y a un véritable marché chez les blancs pour ces enfants, spécifiquement les bébés.”

Le parlement de Nouvelle-Galles du Sud va bientôt débattre d’une législation qui va introduire l’adoption forcée et le “gardiennage”. Les enfants de moins de deux ans seront concernés, sans le consentement de la mère, s’ils ont été “enlevés” depuis plus de 6 mois. Pour beaucoup de mères aborigènes comme Pat, cela peut prendre jusqu’à 6 mois pour reprendre contact avec leurs enfants. “Cela met les familles aborigènes manifestement sur la voie de l’échec”, a dit Shoebridge.

 

J’ai demandé pourquoi à Josie Crawshaw. “L’ignorance voulue de l’Australie au sujet de ses nations premières est maintenant devenue une sorte de tolérance qui arrive au point que vous pouvez écraser un groupe entier de l’humanité et cela n’est pas dérangeant.”