Archive pour octobre, 2013

La géopolitique de la Chine et du pays du goulag levant

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M with tags , , , , , , , , , on 31 octobre 2013 by Résistance 71

Un point de vue très intéressant et hors des sentiers battus…

— Résistance 71 —

 

La doctrine Obama est de contenir la Chine

 

Entretien avec Nazanin Armanian

 

31 Octobre 2013

 

url de l’article original en français:

http://www.michelcollon.info/L-objectif-d-Obama-est-de-contenir.html?lang=fr

 

La « Doctrine Obama » aurait pour objectif principal de contenir la Chine, pas de s’impliquer dans de « minuscules bagarres de voisinage », d’autant que son véritable ennemi dans la région est l’Iran. Un « chaos contrôlé » dans cette zone est favorable aux Etats-Unis puisqu’il engendre l’épuisement d’autres puissances comme la Russie, la Turquie, l’Arabie Saoudite et même Israël. La politologue hispano-iranienne Nazanin Armanian nous offre des analyses sur l’explosive situation de la Syrie et du Moyen-Orient parmi les plus lucides et les mieux informées…

–  L’attaque militaire de la Syrie qui paraissait éminente a été paralysée. Quels sont les facteurs qui pourraient la réactiver ?

Etant donné que nous ne disposons que d’une information partielle sur ce qui se mijote chez les puissances qui décident de ce conflit, il faut bien préciser que nos « opinions » sont en fait plutôt des « hypothèses ». Malgré tous les efforts de la Turquie et de l’Arabie Saoudite pour entraîner les Etats-Unis dans une guerre, où il y avait plus à perdre qu’à gagner, Barack Obama ne pouvait ni ne voulait attaquer la Syrie en août dernier. La proposition de Poutine (sans doute négociée au préalable) est parvenue à sortir Obama du piège « usage d’armes chimiques = attaque militaire ». La véritable ligne rouge a été franchie lorsque l’équilibre des forces entre l’armée syrienne et les rebelles a basculé (équation perdant-perdant). Damas a récupéré de nombreuses villes en juillet et en août grâce au chaos dans les rangs de l’opposition, à l’appui logistique de la Russie et à la précieuse expérience de plusieurs milliers de Gardiens de l’Islam irakiens en Syrie, qui savent lutter aussi bien contre des ennemis extérieurs qu’intérieurs.

– Quel scénario serait le plus favorable aux Etats-Unis dans la zone ?

La meilleure option pour les USA, c’est l’actuel « chaos contrôlé » dans lequel s’épuisent la Russie, l’Iran, la Turquie, l’Arabie Saoudite et même Israël. La « doctrine Obama » consiste à contenir la Chine et à ne pas s’impliquer dans de minuscules bagarres de voisinage. D’autant que la priorité de la Maison Blanche dans cette région, c’est l’Iran, pas la Syrie. Une frappe sur ce pays compromettrait tout accord de paix avec Téhéran, en échange de l’arrêt de son programme nucléaire. Néanmoins, alors que la menace d’une attaque s’éloigne, la présence de très nombreux acteurs que personne ne contrôle, et le fait que la politique ne relève pas toujours de la logique, font que tous les scénarios sont encore possibles, par exemple une provocation sous fausse bannière. Il semblerait qu’un accord ait été passé entre les Etats-Unis, la Russie et l’Iran pour maintenir Al Assad au pouvoir jusqu’en début 2014. Un temps suffisant pour que les Etats-Unis puissent mettre à l’épreuve la bonne volonté de Hassan Rahani Ali Jamenei pour abandonner son programme nucléaire. Ainsi, les Etats-Unis, Israël et l’Arabie Saoudite auraient obtenus le désarmement de la Syrie et de l’Iran sans apocalypse. Un grand triomphe pour Barack Obama.

– Quand on parle de l’opposition syrienne à Bachar Al-Assad, de quel conglomérat s’agit-il exactement ?

Il y a l’opposition interne, et celle qui lutte depuis l’extérieur contre Al-Assad, depuis des forces de gauche jusqu’à l’extrême-droite, en passant par des milliers de mercenaires qui viennent perturber le panorama. Il faut reconnaitre que non seulement on reçoit des informations contradictoires, mais en plus on constate que la rapidité des changements dans les évènements en cours oblige l’opposition à changer régulièrement d’attitude et de composition. C’est vraiment difficile d’obtenir une information véridique, fiable et impartiale sur ces forces en présence.

– Quels sont les grands enjeux économiques en Syrie ?

Le rapport entre le conflit syrien et le pétrole/gaz repose sur la base de plusieurs facteurs. Premièrement la Syrie possède 25 millions de barils de brut, c’est la plus grande réserve avérée de pétrole en Méditerranée orientale et la Russie est son unique partenaire international. Elle coopère avec Damas, aidée par la Chine et l’Iran, au développement de l’industrie pétrolière de la Syrie. Deuxièmement, des milliards de mètres cube de gaz naturel (combustible du futur, bon, économique et propre) ont été localisés sur les côtes Syriennes. En 1990, Le Liban, Israël et Gaza à travers British Gas (BG) sont entrés en conflit pour l’exploitation du gaz, Israël en réclamant la totalité. L’Etat hébreu est parvenu à mettre hors-jeu Gaza, la Syrie et le Liban et exploite actuellement cette ressource en profitant de la faiblesse de ses adversaires.

– Et en ce qui concerne les routes stratégiques et les grands oléoducs/gazoducs ?

La Syrie se situe à un point de confluence entre plusieurs couloirs énergétiques. Si bien que la Turquie (alliée de l’OTAN) pourrait être mise hors-jeu non seulement comme pays stratégique mais aussi parce qu’elle perdrait les millions de dollars de droits de douane qu’elle perçoit pour le passage de l’oléoduc Azerbaïdjan/Géorgie sur son sol. L’idée est de construire deux oléoducs et un gazoduc irako-syrien. En 2011 un accord a été signé pour construire un oléoduc irano-irako-syrien (appelé « le tuyau chiite ») qui transporterait le brut iranien jusqu’à la Méditerranée. De plus, ces initiatives annuleraient le projet phare de la diversification de l’approvisionnement énergétique de l’Union Européenne : le gazoduc « Nabucco » qui devrait partir de la Mer Caspienne pour arriver en Méditerranée via la Turquie sans passer par la Russie. D’autre part, l’Arabie Saoudite et le Qatar font pression pour construire le « ArabGas Pipeline » (gazoduc arabe) avec la participation de la Syrie, de la Jordanie et du Liban. Ce projet permettrait de connecter le gazoduc du nord de l’Afrique à la Turquie, à la Méditerranée et donc de convertir Ankara en la première route énergétique de l’Asie et de l’Europe, ce qui réduirait le poids de la Russie, actuel principal fournisseur d’énergie du vieux continent. L’Arabie Saoudite et les États-Unis craignent une alliance entre les « géants pétroliers » le Venezuela et la Russie, car elle fragiliserait l’OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole).

– Quel est le rôle de la Chine en Syrie et, de façon générale au Moyen-Orient ? Apparemment en Syrie, la Chine se situe en arrière-plan. Qu’en est-il de la Russie ?

La Chine, après avoir perdu l’Irak, le Soudan et la Lybie comme fournisseurs d’énergie, tient fermement à son maintien dans la zone. Pour l’heure, elle préfère que ce soit la Russie qui agisse dans le conflit. Pékin pense fermement que l’objectif des Etats-Unis, à travers une attaque en Syrie est de prendre le pouvoir sur l’Iran, son troisième fournisseur de pétrole.

Pour la Russie de Poutine, l’objectif d’en finir avec le monde unipolaire passe par la Syrie. C’est là qu’elle peut empêcher que le soulèvement méditerranéen ne devienne un espace atlantiste. La Russie sait que l’un des objectifs des Etats-Unis est de détruire l’armée syrienne, en raison de ses liens avec la Russie, tout comme cela s’est déjà produit avec les forces armées d’Irak et de Lybie, afin de diminuer l’influence militaire slave dans le monde. Qui plus est, Moscou a investi 20.000 millions en Syrie. Autant d’intérêts qui invitent la Russie à résister alors qu’elle commence à relever la tête sur la scène internationale.

– L’hégémonie sunnite face au croissant chiite. Quel est le poids de la religion dans le conflit syrien, et plus généralement au Moyen-Orient ?

La chute de Moubarak en Egypte, bastion du sunnisme, l’arrivée au pouvoir des chiites en Irak, la croissance de l’influence du Hezbollah au Liban, et la rébellion chiite dans plusieurs pays arabes (Bahreïn, Yémen) ne signifient pas en soi que les changements dans la région se fassent au bénéfice de la théocratie chiite d’Iran. Là aussi, ce sont les intérêts d’Etat, ou de ceux qui sont au pouvoir, qui déterminent l’orientation politique d’un gouvernement. Le fait de partager le chiisme n’unit pas nécessairement les Perses et les Arabes qui sont de vieux ennemis. De plus la crise politique et sociale de l’Iran lui-même empêche Téhéran de profiter de la faiblesse des Etats sunnites. La religion est une bannière, mais ce qui compte vraiment, c’est l’avidité des oligarchies qui gouvernent ces pays pour détenir l’hégémonie dans la région.

– Par ailleurs, il semblerait qu’une certaine amélioration des relations entre Obama et le nouveau gouvernement iranien soit en cours. Est-ce vraiment le cas ? Cela est-il compatible avec les analyses qui indiquent qu’à travers le conflit syrien, les Etats-Unis cherchent à atteindre l’Iran ?

Oui c’est vrai. En ce moment, Les Etats-Unis tout comme l’Iran ont intérêt à rétablir rapidement des relations. Pour Barack Obama, parvenir à un accord nucléaire avec Téhéran serait moins couteux qu’une guerre suicidaire ou que d’avoir à accepter un Iran nucléarisé. Il est possible que malgré les pressions d’Israël, les USA acceptent que l’Iran ait la capacité de fabriquer l’arme nucléaire (de même que l’Argentine, le Japon et l’Allemagne) et de le laisser enrichir de l’uranium à l’intérieur du pays, en échange d’un contrôle permanent de l’ONU sur cette industrie. De plus, les opinions publiques nord-américaines et israéliennes sont contre une aventure belliqueuse sur les terres iraniennes (à consulter, la campagne : « We love you : Iran and Israël »). D’autre part, après les refus du Royaume-Unis et de l’Allemagne, ses plus fermes alliés, de participer à une attaque militaire contre la fragile armée syrienne, les Etats-Unis ne sauraient se lancer dans un tel suicide collectif. Sans oublier une certaine influence du « précipice fiscal » et du manque de fonds pour un nouveau conflit d’envergure. Finalement, les USA ont besoin de la République Islamique pour pacifier ou pouvoir poursuivre ses projets politiques en Afghanistan, Irak, Syrie et Liban, zones d’influence iranienne.

– Et du côté de l’Iran ?

Pour sa part, l’Ayatollah Ali Jamenei, le chef d’Etat, se trouve face à une conjoncture qui l’oblige à réorienter radicalement sa politique extérieure. Premièrement, les sanctions et les bas prix du pétrole étranglent l’économie nationale. La récession économique, le chômage, une inflation galopante de 40% et une mauvaise gestion des ressources du pays ont entrainé l’Iran au bord de l’effondrement. Tout cela s´ajoute au fait qu’au cours de ces huit dernières années, le gouvernement d’Ahmadinejad a obtenu des bénéfices sur le pétrole supérieurs à tous ceux obtenus au cours des cent dernières années, sans que les conditions de vie de la population ne s’améliorent le moins du monde. Une situation qui pourrait déclencher une explosion sociale, cette fois-ci non pas pour les droits civiques comme lors du « printemps de 2005 » mais en raison de la pauvreté frappant des millions de personnes qui, jusque-là constituaient la base sociale du régime.

– D’après vous, les facteurs sont donc multiples ?

Oui parce qu’à cela s’ajoute un isolement auquel il est impossible de faire face. Quatre sanctions de l’ONU et un large front uni contre l’Iran au niveau mondial : depuis ces voisins turcs, juifs et arabes jusqu’à la Chine et la Russie, qui sont tous favorables aux sanctions du Conseil de Sécurité. Les pressions contre la Syrie, son seul allié dans la région, ont également leur importance. De plus, contrairement à quelques années auparavant, l’Iran se sent suffisamment puissant pour pouvoir se défendre sans l’arme nucléaire. Pour autant, il ne lui est pas nécessaire de parvenir à un accord avec Washington avant qu’Obama ne quitte la Maison Blanche en 2016. Et pour finir, la classe dominante actuellement en République Islamique pense que si l’Iran aspire à être une puissance régionale, cela ne sera possible qu’en devenant un allié des Etats-Unis, à l’image de la Turquie et d’Israël.

– Quel bilan faites-vous des attaques/invasions antérieures promus par les Etats-Unis dans la zone ? L’Irak par exemple ?

La guerre contre l’Irak a été en réalité une guerre « de proximité » d’Israël contre cette puissance régionale, mise en œuvre par les Etats-Unis. Certes, Tel Aviv a perdu un Etat ennemi pour des décennies, mais les Etats-Unis, en plus d’avoir perdu des milliards de dollars et les vies de près de 4000 soldats, a aussi perdu son précieux allié Saddam Hussein, contrepoids avec l’Iran, qui aujourd’hui accroit son influence dans ce pays. L’influence de Téhéran sur Bagdad est justement l’un des motifs des attentats qui ôtent la vie à des centaines de personnes quotidiennement en Irak. Israël, l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie veulent écarter les chiites et les pro-iraniens du pouvoir.

– Et pour ce qui est de l’Afghanistan ?

Dans le cas Afghan, l’échec des Etats-Unis est cuisant. Ils n’ont pas pu tracer le gazoduc Turkménistan-Afghanistan-Pakistan, ils n’ont pas pu prendre le contrôle de l’Asie Centrale et des pays en « stan », et ainsi éviter que les russes n’y regagnent de l’influence et ils n’ont pas non plus réussi à contrôler le commerce de l’opium (1) même après avoir placé au pouvoir Hamid Karzai, qui dirige à présent le principal narco-Etat de la planète. D’autre part, on ignore toujours si les Etats-Unis vont pouvoir y maintenir leur base militaire, suite au retrait annoncé pour 2014. Tout cela après avoir laissé un pays détruit, des centaines de milliers de morts, 6 millions de réfugiés et un futur incertain pour les infortunés afghans.

– Par ailleurs, quelle analyse faites-vous des dénommés « Printemps arabes » ?

Ils ont été étouffés dans l’œuf avant même de démarrer. Par la droite religieuse opportuniste et calculatrice et/ou par les militaires. Grâce à ces deux forces, les Etats-Unis vont pouvoir maintenir ses pays dans leur zone d’influence, et au passage, empêcher l’établissement d’une démocratie économique et politique, ce qui était ce que revendiquaient ces peuples (2).

– L’Egypte. Comment pensez-vous que la gauche devrait-elle se positionner ? D’une part, il y a des islamistes (traditionnels ennemis de la laïcité et des secteurs progressistes) qui ont gagné des élections et d’autre part, des militaires qui mènent un coup d’Etat avec le soutien de la population.

Je pense que la gauche égyptienne a commis une erreur en soutenant le coup d’Etat militaire, planifié par les Etats-Unis et financé par l’Arabie Saoudite. Ce fut un mouvement stratégique de Washington, qui après l’assassinat de son ambassadeur en Lybie, et l’attaque de l’ambassade d’Israël au Caire, entre autre, a pris ses distances avec les islamistes à l’échelle régionale (il les avait placés au pouvoir en Irak, en Afghanistan, au Yémen, en Lybie et en Egypte) et a décidé d’opter pour la droite religieuse non extrémiste, ou laïque. Les USA ne voulaient pas des Frères Musulmans à la frontière entre l’Egypte et Israël. Ils n’en veulent pas non plus en Syrie, où ils feront durer le conflit jusqu’à ce qu’ils aient trouvé une alternative laïque et alignée à ses intérêts. (3).

– Et s’il fallait choisir ?

Les islamistes comme les militaires sont des forces réactionnaires dont l’objectif n’est autre que d’écraser le mouvement révolutionnaire des secteurs avant-gardistes de la société. Les uns comme les autres ont eu recours à la manipulation des sentiments religieux ou patriotiques des égyptiens pour réinstaurer un système capitaliste-féodal, la corruption, et maintenir leurs privilèges. La gauche doit adopter une posture indépendante et alternative et ne pas tomber dans le piège manichéen de « soit avec les uns, soit avec les autres ».

– Pour finir, lors d’une conférence vous avez évoqué un conflit entre Obama et un certain noyau « dur » et belliqueux de l’establishment nord-américain en faveur de la rentabilité des guerres. En quoi consiste cet affrontement ? Quelles en sont les conséquences réelles sur les conflits au Moyen-Orient et ailleurs ?

Barack Obama, durant son second mandat a commencé à prendre certaines décisions importantes dans le but affaiblir le noyau belliqueux de l’establishment. Il a écarté le général néo-conservateur Davis Petraeus, directeur de la CIA (sous le prétexte de l’infidélité de son épouse !), le dernier dont il avait hérité du gouvernement Bush. Auparavant il avait remercié le secrétaire de la Défense Robert Gates, le « seigneur de guerre ». Il a également rappelé certains hauts gradés militaires en mission à l’étranger, comme le général Allen, responsable de l’OTAN en Afghanistan. Il a forcé le départ volontaire de la secrétaire d’Etat, la « fauconne », H. Clinton (sa rivale lors des primaires de 2008, qu’il avait incluse dans son cabinet afin de la neutraliser) et il a mis à la retraite Léon Panetta, directeur du Pentagone. En parallèle, il a fait intégrer dans son nouveau cabinet Chuck Hagel comme secrétaire de la Défense, malgré sa réputation d’ « anti-israélien », ferme opposant à la guerre contre l’Iran. Au passage il a réduit le budget du Pentagone de 1,2 milliards de dollars… Obama s’est aperçu que ce sont précisément ces guerres locales et absurdes, organisées par ce secteur du pouvoir aux Etats-Unis, qui sont à l’origine de la perte de puissance et de prestige de l’empire à l’échelle mondiale. Son obsession, c’est contenir la Chine et sa « doctrine », le retour en Asie. Comment y parviendra-t-il (ou non) ? Le temps nous le dira.

***

Des analyses de fond sur ces questions peuvent être consultées dans des publications de l’auteure telles que « Irak, Afghanistan et Iran. 40 réponses au conflit au Moyen-Orient. » ou « L’Islam dévoilé » entre autres. Armanian est l’auteure de 15 livres (le dernier, co-écrit avec Martha Zein « Iran : la révolution permanente »). Elle réside en Espagne depuis 1983 et collabore régulièrement avec le quotidien digital Público.

Traduction : Collectif Investig’Action

Source : Rebelión

Génocide des autochtones au Canada: L’hypocrisie institutionnalisée…

Posted in actualité, guerres hégémoniques, politique et lobbyisme, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 31 octobre 2013 by Résistance 71

Pour plus d’information au sujet du génocide des enfants indiens au Canada entre 1893 et 1996, consultez notre dossier sur le sujet.

— Résistance 71 —

 

Cette drôle de chose appelée Canada

 

Kevin D. Annett


 

21 Octobre 2013

 

url de l’article original:

http://itccs.org/2013/10/21/this-odd-thing-called-canada/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Alors, qui dit que les Canadiens ne sont pas drôles ?

Cette semaine, la société de télédiffusion Canadienne (CBC) a solennellement réfléchi  pour la première fois : « Est-ce que le Canada devrait être conduit en justice pour Génocide devant les Nations Unies » de ses crimes dans les écoles et pensionnats Indiens.

C’est comique à dire, si l’on considère que le Canada a déjà été jugé et condamné pour tout ce Génocide : lors d’un procès retentissant au Tribunal de Droit Coutumier tenu à Bruxelles, et dont le verdict a été rendu le 25 février dernier, (voir le lien ci-dessous).

Comique aussi que la CBC ait manqué cela hein ?  Comme ils ont aussi laissé de côté le fait que le Tribunal de Bruxelles a aussi condamné les principales églises Canadiennes du même crime, du fait que les monstres en robe ont tué la plupart de ces enfants.

Bien sûr, les Canadiens le savaient dès le 15 Novembre 1907 alors que la moitié des enfants indiens de couleur  « en pensionnat scolaire » mouraient à cause de leur exposition délibérée à la tuberculose : un fait reporté le jour même sur la page de garde du Journal l’Ottawa Citizen par les propres médecins officiels du gouvernement. Et je suis sûr que l’enfer est essuyé au même fait sanglant, et complété par des preuves solides devant chacun de vous, depuis plus de quinze ans maintenant.

(www.hiddennolonger.com)

Je pense que rien de cela ne devrait nous surprendre, lorsque l’on regarde l’état désolant de ce qui s’appelle du journalisme au Canada. Ni même lorsque les chefs Mohawk à Brantford, en Ontario commencèrent à déterrer les restes des ossements des enfants et les boutons dans le plus ancien pensionnat du Canada à l‘automne 2011. Est ce qu’un seul média canadien s’est préoccupé ne serait-ce qu’une fois de reporter cette découverte historique ?

Aucun régime ne regarde jamais son propre merdier, sauf de manière controlée et aseptisée pour le mettre en scène de façon honteuse et au Canada on lave plus blanc dans « La Vérité et la Réconciliation ». Mais le refus des Canadiens d’accepter d’être tenus responsables de leur propre histoire sanglante est devenu tout à fait ridicule, maintenant que d’autres pays et leurs tribunaux se prononcent sur notre culpabilité d’avoir délibérément massacré des enfants indigènes.

Et donc la CBC après réflexion sur le « si » nous sommes coupables de Génocide,  sent exactement la même odeur que la déclaration officielle du Pape Paul VI en 1967 disant que Galilée n’avait peut être pas tort après tout, et que la terre tourne effectivement autour du soleil.

Oui, nous le savions déjà : de même nous savons que le Canada et ses églises ne sont pas seulement coupables de Génocide, mais que selon le Droit  international, elles sont reconnues coupables en tant qu’ organisations criminelles qui n’ont pas d’autorité juridique ou légitime. Et cela signifie que leurs lois, réglementations et taxes sont nulles et non avenues ; et celui ou celle qui les finance est coupable de crime.

La plupart des canadiens essaient d’ignorer que ce Mammouth est en réalité dans la Salle de Séjour, prétendant qu’ils vivent encore sous un gouvernement de Droit : mais pas mon nouvel ami Steve Finney, à Kitchener, en Ontario. Car Steve s’est conduit comme un homme libre selon le Droit Coutumier, et prend à cœur le système juridique de Bruxelles. Il ne cesse de dire aux policiers et aux juges à Kitchener qu’ils n’ont aucune autorité sur lui parce qu’ils ont fait un serment d’allégeance à une institution criminelle, incluant la Couronne d’Angleterre elle-même. Et  c’est exactement ainsi qu’il leur dit,

« Pourquoi devrais- je obéir à un gouvernement qui a délibérément tué  plus de 50 000 enfants, et continue à faire du trafic d’enfants à travers les Associations d’Aide à l’Enfance ? »

Steve Finney n’a pas émasculé ses connaissances de son comportement, comme la plupart des eunuques politiciens dans notre pays. Il a prété serment pour s’élever à une nouvelle allégeance en tant que citoyen de la République du Kanata, laquelle formation est aussi vivement ignorée de la CBC et du reste de la chose préfabriquée appelée Canada.

Nous vivons une époque éclatante d’illusions et de déception universelle, de mensonges officiels et de l’effondrement de la dissimulation : quelque chose que Charles Dickens appelait le Meilleur de l’histoire et le Pire de l’histoire. Dickens faisait référence à la France à l’aube de la révolution de 1789.

J’espère que l’allusion n’est pas perdue pour nous….

OGM et Nouvel Ordre Mondial: Monsanto, Pepsi et Nestlé en campagne contre l’étiquetage des OGM…

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Monsanto et Pepsi Cola essaient d’arrêter la procédure d’étiquetage des produits génétiquement modifiés dans l’État de Washington

 

RT

 

30 øctobre 2013

 

url de l’article original:

http://rt.com/usa/washington-gmo-law-food-980/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Un vote dans l’état de Washington (côte Ouest des Etats-Unis) destiné à faire étiqueter les produits issus de cultures génétiquement modifiées (OGM) est mis sous énorme stress alors ques de grosses entreprises alimentaires et de la chimie déversent des millions de dollars dans une campagne publique contre l’étiquetage.

Le 5 novembre, les électeurs vont se diriger vers les bureaux de vote pour décider si oui ou non les produits alimentaires contenant des OGM doivent être étiquetés en conséquence, mais ce qui apparaisait dans un premier temps comme une victoire sans équivoque en faveur de l’étiquetage, tourne en fait à un partage des voix bien plus serré qu’escompté à cause des dépenses énormes des entreprises industrielles contre ce projet.

Les supporteurs de ce projet I-522 argumentent que cela est un problème lié à la transparence et qu’avertir les consommateurs que leur nourriture contient des OGM leur permettra de faire un choix plus informé dans leur consommation. Ils disent aussi que les OGM ne sont pas sains ni pour la consommation animale ni pour la consommation humaine et que cela pose de gros problèmes de contamination de l’environnement tout en promouvant l’utilisation de certains produits chimiques agricoles.

Les opposants à cette loi, emmenés par la Grocery Manufacturers Association (GMA) affirment que non seulement les produits OGM sont sains à la consommation mais que cette initiative d’étiquetage amènerait faussement les gens à penser qu’il y a quelque chose de mal dans les produits étiquetés OGM. Le résultat final serait que les magazins devront augmenter leurs prix et devront placer les augmentations sur les consommateurs.

 “Cela demandera à ce que des dizaines de milliers de produits alimentaires de base et les boissons soient de nouveau réétiquetés exclusivement pour l’état de Washington à moins qu’ils ne soient reproduits avec des ingrédients spéciaux coûtant plus cher”, a dit le porte-parole de la GMA Brian Kennedy à Al-Jazeera America. “Cette mesure va faire augmenter les prix et coûtera à la famille moyenne de Washington State plusieurs centaines de dollars par an de plus pour leurs paniers de provisions.”

Les deux camps ont levé environ 28 millions de dollars combinés pour les dépenses de campagne électorale, mais la vaste majorité de cet argent, 22 millions en fait, provient de groupes industriels s’opposant à ce projet de loi. La GMA, un groupe agissant pour plus de 300 entreprises de l’agro-alimentaire, a levé 11 millions de dollars pour faire campagne contre le projet de loi I-522. D’autres entreprises comme PepsiCo, General Mills, Nestlé et Monsanto sont des contributeurs financiers majeurs à la campagne du contre. Monsanto seul a contribué pour 5,4 millions de dollars d’après l’agence Reuters.

Les supporteurs de l’étiquetage des produits OGM ont quant à eux levé environ 6,8 millions de dollars pour leur campagne

“Ils font de cette campagne une des campagnes les plus chères et l’inondent avec des fonds de dernière minute pour essayer d’acheter cette élection” a dit Liz Carter, la porte-parole de la campagne “Oui à 522” à l’agence Reuters.

Indépendemment de la raison, la campagne s’est indubitablement resserrée. En Septembre, un sondage donnait plus de 45% aux supporteurs de la loi, mais deux sondages récents nous racontent une autre histoire. Les supporteurs du “oui” sont toujours devant, mais avec une marge bien plus faible. Un sondage les a montré devant à 45 contre 38%, tandis qu’un autre les donnait à 46 contre 42%.

Pendant l’élection nationale de 2012, une initiative similaire fut mise au vote en Californie, où elle fut défaite par 51,4 contre 48,6%…

Résistance politique: Expropriation citoyenne et autogestion en Andalousie…

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Somonte à l’école des jornaleros andalous

 

27 octobre 2013, par Jean-Pierre Petit-Gras

 

url de l’article original:

http://www.lavoiedujaguar.net/Somonte-a-l-ecole-des-jornaleros

 

Le 4 mars 2012, quelques centaines d’ouvriers agricoles andalous, affiliés au SOC-SAT [1], occupaient la finca [2] Somonte, une terre de 420 hectares proche de Palma del Río [3] (province de Cordoue) que le gouvernement autonome de la région s’apprêtait à vendre aux enchères. Cette action, et les impressionnants résultats obtenus depuis par les occupant•e•s, devraient faire l’objet d’une réflexion approfondie, de la part de celles et ceux qui se posent la question d’une résistance durable et de la recherche d’alternatives concrètes au désastre sans cesse croissant dans lequel, ici et ailleurs, le capitalisme industriel a plongé l’humanité tout entière.

En Andalousie, plus de trente-cinq pour cent de la « population active » est au chômage. Cinquante pour cent chez les moins de vingt-cinq ans. Dans l’agriculture, de récentes mesures, « imposées par la crise », ont porté à trente-cinq journées travaillées le seuil minimal pour toucher pendant six mois une indemnisation de 600 euros. Il faut décompter de ces indemnités les cotisations obligatoires, et savoir que dans le contexte de la mécanisation massive, de l’utilisation d’une main-d’œuvre immigrée très bon marché, et de surcroît l’existence de « listes noires » concernant les femmes et hommes les plus revendicatifs, ces trente-cinq journées travaillées sont souvent hors de portée [4].

Depuis des siècles, le spectre de la faim rôde dans ce vaste et superbe pays.

L’Andalousie est une terre riche. Par ses sols fertiles, le soleil, l’eau, sa biodiversité, l’accumulation millénaire de connaissances du milieu, les savoir-faire. Les géographes et historiens grecs admiraient la civilisation de Tartessos, laquelle, plus de dix siècles avant notre ère, exportait au loin ses huiles d’olive. Les envahisseurs romains y ont trouvé des lieux idylliques, et par la suite les musulmans ont perfectionné les méthodes d’irrigation et de gestion de l’eau, celle des greffes, etc., introduit de nombreuses espèces végétales. La région n’a certes probablement pas été le paradis terrestre chanté par de nombreux auteurs. Mais elle a dû, sous certains aspects, s’en rapprocher un peu. Cela d’autant plus que les migrants venus d’un peu partout (Berbères, Arabes, Juifs, Visigoths, Normands, puis Gitans sont venus s’ajouter aux vieilles populations ibères) y ont enrichi une culture et des mœurs tournés vers la tolérance et la recherche d’une vie plaisante et digne.

L’appropriation des terres par le nouveau féodalisme, militaire et « religieux », implanté à la faveur de la « Reconquête » chrétienne achevée en 1492, a peu à peu détruit la société andalouse. Et le latifundisme, cette spoliation que l’on nomme propriété privée, continue aujourd’hui d’écraser la paysannerie. Celle-ci n’a pourtant cessé de rêver, et de lutter pour que la terre soit à ceux qui la travaillent.

Le bilan provisoire de l’occupation de Somonte est parlant : délogés brutalement par un commando « antiterroriste » de la Garde civile au mois d’avril 2012, les jornaleros [5] sont revenus la nuit suivante. Depuis, ils ont consolidé une installation marquée, dès les premiers jours, par la volonté de faire revivre une terre abandonnée à des monocultures « rentables » tournées vers l’exportation, la captation des primes européennes, la mécanisation à outrance et l’utilisation immodérée de produits chimiques.

Avec peu de moyens (deux tracteurs et quelques machines offerts par leur syndicat et la municipalité de Marinaleda), ils ont préparé et semé, le plus proprement possible, cinquante-cinq hectares de blé, soixante-dix d’avoine, vingt de tournesol, deux de pois chiche, deux de fèves et haricots, un de pommes de terre… Les potagers créés par leurs soins donnent en abondance tomates, piments, oignons, ail, choux et salades. Mille cinq cents chênes verts et caroubiers, deux cents oliviers, des orangers ont été plantés. Brebis, chèvres et volailles participent à l’animation générale…

« Le plus important, disent-ils, c’est que nous avons défendu notre dignité, nous avons conscience d’être des femmes et des hommes libres, et nous croyons fermement à la réforme agraire ! »

Les occupants de Somonte ont reçu, dès les premiers jours, la visite enthousiaste de paysans et urbains de la province de Cordoue, mais aussi de toute l’Espagne, et d’autres pays européens [6]. Ces échanges leur ont permis de bénéficier d’un soutien moral et matériel. C’est pourtant dans l’autre sens que cette solidarité peut réellement s’exercer, et peser sur le destin de personnes et groupes désireux de s’affranchir du système dominant.

Les jornaleros de Somonte, par exemple, ont offert céréales, légumes et fruits à des associations de lutte contre les expulsions qui affectent de nombreuses familles ne pouvant faire face aux échéances des emprunts contractés pour l’achat de leur logement.

Mais plus que ces manifestations, généreusement symboliques, c’est leur action même, jointe à leur parole, qui offrent matière à réflexion pour la reconstruction d’initiatives concrètes de résistance face à la gravité de la situation dans laquelle nous sommes enfermés.

N’est-il pas en effet illusoire de croire que des solutions aux problèmes de la dépendance alimentaire, de l’empoisonnement généralisé, de la « mauvaise vie » en général, vont être trouvées dans des remèdes ponctuels, qui à l’instar de la médecine allopathique ne traiteraient que des symptômes isolés, sans tenir compte de l’ensemble des phénomènes à l’origine de l’apparition et de la progression d’une maladie ?

Le développement des productions « biologiques », des circuits courts et autres AMAP [7], pour intéressant qu’il soit, ne s’effectue en effet qu’à la marge, en comparaison avec la mainmise croissante de l’agriculture industrielle sur tout ce qui touche à la culture, l’élevage et la transformation.

En dessous des trois pour cent de la « population active totale », la main-d’œuvre employée dans l’agriculture française ne peut que se résoudre à suivre la fatalité de la mécanisation, l’utilisation d’intrants chimiques, les choix tactiques en fonction du marché, et les endettements qu’implique toute cette machinerie.

Les quelques agriculteurs accrochés à des pratiques respectueuses de la terre et de leur prochain, ou qui tentent de s’y lancer, sont confrontés à d’imposantes difficultés : un travail très lourd, la concurrence, la bonne « niche » à trouver. Ils n’échappent guère à la loi implacable, absurde, inégalitaire, du marché. La grande distribution et l’agro-industrie sont d’ailleurs entrées dans la danse, et les gondoles de « produits bio » ou « équitables » se multiplient à l’envi.

Et puis, à quoi rime de fournir des paniers, dans le cadre d’une AMAP, à des cadres, ingénieurs ou techniciens travaillant, par exemple, dans le secteur de l’armement (pudiquement appelé la « défense »), à des chimistes, des employés ou autres informaticiens qui participent, consciemment ou non et chacun à son niveau, à la destruction de ce qui reste de diversité, de liberté, d’échanges non marchands ?

Le prix du foncier, prohibitif dans la plupart de nos pays disneylandisés, s’oppose puissamment à ce retour massif vers la terre, qui répondrait pourtant à bien des questions.

La compétition entre individus, dès la période scolaire, le manque de connaissances et d’expériences appropriées, la soumission à des modes de vie et de consommation énergivores, l’addiction aux gadgets en tous genres, aux loisirs destinés, comme les tranquillisants, à masquer les stress de toutes sortes vécus dans un environnement professionnel (ou celui du non-emploi) s’ajoutent à cet obstacle.

L’attachement maladif à la propriété privée, apparu avant la révolution française, et renforcé par celle-ci, a fortement contribué à jeter la paysannerie, par ailleurs décimée par les guerres (depuis les napoléoniennes jusqu’à celle de 1914), dans la spirale de l’industrialisation du monde.

Le retour à la terre, par l’occupation quand les rapports de forces peuvent le permettre (en Andalousie, ou dans certaines ZAD capables d’attirer et de conserver l’installation de populations nouvelles) ou par l’achat collectif voué à la transformer en bien commun, ne s’opérera que par le biais d’une rupture radicale, impulsée par un puissant désir de sortie de ce système aliénant, hiérarchisé, brutal et absurde. Par une recherche de l’autonomisation dans les domaines de l’alimentation, l’habitat, la santé, les relations sociales et la solidarité, l’éducation et, pourquoi pas, celui de la confection même de nos vêtements. Et, nous l’avons déjà dit, par une remise en cause approfondie de la sacro-sainte propriété privée.

Tel est, à mon sens, le contenu fondamental du message que nous délivrent les jornaleros et jornaleras de Somonte .

Une solidarité bien comprise avec leur combat va donc plus loin qu’une manifestation de sympathie. Il en est de même pour les luttes emblématiques qui se mènent actuellement dans d’autres régions de la planète (Chiapas et autres territoires indigènes du Mexique, Colombie, Brésil, « printemps » arabe, grec ou d’ailleurs). Une fois étudiées les leçons qu’elles nous proposent, il convient de laisser de côté les proclamations purement rhétoriques et les luttes par procuration. Le temps est venu de passer un peu plus sérieusement à la réflexion et à l’action commune.

Jean-Pierre Petit-Gras

Notes

[1] Syndicat des ouvriers de la campagne / Syndicat andalou des travailleurs.

[2] Une finca est une propriété.

[3] De cette petite ville le río Genil, né en amont de Grenade, se jette dans le Guadalquivir.

[4] Le travail dans l’agriculture industrielle, notamment sous les serres, signifie, à côté de l’abrutissement inhérent à l’application des principes du management moderne, l’exposition à de nombreux insecticides et fongicides.

[5] L’emploi du masculin ne doit pas faire oublier que les femmes, les jornaleras, sont fortement présentes et impliquées dans l’occupation de Somonte.

[6] En avril, un petit groupe de la région toulousaine, intéressé au projet de terre commune de La Fontié, dans le Tarn, a passé quelques jours en leur compagnie, partageant travail dans les champs et le potager, discussions, films sur le mouvement zapatiste, repas, blagues et chansons. Un ami mexicain était de la partie…

[7] Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne.

 

Vatican et crimes contre l’humanité… Quand le (saint) siège a chaud aux fesses

Posted in actualité, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, pédagogie libération, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 30 octobre 2013 by Résistance 71

Communiqué aux conseils médiatiques mondiaux, du Tribunal International Contre les Crimes de l’Eglise et de l’Etat (ITCCS) et sa direction générale, à Bruxelles

 

ITCCS

 

28 Octobre 2013

 

url de l’article original:

http://eglisesetpedophilie.blogspot.fr/2013/10/communique-aux-conseils-mediatiques.html

 

« J’ai vu Joseph Ratzinger assassiner une petite fille » : Mrs Toos Nijenhuis des Pays Bas, témoin oculaire en 1987 d’un sacrifice rituel qui confirme les faits relatés.

Une nouvelle preuve de la culpabilité du Vatican qui accélère les politiques Italiens à conduire le Pape Francis devant un prochain Tribunal de Droit Coutumier dont l’instruction du dossier est annoncé. La Papauté opère des représailles par des « opérations crapuleuses obscures » contre l’ITCCS.

Les toutes dernières informations en résumé et la mise à jour depuis le siège de l’ ITCCS à Bruxelles.

Lundi 28 octobre 2013

La procédure criminelle d’un nouveau Pape est devenue presque une réalité ce mois ci, car les politiciens italiens ont accepté de travailler avec l’ITCCS dans une procédure de Droit Coutumier contre la papauté pour l’hébergement d’un fugitif recherché par la justice : le démissionnaire Pape Benoît, Joseph Ratzinger.

L’accord intervient après qu’un nouveau témoignage confirme l’implication de Ratzinger dans un sacrifice rituel d’enfant aux Pays-Bas en Août 1987.

« J’ai vu Joseph Ratzinger assassiner une petite fille dans un Château Français à l’automne 1987, relate le témoin, qui était un participant régulier dans un culte rituel de torture et d’assassinat d’enfants ».

« C’était affreux et horrible, et cela n’a pas seulement eu lieu une fois. Ratzinger participait souvent. Lui et le (Cardinal Catholique Hollandais) Alfrink et (le fondateur du Bilderberg) : le Prince Bernhard étaient parmi les hommes les plus importants qui participaient.

Ce nouveau témoin confirme les faits relatés par Toos Nijenhuis, une femme hollandaise qui a témoigné publiquement le 8 mai dernier avoir vu de ses yeux des faits similaires de crimes impliquant Ratzinger, Alfrink et Bernhard. (voir :

http://www.youtube.com/watch?v=-A1o1Egi20c&feature=youtu.be )

Juste après sa démission historique du 11 février 2013, Joseph Ratzinger a été inculpé de crimes contre l’humanité le 25 février 2013 par le Tribunal International de Droit Coutumier basé à Bruxelles, et un mandat d’arrêt international a été émis à son encontre. Depuis lors, il est en cavale contre l’arrestation dans la Cité du Vatican depuis le décret du présent Pape Francis.

La mise à jour de cet élément met en évidence la complicité du Vatican dans l’assassinat d’enfants, accélérant l’accord d’un groupe de politiciens Italiens travaillant avec l’ITCCS pour conduire un procès dans un Tribunal de Droit Coutumier, contre la Papauté actuellement représentée par le pape Francis, Jorge Bergoglio, et d’avoir hébergé Ratzinger complice de ses propres crimes de guerre. Les politiques ont négocié des rapprochements avec l’ITCCS et leurs représentants depuis le 22 septembre dernier.

« Nous envisageons de réviser et pourquoi pas d’abroger le Traité de Latran de notre pays avec le Vatican, dont les actions offrent un refuge aux violeurs d’enfants, ce qui assurément confirme la définition d’organisation criminelle transnationale selon le droit International » a indiqué le porte parole d’un des politiciens.

En réponse, et durant la semaine du 7 octobre lorsque ces nouvelles allégations ont été mises à jour, le Vatican a commencé une série d’attaques contre les groupes ITCCS en Europe qui travaillent sur les dossiers et documents impliquant des cultes et rituels meurtriers de l’église.

Des sabotages ont été organisés et payés contre l’ITCCS travaillant en Hollande et en Irlande durant la semaine et le 14 octobre le site web principal ITCCS a été détruit par les mêmes saboteurs.

Nos sources politiques à Rome ont révélé que ces attaques ont été payées et coordonnées à travers l’Office au Vatican, l’agence d’espionnage connue en tant que « la Sainte Alliance » ou l’Entité, et leur bureau affilié «d’Opérations Crapuleuses » le Solidalitium Pianum établit à Rome en 1913. Ils ont impliqué également les agents du Nonce Apostolique de Hollande, l’Archevêque André Dupuy qui avait des contacts directs avec les saboteurs, « Mel et Richard Ve » et avec l’Archevêque de Dublin, Diarmuid Martin qui a payé des dessous de table pour interrompre le travail de l’ITCCS en Irlande.

De toute évidence, le Vatican panique. C’est un bon indicateur a commenté le secrétaire du terrain du Tribunal d’ITCCS Kevin Annett aujourd’hui depuis New York City.

La marée politique est montée contre l’église et il n’est plus possible pour les assassins d’enfants en robe de se cacher derrière le Traité de Latran. Et dans ces convulsions mortelles la hiérarchie de l’église utilise ses méthodes mensongères et de désinformations pour détourner l’attention du public de leur propre culpabilité criminelle.

En réponse à ces dernières nouvelles et au renouvèlement d’attaques de son travail, la direction générale d’ITCCS de Bruxelles aujourd’hui a fait l’annonce suivante aux média et leurs agences affiliées dans près de 26 pays :

1 – Durant le mois de novembre, notre réseau va organiser une conférence de presse mondiale à Rome avec les politiciens Italiens pour annoncer une nouvelle phase de notre campagne d’information afin de destituer le pouvoir séculaire du Vatican. Cette campagne inclura le lancement d’une nouvelle procédure en justice selon le Droit Coutumier contre l’actuel Pape Francis et ces agents pour complicité dans des crimes contre l’humanité, cultes et rituels meurtriers.

2- Pour préserver ces efforts, notre principal site internet www.itccs.org a été ré-ouvert et protégé selon de nouvelles procédures de sécurité. De plus, dorénavant toutes les sections d’ITCCS exerceront selon une charte officielle que tous ces membres doivent signer et inscrire une déposition. Une copie de cette charte sera mise en ligne sur itccs.org et sera destinée à toutes nos sections.

3- Pour les informations, notre précédent site web télévisuel sur www.itccs.tv est compromis et saisi par des opérateurs payés et reconnus sous les pseudonymes « Mel et Richard Ve », qui agissent de façon délibérée de manière à obscurcir le travail de l’ITCCS et la réputation de Kevin Annett, notre secrétaire sur le terrain. Ni « Mel et Richard Ve » ni itccs.tv ne sont affiliés ou représentent l’ITCCS.

Jorge Bergoglio (pseudonyme Pape Francis) et les autres officiels du Vatican font l’objet d’une instruction criminelle pour des infractions atroces impliquant le trafic, la torture et l’assassinat d’enfants. Nous déconseillons à toute personne de soutenir Bergoglio et ses agents sous peine de condamnation sommaire pour participation à une conspiration criminelle prouvée émanant de la Curie et de l’Office Romain du Pontife.

Veuillez rester en alerte pour de prochaines nouvelles et poursuites.

Ce communiqué d’information a été initié le 28 octobre 2013, par la direction générale du Tribunal International Contre les Crimes de l’Eglise et de l’Etat à Bruxelles, Belgique.

= =  =

Les accords de Latran (1929) qui ont instaurés le Vatican comme un état indépendant, signataires:

Cardinal Pietro Gasparri représentant plénipotentiaire pour le Vatican

Benito Mussolini, 1er ministre du gouvernement italien de monarchie constitutionnelle (Victor-Emmanuel II).

Le traité (à lire, très, très instructif…):

http://www.axl.cefan.ulaval.ca/europe/Vatican-Latran.htm

La Cité du Vatican:

http://www.axl.cefan.ulaval.ca/europe/Vatican.htm

A noter: La Cité du Vatican est le seul état au monde qui n’est pas membre de l’ONU et donc signataire d’aucuns traités internationaux, il n’est qu’un “observateur”.

Résistance politique: Économie et environnement détruits par le monde oligarchique (Paul Craig Roberts)

Posted in actualité, altermondialisme, écologie & climat, économie, BP et marée noire golfe du mexique, crise mondiale, documentaire, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, OGM et nécro-agriculure, politique et lobbyisme, politique et social, presse et média, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , on 29 octobre 2013 by Résistance 71

A voir en parallèle cette courte vidéo d’animation qui explique le « rêve américain » et le pouvoir fabriqué de toute pièce des banques. Paul Craig Roberts adresse ici la destruction de l’économie, de l’environnement, de la crédibilité de la science, de la presse… et de l’espèce humaine colonisée par les parasites de l’oligarchie en place.

— Résistance 71 —

 

L’ignorance de la réalité va éradiquer l’espèce humaine

 

Paul Craig Roberts

 

28 Octobre 2013

url de l’article original:

http://paulcraigroberts.org/2013/10/28/pcr-column-wake-destroyed/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Informer les gens est difficile. Tout est fait pour que le public ou les législateur ne soient pas informés. L’information est contaminée par son obéissance à des intérêts spéciaux et des agendas cachés. Beaucoup de scientifiques ou leurs employeurs dépendent de l’argent fédéral. Même des psychologues et des anthropologues furent attachés aux programmes d’occupation de pays et de torture du gouvernement. Les économistes mentent au profit des entreprises et de Wall Street. Les scientifiques  des sols et des cultures (ingénieurs agronomes)  mentent au profit de l’agro-industrie et de Monsanto. Les diseurs de vérités et lanceurs d’alerte sont diffamés et persécutés. Quoi qu’il en soit, la persistance peut gagner à la longue. Sur le long terme, la vérité parfois émerge. Mais pas toujours et surtout, pas toujours à temps.

J’ai essayé d’informer le public américain, les économistes, les législateurs depuis plus d’une décennie au sujet des effets pervers de la délocalisation du travail sur l’économie américaine. Le message a fini par passer. La semaine dernière j’ai été contacté par des élèves de grade 8 (NdT: équivalent 5ème en France) qui sont en compétition avec leur école pour le concours de documentaire StudentCam de CSPAN. Ils veulent m’interroger face à la caméra pour leur documentaire au sujet de la délocalisation du travail des Américains.

Les Etats-Unis sont un endroit étrange. Nous voici en présence d’élèves de 5ème qui sont bien en avance sur la profession économique, le président, le congrès, la réserve fédérale, Wall Street et la presse financière spécialisée, dans leur compréhension d’un des problèmes fondamentaux de l’économie américaine. Et pourtant, beaucoup disent que l’enseignement public est un échec. De manière évidente, pas pour ces élèves qui m’ont contactés…

Est-il trop tard ? Je sais pas mal de choses, mais pas tout loin s’en faut. Donc ceci n’est pas mon dernier mot, mais je pense qu’il est probablement trop tard. Lorsque des travaux de précision sont délocalisés, le raffinement technique disparait du pays. Il en va de même en conséquence, de la chaîne éducative et affairiste qui y est associée. Tout ferme et les capacités sont perdues. Pourquoi étudier une technique spéciale d’un travail qui est délocalisé de toute façon. Une culture entière disparaît.

Mais nous pouvons rapatrier ces boulots non ? Peut-être pas. Quand un pas industrialisé exporte sa technologie et son savoir-faire dans un pays du tiers-monde afin d’y bénéficier d’un coût du travail plus bas, comment le pays industrialisé récupère t’il le travail qu’il a délocalisé ? Les standards de vie et le coût de la vie sont bien plus bas dans les pays du tiers-monde que dans les pays industrialisés. Les populations des pays industrialisés ne peuvent plus payer leurs emprunts immobiliers, de voiture, les emprunts étudiants, leurs assurances maladie et les factures de la vie de tous les jours avec des salaires du tiers monde.

Lorsque les salaires des ouvriers des pays industrialisés baissent, les remboursements des crédits sur l’immobilier, de la voiture, des cartes de crédit, eux, ne baissent pas. Les Américains ne peuvent pas vivre avec un salaire d’Indien, de Chinois ou d’Indonésien. Une fois la technologie et le savoir-faire transférés, le pays à bas salaires a l’avantage en l’absence de protectionisme tarifaire.

Pour que l’Amérique revive, il faudrait que notre nation soit protégée derrière un mur tarifaire et des subsides devraient être mis en place afin de recréer les travaux dans l’industrie américaine; mais beaucoup de grosses entreprises produisent maintenant depuis l’étranger et l’Amérique est en banqueroute. Le gouvernement s’est endetté de 1000 milliards de dollars par an ces 5 dernières années.

La délocalisation du travail diminue la base fiscale. Lorsqu’un boulot est délocalisé, l’est aussi sa contribution au PIB américain et sa source d’imposition. Lorsque des millions d’emplois sont délocalisés le PIB et les revenus fiscaux ne peuvent plus soutenir les dépenses du gouvernement. S’il y a des travaux de remplacement, ils sont tous dans le temporaire à bas salaires, dans les services comme garçons de café, barmen, caissie(è)rs de magazins ou techniciens de surface. Ces travaux ne fournissnt pas une solide base fiscale ou de consommation en comparaison avec les travaux d’industrie et les services professionnels d’échanges comme les ingénieurs informatiques et la technologie d’information, informatique.

Les républicains et de plus en plus de démocrates alors que les deux partis politiques dépendent des mêmes sources financières pour leurs campagnes électorales, blâment les “acquis sociaux”.

En fait, les acquis sociaux consistent en la sécurité sociale et l’assurance maladie qui sont financées par les impôts sur la masse salariale qui représente environ 15%. Le fait qu’une personne paie un impôt sur son revenu salarial toute sa vie de labeur est le pourquoi cette personne a droit à la sécurité sociale et assurance maladie si elle vit jusqu’à l’âge de la retraite. Les subsides sociaux comme les tickets de rationnement et les allocations familiales, aides au logement etc, font parties du budget fédéral et ne font pas partie des droits sociaux.

Depuis que le président Reagan a été trahi il y a plus de 30 ans par Alan Greenspan et David Stockman, qui tous deux se vendirent à Wall Street et firent augmenter l’impôt de financement de la SS au-delà de ce qui était nécessaire pour payer les bénéfices de la SS et ce afin de protéger les porte-feuilles d’actions et d’obligations de Wall Street de peurs de pertes dûment exagérées, les revenus de l’impôt pour la SS ont dépassé les dépenses de celle-ci. Aujourd’hui, les revenus fiscaux concernant la SS excèdent les paiement à ses bénéficiaires d’un cumul de 2000 milliards de dollars. Tout cet argent a été utilisé par le gouvernement fédéral pour payer pour ses guerres et autres dépenses gouvernementales. Le fond de trust de la SS détient des créances de trésor non négociables. Ces créances peuvent être débloquées d’un excès de revenus fiscaux par rapport aux dépenses ou par le ministère des finances vendant pour un valeur de 2000 milliards de dollars d’obligations, de billets et payant ses créances au fond de trust de la SS. Ceci ne se passera jamais.

La réserve fédérale se moque éperdument de la condition de la population américaine. La Fed a été établie avec pour seul but de protéger et d’aider les banques. En ce moment, comme si l’Amérique était la république banannière en devenir qu’elle est, la Fed imprime 1000 milliards de dollars par an afin de soutenir les banques et de financer le déficit, la dette fédérale.

Ceci est particulièrement mauvais pour les Américains, car cela veut dire que leur monnaie de singe est imprimée à un rythme bien supérieur à la demande pour le dollar. L’implication directe pour notre futur est une dévaluation du dollar. Comme il n’y a plus de travail, une baisse de la valeur du dollar veut dire une grosse inflation en sus du chômage et la misère de la grande dépression économique des années trente multipliée par deux.

Comme si ceci n’était pas assez grave, ceci demeure bénin comparé à la destruction de l’environnement de la planète. Des informations disponibles sur la toile nous montrent que l’écosystème du Golfe du Mexique est en crise totale après la marée noire de BP et l’utilisation du dispersant Corexit, afin de caché l’étendue du désastre et de ne pas avoir à nettoyer le pétrole épandu.

http://www.opednews.com/articles/Gulf-ecosystem-in-crisis-a-by-Dahr-Jamail-Corporation-BP_Ecosystems_Gulf-Oil-Spill-Disaster_Gulf-Shrimping-Industry-131020-15.html

La catastrophe de Fukushima ne fait que commencer. Les quantités d’eau radioactive rejetées dans l’Océan Pacifique ont déjà rendu le poisson dangereux à la consommation à moins que la personne accepte le plus grand risque de cancer associé avec cette consommation.

Fukushima a le potentiel de rendre le Japon inhabitable et de polluer l’air, l’eau et le sol des Etats-Unis avec de la radioactivité et pourtant cette crise n’est quasiment pas mentionnée dans les médias américains. Au Japon, le gouvernement vient juste de passer une loi qui pourrait être utilisée pour mettre en prison les journalistes qui rapporteraient la vérité sur la sériosité de la situation.

Prenez le temps de vous familiariser avec l’information que l’on trouve sur la toile au sujet de Fukushima. D’après la pressetituée, les Américains sont menacés par la Syrie et l’Iran et par les lanceurs d’alerte comme Edward Snowden, mais les véritables menaces elles, n’apparaissent pas dans vos journaux télévisés ni vos journaux.

Si vous recherchez Fukushima, vous trouverez des informations que la pressetituée vous cache, comme ceci par exemple:

http://www.globalresearch.ca/28-signs-that-the-west-coast-is-being-absolutely-fried-with-nuclear-radiation-from-fukushima/5355280

Il y a un grand nombre de menaces à l’environnement dont nos vies dépendent. Une de ces menaces est l’effort de toujours extraire et produire plus des sols en utilisant des organismes génétiquement modifiés (OGM). Monsanto a altéré les gènes de plusieurs plantes de façon à ce que ces plantes puissent être arrosées avec son herbicide RoundUp pour éliminer les mauvaises herbes. Le résultat a été la carence des sols en nutrients, de détruire la micro-biologie du sol de façon à ce que de nouvelles maladies et fungi soient activés et de produire une mauvaise herbe super-résistante qui demande des doses toujours plus grandes de glyphosate dans le RoundUp. Plus la dose est forte et pire sont les problèmes mentionnés ci-dessus. L’agriculture américaine est en train de totalement perdre son efficacité.

Venons-en aux chemtrails ou épandages atmosphériques chimiques, qualifiés d’autre “théorie conspirationiste”:

http://en.wikipedia.org/wiki/Chemtrail_conspiracy_theory

Quoi qu’il en soit, les efforts du gouvernement américain pour transformer artificiellement la météo comme arme militaire et comme prévention au “réchauffement climatique”, apparaissent bien réels. Les programmes HAARP et DARPA sont bien connus et sont publiquement discutés par les scientifiques, Voyez ceci par exemple:

http://news.sciencemag.org/2009/03/darpa-explore-geoengineering Recherchez Chemtrails, et vous trouverez des informations qu’on vous cache, comme par exemple: http://www.globalresearch.ca/chemtrails-a-planetary-catastrophe-created-by-geo-engineering/5355299 et http://www.geoengineeringwatch.org

Certains décrivent les chemtrails comme étant un complot émanant du Nouvel Ordre Mondial, des Rothschilds, des Bilderbergers ou des franc-maçons, pour éliminer “les bouches inutiles à nourrir”. En considérant la somme totale de mal existante dans le monde, ces théories conspirationistes pourraient bien ne pas être si éloignées de cela qu’elles n’en ont l’air.

Mais je n’en sais rien. Ce qui semble être possiblement vrai est que les expériences scientifiques pour modifier et contrôler la météo ont des effets secondaires néfastes sur le monde. L’accusation disant que de l’aluminium est pulvérisé dans l’atmosphère et qu’il détruit la capacité reproductive des sols lorsqu’il touche terre ne semble pas être imaginaire. Ceux qui sont préoccupés par les chemtrails disent que les expériences de contrôle du temps qu’il fait ont privé les Etats-Unis de l’ouest de pluies tout en envoyant la pluie vers l’Est où il y a eu des dégâts dûs aux inondations résiultantes des ouragans.

A l’ouest, le manque de pluie et des orages sans pluies ont pour résultat la sécheresse des forêts qui finissent par brûler. La déforestation affecte négativement l’environnement de bien des façons, incluant l’altération du processus de photosynthèse par lequel les arbres convertissent le CO2 en oxygène, ce qui veut dire par la destruction des forêts, un manque d’oxygénation. L’habitat des espèces terrestres et aquatiques se perd et l’aridité se généralise ce qui prive plus les sols d’eau. Si ces résultats sont des conséquences d’expériences sur la modification de la météo, alors ces expériences doivent être immédiatement arrêtées.

Dans le nord de l’état de Georgie où je passe mes étés, en 2013 il a plu pendant 60 jours consécutifs, pas toute la journée bien sûr, mais un peu chaque jour, et certains jours, il est tombee jusqu’à 25cm d’eau comme pendant un ouragan. Des routes ont été emportées par les eaux. Cet été, j’ai été averti 4 fois par des messages téléphoniques automatiques de ne pas conduire dans des counties locaux (NdT: équivalent des cantons en France) et de ne pas essayer de traverser les accumulations d’eau sur les routes.

Une conséquence de cet excès d’eau dans l’Est est que cette année il n’y a pas de glands de chênes dans le Nord de la Georgie. Aucun, zéro, nada. Il n’y a plus à manger pour les daims, les pintades sauvages, les ours, les rongeurs. Des daims affamés vont manger l’écorce des arbres. Les ours ne pourront pas hiberner ou ne pourront le faire que partiellement et devront chercher de la nourriture en hiver dans les poubelles des habitations. Des ours noirs envahissent déjà des zones d’habitation à la recherche de nourriture.

La sécheresse dans l’ouest et les inondations dans l’Est, toutes inhabituelles, peuvent bien sûr être coïncidentales ou bien pourraient-elles être les conséquences d’expériences de modification de la météo.

Les Etats-Unis, ainsi que la vaste majorité du monde, ont déjà des problèmes d’eau, avant même des dispartités pluviales déclenchées par géo-ingénierie ; dans son livre “Elixir”, Brian Fagan raconte l’histoire de la pire lutte de l’humanité pour l’eau. L’eau de surface et de profondeur disparaît. Les besoins en eau de grandes villes comme Los Angeles ou Phœnix et l’agriculture à irrigation qui dépend de la nappe phréatique d’Ogallala ne sont pas durables. Fagan nous rappelle que la “quantité d’eau douce mondiale est finie”, tout comme le reste des ressources naturelles. Etre capable d’éviter des cataclismes demandent une capacité d’anticipation des problèmes mais l’humanité est focalisée sur ses besoins immédiats. La pensée à plus long terme est limitée à ne trouver qu’une autre source d’eau à pomper. Les villes et l’agriculture ont tourné leurs yeux vers les Grands Lacs.

Los Angeles existe parce que la ville a été capable de voler de l’eau à une distance de centaines de kilomètres. La ville a pompé le lac Owens, laissant un plateau salin à sa place, elle a drainé la nappe phréatique de la vallée Owens et a détournee la rivière Owens vers Los Angeles par un aqueduc. L’agriculture et l’élevage dans la vallée Owens se sont effondrés. Aujourd’hui L.A prend son eau de la rivière Colorado, qui prend sa source dans le Wyoming, puis traverse le Colorado, et du Lac Perris distant de 700km.

Le manque d’eau n’est pas juste un problème américain bien sûr. Fagan rapporte que les “nappes phréatiques diminuent si rapidement dans certains endroits que les satellites de la NASA arrivent à détecter des changements dans la gravité de la planète.”

Si le gouvernement expérimente avec la géo-ingénierie, les scientifiques jouent à dieu sans avoir une quelconque idée de ce qu’en sera les conséquences. C’est une tendance chez les scientifiques d’être absorbés par la capacité d’expérimenter et d’ignorer les conséquences inintentionnelles.

Des lecteurs m’ont demandé d’écrire au sujet de Fukushima et des chemtrails parce qu’ils me font confiance en cela que je leur dirai la vérité. Le problème est que je ne suis pas qualifié pour écrire en détail sur ces sujets et que ma confiance et expertise se limitent aux sujets ayant trait à l’économie, la guerre et l’état policier.

Le seul conseil que je puisse donner est que lorsque vous entendez la pressetituée étaler une préoccupation ou une explication comme étant une “théorie du complot”, regardez-y de plus près. La divergence entre ce qu’il se passe et ce qu’on vous raconte est telle que cela vaut vraiment la peine d’êrre méfiant et suspicieux, cynique même, sur ce que “votre” gouvernement et “votre” pressetituée vous disent. Il y a de très grandes chances pour que ce soient des mensonges.

Résistance politique: Axe de la résistance Damas-Téhéran-Sud Liban-Palestine contre l’axe oppresseur impérialiste Ryad-Tel Aviv…

Posted in actualité, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, politique française, résistance politique with tags , , , , , , , , , , , , on 29 octobre 2013 by Résistance 71

L’Arabie Saoudite est en colère et torpille le règlement politique en Syrie (Hassan Nasrallah)

 

Al Manar

 

28 Octobre 2013

 

url de l’article original:

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=138235&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=23&s1=1

 

Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a fustigé le rôle de l’Arabie saoudite dans la crise syrienne qui est selon lui le seul pays qui œuvre pour torpiller le règlement politique basé sur la conférence de Genève.

Lors d’un discours prononcé via écran à l’hôpital ar-Rassoul al-Akram, pour fêter ses 25 ans d’expérience, il a appelé cette monarchie à se fier à l’évidence de la réalité, en optant pour le règlement politique, pour faire éviter à la Syrie et à tous les pays de la région davantage de souffrances et de destructions. Selon lui, même la cause palestinienne est lésée par cette position saoudienne.

S’adressant aux forces du 14-mars, son éminence les a appelées à se consacrer pour le règlement des dossiers libanais épineux, dont certains ne peuvent plus attendre, et ce indépendamment des évolutions de la crise syrienne. Il leur a conseillé d’accepter la formule de répartition des sièges ministériels 9-9-6 pour la formation du procahin gouvernement avant que les changements en cours ne fassent changer au Hezbollah sa position.

Les idées principales du discours   

Je vais commencer par l’affaire de la libération des Libanais enlevés à Azzaz : je félicite leur liberté et leur retour à la patrie et à leurs familles,  et félicite la patience de leurs familles… et l’accueil qui leur a été réservé 
Mais c’est aussi l’occasion d’ouvrir tous les autres dossiers de ce genre et qui sont toujours source de préoccupation chez les Libanais…
Nous souhaitons de même pour la libération des deux évêques syriens enlevés en Syrie Yazaji et —-

Nous compatissons avec tous les citoyens libanais qui ont été enlevés dernièrement, à commencer par Hassan Mokdad sans oublier le photographe Samir Kassab et dont le dossier devrait être – par les autorités libanaises.
Nous savons tous quelle est la partie responsable et chacun pouvant aider quelque part devait suivre le dossier…
De même, tous les anciens dossiers devraient être recouverts : on constate que depuis le retour des kidnappés d’Azzaz, certaines familles d’enlevés libanais ou de prisonniers en Syrie se sont un peu —, ce qui est normal…

La leçon d’Azzaz et celle de la résistance

Au lieu de se livrer à des surenchères dans ce genre d’affaires, qui ne servent à rien, il serait utile charger une partie officielle d’un tel dossier, comme ceci s’est passé depuis quelques années entre la Syrie et le Liban, et nous avions alors fait partie de ceux qui ont offert leur aide…si nous sommes un pays qui se respecte, ces dossiers devraient être rouverts, hormis les considérations et les sensibilités politiques, en toute responsabilité. L’une des leçons de l’affaire des Libanais enlevés à Azzaz, c’est que nous somme un État qui assume la responsabilité de ses citoyens : les 11 libanais kidnappés n’ont pas été abandonnés à leur sort, entre les mains de leurs ravisseurs.

Quoique nous sommes un pays du Tiers monde mais nous ne laissons jamais nos citoyens souffrir, ou abandonnés à leur sort.
Comme cela a aussi été le cas avec les rescapés et les victimes du bateau qui a fait naufrage sur les côtes indonésiennes et qui ont tous été restitués au Liban… c’est la preuve que notre Etat assume la responsabilité de ses citoyens où qu’ils soient.
C’est l’école de la résistance qui refuse de laisser ses détenus ou les cadavres ou les dépouilles de ses martyrs et tués chez les ennemis… C’est ainsi que nous acquérons la réputation d’un pays qui se respecte…

Les autres dossiers

Or, certains dossiers similaires sont laissés pour compte aussi bien ceux aux mains de l’ennemi israélien, qu’avec les Libanais qu’avec le frère syrien.
Dans le premier, il y a le détenu Yahia Skaf, enlevé par les israéliens et dont le sort n’a pas encore été élucidé…

Des milliers de libanais ont disparus depuis l’invasion 1982, qui en est responsable ? Les milices libanaises, les militaires israéliens. Selon le droit international, c’est l’État de l’occupation qui en est responsable. Mais ce dossier est endormi, et personne ne l’évoque…

Nous avons aussi plus de 17.000 personnes, dont les 4 diplomates iraniens qui ont disparu sur le sol libanais. Qui donc suit ces dossiers ??… Pour ceux qui ont disparu au Liban aussi il faut un règlement définitif. Une décision avait été prise par le gouvernement de Sélim el-Hoss, et les familles n’ont pas baissé les bras… mais depuis, l’affaire a été abandonnée.
Ces dossiers devraient être suivis par des parties officielles
Sur le côté syrien, une occasion a été perdue dans les années précédentes et l’occasion s’était présentée avec la direction et j’ai entendu en personne des responsables syriens qui ont affirmé être totalement disposés à en finir avec ce dossier…

Et l’affaire de Sayed Sadr

Il reste toutefois un dossier hautement sensible et dangereux qui affecte les émotions de nombreux libanais, celui de notre imam sayed Moussa Sadr et de ses deux compagnons…
Cette affaire ne concerne pas seulement une famille ou une communauté mais l’honneur d’un pays, c’est une affaire nationale par excellence…

Il n’est pas permis de laisser cette affaire au chef du parlement ou au ministre des AE, pour des raisons confessionnelles, laissant entendre que ce sont les chiites qui devraient s’en charger seulement. C’est une affaire nationale qui concerne l’ensemble des Libanais. Nous avons envoyé des messages à la direction iranienne pour lui demander d’interférer dans cette affaire mais c’est l’État libanais qui devrait s’en charger…

Parlons concrètement, dans les faits nous avons deux ex-responsables libyens qui étaient proches de Kadhafi censés être liés à cette affaire : l’un d’entre eux est en prison, il s’agit de Mohammad Sannoussi tandis que l’autre se promène entre les capitales des pays du Golfe, Moussa Koussa : tous deux étaient dans les services de renseignements de Kadhafi et tous deux pourraient donner des informations sur le sort de l’imam Sadr. Celui qui se trouve emprisonné devrait faire l’objet d’un interrogatoire mais les autorités libyennes actuelles font tout pour l’empêcher et celui qui ne se trouve pas en prison aussi devrait être de même…
Ces dossiers sont souvent oubliés… Pourtant ils sont humanitaires par excellence, et jouissent d’une dimension nationale et morale et c’est l’État libanais qui devrait en assumer la responsabilité…

Les zones d’ombres de l’affaire d’Azzaz

Sur l’affaire d’Azzaz, rappelons que lors de la première tentative de leur libération, lorsque nous avons dépêché les avions et avons prononcé des discours, sans qu’ils ne soient libérés, et où nous avons franchement été choqués. L’identité des ravisseurs est inconnue, s’agit-il des jihadistes, ou de simples pilleurs, des indépendants ou des groupes au service de parties régionales. Il est nécessaire de révéler leur identité, c’est le simple droit des victimes…

Il est vrai que nous étions très méticuleux dans cette affaire parce que nous craignions pour la vie des enlevés. Mais pour l’heure qu’ils sont libres, l’affaire n’est pas encore finie : qui les a enlevés, quels sont les buts de leur enlèvement, il reste des zones d’ombre que les gens devraient savoir. Les raisons affichées ne sont pas les véridiques… Nous avons depuis plus d’un an apporté l’engagement syrien de libérer les prisonnières syriennes dans les geôles des autorités. Qui a entravé leur première libération et permis que leur incarcération perdure plus d’un an et demi.
Des droits devraient être rendus et des masques devraient tomber

Les évolutions syriennes

En politique, j’ai deux mots à dire.
À commencer par la Syrie, car ce qui s’y passe exerce une grande influence sur le Liban dans tous les domaines à peu près : sécuritaire, politique, économique, social, …

Une équipe politique au Liban a décidé de lier tout dans notre pays avec ce qui se passe en Syrie et depuis elle torpille sa vie politique dans l’attente de ce qui va se passer, dans l’espoir que le régime syrien va être renversé. Certains rêvaient d’ores et déjà de  rentrer au Liban en passant par l’aéroport de Damas, espérant que la Syrie allait changer de cap. Et prévoyant le renforcement de leurs cartes de cette équipe éliminatrice des autres sur la scène libanaise…

Je ne veux pas entrer dans cette interminable controverse d’accusations et de contraccusations que nous nous livrons au Liban. Les Libanais devraient savoir tous seul qui au Liban torpille la vie politique, qui entrave la formation du gouvernement, qui empoisonne  l’exercice parlementaire, qui empêche le cabinet actuel de prendre des décisions qui ne devraient être ajournées…

Concernant la Syrie, des évolutions importantes aussi bien localement que dans la région et dans le monde ont eu lieu…

Sur le terrain, les évolutions inscrivent une avancée de l’Armée arabe syrienne et des forces populaires qui la soutiennent. Elles rendent compte de l’impuissance des groupes armés à changer la donne et sont favorables pour le régime, y compris les conflits intestinaux qui ont éclaté entre les milices elles-mêmes et toutes les répercussions qui en découlent et le changement d’humeur de l’intérieur syrienne, dans le monde arabe et dans l’opinion internationale. 
Ces évolutions excluent toute attaque militaire contre la Syrie. Elles rendent compte de l’incapacité de l’opposition à s’unir, et du démantèlement du front de soutien qui lui était acquis, du fait de sa préoccupation dans ses défis internes…

L’Arabie en colère

Mais certains n’en font qu’à leur tête… Alors que le monde entier est persuadé qu’il n’y aura pas de solution militaire et que la solution politique est la seule possible, via le dialogue sans conditions préalables, (car le fait d’en imposer torpille le règlement) …

Alors que tout ce qui est dit sur Genève 2 ouvre de nouveaux horizons, alors que tous les peuples de la région particulièrement lésés par la crise syrienne poussent vers l’adoption du règlement politique,…, un seul État de la région est très en colère !!

Je ne veux pas soulever une controverse sur cet État mais tout le monde sait déjà qu’il s’agit de l’Arabie saoudite qui affiche une grande irritation.
Le fait d’avoir envoyé des dizaines de milliers de combattants de tous les coins du monde…., d’avoir dépêché des armes de tous les calibres, d’avoir fourni un financement à hauteur de 30 milliards de dollars, sans oublier les campagnes politiques et médiatiques et les sanctions économiques et autres n’aura donc servi à rien !

Tout a été utilisé et fourni à ces protagonistes locaux, régionaux et internationaux qui voulaient renverser le régime, mais en vain. Désormais, il faut œuvrer en fonction de qui est possible…
La région ne peut rester embrasée parce qu’un Etat est en colère et tente de torpiller la conférence
Ce que vous entendez en Syrie sur les changements de cap au sein des milices ne sont que l’illustration de ces tentatives d’avorter la solution politique qui ne veut dire que davantage de destructions et de graves séquelles dst s les domaines sur tous les pays de la région et surtout pour la cause palestinienne
Cet entêtement est sans horizon

Avant qu’il ne soit trop tard

Le dialogue est une occasion pour tous. Il faut la saisir avant qu’il ne soit trop tard. Je vous conseille de ne pas la rater. Car ce qui adviendra dans l’avenir n’est pas dans votre intérêt, je vous conseille d’aller vers le dialogue politique sur  la Syrie avant qu’il ne soit trop tard !

Pour tous ceux qui souffrent pour tous les malheurs endurés en Syrie, ils devraient pointer leurs doigts accusateurs à tous ceux qui entravent le règlement politique. Ils sont connus et ils affichent leur position ouvertement ! Il en incombe à la nation entière de les empêcher !

L’organisation de la conférence des États islamiques, la Ligue arabe,… tous en appellent à une solution politique…
Vous avez utilisé tous les moyens plausibles entre vos mains et vous avez échoué.

Il vous faut désormais être réaliste et non s’entêter,  pour soigner les blessures de la Syrie et l’édifier de nouveau
Sauf si vous et certaines parties locales, dont le courant du Futur avez une lecture différente de la conjoncture internationale et régionale !

S’agissant de la situation libanaise, je conseille à ces parties locales de mettre le sujet de la Syrie de côté. Davantage d’attentisme ne va qu’améliorer les conditions de vos adversaires.

Saisir la formule 9-9-6

Jusqu’à présent nous acceptons la formule du gouvernement à former basée sur une répartition 9-9-6  mais si les conditions changent, il se peut que nous la rejetions. Je ne menace personne, mais je fais des conseils !

Celui qui voudrait revenir via l’aéroport de Damas ( en allusion au chef du Futur Saad Hariri),  ou il reste là où il est, ( à Paris ou à Riad) ou son seul accès est l’aéroport du martyr Rafic Hariri qui est le seul à l’accueillir !

Il y a 2 ans, dans un discours j’ai prononcé, j’avais signalé que le camp de 14-Mars avait misé sur 5 ou 6 thèmes, très sensibles dans l’histoire du Liban, et qu’il a échoué. Je vous avais dit que vous misez sur un changement syrien et que vous allez perdre  une nouvelle fois !
Je vous demande de retourner aux dossiers libanais internes : celui du pétrole, de la loi électorale, les élections législatives ou présidentielles,…, et tous les autres dossiers suspendus

Je ne veux accuser personne mais voudrais approcher le sujet d’un nouvel angle
Le Liban fait face à une paralysie générale avérée et tout le monde le sent. Selon le 14-mars le règlement passe avant tout par la formation d’un gouvernement, et ce avant même de participer à la table de dialogue, ou avant d’aller au parlement…

Notre équipe a accepté la répartition des cabinets 9-9-6 mais vous le  refusez, parce que vous dites ne voulez pas nous donner le pouvoir torpiller certaines décisions prises au gouvernement…

Or, la formation d’un gouvernement permet de relancer la vie politique, de relancer les prises de décision dans le parlement et dans le gouvernement. Toutes les décisions peuvent être prises à la majorité des deux tiers, sauf celles qui nécessitent plus que les deux tiers…

Deux possibilités devant les Libanais

Je m’adresse au libanais : deux éventualités se présentent : la poursuite de la paralysie de la vie à l’état actuel, et qui rien ne peut changer et ne fait que perdre l’état ses atouts…
La deuxième, par le fait que vous soyez plus modeste. Nous l’avons été en admettant les 9 sièges qui ne reflètent pas notre réelle proportion. Acceptez, vous aussi. Ainsi, la vie reprendra dans les trois quart des décisions du pays, et il se peut que le quart de ces décisions fassent l’objet de désaccords…

Que dicte la raison dans une situation pareille, quel choix faut-il faire face à ces deux éventualités, ou se situent l’intérêt des libanais et leur avenir…

Supposant que vous êtes les gens honorables comme vous prétendez l’être, ceci ne mériterait-il pas de votre part que vous donniez leur droit de représentation à ceux qui le méritent??

Si vous insistez dans votre refus, dans le cas du strict minimum, je vous imputerai la responsabilité qui en découle…
Est-il permis que pour des considération non constitutionnelles que vous paralysiez le vote au Parlement, que vous entraviez des décisions gouvernementales sur des questions qui ne supportent pas d’ajournement, dont entre autre le dossier du pétrole et surtout celui de la sécurité à Tripoli en particulier. Toutes les forces politiques présentes dans le gouvernement sont disposées à le faire, si ce n’est les pressions énormes exercées sur le Premier ministre Najib Mikati en particulier (je ne sais pas ce ce qu’il en est du président de la république) de la part de parties qui ne cessent de l’humilier quotidiennement et sans oublier aussi la pression saoudienne et su sur fond de haines communautaires et confessionnelles attisées…

Le pétrole et la sécurité

D’autant plus que deux dossiers essentiels ne supportent aucun report : celui du pétrole qui fait l’objet d’un pillage et devrait être réglé le plus tôt possible, sinon c’est une grosse perte pour les droits des libanais. Et il y a aussi la question sécuritaire dont celle de Tripoli où ce qui se passe est affligeant, et dont la seule solution est une décision du gouvernement libanais soutenue par une feu vert des différentes  forces locales permettant à l’armée libanaise de prendre en charge la mission de la sécurité de la ville entière et de ses banlieues et de lui prêter main forte pour être présente partout…

C’est la seule solution, via l’armée, et non via l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ou du front al-Nosra, qui ne fait que compliquer davantage la situation. Où donc l’EIIL a-t-il apporté la paix  et la sécurité ?? Et quel exemple a-t-il donné ? 
Cette décision devrait être escortée par des positions politiques et religieuses qui la soutiennent et non qui l’entravent et l’encombrent…

Le dossier sécuritaire au Liban est très dangereux. L’État libanais connait très bien sur les différents réseaux terroristes et où se trouvent les voitures piégées dans telle ou telle localité. Mais il ne peut broncher… Sans couverture politique, il ne peut intervenir car il y va de la vie des libanais…

En cette occasion ou nous célébrons le développement d’une institution qui a pour souci de donner la vie aux gens, de les soigner, nous disons que notre espoir est d’édifier des institutions humanitaires pour toute la nation, pour la débarrasser de tous les dangers

Pas seulement la présence des chrétiens est menacée, et il est de leur droit de pousser un cri d’alarme et d’organiser des conférences. Mais en réalité, ce sont les adeptes de toutes les religions qui sont menacés. Aussi bien les musulmans que les chrétiens, aussi bien les chiites que les sunnites…
La région sombre vers la haine et le mépris. Il faut agir dans cette étape difficile pour éviter qu’elle ne finisse dans l’urgence.

Colonialisme et néo-colonialisme… Pour une Afrique libre et émancipée…

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Ce que nous rapportons au sujet des nations indigènes des Amériques s’appliquent toujours aux nations africaines. La différence est la suivante: les pays africains ont été « décolonisés » pour entrer en néo-colonilaisme au moyen de régimes marionnettes mis en place pour servir les anciennes nations coloniales, tandis que dans le cas des Amériques, les nations indigènes sont toujours sous le joug colonial. Dans les deux cas, le même message s’applique et l’avenir de l’humanité passe par les peuples occidentaux se tenant aux côtés des peuples autochtones enfin émancipés pour une véritable réconciliation et union qui mèneront à un nouveau paradigme politique mondial.

— Résistance 71 —

 

Avis aux Africains…

 

Cameroon Voice

 

25 Octobre 2013

 

url de l’article original:

http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-13021.html

 

La volonté d’Israël est derrière bon nombre de conflits ethniques. Il est vrai que les USA se sont battus par peuples interposés en Afrique pour y conquérir une influence . Israël a fomenté de nombreux complots qui ont servi à déstabiliser la Région et affaiblir les États d’Afrique.



Oui, les rébellions sont presque toutes du ressort de l’extérieur. C’est un scandale qui doit cesser et Nous ne dirons jamais assez la Nécessité de l’Unité Africaine quoi qu’il arrive. C’est parce qu’il y a des personnes manipulables que les conflits prennent de l’ampleur.

Les hommes nouveaux (femmes et hommes nouveaux) en Afrique ne laisseront pas les États extérieurs s’immiscer dans leurs affaires.

L’état actuel de l’Afrique en fait une proie facile pour tous les appétits extérieurs. Comme Nous n’acceptons pas que la Terre meure de la pollution perpétrée par les hommes, Nous n’accepterons pas que l’Afrique soit dépecée par les États avides de ses richesses, et sans scrupule. Il n’est pas prévu qu’elle soit livrée aux bandits de la Planète. 

Que les Africains se ressaisissent et entrent volontairement  dans la lutte pour leur liberté en posant courageusement les bases du monde Nouveau : la Justice pour tous.

La corruption doit cesser. Elle disparaîtra avec la vague de jeunes femmes et hommes volontaires, intègres, qui vont apporter l’Energie Nouvelle dans la rigueur et l’objectif de suivre les Lois Justes : le Bien de tous.

Ce qui ne sera pas fait là, dans l’instant, le sera un peu plus tard. Il n’y a pas à désespérer mais à empêcher prioritairement la vente de l’Afrique à tout-va. L’Afrique est à l’Afrique et c’est l’unité indéfectible de tous les Peuples d’Afrique qui est la clé de sa réussite, de sa force, de son développement.

Ensuite, il sera temps de régler les problèmes de voisinage.

 L’esprit d’unité est le premier acte.

 La prévoyance à l’autonomie alimentaire : le second. 

L’interdiction de tout pillage, à quelque prix qu’il soit, au détriment de la Terre et des Africains.

La relance de l’action communautaire, et là le continent regorge de possibilités comme d’initiatives prêtes à servir l’ensemble.

Les perspectives sont positives. Il faut que les Africains aient la connaissance de leur valeur, de leur richesse et qu’ils mettent leur talent au Service de la Cause Africaine.

 Tant que les populations ignorantes seront manipulables et manipulées, il n’y aura pas de Paix en Afrique. C’est donc la stratégie de l’unité à tout prix de tous les Peuples d’Afrique, tous les États d’Afrique, pour faire face à l’adversité des Pays étrangers et des tentatives de déstabilisation.

Nous aborderons les clés de la Paix en Afrique (lié aux conflits ethniques) dans le prochain article.

 L’Afrique bouge, elle change. Il y a urgence. C’est le travail de tous les Africains, à tous les niveaux. Il faut motiver les foules, encourager toutes les initiatives au profit de tous, instruire les Peuples. Il y a du travail. L’Energie du Futur doit être engagée sans retard pour que les hommes capables de Servir la Cause Africaine puissent agir. C’est l’éveil des Peuples d’Afrique qui est la porte de l’Afrique Nouvelle, et peu a été fait pour l’éducation de masse. Trop d’ignorance subsiste qui porte le flanc à l’instabilité.

 Hâtez-vous. Que l’esprit d’unité soit la note qui résonne sur le continent.

Tout sera alors plus facile à engager pour le Futur de l’Afrique.

MStG

Géopolitique et Nouvel Ordre Mondial: Quel rôle pour l’Arabie Saoudite ?

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Le rôle destructeur de l’Arabie Saoudite transparaît enfin. Cet article de Thierry Meyssan est à mettre en parallèle à un article que nous avions publié en Février 2011 où nous faisions un compte-rendu des déclarations d’un informateur de haut niveau au sein de l’industrie pétrolière en contact de longue date avec le pasteur américain Lindsey Williams. A cette époque, il y était fait état que les Etats-Unis trahiraient les Saoudiens pour s’en débarrasser. Si certains des points du calendrier ne se sont pas déroulés avec la précision indiquée (prévision de l’effondrement du dollar pour la fin 2012), d’autres furent exacts. Une chose semble certaine, la monarchie criminelle et rétrograde de la maison des Saouds est en mode survie et son implosion (provoquée) est peut-être proche…

— Résistance 71 —

 

Suicide Saoudien

 

Thierry Meyssan

 

28 Octobre 2013

 

url de l’article:

http://www.voltairenet.org/article180699.html

 

Alors que l’Arabie saoudite a repris à son compte le plan qatari de renversement du régime laïque syrien, Riyad semble incapable de s’adapter au soudain recul US. Non seulement il refuse l’accord russo-américain, mais il poursuit la guerre et annonce des mesures de rétorsion pour « punir » les États-Unis. Pour Thierry Meyssan, cet entêtement équivaut à un suicide collectif de la famille des Séoud.

Lâchée par les États-Unis en Syrie, l’Arabie saoudite va t-elle se suicider à défaut de pouvoir vaincre ? C’est ce que l’on pourrait conclure des événements suivants :

Le 31 juillet 2013, le prince Bandar Ben Sultan s’est rendu en Russie où il n’a pas seulement été reçu par son homologue, le chef des services secrets, mais par le président Vladimir Poutine. Il existe deux versions de cette rencontre. Pour les Saoudiens, Bandar s’est exprimé au nom du royaume et des États-Unis. Il a proposé d’acheter pour 15 milliards de dollars d’armement russe si Moscou laissait tomber la Syrie. Pour les Russes, il s’est exprimé avec arrogance en menaçant d’envoyer des jihadistes perturber les Jeux olympiques d’hiver de Sotchi si Moscou persistait à soutenir le régime laïque de Damas, puis en cherchant à le corrompre. Quelle que soit la vérité, le président Poutine a ressenti les propos de son interlocuteur comme des insultes à la Russie.

Le 30 septembre, le prince Saoud Al-Faisal avait été inscrit à l’ordre du jour du débat général de la 68e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, mais furieux du réchauffement des relations irano-US, le ministre saoudien des Affaires étrangères est parti sans s’excuser. Dans sa colère, il a refusé que son discours, préparé et imprimé à l’avance, soit distribué aux délégations.

Le 11 octobre, le secrétaire général adjoint des Nations Unies et ancien responsable du département d’État pour le Proche-Orient, Jeffrey Feltman, recevait une délégation libanaise. Parlant au nom de M. Ban, mais probablement plus encore au nom du président Obama, il n’a pas eu de mots assez durs pour critiquer la politique étrangère saoudienne, faite de « rancunes » et incapable de s’adapter au monde qui change.

Le 18 octobre, l’Assemblée générale des nations Unies élisait, par 176 voix sur 193, l’Arabie saoudite comme membre non-permanent du Conseil de sécurité pour deux ans à compter du 1er janvier 2014. L’ambassadeur Abdallah El-Mouallemi se félicitait de cette victoire qui reflète « l’efficacité de la politique saoudienne marquée par la modération » (sic). Cependant quelques heures plus tard, le prince Saoud Al-Faisan publiait un communiqué aux accents nassériens sur l’incapacité du Conseil de sécurité et le refus du royaume d’y siéger. Si le motif officiel principal évoqué était la question syrienne, le ministre s’offrait le luxe de dénoncer également la question palestinienne et celle des armes de destruction massive au Proche-Orient, c’est-à-dire de désigner comme ennemis de la paix à la fois l’Iran et Israël. Sachant que la critique de la politique syrienne des Nations unies est une mise en cause directe de la Russie et de la Chine, qui y firent usage par trois fois de leurs droits de veto, ce communiqué était une insulte faite à Pékin, bien que la Chine soit le principal client actuel du pétrole saoudien. Cette volte-face, qui plongea l’Organisation dans la consternation, fut néanmoins bruyamment saluée par les présidents de la Turquie et de la France qui déclarèrent partager les « frustrations » de l’Arabie saoudite sur la Syrie.

Le 21 octobre, le Wall Street Journal révélait que le prince Bandar Ben Sultan avait invité à son domicile des diplomates européens en poste à Riyad. Le chef des services secrets leur aurait narré la fureur saoudienne face au rapprochement irano-US et au retrait militaire US de Syrie. Devant ses hôtes interloqués, il aurait annoncé que le royaume allait en rétorsion retirer ses investissements d’Amérique. Revenant sur l’épisode du siège au Conseil de sécurité, le quotidien précisa que, selon le prince Bandar, le communiqué n’était pas dirigé contre Pékin, mais contre Washington ; une précision d’autant plus intéressante qu’elle ne correspond pas à la situation.

Face à l’incrédulité suscitée par ces déclarations et aux commentaires apaisants du département d’État, le prince Turki Ben Faisal expliqua à Reuters que les paroles de son ennemi personnel, Bandar, engageaient bien le royaume et que cette nouvelle politique ne serait pas remise en question. Il n’est donc plus question d’une division du pouvoir entre les deux branches rivales de la famille régnante, les Sudairi contre les Shuraim, mais bien de leur vision commune.

En résumé, l’Arabie saoudite insultait la Russie en juillet, la Chine il y a deux semaines, et maintenant les États-Unis. Le royaume annonce qu’il retirera ses investissements d’Amérique pour se tourner probablement vers la Turquie et la France, même si aucun expert ne voit comment cela serait possible. Deux explications de ce comportement sont possibles : soit Riyad feint la colère pour permettre à Washington de continuer la guerre en Syrie sans en prendre la responsabilité, soit la famille des Séoud commet un suicide politique.

La première hypothèse semble infirmée par la sortie du prince Bandar devant les ambassadeurs européens. S’il jouait en sous-main pour les États-Unis, il s’abstiendrait de venir prêcher la révolution auprès de leurs alliés.

La seconde hypothèse rappelle le comportement des chameaux, animaux fétiches des bédouins saoudiens. Ils sont réputés capables de se laisser animer durant des années par leurs rancunes et de ne pas trouver le calme avant d’avoir assouvi leur vengeance, quel qu’en soit le prix à payer.

Or, la survie de l’Arabie saoudite est en jeu depuis la nomination de John O. Brennan à la tête de la CIA, en mars 2013. Jadis en poste en Arabie, c’est un adversaire résolu du dispositif mis en place par ses prédécesseurs avec Riyad : le jihadisme international. M. Brennan considère que si ces combattants ont fait du bon boulot, jadis, en Afghanistan, en Yougoslavie et en Tchétchénie, ils sont devenus à la fois trop nombreux et ingérables. Ce qui était au départ quelques extrémistes arabes partis faire le coup de feu contre l’Armée rouge est devenu une constellation de groupes, présents du Maroc à la Chine, qui se battent en définitive bien plus pour faire triompher le modèle saoudien de société que pour vaincre les adversaires des États-Unis. Déjà, en 2001, les États-Unis avaient pensé éliminer Al-Qaïda en le rendant responsable des attentats du 11-Septembre. Cependant, avec l’assassinat officiel d’Oussama Ben Laden, en mai 2011, ils avaient décidé de réhabiliter ce système et en firent très grand usage en Libye et en Syrie. Jamais sans Al-Qaïda, Mouamar el-Kadhafi aurait pu être renversé comme l’atteste aujourd’hui la présence d’Abdelhakim Belhaj, ex-numéro 2 de l’organisation, comme gouverneur militaire de Tripoli. Quoi qu’il en soit, aux yeux de John O. Brennan, le jihadisme international devrait être ramené à de faibles proportions et n’être conservé que comme force d’appoint de la CIA en certaines occasions.

Le jihadisme est non seulement la seule force effective de l’Arabie saoudite, dont l’armée est divisée en deux unités obéissant aux deux clans de la famille des Séoud, mais c’est aussi son unique raison d’être. Washington n’a plus besoin du royaume pour se fournir en hydrocarbures, ni pour plaider la cause de la paix avec Israël. D’où le retour au Pentagone du vieux plan néoconservateur : « Jeter les Séoud hors d’Arabie », selon le titre d’un Powerpoint projeté en juillet 2002 devant le Conseil politique du département de la Défense. Ce projet prévoit le démantèlement du pays en cinq zones distinctes, dont trois sont appelées à former des États indépendants les uns des autres et deux devraient être rattachés à d’autres États.

En choisissant l’épreuve de force avec les États-Unis, la famille des Séoud ne leur donne pas le choix. Il est improbable que Washington se laisse dicter sa conduite par quelques bédouins fortunés, mais prévisible qu’il va les remettre au pas. En 1975, ils n’hésitèrent pas à faire assassiner le roi Faysal. Cette fois, ils devraient être plus radicaux encore.

Thierry Meyssan

Source 
Al-Watan (Syrie)

Santé et Nouvel Ordre Mondial: L’industrie du cancer et son omerta

Posted in actualité, désinformation, santé, santé et vaccins, sciences et technologie, sciences et technologies with tags , , , , , , , , , , on 28 octobre 2013 by Résistance 71

Cet article est parfaitement complémentaire de notre traduction de la recherche sur le Laétrile, vitamine B17 de Edward Griffin et notamment les chapitres 9 et 10 de l’ouvrage traduits ici par nos soins…

Jusqu’à quand la crédibilité de l’orthodoxie médicale pourra t-elle tenir ?

— Résistance 71 —

 

Ce que l’industrie du cancer ne veut pas que vous sachiez sur la chimiothérapie et les rayons

 

Waking Times, 21 octobre 2013

 

url de l’article en français:

http://bistrobarblog.blogspot.fr/2013/10/ce-que-lindustrie-du-cancer-ne-veut-pas.html#more

 

Ils nous disent que la chimiothérapie sauve des vies, augmente le taux de survie à long terme et n’endommage pas les cellules saines. Toutes ces affirmations de l’industrie du cancer sont fausses. Un poison tue sans discrimination – il l’a toujours fait et le fera toujours. Tout en endommageant les cellules saines, la chimiothérapie y déclenche la sécrétion d’une protéine qui entretient la croissance de la tumeur et sa résistance à un traitement ultérieur. C’est exact… la chimiothérapie va en fait stimuler la croissance cancéreuse et le traitement des cancers est la cause majeure des cancers secondaires.

Derrière les vaccins, médicaments, diagnostics et thérapies, soins dentaires, psychiatrie et pratiquement toute la recherche médicale, existe une industrie et une source de profit pour les sociétés. L’industrie du cancer fait preuve d’une ironie particulière car les produits cancérigènes sont fabriqués par des divisions des mêmes corporations multinationales dont les filiales construisent les scanners et l’équipement utilisé pour diagnostiquer les cancers, mettent au point les médicaments dont on se sert en chimiothérapie et ceux qu’on donne pour prévenir les récidives. Dans quelle réalité vivons-nous où les seuls moyens acceptables de traiter le cancer sont de trancher, empoisonner et irradier ?

L’industrie du cancer détruit ou marginalise les remèdes sans danger et efficaces tout en encourageant ses propres remèdes brevetés, coûteux et toxiques qui font plus de mal que de bien.

Aucun produit de chimiothérapie n’a jamais réellement guéri ou résolu les causes sous-jacentes du cancer. Les traitements par chimiothérapie considérés par la médecine dominante comme une « réussite » ne font que gérer les symptômes, au prix habituellement d’interférences avec les autres fonctions physiologiques précieuses qui engendreront tôt ou tard des effets secondaires. Il n’existe aucun médicament qui n’ait aucun effet secondaire.

La chimiothérapie et les rayons peuvent tuer le cancer, mais ils vous tuent aussi

La chimiothérapie regorge d’effets négatifs après traitement. Une majorité d’agents contenus dans les produits de chimiothérapie pénètrent dans le cerveau et peuvent directement ou indirectement induire un certain nombre de changements aigus ou retardés du système nerveux central. Ces effets peuvent durer des années avant de se dissiper, ou bien, dans le cas de jeunes enfants, se perpétuer à l’âge adulte.

Le taux de survie à long terme des patients de chimiothérapie sont grandement exagérés parce que la plupart de ces patients finissent par mourir de maladies sans relation avec le cancer d’origine, mais liés au traitement.

Les produits de chimiothérapie (surtout les agents d’alkylation) sont réputés pour occasionner d’autres cancers dont la leucémie, et nombre de ces médicaments tombent dans cette catégorie. Les agents d’alkylation endommagent directement l’ADN de toutes les cellules. Ces agents ne sont pas spécifiques à une phase ; en d’autres mots, ils sont actifs dans toutes les phases du cycle cellulaire. Comme ces drogues endommagent l’ADN, ils peuvent nuire à long terme à la moelle osseuse et par conséquent affecter l’immunité future. Avec ces produits existe le risque de développer un cancer secondaire à bas bruit mais son diagnostic est inévitable. Des études ont indiqué que le risque commence à augmenter environ deux ans après le traitement, qu’il est le plus élevé entre 5 et 10 ans. C’est la raison des décès de patients par chimiothérapie entre 10 et 15 ans après le traitement.

La radiothérapie peut également accroître le risque de développement d’un cancer chez la plupart des gens. Les variétés de cancers secondaires à une radiothérapie sont vastes, mais consistent principalement en leucémies et sarcomes. Ces cas se révèlent habituellement après exposition aux rayons avec un pic de risque cinq à dix ans environ après. De nouveau, la plupart des patients qui suivent une radiothérapie développent des cancers secondaires en lien avec le traitement et non comme la conséquence du cancer d’origine. Les cancers radio-induits ont explosé ces vingt dernières années car il y a eu une recrudescence de traitements de ce genre, souvent suite à une chimiothérapie.

D’autres cancers sont liés aussi à une radiothérapie. Des tumeurs peuvent se développer à l’endroit de la zone exposée aux rayons ou tout près, même dix ans ou plus après le traitement. Ces risques semblent être plus élevés dans certaines zones du corps, comme les seins et la thyroïde. Dans certains cas, l’âge au moment de la radiothérapie va jouer un rôle. Par exemple des patientes jeunes atteintes de cancer du sein sont plus susceptibles de développer un cancer secondaire par une thérapie par les rayons que des patientes âgées.

Des médecins dénoncent l’industrie du cancer

Le Dr Robert Atkins raconta un jour qu’il existe plusieurs traitements pour le cancer, mais qu’il n’y a pas d’argent à gagner. Ils sont naturels, efficaces et bon marché, ils ne contiennent aucun produit coûteux mais nécessitent une grande auto-discipline de la part des malades. Il faut des millions pour financer les essais en laboratoire et cliniques nécessaires pour fabriquer un nouveau médicament anticancéreux qui pourra être breveté et vendu. Il a été dit que la clé de la réussite dans le commerce de la santé est de sortir un truc génial qui donnera des gens des malades à vie. Pensez à tous ces gens dont les analyses de sang étaient mauvaises, qui sont restés sous médicaments jusqu’à les tuer, alors qu’une prise brève de médicaments avec à côté des changements majeurs de régime alimentaire et de mode de vie, les auraient ramené à une santé sans médication.

Selon le Dr John Diamond, « Une étude sur plus de 10.000 patients montre clairement que les soi-disant excellents antécédents de chimio sur maladie de Hodgkin (cancer des globules blancs ou lymphome) sont mensongers. Les malades qui ont subi de la chimio ont été 14 fois plus sujets à développer une leucémie et 6 fois plus enclins à développer un cancer des os, des articulations, des tissus mous que les patients n’ayant pas subi de chimio. »

Le Dr Glenn Warner, décédé en 2000, fut l’un des plus grands spécialistes du cancer aux États-Unis. Il utilisait des traitements alternatifs avec grand succès. Parlant du traitement du cancer dans ce pays, il disait : « Nous avons une industrie à plusieurs milliards de dollars qui tue les gens juste pour un gain financier. Leur idée de recherche est de voir si deux doses de ce poison valent mieux que trois doses de ce poison ».

Le Dr Alan C. Nixon, ancien président de la Société de Chimie américaine écrit, « En tant que chimiste formé pour interpréter les données, je trouve incompréhensible que des médecins puissent ignorer l’évidence, que la chimiothérapie fait beaucoup, beaucoup plus de mal que de bien« . Et selon le Dr Charles Mathé, spécialiste français du cancer, « …si j’avais un cancer, je n’irai jamais dans un centre anticancéreux classique. Seules les victimes du cancer qui vivent loin de ces centres ont une chance. »

Le Dr Allen Levin déclarait : « Une majorité de malades du cancer de ce pays meurent par la chimiothérapie. La chimiothérapie n’élimine pas les cancers du sein, du colon ou du poumon. Ce fait est documenté depuis plus de dix ans, pourtant les médecins utilisent toujours la chimiothérapie pour ces tumeurs. » Dans son livre, « Le Topic du cancer : quand on doit en finir avec la tuerie », Dick Richards cite plusieurs études d’autopsie montrant que les patients cancéreux sont morts en fait à cause des traitements conventionnels avant que la tumeur n’ait eu une chance de les tuer.

Comment la chimiothérapie stimule la croissance du cancer

Des chercheurs ont testé les effets d’un type de chimiothérapie sur des tissus prélevés sur des hommes avec un cancer de la prostate et ont découvert « une preuve de dommages de l’ADN » sur les cellules saines après traitement, ont écrit des scientifiques dans Nature Medecine.

La chimiothérapie fonctionne en inhibant la reproduction des cellules à division rapide du type de celles trouvées dans les tumeurs.

Les scientifiques ont découvert que les cellules saines endommagées par la chimiothérapie sécrétaient davantage une protéine appelée WNT16B qui stimule la survie de la cellule cancéreuse (voir article ICI  du BBB sur ce sujet).

« L’augmentation de WNT16B était complètement inattendue », a dit à l’AFP le co-auteur de l’étude Peter Nelson du centre de recherche sur le cancer Fred Hutchinson à Seattle.

La protéine était absorbée par les cellules tumorales voisines des cellules endommagées.

« WNT16B, quand elle est sécrétée, interagirait avec les cellules tumorales proches et les ferait grossir, devenir envahissantes et le plus important, les rendrait par la suite résistantes à la thérapie, » a expliqué Nelson.

Dans le traitement du cancer, les tumeurs répondent souvent bien au départ, puis s’ensuit une rapide prolifération et enfin une résistance à la chimiothérapie suivante.

On a démontré que le rythme de reproduction des cellules cancéreuses s’accélérait entre les traitements.

« Nos résultats indiquent que les réponses aux dommages des cellules bénignes…peuvent directement contribuer à accélérer l’activité de croissance des tumeurs », écrivait l’équipe.

Les chercheurs ont dit qu’ils ont confirmé leurs découvertes sur des tumeurs cancéreuses du sein et des ovaires.

Les malades avec un cancer incurable sont promis à accéder plus facilement aux toute dernières drogues qui pourraient leur offrir quelques mois ou quelques années de vie supplémentaire, pourtant de nombreux médecins ont été poussés à devenir plus prudents pour présenter un traitement à ces patients en phase terminale car la chimiothérapie peut souvent faire plus de mal que de bien, conseil soutenu par l’étude de Nelson.

90 % des patients qui reçoivent de la chimiothérapie souffrent d’effets fatals

Le NCEPOD ( National Confidential Enquiry into Patient Outcome and Death) a déclaré que plus de 4 patients sur 10 ayant reçu de la chimiothérapie vers la fin de leur vie ont souffert d’effets fatals par les médicaments et que le traitement était « inapproprié » dans presque un cinquième des cas.

Globalement, presque 90 % des malades à qui on a administré de la chimiothérapie meurent dans les 15 ans, soit de cancers secondaires ou d’une immunité compromise, conséquence directe du traitement. Chimiothérapie et rayons combinés sont les causes principales des cancers secondaires de par le monde.

Il y a eu une augmentation de 68 % dans l’usage de produits de chimiothérapie depuis 2003 et malgré l’augmentation massive de l’incidence des cancers depuis, les facteurs de risque (selon l’industrie du cancer) pour des cancers primitifs et secondaires sont toujours dus au tabac, à l’alcool, aux expositions professionnelles et aux déterminants génétiques. Le traitement ou le diagnostic du cancer n’est jamais mentionné comme la cause de cancers primitifs ou secondaires.

Le cancer est la cause principale des maladies et si on regarde pour l’avenir les récentes tendances au plan mondial des cancers majeurs, le fardeau du cancer s’augmentera de 22 millions de nouveaux cas chaque année d’ici 2030. Ce qui représente une hausse de 75 % comparé à 2008.

Plus de la moitié de tous les malades du cancer souffrent d’une toxicité notable en lien avec le traitement. Ce dernier peut aussi engendrer des infections graves ou les malades peuvent simplement mourir de leur cancer.

Quand on lui a demandé comment améliorer la réponse et le résultat du patient, Nelson a répondu « en alternance, il peut être possible d’utiliser des doses plus faibles, moins toxiques dans la thérapie ».

En résumé, la chimiothérapie détruit virtuellement toutes les cellules et l’organisme avant de s’occuper du vrai cancer. Ce qui veut dire que votre système nerveux central, les organes et le système immunitaire (pour n’en nommer que quelques-uns) sont tous compromis même des années après l’arrêt du traitement. Oubliez ce qui a été dit sur la chimiothérapie qui fait un meilleur travail sur le long terme en tuant le cancer.

La chimiothérapie cause la mort des cellules cérébrales longtemps après la fin du traitement et pourrait être l’une des causes biologiques sous-jacentes des effets cognitifs collatéraux – ou « cerveau chimiqué » – qu’expérimentent de nombreux malades cancéreux.

Le traitement conventionnel du cancer est une énorme et coûteuse tromperie – un non-traitement qui rend malade et tue plus de gens qu’ils ne les « guérissent ». Il ne peut jamais guérir quoi que ce soit car il empoisonne le corps, ce qui ne fait qu’entraîner plus tard d’autres maladies.

La question [de savoir si la chimiothérapie prolonge réellement ou non la vie, note de l’éditeur] ne peut probablement plus recevoir de réponse. Dans les études cliniques, les fabricants comparent toujours leurs nouveaux produits avec les précédents poisons cellulaires. Il n’y a pas de groupes de contrôle n’ayant reçu aucun traitement.

Pour qu’ils soient autorisés sur le marché, il suffit d’obtenir un avantage « statistiquement significatif » dans un petit groupe de sujets- tests soigneusement sélectionnés comparé aux malades traités avec un poison cellulaire approuvé.

Source: wakingtimes.com