Attaque unilatérale sur la Syrie: Ne nous réjouissons pas trop vite et maintenons vigilance et pression sur les criminels des gouvernements…
Excellente analyse ici de Paul Craig Roberts qui nous fait toucher du doigt ce qui pourrait bien se produire maintenant qu’Obama ait décidé de s’en remettre au congrès pour « valider » son attaque de la Syrie, qui demeurera quoi qu’il en soit un crime de guerre, avec ou sans l’aval du congrès yankee, tout comme le sont les attaques de la Libye, de l’Irak, de la Serbie, etc, etc…
Une fois de plus nous réitérons ce que nous avons dit précédememnt: C’est l’aval (ou non) des banquiers qui importe, pas celui de quelque parlement fantoche que ce soit. Les Rotschild, Rockefeller, Morgan, Goldman Sachs and co ont ils décidé de la guerre ?
C’est la seule question qui mérite une attention. La décision (limite) du parlement britannique, marionnette de la City, peut-être vue comme le verdict des banquiers. Mais il y a fort à parier qu’il n’y a pas d’unanimité au sommet de la pyramide… Méfiance et maintenons la pression sur le théâtre des guignols !
— Résistance 71 —
Obama a décidé qu’il est plus sûr d’acheter le congrès que d’y aller tout seul
Paul Craig Roberts
1er Septembre 2013
url de l’article original:
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Tout en continuant à clâmer des pouvoirs dictatoriaux en commençant une guerre de son propre chef, Obama a mis son attaque unilatérale sur la Syrie en position d’attente après avoir reçu une lettre signées par plus de 160 députés lui rappelant qu’emmener le pays en guerre sans le consentement du congrès est un acte passible de destitution, il vît qu’aucun des pays susceptibles de fournir une couverture pour un nouveau crime de guerre, pas même le gouvernement marionnette britannique et les états narionnettes de l’OTAN, ne soutiendraient l’agression militaire annoncée par l’Amérique.
Obama s’en est sorti concernant l’attaque sur la Libye sans avoir l’accord du congrès, car il a utilisé les marionnettes de l’OTAN et non pas les forces militaires américaines. Ainsi Obama a pu dire que les Etats-Unis n’étaient pas directement impliqués.
Maintenant que le manque de couverture et le défi lancé par le congrès ont fait que l’apprenti tyran Obama ait mis en sourdine son attaque sur la Syrie, à quoi devons-nous nous attendre ?
Si Obama était intelligent, et clairement quiconque est capable de nommer Susan Rice comme conseillère à la sécurité nationale, n’est pas intelligent, il laisserait simplement cette attaque sur la Syrie s’estomper dans le fond politique pour y mourir alors que le congrès retourne au boulot le 9 Septembre pour faire face aux problèmes insolubles du déficit du budget et du plafond de la dette.
Un gouvernement compétent réaliserait qu’un gouvernement qui est incapable de payer ses factures sans l’utilisation massive de la planche à billets est bien trop avancé dans les problèmes majeurs pour s’occuper de ce qu’il va faire en Syrie. Aucun gouvernement compétent ne se risquerait à une attaque militaire au Moyen-Orient qui pourrait résulter en un conflit majeur et une hausse massive des prix du pétrole, faisant empirer ainsi la situation économique auquelle fait face Washington (NdT: Logique, mais l’autre logique est la suivante: L’oligarchie ne souhaite t’elle pas le chaos général et l’effondrement de la société américaine afin d’imposer leur grille totalitaire du Nouvel Ordre Mondial ?… en ce cas, tout ceci est d’une logique implacable, si une fois de plus, les banquiers l’ont décidé…).
Mais Obama et sa clique d’incompétents ont démontré qu’ils n’ont de fait aucune compétence. Le régime est également corrompu, l’édifice entier ne repose que sur des mensonges.
Maintenant que la Maison blanche réalise qu’Obama ne peut pas commettre un nouveau crime de guerre sans couverture préalable, voici ce à quoi nous pouvons décemment nous attendre. La dispute va s’éloigner de savoir si oui ou non Assad a utilisé des armes chimiques et va se transformer en une dispute sur le fait que le congrès ne doit pas miner le prestige des Etats-Unis et sa crédibilité en ne soutenant pas le président Obama, le dernier homme de main pour l’agression des guerres américaines.
La Maison Blanche va soudoyer, cajoler et intimider le congrès. La base de l’argument du régime sera que le prestige et la crédibilité des Etats-Unis sont en jeu et que le Congrès se doit de soutenir le président. Celui-ci et le ministre des affaires étrangères ont déclaré de manière non équivoque la culpabilité d’Assad et leur détermination à le punir. Devant l’évidence de l’insanité de Washington, la façon dont Washington va punir Assad pour avoir soi-disant tué des Syriens avec des armes chimiques, sera de tuer encore plus de Syriens avec des missiles de croisière.
Si cela n’a aucun sens pour vous, alors vous ne faites pas partie du gouvernemet Obama ou des médias américains et vous ne pourrez jamais (NdT: Honte à nous !!) être des néo-conservateurs. La Maison Blanche va argumenter qu’Obama a fait un compromis avec le congrès en laissant celui-ci voter la décision et que la part du congrès dans ce compromis est de lui donner son soutien. Rencontrons-nous à mi-chemin dira la Maison Blanche.
Le lobby israélien, Susan Rice, les néocons et les va t’en guerre comme les sénateurs McCain et Graham vont argumenter que le manque de soutien à Obama pour attaquer la Syrie touche à la crédibilité des Etats-Unis, que cela “aide les terroristes” et “laisse l’Amérique sans défense”. C’est déjà mal, vont-il dire, qu’Obama ait montré de l’indécision en attendant l’accord du congrès et aussi son manque d’engagment en substituant des frappes limitées au plus original de changement de régime.
Faisant face à une menace de coupure de fonds en provenance du lobby israélien et du complexe militaro-industriel et de la sécurité, le parlement et le sénat peuvent être ramenés dans la “ligne du parti” de “soutenir le pays” alors qu’il commet un nouveau crime de guerre. La combinaison de pots-de-vin, d’intimidation et d’appels patriotiques à soutenir le prestige de l’Amérique peut ramener le congrès en ligne pour la guerre. Personne ne sait vraiment si les 160 membres du parlement étaient sincères au sujet de donner un avertissement à Obama ou s’ils voulaient simplement quelque chose. Peut-être voulaient-ils simplement qu’Obama se brûle les lèvres pour demander leur accord.
Si le congrès donne son aval pour un autre crime de guerre américain, le premier ministre britannique Cameron pourra retourner au parlement et leur dire qu’Obama “a maintenant ramené le congrès à bord, ayant ainsi une couverture et que si le parlement ne revient pas sur sa décision, nous aurons nos financements coupés.”
Très peu de politiciens britanniques, à part George Galloway, sont confortables avec le fait d’avoir leur financement coupé.
Si Cameron remène le parlement britannique dans la ligne belliciste, les autres pays de l’OTAN pourraient décider alors de retourner dans le train du financement, car la règle suprême de la civilisation occidentale est que toujours plus d’argent vaut mieux que pas d’argent du tout…
Washington et ses marionnettes de l’OTAN critiqueront alors la Russie et la Chine pour utiliser leur veto au CS de l’ONU afin de bloquer l’apport de justice, de liberté et de démocratie en Syrie. Ces arguments bidons seront utilisés par la pressetituée occidentale pour miner l’importance de l’opposition du CS de l’ONU à l’attaque de Washington sur la Syrie. Pourquoi Washington devrait-il être diminué par des membres du CS qui soutiennent l’utilisation par Assad d’armes chimiques, demanderont les putes de service des médias américains. Ces prostitués que constituent les médias feront tout ce qui est en leur pouvoir pour assurer que Washington puisse tuer encore plus de Syriens, car tuer, est l’action emblématique des Etats-Unis.
Comme l’histoire de l’humanité le prouve (NdT: Non, une partie de l’histoire de l’humanité seulement, celle qui vit l’avènement de l’état-nation moderne au XVIème siècle…), les gens feraient n’importe quoi pour de l’argent. Sauf pour des gens comme Edward Snowden, Bradley Manning, et Julian Assange. Si chacun de ces diseurs de vérité avait demandé à Washington de les acheter en échange de leur silence, Washington leur aurait fourni de larges fortunes avec lesquelles ils auraient pu vivre dans un excellent confort.
Considérant le niveau de corruption des gouvernements américains et à quel point Washington est déterminé a toujours avoir raison et à faire ce qu’il veut, les inspecteurs de l’ONU pour les armes chimiques sont en danger. Il est fort peu probable qu’ils aient un accident comme les membres du commando des Navy SEALs Team six (NdT: Responsable du soi-disant flingage de Ben Laden, et qui périrent tous dans un “accident” d’hélicoptère en Afghanistan…) ; mais à moins qu’ils ne soient reclus comme un jury de tribunal, ils sont les cibles faciles de toute corruption. Si le rapport de l’ONU sur l’attaque chimique ne soutient pas la position de Washington, le secrétaire général sera mis sous pression afin qu’il dise que le rapport est inconclusif. Après tout, Washington signe les chèques qui maintiennent l’ONU dans le business…
Personne ne doit s’attendre à ce que le congrès vote sur la base de preuves. De plus, le congrès n’a jusqu’ici démontré aucune compréhension du fait qu’Assad ait ou non utilisé des armes chimiques, c’est un crime de guerre pour les Etats-Unis que de commettre une agression non provoquée contre la Syrie, un pays qui n’a pas attaqué les Etats-Unis. Ce n’est aucunement le problème de Washington de savoir comment le gouvernement syrien annihile les efforts des extrémistes d’al-Nousra de le renverser.
L’argument d’Obama qui dit qu’il est acceptable de tuer des gens avec du phosphore blanc et de l’uranium appauvri comme le font les Etats-Unis et Israël, mais pas avec de gaz sarin, n’a absolument aucune logique inhérente.
Washington a un plan contingent d’utiliser des bombes nucléaires destructrices de bunkers (bunker busters) contre les facilités nucléaires énergétiques iraniennes souterraines. Si Washington pense que les armes de destruction massive ne sont pas permises, alors pourquoi Washington en a t’il autant ainsi que des plans pour leur utilisation future ? Washington manifeste t’il des regrets d’avoir largué deux bombes nucléaires sur des villes civiles japonaises dans le même temps où le gouvernement japonais faisait tout pour remettre sa rédition ?
Depuis la fin de la dangereuse guerre froide, la guerre chaude a été la ligne de conduite politique des Etats-Unis. George H.W. Bush a attaqué l’Irak après que son ambassadeur ait donné le feu vert à Saddam pour attaquer le Koweït. Clinton a attaqué la Serbie sous de faux prétextes et sans aucune autorité constitutionnelle ou légale. George W. Bush a attaqué l’Afghanistan et l’Irak sur la base de mensonges éhontés. Obama a renouvelé l’attaque sur l’Afghanistan et a aussi attaqué le Yémen, le Pakistan, la Somalie. Obama a envoyé ses marionnettes de l’OTAN attaquer la Libye, a envoyé des mercenaires en Syrie et maintenant a l’intention d’empêcher la défaite de ses mercenaires en attaquant la Syrie.
Washington construit un cordon de bases militaires autour de la Russie et de la Chine, ces bases sont extrêment provocatrices et sont le présage d’une guerre nucléaire.
Les Etats-Unis, pays possédant un arsenal nucléaire, dont les leaders politiques sont fous et corrompus, est un grand danger pour la planète et la vie sur Terre. Que Washington soit aujourd’hui le danger #1 au monde est maintenant universellement reconnu, sauf par les Américains qui portent leur patriotisme sur leur manche. Ces dupes si naïfs sont ceux qui permettent la chute de l’humanité par la guerre.
Jusqu’à ce que l’éconmie américaine ne s’effondre, Washington va imprimer de l’argent et ainsi pourra acheter l’accord pour ses crimes. Washington peut compter sur la pressetituée pour expliquer ses mensonges comme s’ils étaient des faits. Le monde ne sera pas en sécurité tant que le château de cartes états-unien ne se sera pas effondré.
Je ressens une certaine pitié pour les Américains non informés qui pensent qu’ils vivent dans le “meilleur pays du monde”. Trop peu d’Américains se soucient que leurs gouvernements ont détruit un nombre incalculable de vies en Amérique Centrale, au Vietnam, au Moyen-Orient et en Afrique. L’armée américaine massacre de manière routinière des civils en Afghanistan, au Pakistan, au Yémen, en Somalie et est responsable de la mort de plus d’un million d’Irakiens et de 4 millions de déplacés/réfugiés. La définition américaine de “meilleur pays au monde” est celle d’un pays qui peut massacrer le plus d’innocents, de gens qui n’ont jamais attaqué l’Amérique, de gens qui autrefois regardaient l’Amérique comme l’espoir du monde et qui la voient maintnenant comme une menace mortelle.
Trop d’Américains n’ont aucune idée qu’un cinquième de leurs concitoyens dépendent aujourdhui du soutien et des subsides du gouvernement pour survivre, et s’ils le savent, ils blâment cela sur les infortunés qui ne sont à leurs yeux que des sangsues suçant l’argent des contribuables. Aux Etats-Unis, les opportunités d’emploi et de salaires décents diminuent dramatiquement ; il n’y a aucun frein au pillage des citoyens par les institutions financières. Il n’y a aucune obstruction à la brutalité et les actes hors-la-loi de la police et aucune limite aux mensonges qui maintiennent la population américaine piégée dans la Matrix, insouciante de la réalité.
Comment un tel peuple peut rester libre ou mettre un frein à un gouvernement ne désirant que la guerre dépasse l’imagination.
Ces républicains qui se soucient du fardeau de la dette pour leurs enfants et petits-enfants, se préoccupent d’un futur qu’on ne verra peut-être pas. L’arrogance imbécile de Washington pousse le monde vers l’apocalypse nucléaire.
“Le meilleur pays du monde” est la force maléfique qui détruit les vies et les espoirs de bien des gens différents et qui pourrait bien en plus, détruire toute vie sur Terre.
2 septembre 2013 à 6:55
Il y a forcément un lien avec cette maousse dette, le système ne tient plus, et la bataille doit se trouver quelque part entre ceux qui veulent la supprimer tout bonnement, et ceux qui veulent se sucrer.
2 septembre 2013 à 7:29
Et oui… Roberts mentionne dans son article que le congrès devra faire face « au déficit du budget et au plafond de la dette » à la rentrée de Septembre, c’est à dire maintenant…
Roberts est un ancien secrétaire aux finances du gouvernement Reagan… Il sait parfaitement de quoi il parle et il sait bien évidemment que là réside le « nerf » de la guerre… Il nous met sur la piste du vrai problème et de la vraie bataille qui s’est engagée en coulisse.
2 septembre 2013 à 10:13
Depuis le temps qu’on attend la chute du dollar, qui fermera le clapet à ces assassins…
C’est peut-être pour Octobre.
Mais la bête est blessée à mort, et n’a jamais été aussi dangereuse.
Malheureusement, l’euro suivra, parce qu’il est plus ou moins indexé.
2 septembre 2013 à 4:33
»La Troisième Guerre mondiale doit être fomentée en utilisant les divergences que les agents des Illuminati attiseront entre les Sionistes Politiques et les dirigeants du monde musulman. La guerre doit être menée de telle manière que l’Islam (le monde Arabe y compris la religion de Mahomet) et le Sionisme Politique (y compris
l’Etat d’Israël) se détruisent mutuellement. Dans le même temps, les autres nations une fois de plus divisées entre elles à ce propos, seront forcées de se combattre jusqu’à un état d’épuisement complet, physique, moral, spirituel et économique. »
« Nous lâcherons les Nihilistes et les Athées et nous provoqueront un formidable cataclysme social qui, dans toute son horreur, montrera clairement aux nations les effets d’un athéisme absolu, origine de la sauvagerie et du plus sanglant chambardement. Puis tous les citoyens, obligés de se défendre eux-mêmes contre la minorité révolutionnaire mondiale, extermineront les démolisseurs de la civilisation, et les masses déçues par la chrétienté dont les esprit déistes seront à partir de ce moment sans boussole, à la recherche d’un idéal, sans savoir vers quoi tourner son adoration, recevront la vraie lumière grâce à la manifestation universelle de la pure doctrine de Lucifer, enfin révélée aux yeux de tous, manifestation qui suivra la destruction de la chrétienté et de
l’athéisme, simultanément soumis et exterminés en même temps. »
no comment !