Supercherie politique: Résister aux faux-nez du système, un devoir quotidien…
IDLE NO MORE. Editorial
Mohawk Nations News
Décembre 2012
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http://mohawknationnews.com/blog/tag/canada-bill-c-45/
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
L’Assemblée des Premières Nations (AFN) et le Caucus Iroquois (CI) ont mergé leurs corporations le 4 Décembre 2012. La Caucus Iroquois représente les conseils de bandes sur les communautés Mohawk au Canada et non pas le peuple légitime Mohawk ou la Confédération Iroquoise. Ils prennent tout le crédit des efforts de nos mouvements populaires et de notre activisme, mais en fait ils travaillent derrière le rideau pour aider leurs commanditaires, le gouvernement canadien, à essayer de nous réduire au silence et à continuer la mascarade de l’illusion de la liberté.
L’AFN représente les autres conseils coloniaux de bandes au Canada (NdT: appelés conseils de tribus aux Etats-Unis). Il apparaît que ces deux branches corporatistes sont en première ligne du mouvement “Idle No More” ou sont en train de prendre en charge son agenda. Ils veulent donner l’impression que tous les Indiens suivent scrupuleusement la loi de l’Indian Act, ce qui est un mensonge.
La fusion est supposée être le commencement d’une relation combattante entre l’AFN et le gouvernement fédéral. Comment ? Ces deux groupes lobbyistes sont payés par l’entreprise commerciale Canada.
Le Caucus Iroquois n’a rien à gagner à résister aux colonisateurs. Ils sont grassement payés pour pacifier, porter le confusion et s’assurer que la véritable confédération ne puisse pas instaurer la Grande Loi de la Paix.
Ils n’ont absolument aucun droit légal de négocier au nom de notre peuple pour le territoire et les ressources. Ils ne représentent que les Indiens du conseil de bandes corporatif et les votards des élections dans les réserves. Les gens de la base ne vont pas s’assoir à la table de négociation alors que ces trois entreprises commerciales (l’AFN, Le CI et le gouvernement du Canada) font tourner la roue de la fortune et nous dépouillent de nos ressources et mettent encore plus de restrictions génocidaires sur nous.
Le premier ministre Harper est frustré de l’échec de l’AFN de nous faire taire et de nous pacifier, de nous asservir. Sa proposition de loi fasciste C-(quelque soit le numéro) va créer encore plus de famine, d’emprisonnement et de mort par génocide économique, racial, culturel et spirituel. Tous les businesses indigènes indépendants ayant du succès sont criminalisés. Harper veut une nouvelle équipe d’Indiens super-obéissants. Comme l’a dit l’assassin économique (NdT: en référence au livre de John Perkins: “Confession d’un assassin économique”): “Ne vous occupez pas des gens, pensez simplement à vous et votre famille.”
L’Indian Advancement Act de 1924 nous a placé sous les sanctions économiques les plus oppressantes de tout peuple sur terre afin de nous affamer et de nous soumettre. Les réserves indiennes étaient et sont toujours des camps de prisonniers de guerre. Nous sommes obligés d’obéir rien que pour manger. Ils veulent nous éliminer pour saisir nos terres riches en ressources naturelles pour les multinationales et afin de créer des décharges de produits toxiques comme à Attawapiskat, Keshachewan, Akwesasne, Kahnawake, Tyendinaga, etc.,,
L’AFN inutile s’est rassemblée récemment à Gatineau pour nous dire que tout est mauvais et sans espoir et nous dire qu’en fait nous devons vivre avec.
Les délégués ont traversé la rivière Ottawa pour marcher sur la colline du parlement et ont essayé de pénétré la chambre des députés. L’échauffourée fut terminée en un instant. Le gouvernement savait très bien que c’était ses marionnettes qui faisaient du foin et il a pu leur fermer la porte au nez, car d’après la loi de l’Indian Act, les Indiens n’ont pas le droit de pénétrer dans le parlement.
Les véritables ongwehonweh de Great Turtle Island ne vont pas mendier pour ce qui nous appartient. Les visiteurs seront rappelés à l’ordre et notifiés de leur occupation illégale de notre territoire, du vol de nos possessions, du génocide et de ce qu’ils nous doivent.
Pourquoi notre peuple se bat-il pour des traités ? Ces contrats illégaux ne valent pas le papier sur lequel ils sont écrits. Nous n’obtenons rien. Ils ont le droit de nous contrôler et de nous prendre tout. Tous les traités ont été brisés, violés, ce qui les rend nuls et non avenus.
Le seul véritable traité fut celui de Guswentha en 1701, leur donnant refuge et leur donnant la possibilité de devenir un avec nous. Ils n’ont jamais pu avoir juridiction sur nous, notre territoire, nos ressources, notre air et notre eau. La loi internationale dit maintenant que lorsqu’un traité est brisé, tout doit revenir comme le jour d’avant le traité, en l’occurence comme au 24 Juin 1701.
Les occupants donnent des cartes de bandes corporatives. Les détenteurs de ces cartes sont supposés être des Indiens canadiens sous la souveraineté et la juridiction de l’entreprise commerciale connue sous le nom de Canada.
Si ces cartes étaient déchirées demain et les corporations canadiennes réfutées, seuls les chefs du conseil des bandes et ceux qui votent dans leurs élections resteraient comme leurs indiens corporatifs artificiels. Le reste d’entre nous serions aux commandes, et pas partie prenante de corporations étrangères, car n’ayant jamais rien abandonné.
Canada perd 60 millions de dollars par jour, 22 milliards de dollars par an à cause du prix réduit appliqué aux ventes de notre pétrole aux Etats-Unis. Ils veulent le vendre au marché asiatique via la côte Ouest. Nous n’autoriserons jamais le pipeline de traverser le territoire ongwehoneh. Nous avons fait fermer le projet de pipeline du Northern Gateway. Dans les années 1970, nous avons fait fermer le pipeline de la vallée MacEnzie. Le sac à merde Enbridge a été fermé. Les voleurs ne veulent pas être honnêtes avec leur propriétaire. Au lieu de cela, ils envoient leurs flics faussaires pour nous menacer.
Les colons sont arrivés ici avec rien, même pas un langage commun, un peuple ou une histoire commune. Ils ont apporté avec eux la veulerie, la malhonnêteté, la soif du sang. Ils paniquent, ils sont en colère, frustrés et nous menacent parce qu’ils n’ont jamais pensé qu’ils seraient tenus pour responsables. Il est grand temps de dissoudre le squat illégal de l’entreprise commerciale Canada. Oui, nous dirons aux gouvernements étrangers, aux entreprises et leurs entités ce qu’ils pourront avoir ou pas.
Nous devons œuvrer ensemble comme un seul peuple inhérent de Great Turtle Island. Il y a une formule pour venir à un consensus de façon à ce que nous suvivions tous. Si l’un d’entre nous a faim, alors tous avons faim. Pousser pour le contrôle de nos intérêts sur nos ressources est un commencement.
Nous désirons la paix et pas le pacifisme. Nous voulons avoir le contrôle de nos vies, de notre territoire, de nos minerais, de notre pétrole, de notre gaz, de notre sol, de notre éco-système, de l’air, de l’eau et de tout ce qu’il y a dessus.
This entry was posted on 19 mai 2013 at 12:53 and is filed under actualité, altermondialisme, autogestion, démocratie participative, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags dissidence a l'oligarchie, dissidence au nouvel ordre mondial, guerres imperialistes, Mohawk Nation News français, mouvement natif canadien idle no more, résistance politique, société état et démocratie, société libertaire, soutien international idle no more, terrorisme d'état. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, or trackback from your own site.
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