Archive pour avril, 2013

Épidémie d’attentats ?… Que fait l’OMS ?

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, autogestion, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, police politique et totalitarisme, résistance politique, société libertaire, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 30 avril 2013 by Résistance 71

 « C’est le commencement de la fin lorsque nous nous taisons à propos de choses importantes » ~ Martin Luther King Jr ~

 

Résistance 71

 

30 Avril 2013

 

Attentat de Boston, suivi presque immédiatement d’attentats perpétrés en succession rapide en Pologne, en République Tchèque et en Italie ; il faudrait être d’une naïveté sans borne pour n’y voir qu’une succession de coïncidences malheureuses.

Nous invitons notre lectorat à se (re)plonger dans la lecture de l’étude de l’historien suisse Daniele Ganser au sujet des armées secrètes de l’OTAN, cette Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord, et de la tristement célèbre opération Gladio des réseaux de l’armée secrète “stay behind”, que l’OTAN mit en place dès la fin de la seconde guerre mondiale avec le concours du prédécesseur de la CIA, l’OSS (Organization of Secret Service), totalement inspiré et entraîné par les services secrets britanniques (les services de renseignement extérieurs américains étaient quasiment inexistants jusqu’à la seconde guerre mondiale, l’OSS est une co-entreprise des services britanniques qui formèrent les cadres de l’OSS en Angleterre durant la guerre).

La stratégie de la tension, qui était l’objectif majeur de l’opération Gladio afin de faire accuser l’extrême gauche européenne d’attentats qu’elle n’avait soit pas commis, soit avait été manipulée à perpétrer (enlèvement et assassinat d’Aldo Moro en Italie) pour des raisons géopolitiques, est remise au goût du jour, même si elle n’avait pas totalement disparue, elle avait été mise en sourdine depuis la chute de l’URSS en 1991.

Quel serait le motif aujourd’hui de cette stratégie de la tension ?

Essentiellement le renforcement des états policiers déjà en marche, tout en pointant du doigt les suspects usuels musulmans si possible, en essayant de connecter tout çà avec la Syrie, l’Iran ou autre. Même si ce n’est pas convainquant, cela continue à semer discorde et potentiellement ralliement populaire aux mesures extrêmes et criminelles que l’occident veut prendre pour renforcer son hégémonie néo-colonialiste fondamentalement raciste.

N’oublions pas l’objectif principal de l’oligarchie, qui demeure l’établissement de leur Nouvel Ordre Mondial, sous la forme d’un état fasciste mondial supra-national, géré par les cartels financiers et industriels monopolistes. Pour ce faire, l’oligarchie doit mettre les peuples totalement à genoux pour qu’ils acceptent cette solution toute prête à leur misère induite. Par quels moyens s’y prennent-ils ? Chaos global, implosion économique, guerre régionale de grande intensité non thermo-nucléaire (Moyen-Orient, Asie Centrale) et éradication des libertés individuelles dans les nations occidentales afin d’imposer loi martiale et états gestapistes, le tout bien sûr au nom de la “sécurité” pour les citoyens…

Regardons autour de nous. L’économie mondiale crée plus de super-riches et une masse énorme de nouveaux pauvres de jour en jour. Chômage, misère induite, plans criminels d’austérité pour laminer la classe moyenne occidentale, jugée potentiellement révolutionnaire (pas au sens marxiste du terme, mais au sens éthymologique: prône à provoquer un changement radical de la société), guerres directes ou par procurations (Libye, Syrie) et donc chaos interne par le terrorisme fausse bannière pour imposer de plus en plus l’état policier domestiquement, la répression de la dissidence et l’instauration des goulags et autres camps d’internement et d’extermination (camps FEMA, bien réels aux Etats-Unis, qui ne demandent plus qu’à fonctionner à plein régime).

Les attentats commis sont des pièces intégrantes de ce scenario de la stratégie de la tension renouvelée.

Nous vivons une époque très dangereuse évoluant vers le fascisme absolu. Si l’oligarchie réussit dans son entreprise, le monde connaîtra alors l’époque totalitaire la plus absolue de son histoire, car n’oublions pas une chose fondamentale, les psychopathes en charge ont dit et répété que leur objectif principal une fois leur totalitarisme global achevé, est d’amener la population mondiale à environ 500 millions d’individus. Le projet ultime de ces criminels est l’élimination de 6,5 milliards de personnes à court terme. De quoi faire passer Hitler, Staline, Mao, Pol Pot et Suharto pour de purs amateurs.

Comment en sortir ? En dénonçant ces crimes, en les exposant et surtout, en agissant au delà du consensus propagandiste, en nous unifiant, et en disant NON ! Haut et fort aux oligarques et à leur clique d’agents du chaos et de la mort.

C’est uni que nous vaincrons, l’oligarchie le sait et redouble d’efforts pour nous diviser plus avant !

Finalement, les peuples prévaudront, pas forcément au prix fort et alors la question demeurera: Que voulons-nous pour futur ? Quelle orientation devra prendre la société pour empêcher toute reprise en main oligarchique ? Elle devra suivre la voie de l’autogestion et de l’anti-étatisme égalitaire, c’est notre destinée et le plus tôt nous en conviendrons collectivement, au moins nous souffrirons aux mains des psychopathes qui tirent les ficelles de ce monde mortifère et chaotique à dessein.

Escroquerie du Réchauffement Climatique Anthropique: Quand l’observation empirique fait taire les modèles informatiques abusifs…

Posted in actualité, écologie & climat, média et propagande, N.O.M, réchauffement climatique anthropique, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologies with tags , , , , , , on 30 avril 2013 by Résistance 71

Le professeur (Ph.D) Roy Spencer est un climatologue, maître de recherche de l’université d’Alabama, il a longtemps travaillé à la NASA sur la climatologie satellite avec son collègue et ami le professeur John Christy. Tous deux ont reçu  la médaille pour excellence scientifique de la NASA. Ces deux professeurs sont parmi les experts climato-sceptiques les plus éminents.

— Résistance 71 —

 

Ralentissement du réchauffement climatique: Une vue de l’espace

Roy W. Spencer, Ph. D.

 

16 Avril 2013

 

url de l’article original (avec graphiques):

http://www.drroyspencer.com/2013/04/global-warming-slowdown-the-view-from-space/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Depuis que le ralentissement du réchauffement de surface de ces quinze dernières années soit devenu un sujet de discussion populaire récemment, j’ai pensé montrer les résultats  d’une étude comparée de la température de la troposhère inférieure (TI) avec les modèles de climat calculés sur les mêmes couches atmosphériques enregistrées par les satellites.

En remerciant John Kristy pour son apport et basée sur les données du KNMI Climate Explorer, vous trouverez ci-dessous (NdT: voir le graphique dans l’article original en anglais) la comparaison de 44 modèles de climat contre les observations satellites UAH et RSS pour les variations de température globales de la couche TI, ce pour la période de 1979 à 2012 pour les satellites et de 1975 à 2012 pour les modèles:

~ Voir graphe sur l’article original en anglais ~

Clairement, il y a une divergence qui va en augmentant au cours des années entre les observations satellites (UAH et RSS) et les modèles. Les raisons de ce désaccord ne sont pas évidentes, car il y a plusieurs possibilités:

1) Le système climatique réel n’est pas aussi sensible à l’augmentation du CO2 que les modèles le disent par programmation (ceci correspond à mon explication préférée)

2) La surface supplémentaire de réchauffement provenant de plus de CO2 a été diluée plus qu’attendu par une augmentation du mélange avec des eaux océaniques plus profondes et plus froides (Explication de Trenberth)

3) Une pollution aérosol humaine cause une influence de refroidissement, minimisant partiellement le rechauffement par CO2 anthropique.

Si j’ai raison (explication #1), alors nous continuerons de constater de moins en moins de réchauffement dans le futur. Une preuve additionnelle pour une sensibilité plus basse du climat dans ce scenario sus-mentionné est la réponse observée à l’éruption du volcan Pinatubo en 1991: La chute de la température temporaire de 1992-93 et le retour à la norme subséquent, est plus faible dans les observations empiriques que dans les modèles. Ceci est exactement ce qui serait prédit avec une plus basse sensibilité climatique.

D’un autre côté, si Trenberth a raison (explication #2), il y aurait alors une période de réchauffement rapide de la surface qui devrait recommencer à un moment donné, le système climatique devant éventuellement essayer de parvenir à un équilibre de l’énergie radiative. Exactement quand est bien sûr inconnu.

L’explication #3 (refroidissement par aérosol anthropique), bien que théoriquement possible, m’a toujours semblée être une tricherie, car la quantité de refroidissement par aérosol est tellement incertaine, qu’elle pourrait être invoquée en quelque quantité que ce soit pour expliquer les observations.. De plus, faire porter le chapeau du “manque de réchauffement” par l’humain semble juste un peu bizarre ne trouvez-vous pas ?

La ligne noire dans le graphique ci-dessus est la moyenne des 44 modèles et cela représente approximativement ce que le GIEC utilise pour sa meilleure estimation officielle de la projection du réchauffement. De manière évidente, il y a un décalage plus que substantiel entre les modèles et les observations empiriques pour cette statistique.

Je trouve un peu abusifs ceux qui disent que parce que tous les modèles individuels ne sont pas en désaccord avec les observations, que les modèles sont alors exempts de tout reproche. Ce que ces soi-disant experts omettent de mentionner est que les quelques modèles qui soutiennent un bien plus faible réchauffement en 2012 sont en général ceux qui épousent une sensibilité climatique inférieure.

Donc, si vous voulez clâmer que les observations empiriques soutiennent quelques modèles, soyez au moins honnêtes et admettez qu’elles soutiennent  des modèles qui ne SONT PAS consistants avec les meilleures estimations de réchauffement du GIEC.

Résistance politique: La France et la censure de la dissidence malienne…

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Interdite de séjour dans l’espace Shengen, Aminata Traoré parle de sa déconvenue

 

Cameroon Voice

 

Le 24 Avril 2013

 

url de l’article original:

http://www.cameroonvoice.com/news/news.rcv?id=10646

 

Ceux qui voyaient dans la présidence d’Hollande la fin de la Françafrique ou une politique africaine de la France plus équitable, peuvent enfin se faire à la cruelle évidence de la realpolitik.  Aminata Traoré, la militante altermondialiste malienne, n’a pas eu son visa Schengen, sur instruction de la France à tous les pays de l’espace Schengen. 

Aminata Traoré paierait-elle cash sa prise de position audacieuse, contre l’intervention française au Mali, qui selon elle cacherait à peine de gros intérêts miniers et géostratégiques au Mali et dans la sous région ?

La France n’a pas d’amis elle n’a que des intérêts disait le Général De Gaule, et les intérêts eux, s’accommodent très mal de toutes voix discordantes.

L’ancienne ministre de la culture malienne et porte-flambleau du « Non à l’intervention militaire étrangère au Mali » livre à cameroonvoice son sentiment après cette déconvenue

Cameroon voice : Nous avons appris avec stupéfaction que les autorités françaises ont refusé de vous accorder un visa d’entrée en France pour participer à une réunion publique le 22 avril dernier. Pouvez vous nous confirmer cette information?

Aminata Traoré :  En fait, j’ai été invitée par Die Linke, un parti de gauche allemand, et des militants français. Je devais faire un tour à Berlin et par la suite donner une conférence à Paris et Lille. J’avais un visa de circulation de 4 ans de l’espace Schengen qui a expiré au mois de Février.

Quand je me suis rendue à l’ambassade d’Allemagne pour solliciter un droit d’entrée dans l’espace Schengen, ils m’ont accordé un visa de trois jours uniquement pour leur pays en  me notifiant que la France a donné des instructions pour qu’aucun pays de l’espace Schengen ne m’accorde de visa.

Il y avait donc une interdiction de circulation dans l’espace Schengen vous concernant, dont vous ignoriez totalement l’existence?

Non non, on ne me l’avait pas notifié avant, c’est à la faveur de ce voyage que je l’ai su. J’ai été autorisée à aller en Allemagne et à revenir au Mali directement sans fouler le sol de l’espace Schengen mis à part l’ Allemagne. Je ne sais pas si c’était une exception allemande, ou si les autres pays de l’espace Schengen pourront m’accorder la même « faveur ».

Ma liberté de circuler est maintenant restreinte. Les consulats européens échangent entre-eux, des listes de personæ-non-grata, et les dispositions changent selon la gravité du délit entre guillemets. En ce qui me concerne, je ne sais pas ce que l’on me reproche. Dans mon cas, j’ai eu la chance d’avoir cette ouverture de la part de l’Allemagne, mon compatriote Oumar Mariko( Secrétaire général du SADI, Ndlr), lui il  n’a pas pu voyager du tout.

Vos prises de position contre l’intervention militaire des forces étrangères au Mali et  notamment celle de la France ne seraient pas la cause de cette interdiction?

Certainement,  sinon je ne comprends pas pourquoi, la France et surtout les membres de ce gouvernement de gauche, qui m’ont reçu et qui me connaissent parfaitement le feraient. En principe, nous partageons les même idées.

Sauf que, la France considère son intervention au Mali comme une réussite politique et militaire, c’est le Premier ministre Jean-Marc Ayrault qui l’a dit et ce success story de leur point de vue exige certainement un verrouillage, qu’il n’ y ait pas de critiques, puisque l’unanimité leur réussit si bien! Vous vous souvenez bien que toutes les résolutions concernant cette guerre ont été adoptées à l’unanimité au Conseil de sécurité des Nations Unies, et avant-hier ( mardi 23 avril Ndlr) ils viennent aussi de voter à l’ unanimité à l’ Assemblée nationale et au Sénat français pour la prolongation de l’Opération Serval au Mali.

Le pouvoir  politique a changé de main en France voilà bientôt un an et on peut constater pour le déplorer avec cette opération que la politique africaine de la France, demeure toujours la même.

Elle demeure inchangée et il ne nous le cache pas. Le Général De Gaulle l’a dit : « la France n’a pas d’amis mais des intérêts ». Peut-être c’est nous qui nous faisons des illusions, François Hollande l’a d’ailleurs répété récemment en parlant dossier Centrafricain quand François Bozizé l’appelait à l’aide. Il lui a fait savoir que la France défendait ses intérêts et ses ressortissants.

Nous l’apprenons peut-être à nos dépens, parce qu’on se disait aussi que les temps ont changé et puisqu’ils sont confrontés aux mêmes difficultés que nous, liées au même environnement économique international, avec les questions d’aide, de chômage de pauvreté etc. Mais à la lumière de ce qui se passe, il y a une grille de lecture qui s’applique à l’Afrique, on est considéré comme des pays en faillite, pas de d’états, pas d’ armées, ils peuvent faire la pluie et le beau temps et ne tolèrent pas de voix discordantes.

Ils ne tolèrent pas de voix discordantes, pourtant ils se clament chantre de la liberté de la d’expression. Peut-on interpréter cette interdiction de territoire comme une entrave à la liberté d’expression, puisque vous avez un point de vue discordant?

Oui! Pourtant moi je n’ ai pas changé, tout ceux qui me suivent depuis savent que j’ai pas changé de discours ceux sont les mêmes idées que je véhicule. Je ne m’attaque à personne, je condamne tout simplement un système économique mondial cynique et la guerre fait parti de ce système.

Aujourd’hui la militarisation pour le contrôle des ressources de l’Afrique fait parti de l’agenda. C’est ce que j’ai dit et c’est ce qu’ eux mêmes ils reconnaissent!!! Alors moi malienne, pourquoi je n’ai pas le droit de poser ce regard sur les réalités de mon pays en guerre!!!

Comment envisagez-vous l’avenir du Mali et de la sous-région suite à cette intervention militaire française appuyée par des troupes africaines?

Je pense que les troupes africaines sont mises à contribution, et comme je l’ai déjà dit dans mon manifeste ce n’est pas notre guerre, nous sommes entrés dans une phase de la globalisation qui implique la diplomatie économico-offensive et la militarisarisation.

Mais seulement, Al Qaida  est une réalité et en même temps une aubaine, elle permet aux dirigeants Africains qui ont mal géré de dire maintenant que la priorité c’est la lutte contre le terrorisme et aux puissance étrangères de dire faisons cause commune luttons d’abord contre le terrorisme.

Et moi je dis que le véritable terrorisme c’est la misère, c’est les injustices, parce que je sais qu ‘une bonne partie des combattants des djihadistes sont avant tout, des jeunes désespérés sans boulot, ils n’ont pas de visas et se font recruter à la fois par les narcotrafiquants et les djihadistes. C’est cette réalité qu’il nous faut regarder maintenant de près.

Quelles leçons devrons nous tirer de la situation au Mali et de ce qui vous arrive à vous?

Je souhaite que les Maliens et les Africains s’ouvrent grandement les yeux et les oreilles et se disent qu’en réalité, il n’y a pas un cas malien. Ce qui se passe aujourd’hui au Mali est l’illustration d’une nouvelle étape de la politique de mainmise sur les ressources du continent, notamment les ressources énergétiques, sans lesquelles la sortie de crise, la croissance et la compétitivité ne sont pas  envisageables par l’Occident.

Au lieu de jouer cartes sur table et changer les règles du jeu on préfère, nous écrire un autre histoire, nous humilier, nous culpabiliser. Avec tout ce qui se passe je considère que le Mali est humilié, il y a donc aucune raison d’en ajouter en gardant le silence et c’est ce que tout le monde fait, et les occidentaux le savent pertinemment.

Raison pour laquelle, je me réjouis aujourd’hui de ce soutien international parce qu’il y a énormément de gens qui ne comprennent pas, quelque soit la différence de lecture qu’un tel traitement me soit réservé. C’est donc une nouvelle phase de la décolonisation de l ‘Afrique. Il nous appartient maintenant à nous mêmes de voir ou sont les véritables défis.

La rédaction de cameroonvoice

NB. L’intégralité de l’entretien sera diffusée à l’émission « Antenne Libre », ce Samedi 27 Avril 2013, 14h/16 à Montréal / New York, 19h à Douala, 18h à Bamako, sur la radio

Ingérence occidentale en Syrie: vers une alliance Russie, Iran, Hezbollah ?…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, crise mondiale, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, résistance politique with tags , , , , , , , , , , , on 30 avril 2013 by Résistance 71

La résistance contre l’empire et les crimes du néo-colonialisme moderne s’organise en ce moment même à Téhéran. Avant de partir pour Téhéran, le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, a eu un entretien privé de quatre heures avec le vice ministre russe des affaires étrangères Bogdanov, flanqué de l’ambassadeur russe au Liban. La conversation a été axée essentiellement sur la Syrie.

Devant la possibilité montante d’une nouvelle agression impérialiste contre la Syrie (avant l’Iran…), l’axe de résistance à l’empire, c’est à dire l’axe de la paix, a décidé de mettre un coup d’arrêt aux crimes de l’occident et de son chien de garde colonialiste l’OTAN. refaire le coup de la Libye ou de l’Irak, semble de plus en plus impossible pour les criminels de guerre occidentaux en charge de nos nations.

— Résistance 71 —

 

Guerre contre la Syrie, vers une alliance Russie, Iran, Hezbollah ?

IRIB

 

29 Avril 2013

 

url de l’article:

http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/254670-guerre-contre-la-syrie-une-alliance-russie-hezbollah

Le secrétaire général du Hezbollah, qui vient d’arriver, à Téhéran, pour participer à la conférence consacrée aux révolutions arabes, avait rencontré, auparavant, à Beyrouth, le vice-ministre russe des A.E Bogdanov.

Les analystes affirment que l’axe des conversations avait tourné autour de l’éventuelle intervention armée des puissances occidentales, d’Israël et de leurs alliés arabes et turcs, contre la Syrie. Les discussions ont duré quatre heures et les parties ont affirmé la nécessité de trouver une solution syro-syrienne à la crise. « Ni la Russie, ni le Hezbollayh, ne permettront que soit utilisée une solution autre que politique, en Syrie. Les deux parties rejettent, fermement; tout recours à la solution militaire et à l’ingérence étrangère; en Syrie, a affirmé une source présente aux entretiens. Bogdanov s’est fait accompagner, au cours de sa rencontre avec Nasrallah, par l’ambassadeur russe. Selon les analystes, le voyage de Nasrallah, à Téhéran, l’une de ses rares visites publiques, à l’étranger, devra se comprendre, dans le sens de la formation d’une alliance impliquant la Russie, l’Iran et le Hezbollah, et qui est destinée à faire face à une éventuelle agression étrangère contre la Syrie.

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Mise à jour du 30 Avril:

 

Guerre contre la Syrie: le Hezbollah en état d’alerte !

 

IRIB

 

30 Avril 2013

 

Selon le journal Al Qods al Arabi qui cite les sources libanaises,  » les forces du Hezbollah sont en état d’alerte en prévision d’une intervention militaire étrangère en Syrie ».

 » La mobilisation des forces du Hezbollah intervient après la rencontre entre le secrétaire général du Hezbollah et le vice6ministre russe des AE, rencontre qui s’est déroulée derrière les portes closes. Cette rencontre a fourni aux parties l’occasion de coordonner leurs efforts pour faire face à une éventuelle offensive israélienne contre la Syrie »  Toujours selon le journal, le vice-ministre russe des AE, Mikhaël Bogdanov a remis une lettre du président Poutine à Hassan Nasrallah  traitant à la fois de la Syrie et du Liban.  Toujours selon le journal,  » la guerre isarélienne contre la Syrie pourrait être déclenchée d’ici six semaines. Le climat au Liban est celui de la pré -guerre , une guerre qui pourrait impliquer outre la Syrie, le Liban et même l’Iran ».

url de l’article:

http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/254811-guerre-contre-la-syrie-le-hezbollah-en-état-d-alerte

Histoire et propagande… Pour une réappropriation populaire de l’histoire ~ 3ème partie ~

Posted in actualité, désinformation, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique française, résistance politique with tags , , , , , , , , , , on 29 avril 2013 by Résistance 71

Troisième article sur la recherche historique hors des sentier battus comme nous l’avions annoncé dans notre récent article « L’histoire science sociale, science primordiale », il faut nous réapproprier l’Histoire, l’historiographie des évènements et empêche la caste dominante de nous dicter son histoire, sa vision des plus utile de l’histoire…

Aujourd’hui avec l’historienne française Sonia Combe qui nous montre le deux poids deux mesures dans les autorisations de consultation d’archives… L’histoire est vraiment sous influence…

— Résistance 71 —

 

Entretien avec Sonia Combe (historienne)

 
Auteur de « archives interdites » ed. Albin Michel

(paru dans « différences » Février 2000).

url de l’article original:

http://felina.pagesperso-orange.fr/doc/arch/sonia%20combe.htm

 

Différences : Quelles sont les principales faiblesses de la loi actuelle concernant la communication des archives ?

Sonia Combe : La loi actuellement en vigueur, votée en 1979, était implicitement destinée à empêcher l’accès des citoyens et des historiens aux archives publiques de Vichy. Avant 79, au terme de cinquante ans, on pouvait accéder au document ; avec cette loi, des délais supplémentaires ont été rajoutés concernant les fonds dits sensibles, et cela au nom des principes du secret d’Etat, du secret défense et de la protection de la vie privée. Comme si les délibérations du gouvernement de Vichy en 1942 pouvaient porter atteinte à la sécurité de la France en 1990. Cette clause-là n’est plus fondée. En revanche, les citoyens ont bien évidemment le droit au respect de leur vie privée. Mais dans le cas des archives de Vichy, cette clause semble destinée à protéger la vie privée de l’Etat, c’est-à-dire celle de ses agents dans l’exercice de leur fonction. Par extension, dès qu’un document mentionne un nom propre, il n’est pas communicable. Ainsi, les dossiers concernant les décisions prises par les commandants de camps d’internement sous l’Occupation ne sont pas communicables, car leurs noms y figurent : on estime que leur vie privée est en cause. On voit très bien là l’hypocrisie de la loi de 79 qui prolonge la réservation des dossiers de l’Etat de Vichy et par extension celle des archives de la guerre d’Algérie au nom de clauses illégitimes. Autre incohérence de la loi : elle prévoit le principe de la dérogation à elle-même. Rappelons que c’est une « fuite » aux Archives de la Gironde qui a permis l’inculpation et le jugement de Maurice Papon. Ce système de la dérogation est contestable sur le plan de la déontologie comme sur le plan de l’établissement de la vérité historique. Les documents non communicables peuvent l’être sur dérogation. On donne accès aux documents non communicables à des « personnes fiables » du point de vue de la raison d’Etat : ce sont des personnes dont on sait, par leurs travaux antérieurs et par leurs titres, qu’elles ne divulgueront pas des noms propres ou des informations qui pourraient mettre en cause « l’honneur » de la France. C’est discriminatoire parce qu’on divise ainsi les citoyens en deux catégories : les privilégiés en qui l’Etat a confiance et tous les autres qui doivent se débrouiller sans ces documents pour écrire l’Histoire, si tel est leur désir. C’est grave parce que de cette façon on a empêché des générations d’étudiants et d’historiens de travailler sur Vichy, et on continue de le faire pour la guerre d’Algérie. Il faut ajouter que la loi stipule que toutes les institutions de l’Etat doivent déposer leurs archives aux Archives nationales ou départementales au terme d’un certain délai qui n’est d’ailleurs pas précisé. Or, la préfecture de police de Paris fait exception à cette règle, elle n’est pas tenue de verser ses archives, elle dispose d’un service propre. Donc l’historien, qui voudrait accéder à des documents mettant en question les agissements des agents de la préfecture, doit s’adresser à un fonctionnaire de cette même préfecture de police, qui est naturellement lié à l’institution.

Différences: Trier, conserver, communiquer les archives en toute sécurité exige malgré tout des règles qui entre autres respectent la vie privée des personnes…

Sonia Combe : Il faut des règles pour conserver et communiquer les documents d’archives, mais il faut définir les choses avec un peu plus de précision. La notion de vie privée est tout à fait floue et donc sujette à toutes les interprétations. On pourrait s’inspirer de la législation allemande qui, dès la fin de la guerre, a écarté de la vie privée des fonctionnaires ce qui a trait à leur vie professionnelle, sous l’uniforme ou dans l’exercice de leurs fonctions. Etablissons clairement cette distinction entre vie privée et vie professionnelle. Je ne vois pas pourquoi un haut fonctionnaire aurait droit à plus de secret autour des actes qu’il commet que le boulanger. Les archivistes qui brandissent l’étendard de la vie privée font preuve en réalité et le plus souvent d’hypocrisie, car ce qu’ils redoutent en fait ce sont les retombées politiques. Ce ne sont pas les noms qui intéressent les chercheurs, c’est le comportements de l’individu dans l’exercice de sa fonction. Un seul historien, Marc-Olivier Baruch, auteur d’un livre sur l’administration sous Vichy, a eu le droit de consulter la quasi-totalité des archives. Quel est son profil ? Il est énarque, polytechnicien, il a été détaché pendant cinq ans pour mener son travail à terme. Il a peut-être produit un travail très consciencieux, mais à contrario, Rita Thalmann, professeur d’université, s’est vu refuser des dossiers. Pourquoi Rita Thalmann n’a-t-elle pas le droit d’accéder à des dossiers communiqués à Marc-Olivier Baruch ? En accordant une dérogation à l’un et pas à l’autre, l’administration exprime sa confiance en un énarque, fonctionnaire de l’Etat français, et sa défiance en une universitaire, qui – de surcroît – a son franc parler. Dans ce cas de figure, ce ne sont même plus les titres qui entrent en jeu, car R. Thalmann est professeur d’université, c’est simplement la fonction

Q: Quel délai devrait-on adopter pour rendre les archives communicables ?

Sonia Combe: Il faut toujours un délai pour rassembler, collecteur, traiter. Il faudrait, comme le préconisait d’ailleurs, le rapport Braibant, que la plupart des archives soient communicables au bout de vingt-cinq ou trente ans. Selon nos informations, le projet de loi ramènerait le délai maximum à cinquante ans. A contrario, les délais des dossiers médicaux (cent cinquante ans aujourd’hui) devraient être tenus secrets toute la durée de vie de l’individu. Mais le projet de loi maintiendrait le système de la dérogation. Or, c’est une pratique malsaine : quand on vous donne accès à des documents en vous faisant comprendre que l’on vous accorde une faveur, vous avez nécessairement un sentiment de gratitude à l’égard de l’administration et de l’Etat qui vous donnent accès à un privilège. On ne peut pas écrire l’Histoire sous la contrainte.

Q: Vous êtes pour l’abolition pure et simple de la dérogation ?

Sonia Combe: Je suis pour l’abolition d’un privilège qui constitue une entrave à l’établissement de la discipline historique et une atteinte aux droits civiques. Il faut fixer des règles qui soient les mêmes pour tous. Je sais que l’Histoire est une discipline difficile à défendre pour les historiens. L’élévation du niveau culturel de la population est incontestable, et de plus en plus de gens, qui n’ont pas de diplôme d’historiens mais qui ont appris à lire et à écrire, qui ont fait des études poussées, ont envie de raconter un événement dont ils ont été témoins parce qu’ils pensent que ça a quelque chose à voir avec la grande Histoire. L’historien contemporain se sent à tort menacé par le témoin alors qu’ils pratiquent deux styles d’écriture radicalement différents et complémentaires. Et si on n’est pas d’accord, tant mieux, on débat. Je suis pour que tous les citoyens se réapproprient leur Histoire, pour que toute personne qui a le désir d’écrire l’Histoire ait accès aux mêmes documents que l’historien professionnel.

Q: Ne faut-il pas aussi évoquer la question des moyens ?

Sonia Combe: L’administration des archives devrait employer beaucoup plus de moyens pour imposer aux administrations le versement de leurs archives. Elle est, me semble-t-il, dans une situation délicate. A titre d’exemple, dans le cadre d’une émission pour France Culture, j’ai demandé au directeur des Archives de Paris pourquoi il ne disposait pas des archives de la préfecture de police de Paris, et il m’a répondu : « Je ne peut pas y aller avec un tank ».

Q: Vous évoquez dans votre livre le culte du secret de l’Etat français, n’est-ce pas le propre de tous les Etats ?

Combe Sonia : Tout les Etats préféreraient que leurs secrets soient bien gardés mais il y a des pratiques démocratiques plus ou moins ancrées. Tous les pays d’Europe ont une législation beaucoup plus libérale que la nôtre. En France, jusqu’à présent, on a traité la rétention d’archives comme une fatalité. Je rattache notre législation à celle de la Turquie concernant les archives ottomanes du début du siècle, seuls les historiens turcs y ont accès. Ils affirment ne trouver aucune trace qui ferait la preuve de l’ordre donné de décimer la population arménienne. Peut être, mais dans ce cas, qu’ils ouvrent les archives ottomanes à tous les chercheurs, turcs et étrangers, y compris les Arméniens.

Q: Pouvez-vous citer des exemples de traitement plus démocratique de cette question des archives ?

Sonia Combe : Aux Etats-Unis, la vie politique fonctionne par groupes de pression. Les historiens, organisés en différentes associations, forment des groupes de pression qui pèsent sur les décisions du gouvernement, ce sont donc eux qui régulent le système des archives. Tout se fait sous la surveillance et la vigilance des historiens. Par exemple, les documents manquant sont précisés et répertoriés dans les archives communicables. Chez nous, on n’inscrit rien : un document non communicable n’est même pas mentionné, et c’est comme cela que le fichier des juifs est passé aux oubliettes. Mis à part quelques restrictions, l’Allemagne se comporte mieux du point de vue des archives que la France. Il faut noter que l’ouverture des archives de la Stasi a été imposée par le mouvement des citoyens de l’ex-RDA, un mouvement dissident qui avait donc subi les surveillances de la Stasi. Ils ont obtenu que les archives soient conservées à Berlin et communicables à tout le monde. Le gouvernement de l’époque a cédé parce qu’il avait tout intérêt à ce que les crimes de la Stasi apparaissent au grand jour pour légitimer l’opération de réappropriation de la RDA, mais il ne l’a pas fait pour ce qui concerne les relations entre les deux Etats allemands, parce que cela met en cause les agissements de la RFA. L’ouverture des archives de la Stasi n’a pas troublé la paix sociale. Des personnes ont probablement été épinglées abusivement, mais beaucoup d’autres ont, à cause de leurs comportements, subi, à raison, l’opprobre de leurs concitoyens. La paix sociale n’a pas été menacée par ces révélations, elle l’est en revanche beaucoup plus par le chômage. Les Allemands ont trouvé une solution dont on pourrait s’inspirer pour protéger les personnes : les archivistes anonymisent le document, c’est-à-dire qu’ils barrent les noms propres d’un gros trait noir quand il s’agit d’informations relatives à leur vie privée. C’est ce que l’on devrait faire chez nous concernant en particulier les dossiers sur Vichy ou sur la guerre d’Algérie. Dans les pays scandinaves, les historiens assument également dans l’ensemble leur responsabilité civique. En France, on pèche par un fatalisme très ancré, on s’incline, on contourne la difficulté, on négocie dans les couloirs. Aucune situation n’est parfaite, mais on travaille mieux en Allemagne, aux Etats-Unis, en Espagne, et en Israël où a été édité le premier livre « Le septième million » de Tom Segev qui remet en cause l’idéologie sioniste à partir d’archives qui vont jusqu’en 1952. En France, on est vraiment en retard.

Q: Les historiens français seraient-ils trop raisonnables ?

Sonia Combe : La fonction de l’historien est de créer du consensus national, du sentiment national, il doit le savoir et être vigilant. Mais du fait peut-être que la France soit un vieil Etat nation où le sentiment national est très fort, l’historien français – celui qui obtient les postes de direction et qui encadre la discipline historique – est enclin à être un historien raisonnable et respectueux de la raison d’état. Heureusement, l’université française forme malgré tout des personnes qui conservent un esprit critique, qui ne plaisent pas aux pouvoirs publics, et qui ont la possibilité de s’exprimer car nous sommes encore en démocratie.

Entretien réalisé par Chérifa Benabdessadok et Jessica Moulin

Crimes de l’empire: L’avertissement du président iranien Ahmadinejad

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Notre vision et position politique est pour un monde non-étatique, anti-autoritaire, égalitaire et libertaire. Néanmoins il est impossible d’ignorer le fait que nous vivons toujours, pour l’heure, dans des sociétés hiérarchisées et fondamentalement inégalitaires sur les plans politiques et économiques.

Dans cette optique, nous considérons, sans endorser les systèmes qu’ils impliquent, que les trois hommes d’état, politiques digne de ce nom aujourd’hui dans ce monde décadent sont: Vladimir Poutine, Mahmoud Ahmadinejad et Hassan Nasrallah. A ceux-ci ajoutons le défunt Hugo Chavez. Tout le reste n’est qu’un ramassis de faire-valoir et de marionnettes sans aucun intérêt, qui ne méritent pas cinq minutes de l’attention et du temps précieux de tout citoyen du monde.

Chavez parti, il n’y a que ces trois hommes à écouter attentivement, tout le reste n’en vaut absolument pas la peine, ce n’est que bruit de fond et balbutiements propagandistes.

— Résistance 71 —

 

Les ennemis essaient de désintégrer le Moyen-Orient, président iranien

 

Press TV

 

28 Avril 2013

 

url de l’article original:

http://www.presstv.ir/detail/2013/04/28/300747/enemies-seek-me-disintegration/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le président iranien Mahnoud Ahmadinejad a averti des complots ourdis par des puissances arrogantes afin de créer la discorde parmi les nations régionales et de désintégrer les pays régionaux.

“Toutes les nations doivent être vigilantes car des puissances arrogantes veulent nous lancer les uns contre les autres et briser l’Irak, la Syrie et la Pakistan. Nous sommes au courant de ces plans”, a dit Ahmadinejad.

Il a fait cette remarque lors d’une large réunion dans la ville du nord-ouest de Tabriz, dans la province de l’Azerbaïdjan oriental, Dimanche.

Le président a dit que les nations régionales devraient protéger leur pays et leurs droits par le moyen des négociations.

Ahmadinejad a prévenu que des ennemis transforment la richesse des nations en bombes et en armes, ajoutant: “Il est évident qu’ils veulent créer un conflit en Asie orientale”.

Il nota que l’ère des puissances arrogantes arrive à sa fin et que leurs complots ne les sauverony pas, car “le futur appartient aux nations”.

Attentat de Boston: Le lien par le tonton des Tsarnaev à la CIA…

Posted in actualité, ingérence et etats-unis, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 29 avril 2013 by Résistance 71

Boston: Les Tsarnaev liés au Fuller (CIA)

 

Réseau Voltaire

 

28 Avril 2013

 

url de l’article original:

http://www.voltairenet.org/article178336.html

 

La fille de Graham E. Fuller, Samantha A. Fuller, a épousé Ruslan Tsarnaev, oncle des « suspects » de l’attentat de Boston, Tamerlan et Dzhokhar Tsarnaev.

Graham E. Fuller est ancien chef de poste de la CIA en Afghanistan, ancien « agent traitant » de Fethullah Gulen aux USA, ancien analyste de la RAND, et ancien collaborateur du Monde diplomatique. Il est aujourd’hui professeur adjoint à l’Université Simon Fraser de Vancouver (Canada).

Samantha A. Fuller travaillait au milieu des années 90 pour Price Waterhouse à Bichkek (Kirghizistan) sur des projets de privatisation. Elle a épousé Ruslan Tsarnaev dont elle a divorcé en 1999.

Ruslan Tsarnaev (photo) est le frère d’Ansor Tsarnaev, père des « supects ». Il a travaillé pour l’USAID (qui servait alors de couverture pour la CIA), puis comme cadre pour plusieurs sociétés du Groupe Halliburton. Il vit aujourd’hui à Montgomery Village, MD, et décrit ses neveux comme des « perdants ».

Graham E. Fuller a qualifié d’« absurde » toute tentative de lier son ex-gendre à l’acte de ses neveux.

Selon Izvestia du 24 avril, Tamerlan Tsarnaev a participé à un séminaire de la CIA en 2012.

 

Traduction de l’article d’Izvestia par Résistance 71

Oraison funèbre pour une chienne du capitalisme…

Posted in actualité, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , on 27 avril 2013 by Résistance 71

Nous avions pensé lors de la mort récente de la harpie criminelle Thatcher, de lui tailler une oraison funèbre de derrière les fagots afin de l’accompagner au panthéon du crime international, mais nous nous sommes abstenus… Non pas par peur de l’ampleur de la tâche, mais parce que nous savions qu’un costard sur mesure allait lui être taillé par un de ses ennemis de toujours, un de ceux qui a été au cœur du reportage des ignominies de l’ère Thatcher: John Pilger.

Mûrement pensée, savamment écrite, comme seul Pilger sait le faire dans son style inimitable et caratcéristique, la voici: oraison funèbre pour une chienne du capitalisme, une des plus belles ordures occidentales de l’après guerre…

Merci Mr Pilger

— Résistance 71 —

 

Dansez sur la tombe de Thacher, mais rappelez-vous qu’il y a eu un coup d’état en Grande-Bretagne

 

John Pilger

 

25 April 2013

 

url de l’article original:

http://johnpilger.com/articles/dance-on-thatcher-s-grave-but-remember-there-has-been-a-coup-in-britain

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Dans le sillage du départ de Thatcher, je me rappelle de ses victimes. La fille de Patrick Warby, Marie, fut l’une d’entre elles. Marie, âgée de cinq ans, souffrait d’une déformité intestinale et avait besoin d’un régime alimentaire spécial. Sans lui, la douleur était abominable. Son père était un mineur de Durham et avait utilisé toutes ses économies. C’était l’hiver 1985, la grande grève avait été lancée depuis près d’un an et la famille était ruinée. Bien que son éligibilité ne fut pas niée par le département de la sécurité sociale, on refusa une aide à Marie. Plus tard, j’ai obtenu les archives du cas qui montrèrent que Marie avait eu son cas refusé parce que son père était sous le coup “d’un conflit du travail”.

La corruption et l’inhumanité durant l’ère Thatcher n’ont connu aucune limites. Quand elle arriva au pouvoir en 1979, Thatcher demanda un embargo complet sur les exportations de lait vers le Vietnam. L’invasion américaine avait laissé plus d’un tiers des enfants vietnamiens mal nourris. Je fus le témoin de beaucoup de visions d’horreur, incluant des bébés devenant aveugles à cause du manque de vitamines. “Je ne peux pas tolérer ceci”, disait un médecin angoissé dans un hôpital pédiatrique de Saïgon, alors que nous regardions mourir un jeune garçon. Oxfam et Save the Children avaient expliqué au gouvernement britannique la gravité de la situation et de l’urgence. Un embargo mené par les Etats-Unis avait forcé une hausse des prix du kilo de lait de plus de dix fois celui du kilo de viande. Beaucoup d’enfants auraient pu recouvrer la santé avec le lait. L’embargo de Thatcher fut maintenu.

Au Cambodge voisin, Thatcher a laissé une autoroute de sang, secrètement. En 1980, elle demanda que le régime défunt et défait de Pol Pot, tueur de 1,7 millions personnes, garde son “droit” de représenter ses victimes à l’ONU. Sa politique était une vengeance à l’égard du libérateur du Cambodge: le Vietnam. Le représentant britannique reçut les instructions de voter avec Pol Pot à l’OMS, ainsi empêchant celle-ci de donner de l’aide là où elle était la plus nécessaire sur terre à cette époque.

Pour cacher cette ignominie, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Chine, les soutiens principaux de Pol Pot, inventèrent une “coalition de résistance”, dominée par les forces Khmers Rouges de Pol Pot et soutenue, suppléée par la CIA dans des bases le long de la frontière thaïlandaise. Il y avait un grain de sable. A la suite de l’affaire de l’Irangate et de la débâcle politique des armes pour les otages, le congrès américain avait interdit toutes les aventures de politique étrangère. “Dans un de ces accords que ces deux aimaient faire”, a dit un vétéran de Whitehall au Sunday Telegraph, “le président Reagan demanda à Thatcher que le SAS britannique prenne en charge l’affaire cambodgienne. Elle accepta sans problème.”

En 1983, Thatcher envoya le SAS britannique pour entraîner la “coalition” dans sa forme si distinctive de terrorisme. Des équipes constituées de 7 hommes du SAS arrivèrent de Hong Kong et les soldats britanniques se mirent à entrainer les “combattants de la résistance” en leur apprenant à poser des champs de mines anti-personnelles dans un pays dévasté par le génocide et ayant à cette époque le plus haut taux de mortalité au monde par mines anti-personnels.

J’ai rapporté ceci à cette époque et plus de 16 000 personnes écrivirent à Thatcher des lettres de protestation. “Je confirme”, répondit-elle au leader de l’opposition Neil Kinnock, “qu’il n’y a aucune implication du gouvernement britannique en ce qui concerne l’entrainement, l’équipement ou la coopération avec les Khmers Rouges ou leurs alliés.” Le mensonge était époustoufflant. En 1991, le gouvernement de John Major a admit au parlement que le SAS avait bel et bien entrainé la “coalition”. “Nous aimons les britanniques”, m’avait déclaré plus tard un combattant Khmer Rouge. “Ils sont très bons à nous apprendre comment faire des pièges, booby traps. Des gens sans méfiance, comme les enfants dans les rizières, sont les principales victimes.”

Quand les journalistes et les produceurs du documentaire référence d’ITV, “Death on the Rock”, exposèrent comment le SAS avait contrôlé les autres escadrons de la mort de Thatcher en Irlande et à Gibraltar, ils furent harcelés par les “journalistes” de Ruppert Murdoch, se planquant alors derrière les barbelés de Wapping. Bien qu’exonérée, Thames TV perdit sa franchise ITV.

En 1982, Le croiseur argentin, General Belgrano, patrouillait en dehors de la zone d’exclusion maritime des Falklands. Le vaisseau ne posait aucune menace et pourtant Thatcher ordonna qu’il fut coulé. Il y eu 323 victimes, des marins dont beaucoup étaient des conscrits de moins de vingt ans. Le crime avait une certaine logique. Parmi les plus proches alliés de Thatcher figuraient des tueurs en série comme Pinochet du Chili ou Suharto d’Indonésie, “responsables de la mort de plusieurs millions de personnes” (Amnesty International). Bien que l’état britannique ait armé depuis longtemps les plus grandes tyrannies au monde, ce fut Thatcher qui amena un zèle de croisade dans les contrats, vantant les meilleurs points techniques des moteurs d’avion de combat avec des princes saoudiens durs en affaire et demandeurs de pots-de-vin. Je l’ai filmé dans un salon de l’armement, caressant un missile rutilant et disant: “Je prendrai un de ceux-ci”.

Dans son enquête des armes pour l’Irak, Lord Richard Scott a entendu des preuves qu’un segment entier du gouvernement Thatcher, de hauts-fonctionnaires aux ministres, avaient menti et enfreint la loi en vendant des armes à Saddam Hussein. Ils étaient ses “p’tits gars”. Feuilletez les vieux numéros du Bahdad Observer et on y voit les photos de ses p’tits gars, la plupart membres de cabinets ministériels, sur la couverture, assis avec Saddam sur son fameux divan blanc. Il y a là Douglas Hurd, un David Mellor rayonnant, lui aussi du ministère des affaires étrangères et ce vers l’époque où leur hôte avait ordonné la gazage de quelques 5 000 Kurdes. Suivant cette atrocité, le gouvernement Thatcher doubla les crédits de Saddam.

Peut-être est-il trop facile de danser sur sa tombe. Ses funérailles furent une opération de propagande digne d’un dictateur: un show absurde de militarisme dégoulinant, comme si un coup d’état venait d’avoir lieu. Et il a eu lieu. “Son véritable triomphe”, a dit un autre des ses p’tits gars, Geoffrey Howe, un ministre de Thatcher, “a été de ne pas avoir transformé un parti politique, mais deux, ainsi lorsque le parti travailliste retourna aux affaires, le gros du boulot du thatchérisme était accepté comme étant irréversible.”

En 1997, Thatcher fut le premier ex-premier ministre à visiter Tony Blair après qu’il fut entré à Downing Street. Il y a une photo d’eux, unis en un rictus: le criminel de guerre bourgeonnant et son mentor. Lorsque Ed Milliband, dans son “tribut” onctueux, caricatura Thatcher comme une “brave” héroïne du féminisme, dont il honorait personnellement les résultats, alors vous saviez que la vieille tueuse n’était pas du tout morte.

Attentat de Boston: 10 questions hors sentier battus et leurs conséquences…

Posted in actualité, média et propagande, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, police politique et totalitarisme, politique et social, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 27 avril 2013 by Résistance 71

Orwell se fait l’Amérique

 

Pepe Escobar

 

25 Avril 2013

 

url de l’article:

http://www.informationclearinghouse.info/article34738.htm

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Bienvenus dans le doux abysse du vortex orwellien.

2013 ressemble de plus en plus à 1984. Dans deux articles précédents pour RT et Asia Times Online, j’ai observé les niveaux superposés de failles dans le narratif de l’attentat de Boston. Avec tant de questions demeurant sans réponses en regard de ce qu’il s’est passé ce jour là à Boston après les explosions, il est temps de regarder une liste de ce qui est sûrement la liste des 10 plus grosses absurdités concernant cette affaire ; ceci sans botter en touche d’autres questions cruciales demeurant sans réponse comme par exemple pourquoi un exercice d’alerte à la bombe organisé par la firme Craft International s’était déroulé durant le marathon qui vit les attentats se produire et pourquoi fut-il si véhémentement nié qu’un tel exercice y prît place. Pour cette liste de question, je remercie grandement le lectorat bostonien d’Asia Times Online.

Choisissez votre Mercedes

1. Le FBI fera t’il amende honorable et admettra t’il qu’il savait tout ce qu’il y avait à savoir sur Tamerlan Tsarnaev, après cinq années de suivi et de contrôle et pourtant mentant éhontement à l’opinion publique en jurant qu’il ne savait rien de lui et de son frère, de leur identité, postant leurs photos et demandant au public d’agir comme les “yeux et les oreilles” du FBI pour identifier ces “suspects” ?

2. Depuis le 11 Septembre 2001, le modus operandi préféré du FBI est d’utiliser des “informateurs”, des “taupes” pour leurrer de “potentiels” terra-ristes (sic) à agir. Prenons par exemple l’opération Fast & Furious, complot gouvernemental de livrer des armes aux cartels de la drogue mexicains dans sle style de l’affaire Iran-Contra. Il y a une forte possibilité que les frères Tsarnaev furent piégés et volontairement sacrifiés. Dans ce cas, y a t’il quelqu’un, quelque part dans ce vaste appareil de renseignement américain qui enquête sur les enquêteurs du FBI ?

3. Le FBI expliquera t’il le tsunami de faux rapports par les habituels “officiels américains” anonymes d’explosions ou de “bombes non explosées” dans deux hôtels de Boston, un palais de justice et la bibliothèque JFK ?

4. Un étudiant saoudien, blessé lors de l’attentat, qui était aux Etats-Unis avec un visa étudiant légal, est soudainement déporté pour des “raisons de sécurité nationale”, alors même que les enquêteurs ont trouvé des “brulûres inhabituelles” sur ses mains, inconsistantes avec les blessures des autres victimes. Il pourrait faire partie d’un clan saoudien notoire pour ses connexions avec Al Qaïda. L’”enquête” du FBI est abruptement interrompue après que l’ambassadeur saoudien aux Etats-Unis ait eu un rendez-vous non planifié avec le président Barack Obama. Ajoutez à cela, qu’avant même que la fumée ne se fut dissipée dans la rue de Boston, le lobby israélien et son notoire site de désinformation DEBKA, montraient du doigt des “terroristes intra muros ayant des connexions moyen-orientales”.

5. La description de la voiture détournée par les deux frères, une Mercedès SUV E350, correspond à la description de leur véhicule laissé dans une station service à Cambridge pendant deux semaines avant l’attentat. Un mécanicien de Cambridge a dit que Dzhokhar, le frère de Tamerlan, est venu chercher son SUV Mercédès noir le Mardi, le jour d’après le marathon. Les deux véhicules pourraient bien être le même, ce qui grillerait le narratif officiel du détournement de véhicule s’étant produit lors de la chasse à l’homme qui s’ensuivit.

6. De plus, il y a une censure totale des médias sur le propriétaire du véhicule soi-disant détourné, qui en théorie, s’échappa et appela la police et qui maintient que les deux frères allèrent dans trois distributeurs automatiques de billets et retirèrent 800 US$ de son compte, lui ayant dit auparavant qu’ils étaient “les poseurs de bombes du marathon et les tueurs du policier du MIT”. Le chauffeur a dit qu’il fut laissé à la station service de Memorial Drive de Cambridge. Mais des témoins ont vu Dzohkhar dans le magazin de la station service, sans le chauffeur. Puis le narratif des deux frères dévalisant un magazin fut révélé être faux. Les radios de police réfèrent à une personne “vêtue de noir”. Pourtant, le narratif officiel continue de dire que les frères Tsarnaev étaient au même endroit et en même temps que le bracage se déroulait.

7. Le policier du MIT tué. Le rapport radio initial de la police mentionne le suspect comme étant “ seul, hispanique avec une casquette”. Ceci se passa sur le campus universitaire du MIT, dans une rue adjacente, après que le policier ait répondu à un appel pour “trouble de voie publique”. Maintenant, tout le système policier est certain que le policier du MIT fut tué par les frères, sans qu’il n’y ait eu aucune enquête de faite.

8. Il y a une sombre histoire au sujet d’un “SUV de la police volé contenant des explosifs et des armes d’épaules”, sans aucun autre détail. Tout le monde assume que le véhicule a été volé par les frères, mais personne ne peut dire où et quand. Le narratif officiel le maintient afin de justifier les armes que les frères auraient soi-disant utilisées dans une fusillade avec la police dans la ville de Watertown. De plus, le chef de la police de Watertown maintient que les frères conduisaient des voitures séparément. Le FBI et le procureur de Boston disent que les frères étaient à bord de la Mercédès volée.

9. L’appareil policier a insisté qu’il y a eu un échange de tirs très nourri avec Dzohkhar lorsqu’il était dans le bateau, avant son arrestation. Ceci est faux. Il était désarmé, ne bougeant quasiment pas et la volée de balles reçue par le bateau venait de la police.

10. Comment se fait-il que des légions de police, super-armées et des équipes d’intervention (NdT: SWAT, équivalent en France des GIPN), cherchant un périmètre de scène de crime de 20 pâtés de maisons dans la ville de Watertown, furent simplement incapables de localiser Dzohkhar se cachant dans une rue se trouvant moins de deux pâtés de maisons plus loin que là où il avait abandonné son véhicule ? Même une simple recherche sur Google map contredit l’affirmation faite par la police qu’ils ne l’ont pas trouvé pendant toute une journée parce que la rue Franklin où il se cachait, “était légèrement en dehors du périmètre”. Un nombre de résidents de la rue Franklin se sont même plaints qu’ils furent perquisitionnés après la levée du couvre-feu et la découverte de Dzohkhar par le propriétaire du bateau, qui est maintenant un héros national.

Faites la danse martiale

Ce que rendit possible la journée de délai dans la capture de Dzohkhar, fut en fait de rendre la ville de Watertown en une répétition générale monstre de loi martiale urbaine, appelée euphémiquement un “vérouillage”, loi martiale qui sera appliquée dans un futur proche.

Une militarisation complète de la vie civile utilisera par exemple la folie du département de la sécurité de la patrie (DHS) et ses centaines de véhicules blindés déployés dans les rues, ceci fut un succès total. Pendant ce temps là, sur le front “légal”, la Maison Blanche et le ministère de la justice sont solidement en train d’éliminer le processus de la lecture des droits (Miranda warning) pour les suspects interpellés, ceci a déjà été appliqué il y a deux ans lorsque le décret secret d’Obama stipulait que la lecture de leurs droits ne s’appliquerait plus aux suspects de terrorisme.

Dzohkhar est un suspect de terrorisme, maintenant officiellement inculpé de conspiration d’utilisation d’arme
de destruction massive et qui a déjà été condamné par les médias corporatistes. Bienvenus dans l’état policier des USA (NdT: pourquoi avons-nous rebaptisé les USA en “pays du goulag levant” ?… ce n’est pas une coïncidence bien évidemment), où chacun a toujours le droit de faire des emplettes… Pour l’instant.

Pepe Escobar est l’auteur de Globalistan: How the Globalized World is Dissolving into Liquid War (Nimble Books, 2007), Red Zone Blues: a snapshot of Baghdad during the surge (Nimble Books, 2007), and Obama does Globalistan (Nimble Books, 2009).

Il est correspondant pour Asia Times et l’auteur de la truculente rubrique “The Roving Eye” ou “L’œil aguicheur” en français.

ingérence occidentale en Syrie: L’empire va t’il attaquer la Syrie ?…

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Washington se prépare à la guerre en Syrie

 

Joseph Kishore

 

26 Avril 2013

 

url de l’article original en français:

http://french.irib.ir/analyses/articles/item/254215-syrie-washington-se-prépare-à-la-guerre,-par-joseph-kishore

 

 

Les États-Unis et les principales puissances européennes intensifient ….

…leurs plans pour une intervention militaire directe en Syrie.

L’objectif des manœuvres américaines, y compris de la série de visites diplomatiques cette semaine, est de s’assurer de la chute du président Syrien Bashar el-Assad, un allié essentiel de l’Iran, tout en mettant en place un gouvernement qui opérera sous le contrôle de Washington.

La semaine dernière, des responsables américains de haut rang ont annoncé qu’ils déploieraient 200 soldats en Jordanie, qui borde le Sud de la Syrie. Ces responsables ont clairement dit que c’était un premier déploiement de forces pour établir des centres de commandement près de la frontière syrienne, ouvrant la voie à l’envoi de 20 000 soldats ou plus dans les mois qui viennent.

Cet acte d’agression militaire a été suivi cette semaine par une série de menaces et de promesses d’un soutien accru aux forces de l’opposition syrienne.

Répondant à des accusations non confirmées de la part d’Israël selon lesquelles la Syrie aurait utilisé des armes chimiques, le ministre des Affaires étrangères américain John Kerry a déclaré lors d’une réunion de l’OTAN à Bruxelles mardi qu’il était nécessaire de « réfléchir attentivement et collectivement à la manière dont l’OTAN s’est préparé à répondre pour protéger ses membres contre la menace syrienne, y compris toute menace potentielle à l’arme chimique. »

Le gouvernement Obama a précédemment déclaré que l’usage des armes chimiques est une « ligne rouge » qui déclencherait une réaction agressive.

Le secrétaire général de l’OTAN, le général Anders Fogh Rasmussen a ajouté que les membres de l’alliance, qui comptent le voisin du Nord de la Syrie, la Turquie, « ont tous les plans prêts pour assurer la défense et la protection effectives de la Turquie. »

Les accusations israéliennes sur les armes chimiques s’appuient sur des photographies envoyées par les forces de l’opposition concernant une bataille qui a eu lieu à Alep le 19 mars. Le régime d’Assad a affirmé que c’étaient les rebelles, et non les forces gouvernementales, qui ont utilisé ces armes.

La semaine dernière, la Grande-Bretagne et la France ont lancé leurs propres accusations d’usage d’armes chimiques dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, en s’appuyant sur des prélèvements de sols fournis par les forces qu’ils soutiennent.

Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergei Lavrov a noté que les États-Unis et les puissances européennes ont bloqué une enquête sur ces allégations d’usage d’armes chimiques. « Au lieu d’envoyer un groupe d’experts vers un endroit précis près d’Alep, comme cela avait été promis, ils ont commencé à demander que les autorités syriennes leur donne accès à toutes les installations sur le territoire syrien. Puis ils ont commencé à demander qu’on les autorise à interroger tous les citoyens sur le territoire syrien. »

Il a ajouté, « c’est une tentative de politiser la question et une tentative de présenter à la Syrie les mêmes exigences qui ont été présentées à l’Irak il y a longtemps, quand ils cherchaient des armes atomiques. »

Le gouvernement Obama n’a pas encore officiellement adopté la position selon laquelle la Syrie a utilisé des armes chimiques, il cherche à gagner du temps pour préparer son escalade militaire et assembler puis ravitailler une coalition suffisante pour prendre le pouvoir à Assad.

Au cours du week-end, lors d’une réunion à Istanbul réunissant les 11 membres « principaux » du Groupe des amis de la Syrie, Kerry a annoncé que les États-Unis doubleraient leur assistance « non-létale » aux soi-disant « rebelles » jusqu’à 250 millions de dollars.

D’après Reuters, un responsable américain a déclaré vendredi que cette aide « pourrait inclure pour la première fois des équipements de soutien sur le champ de bataille comme des gilets pare-balles et des lunettes de vision de nuit. » L’agence d’information continue, « les responsables américains ont dit par le passé que ces équipements pourraient comprendre des véhicules blindés et des moyens de communication sophistiqués, mais Kerry n’a donné aucun détail. »

Avec un cynisme sans bornes, Kerry, haut responsable d’un Etat qui a attisé une guerre civile sectaire en Syrie, après avoir infligé une catastrophe en Irak, a déclaré qu’une intervention accrue était nécessaire pour empêcher la Syrie d’« être déchirée et peut-être partagée en plusieurs enclaves [avec le] risque de violences sectaires que cette région ne connaît que trop bien. »

Lundi, l’Union européenne a annoncé qu’elle allait, elle aussi, étendre son aide à l’opposition syrienne, tout en permettant aux importateurs européens d’acheter du pétrole aux groupes syriens pro-occidentaux.

Depuis le début de leurs efforts pour déclencher une guerre civile en Syrie, les États-Unis se sont appuyés lourdement sur les forces islamistes fondamentalistes, en particulier le front Al Nusra, qui a officiellement déclaré son allégeance à Al Qaïda récemment. L’Arabie saoudite et le Qatar ont donné des armes à ces forces, pendant que les États-Unis se sont engagés dans des opérations secrètes pour envoyer des forces islamistes depuis la Libye et d’autres pays pour contribuer à la campagne contre Assad.

Cependant, tandis que Washington se prépare à des efforts plus directs pour faire tomber Assad, il y a des inquiétudes sur le fait que ces forces pourraient arriver au pouvoir, prendre le contrôle des réserves d’armes chimiques et constituer une menace pour les intérêts américains et leurs alliés, dont Israël.

Lors de la réunion de la fin de cette semaine, où Kerry a annoncé des projets pour doubler l’aide américaine, il est parvenu à un accord sur le fait que tous les fonds du groupe des Amis de la Syrie passeraient par le commandement militaire de l’opposition, présidé par Salim Idriss, un ex-général de l’armée d’Assad qui est maintenant proche des Américains. Le gouvernement Obama espère qu’Idriss sera en mesure de bricoler un gouvernement, comprenant des sections de l’armée syrienne, et qui servira de bon intermédiaire pour les intérêts américains.

La décision d’envoyer de l’argent en passant par Idriss a été, d’après Kerry « l’une des choses les plus importantes sur lesquelles un accord a été conclu » lors de la réunion.

Obama lui-même a rencontré mardi l’Émir du Qatar Hamad bin Khalifa al-Thani, un des principaux pourvoyeurs d’armes à l’opposition syrienne, discutant, entre autres choses, du futur des envois d’armes. Les tensions sont montées entre le Qatar et l’Arabie saoudite, d’un côté, et Washington, de l’autre, parce que ces deux Etats du Golfe ont envoyé l’essentiel de leur aide militaire à des milices jihadistes, y compris celles qui sont liées à Al Qaïda.

Obama a dit que ces deux pays doivent « poursuivre une stratégie commune » pour être « une force pour le bien de toute la région. » S’exprimant aux côtés du chef de cette pétromonarchie réactionnaire, il a ajouté que la « grande tragédie » qui se déroule en Syrie pourrait être résolue si le gouvernement actuel « trouve une voie de sortie, et que de nouvelles personnes qui croient en la démocratie prennent sa place. »

Le ministre de la Défense américain Chuck Hagel a entrepris un voyage dans tout le Moyen-Orient, comprenant Israël, la Jordanie, l’Arabie saoudite, l’Égypte et les Émirats arabes unis (EAU). Il met au point les derniers détails d’un accord de vente d’armes à Israël, à l’Arabie saoudite et aux EAU qui se monte à 10 milliards de dollars et dirigé contre l’Iran. D’après le New York Times, l’ensemble comprend « des appareils à décollage vertical Osprey, qui peuvent servir à transporter des troupes et à patrouiller les frontières et les côtes, » deux dizaines d’avions de combat F-16 pour les EAU, et des missiles air-sol guidés de précision pour les EAU et l’Arabie saoudite.

« Deux des systèmes qui doivent être vendus à Israël, une nouvelle génération d’appareils de ravitaillement en vol et des missiles sophistiqués qui se guident sur les signaux radars pour détruire les sites de défense anti-aérienne, seraient importants pour toute attaque contre les sites nucléaires iraniens, » a noté le Times.

En Israël, Hagel a dit dimanche que les ventes d’armes étaient « un autre signal clair adressé à l’Iran. » Il a ajouté, en faisant référence aux États-Unis et à Israël, « c’est une période difficile et dangereuse, c’est une période où amis et alliés doivent rester proches, plus proches que jamais. »

À la suite de sa réunion avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Hagel a fait escale à Amman en Jordanie, pour des discussions avec le plus haut commandant militaire de cette monarchie, le Général Mesha al-Zaben. D’après le Washington Post, les deux « ont discuté de l’instabilité le long de la frontière Nord de la Jordanie avec la Syrie et ont passé en revue divers plans d’urgence, dont des options pour s’occuper des stocks d’armes chimiques syriennes » c’est-à-dire une intervention militaire en Syrie.

L’escalade massive de la violence militaire au Moyen-Orient, emmenée par les États-Unis, menace d’engloutir toute la région dans une guerre régionale qui risquerait d’entraîner des millions de morts. Une guerre régionale risquerait également d’impliquer rapidement la Russie et la Chine, alliés traditionnels de la Syrie et de l’Iran.

Quelques mois seulement après avoir entamé son deuxième mandat, le gouvernement Obama met en place une trajectoire aux conséquences catastrophiques pour les peuples du Moyen-Orient, des États-Unis et du monde entier.