Solution à la crise: l’autogestion une idée plus que jamais d’actualité…

L’autogestion a son association

 

Par l’Association pour l’Autogestion

 

url de l’article original:

http://www.autogestion.asso.fr/?page_id=15

 

L’autogestion est à la fois un but et un chemin. Comme but, l’autogestion constitue la forme d’organisation et le mode de fonctionnement d’une société fondée sur la participation de toutes et de tous à l’ensemble des décisions dans les champs économique et politique, à tous les niveaux de la sphère collective pour l’émancipation de chacun et de chacune. Comme chemin, l’autogestion est nécessaire pour accumuler des forces, faire la démonstration que les dominations et les hiérarchies ne sont pas fatales, et qu’une autre société, postcapitaliste, est possible. L’autogestion est de ce point de vue une utopie concrète.

L’Association a pour ambition de promouvoir la réflexion et l’éducation populaire sur la thématique de l’autogestion. Elle vise à mutualiser les expériences de façon critique sans les transformer en modèles normatifs, et à appuyer toute initiative s’inscrivant dans le sens d’un projet émancipateur. Elle regroupe des hommes et des femmes, syndicalistes, coopérateur-rices, associatifs, féministes, écologistes et politiques de différents horizons.

Après avoir été fortement présent dans les mobilisations et les débats politiques des années 1970, l’Autogestion réapparait aujourd’hui à la faveur de multiples luttes et expériences dans le monde (démocratie directe, reprises d’entreprises, coopératives, résistances et pratiques alternatives au système). La mondialisation capitaliste et la crise écologique nous imposent de réactualiser un certain nombre de débats.

Il n’y a pas de modèle clé en main d’un processus de transformation de la société, ni des formes achevées d’une organisation sociale autogestionnaire. Néanmoins, commencer à
se poser quelques questions fondamentales c’est tenter d’y répondre :

▪                Formes de la socialisation ;

▪                Conciliation des intérêts locaux et globaux ;

▪                Combinaison entre la satisfaction des besoins sociaux, les capacités productives et les impératifs écologiques ;

▪                Redéfinition des institutions adéquates à la démocratie ;

▪                Remise en cause par la démocratie autogestionnaire des formes institutionnelles actuelles ;

▪                Rendre effective l’égalité hommes/femmes à tous les niveaux de décision ;

▪                Place du processus autogestionnaire dans les transformations et les ruptures.

Notre objectif est nécessairement international et notre démarche altermondialiste. Nous  recherchons des partenaires poursuivant des finalités analogues, sous tous les continents.

Texte adopté par l’Assemblée générale du 22 octobre 2011

12 Réponses vers “Solution à la crise: l’autogestion une idée plus que jamais d’actualité…”

  1. C’est très bien comme concept, c’est exactement celui de la démosophie dont plusieurs mouvements sont en marche dans une trentaine de pays et qui a présenté un candidat à ces élections. Donc pourquoi créer une nouvelle division??? plutôt que de continuer à promouvoir la démosophie?

    • Oui, il y a des similarités, c’est indéniable; mais la démosophie promeut une nouvelle « élite » (d’obédience « scientifique »…), la délégation de pouvoir existe toujours et même si elle semble être contrôlable il y a trop de portes ouvertes pour qu’une nouvelle aristocratie (et de l’aristocratie à l’oligarchie il n’y a qu’un tout petit pas, si petit qu’il n’existe quasiment pas..) se mette en place à terme.

      Comme il n’y a pas de remise en cause de la racine fondamentale de l’inégalité sociale: la propriété privée des moyens de production, de distribution et de service (sauf mauvaise lecture de notre part…), il ne pourra pas y avoir de changement radical de société, mais un ersatz doucereux, qui a terme profitera à une nouvelle « élite » aux aguets. La démosophie à notre sens essaie d’adresser l’inégalité politique, mais pas l’inégalité sociale, qui elle est le fondement de la division et de la misère humaines.

      Tant que ce problème ne sera pas résolu, rien ne pourra réellement changer, juste quelques cautères sur des jambes de bois.

      « Le gouvernement de l’homme par l’homme (sous quelque nom qu’il soit déguisé) est oppression. La société trouve sa plus haute perfection dans l’union de l’ordre et de l’anarchisme. »
      (Pierre Joseph Proudhon, « Qu’est-ce que la propriété? »)

      • Je crois qu’une relecture de la démosophie s’impose: l’élite promue par la démosophie ne concerne que le professionnalisme: science, santé, gestion, etc… en revanche, cette « élite » que nous sommes tous contents de trouver au moment de faire opérer notre enfant, ou réparer notre téléviseur, n’a aucun pouvoir sur les décisions concernant le pays, les lois, et tout ce qui régit notre qualité de vie. Tous ces aspects sont régis directement par le peuple…mais le sujet n’est pas exactement là: le concept de la démosophie a été mis en retrait pour laisser place à un concept unique, invitant tous les autres mouvements à s’y joindre: virer les politiciens et établir un gouvernement provisoire composé de membres de tous ces partis « dissidents » pour 1) réaliser un véritable audit du pays, 2) organiser des élections libres, où tous les systèmes pourront être offerts au peuple. Je suis fermement convaincu que ces élections françaises représentent un pas décisif pour l’établissement du nouvel ordre mondial, et que virer les politiciens est la première urgence pour mettre un véritable grain de sable dans leurs engrenages. Ce gouvernement provisoire est donc un bon point de départ pour laisser le peuple décider ensuite.
        Je vous invite à lire mon dernier article, où il n’est plus question d’un mouvement où d’un autre, mais d’humains voulant s’unir et réagir avant qu’il ne soit trop tard: http://librepenseur-demosophy.blogspot.com.es/2012/03/le-temps-saccelere-plus-que-jamais-le.html
        La derniere affaire de Mohamed Merah montre l’arrogance avec laquelle ces gens nous prennent pour des cons et la xcertitude de pouvoir tout se permettre en toute impunité. Il faut mettre un frein brutal à cet état de choses.
        Amitiés à vous, et bravo pour vos articles et votre travail constant de recherche. Vous êtes référencé sur mon site parmi ces références de qualité que je conseille

        • Merci des précisions et de la reconnaissance de nos modestes efforts pour un réveil de la conscience sociale. Nous respectons tout à fait la position démosophique, qu’on pourrait voir comme une sorte de compromis politique allant dans le sens d’une Ecopar (économie participative) comme envisionnée par Michael Albert.

          Nous partageons la même vision sur la mondialisation, arme de destruction massive du N.O.M, pour établir leur gouvernance mondiale tant attendue.
          Nous convergeons également sur l’urgence de l’action à prendre pour que les peuples en général et le peuple français en particulier puissent enfin reprendre leur souveraineté usurpée depuis bien trop longtemps.

          Nous divergeons sur la méthode d’action. Pour nous, « Urnes », « candidat(e) », « élections », « gouvernement provisoire » etc… ont par trop une connotation de déjà-vu, qui ne fera à notre sens, que prolonger la pérennité du système. Nous pensons qu’il n’y a pas de solutions en son sein, qu’il faut D’ABORD en sortir radicalement, même si pas à pas sans attendre un « grand soir » qui ne viendra jamais et ce par l’autogestion, la fédération des associations libres de producteurs et consommateurs; ce qui créera la dynamique d’un contre-pouvoir légitime, non-violent, viable, égalitaire et progressiste.

          Le danger de contrôle par une clique dans un « gouvernement provisoire » est évident. La délégation tout à fait provisoire sur du très court terme, de membres de la société (tirés au sort tout à fait d’accord et en rotation), avec mandat révocable pour rendre compte de débats contradictoires au niveau de la fédération des associations est envisageable sous contrôle de la base. Le principe de gouvernement par délégation est une imposture et doit être éradiqué de la vie politico-sociale des citoyens.
          Tout principe de gouvernement est suspicieux par nature. C’est une entrave induite à la liberté fondamentale de l’humain, un carcan social imposé non inéluctable ou fatidique.

          Sortir d’une gouvernance pour retomber dans une autre, même « provisoire », donnera sûrement lieu à la foire d’empoigne habituelle.

          Merci de votre compréhension.

  2. « cette “élite” que nous sommes tous contents de trouver au moment de faire opérer notre enfant, ou réparer notre téléviseur, »

    Est-ce un trait d’humour ?

    Vive l’élite des réparateurs de télévision !!!
    Hallucinant…. non, je n’ai pas la télévision.
    N’oublions tout de même pas de mentionner l’élite des « techniciens de surface », sans lesquels rien ne se peut, encore que tous devraient contribuer à ces tâches d’intérêt général et de salubrité publique.
    Et j’aurais quand à moi, aimé être plus rassurée quand aux compétences réelles des « opérateurs d’enfants » dans le monde de formations bradées de la médecine industrielle.

  3. Ils commencent par rire de vous
    Puis vous injurient
    Puis vous cobattent
    Puis vous gagnez

    Gandhi

    Merci anne de cette franche rigolade, le premier pas est franchi!

    • C’est bien ce que je disais, les clichés ne vous font pas peur. Mais si j’ai ri, c’est qu’une fois passé un certain seuil, il ne reste plus de larmes pour pleurer.
      Le problème, c’est que vous êtes tellement enfermé dans vos évidences que vous ne voyez pas que nous ne parlons ni le même langage, ni n’avons la même conception d »un monde à venir.
      Je ne suis porte parole de personne, mais bien si, écho de paroles partagées : nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus vouloir du genre de solutions éculées que vous proposez. Un peu comme si lors du naufrage du titanic, une charmante passagère proposait la violette de son chapeau pour contribuer à réparer les avaries.
      Donc ce qui était pour beaucoup d’entre nous une préférence, une société sans état, autogérée, avec des convergence du local vers le global et non l’inverse, soit organisée selon la bonne logique de la fondation posée avant les fondements, devient une nécessité actuellement.

      ▪ Formes de la socialisation ;

      Socialisation est déjà de trop…. rien à fiche de la socialisation, ce que je peux traduire par : là où le tissu social est élimé, tissons la trame de la convivialité, un rhizome et non plus un réseau.

      ▪ Conciliation des intérêts locaux et globaux ;

      Il n’y a aucun intérêt globaux à concilier. En finir avec toute notion de globalité et la dictature de l’universel. Des alliances et des échanges multipolaires dans la plurivocité et dont la multiplicité et la diversité est garante de ce qu’aucun des noyaux locaux ne se fassent centre et ne rétablissent la verticalité et la domination. Internet est un très bon outils pour développer des relations trans-planétaires contingentes d’affinité et de complémentarité. Global on oublie…

      ▪ Combinaison entre la satisfaction des besoins sociaux, les capacités productives et les impératifs écologiques ;

      Là pour le blabla vide de sens et de contenu… on dirait presque du Mélenchon,mais on sent les mêmes républicain et anthropocentristes dans de nombreux points de votre discours.
      On replonge dans une forme d’ingénierie sociale et non stop le (mauvais) délire…

      ▪ Redéfinition des institutions adéquates à la démocratie ;
      Des tas de peuples n’ont rien à faire de la démocratie, ni de la gauche ou la droite d’ailleurs… comme les peuples autochtones de l’actuelle Amérique… voir la conclusion de la Minga de Colombie par exemple, nos concepts, ils n’en veulent âs, alors quoi… vous compter les contraindre ou vous êtes prêts à écouter ce qu’ils ont à nous dire et à nous proposer et les laisser décider de leurs propres modèles ? Faut savoir vous êtes altermondialistes ou occidentalo-centristes ? Parce que si vous voulez agir pour toute la planète, balayer un peu devant votre porte…. les personnes les plus éveillées, ouvertes, tolérantes d’autres continent n’ont que faire de la « cratie » sous aucun mode !!!! Se dire démosophe et revenir à la cratie, c’est du mauvais mélange des genres.

      ▪ Remise en cause par la démocratie autogestionnaire des formes institutionnelles actuelles ;
      Blablablabla et redondance inconsistante… qui remet quoi en cause et comment , des élus ? des représentants ? des porte-paroles ?

      ▪ Rendre effective l’égalité hommes/femmes à tous les niveaux de décision ;

      En tant que femme, je vous dit que votre égalité je n’en veux pas. je veux le respect de mes différences et cela ne passe pas par des lois;des quotas mais par la manière dont simplement nous nous posons mais par la supression d’une hiérarchisation des valeurs… franchement faudrait arrêter avec la tarte à la crème du féminisme. Dans 99% des cas des mesures d’égalité homme/femmes sont de type paternaliste.

      ▪ Place du processus autogestionnaire dans les transformations et les ruptures.
      Pas place à l’autogestion ici et maintenant, non par une imposition globale mais par une « contamination » locale… une opération de séduction en quelque sorte. certains le font et en sont en général satisfaits;..

      Notre objectif est nécessairement international et notre démarche altermondialiste. Nous recherchons des partenaires poursuivant des finalités analogues, sous tous les continents.

      Nécessité internationale…. ? Et univocité du modèle peut-être avec un gouvernement mondial…. Donc moi et ceux dont je me fais écho ici, votre modèle on en veut pas. vous faites quoi, vous jouer les missionnaires chargé de nous convaincre que vous détenez la vérité du modèle universel… ???
      Bon je ne vais pas squatter d’avantage l’espace de commentaires de Résistance 71,mais bon la suffisance des détenteurs de la bonne recette, cela commence à bien faire, ceci dit en toute cordialité, ….

  4. Intéressant, j’ai mélangé dans ma réponse texte et commentaires démosophique… je l’ai vu après coup cela me fait prendre conscience de l’évolution de ma pensée. Stimulée par l’accélération de l’évolution du monde et l’avancée de la dictature mondiale.
    Mais aussi de ce que actuellement l’autogestion est de plus en plus mise à toutes les sauces comme un supplément d’âme de la démocratie.
    Et donc du coup j’ai apporté ma contribution au débat.sur l’autogestion… :autogestion vers une société sans état oui ! mais pas celle que propose aujourd’hui certain parti de gauche et qui trouve sa place dans ce qui est un capitalisme d’état qui ne dit pas son nom.

    • Oui. Notre position sur l’autogestion est kropotkinienne pour situer le mode de pensée. Le communisme libertaire, « communisme » au sens kropotkinien étant ici pris au sens de la commune libre, associée volontairement aux autres sans coercition aucune.
      Le ciment de la société est la solidarité, l’entr’aide mutuelle, facteur d’adaptation, de survie et de développement et non pas le dogme pseudo-scientifique malthusien et social-darwiniste imposé par les idéologues de l’exploitation, qui n’est qu’une tentative de justification erronée de la « survie du plus apte », chère à Spencer et autres eugénistes notoires, théorie bien arrangeante pour enfumer les peuples et leur faire accepter leur mise en servage…

      Il n’y a pas de solutions au sein du système étatico-capitaliste. Les trois compères de l’oppression et de l’exploitation: le soldat, le juge et le prêtre (quelque soit la religion), qui valident l’oppression du vaste nombre par le plus petit, doivent être remisés au musée de cire des tristes sires. L’État ne fait que valider la domination de la minorité et ne peut pas en cela être révolutionnaire. Ses rouages sont ceux qui maintiennent le consensus du statu quo oligarchique. Ainsi tout « changement » voulu, même le plus sincèrement du monde, en maintenant les structures oppressives d’un gouvernement de l’homme par l’homme, ne pourra à terme que retomber dans la corruption et l’exploitation oligarchique.

      Votre remarque concernant une gauche plus « radicale » représentée par Mélenchon (oublions les foies jaunes qui n’ont de socialistes que le nom…) est juste. Mélenchon cherche à ratisser large en mentionnant dans ses discours la Commune Paris et récemement dans son discours de Lille, il a qualifié l’Andalousie espagnole de « bastion de la social-démocratie », alors que l’Andalousie est depuis 1868 (avant la Commune donc), un bastion anarchiste où les autorités n’osaient même plus s’aventurer dans les campagnes fin XIXème et début XXème siècle. Dans le même temps le jacobinisme de Mélenchon ne fera que renforcer les positions étatiques coercitives, le sieur est de ceux qui pense que l’on peut encore colporter « la démocratie à l’occidentale » non plus à la pointe des baïonnettes, mais à celles des missiles. Il a acquiescé comme toute la classe politique française foie-jaune à l’agression criminelle de l’occident contre la Libye et a dit à maintes reprises qu’il ne serait pas en désaccord d’une intervention en Syrie si cela avait l’aval de « la communauté internationale », lire les yanks et l’empire même si Mélenchon fait toujours mine d’ignorer cette évidence, bref pur lui une ingérence est ok dans des pays présentés comme dictatoriaux…
      Que dira t’il lorsque le tour de Chavez et du Vénézuela viendra ? Parce qu’il viendra à un moment ou un autre, ils ont déjà essayé et ils recommenceront.

      Il n’y a pas de paradigme « gauche-droite » tout cela n’est que poudre aux yeux pour diviser les peuples.
      La seule question qui se pose est la suivante: Comment rétablir l’égalité sociale seule source de progressisme pour l’humanité ?

      La réponse à cette question se situe en dehors de l’État et du capitalisme, la société autogestionnaire n’est qu’un outil pour y parvenir en faisant sauter les verrous hiérarchiques et autoritaires. Elle ne peut fonctionner idéalement que dans un contexte d’abolition de l’État, des institutions autoritaires et de la propriété privée ou étatique des moyens de production, de distribution et de service. Le patrimoine de l’humanité appartient à l’humanité et toutes et tous doivent y avoir accès sans restriction aucune.
      Il n’est pas du tout nécessaire d’y parvenir de manière violente, en fait la violence ne peut être que contre-productrice. C’est pas le modèle que l’on rallie les gens, pas par la force. La révolution sociale peut s’établir par le contre-pouvoir autogestionnaire, qui ne prend pas le pouvoir, mais le dilue au fur et à mesure dans le peuple constitué en associations libres.

      Tout le reste n’est qu’une question de gestion et d’organisation, qui peuvent prendre des formes légèrement différentes selon les environnements culturels. Comme les Espagnols de 1936-39 l’ont expérimenté, beaucoup de choses se règlent directement dans la pratique, et bien des choses se règlent d’elles-même une fois l’égalité sociale établie.

      Une des questions épineuse demeurera la question de l’argent et du salariat. Il y a deux approches possibles, résumées dans les approches de Bakounine (qui voulait garder le salariat et l’argent pour peu à peu le faire tomber en désuétude) et de Kropotkine (abolition du salariat). La révolution espagnole de 1936 avait aboli argent et salariat dans certaines communes et l’avait maintenu dans d’autres. Seule la pratique pourra résoudre cette question. Notre position est kropotkinienne, parce que nous voyons dans le salariat une des sources majeures d’inégalité, donc pourquoi ne pas s’en débarrasser aussitôt. Le marxisme admet dans son stade ultime de la « société communiste », la disparition de l’état, mais maintient que la société devra en rester au stade de la « dictature du prolétariat » étatique jusqu’au stade ultime. En pratique, le communisme autoritaire d’état n’est que la seconde face de la même pièce capitaliste, celle du capitalisme d’état (celui prôné par Mélenchon) et jamais l’État tout puissant n’œuvrera pour sa disparition par le truchement de son gouvernement… Jamais ! Il en va de même pour l’argent et le salaire, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Si le peuple construit la révolution sociale égalitaire, le salariat doit alors disparaître, attendre ne fera que le renforcer et attiser les braises capitalistes…
      C’est un point de vue, qui se discute…

      Voilà ce que nous pouvons dire le plus brièvement possible sur la question. Merci pour l’opportunité d’en discuter. Petite note: personne ne squatte l’espace de discussion, plus on parle ouvertement de ces choses, plus on aura de chances de faire avancer le schmilblick dans la bonne direction pour l’ensemble de la société. Le débat politique public n’est plus un débat. Cela fait des années qu’une clique d’inutiles discutent de problèmes dont ils ne veulent jamais au grand jamais aborder les racines. La société moderne traite les symptômes et jamais les racines des maladies. Ce n’est qu’une question de rentabilité et de garder les citoyens dans le carcan de la pensée unique dont l’aboutissement tous les 4 ou 5 ans est de leur donner royalement la possibilité de choisir entre la peste bubonique et l’ébola.

      Nous choisissons la liberté et cela commence d’emblée par le boycott total de tout le cirque politico-électoral !

      Merci d’avoir lu ce long post.

  5. lilakane Says:

    Bonjour,
    J’ai bien tout lu, c’était bien merci.
    voilà je voulais juste mettre un avis…
    Je pense qu’en France chacun à tout ce dont-il à besoin pour , simplement, devenir autonome.
    pensez-vous que 2000euro sont dur à économiser de ne jours?
    C’est le prix que peut valoir un terrain de 1000m2 de terre fertile.
    (ici, même sans travailler, on peut gagner cette somme Oo)
    Le bois coûte cher, mais tout le monde en jette!
    Comme beaucoup d’autres matières réutilisables.
    même les vises,les clous que l’on peut récupérer partout.
    Construire une habitation c’est à la porté de chaque être humain (j’espère..). Sinon un camion c’est une bonne alternative en cas de crise!
    L’important et d’être le plus autonome possible en nourriture et en énergie et ça, c’est un travail à plein temps!
    La méthanisation c’est rentable, mais pas en version usine, juste pour une famille; ajouté à ça une éolienne (fait maison…c’est possible) et hop! De l’ électricité et du gaz.
    (Bon il faut prévoir des batterie et/ou un groupe électrogène qui fonctionne au gaz…et encore… 1500 balles pour être bien).
    Cultiver sa terre, semer des graines, planter des arbres (pas les m…. de chaine de grosse jardineries de M…) regarder la nature, comprendre son environnement.
    Vous connaissez l’aquaponie?
    C’est bien ce qu’il faut pour avoir du bon poisson:) !
    enfin autogestion ça ce fait sans autorisation de personne il me semble. Les gens arrivent, pourtant, à peine à se réunir, préfèrent réfléchir derrière un ordinateur… j’espère qu’on se croisera un jour…

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