Résistance politique: Les journalistes du Réseau Voltaire sont arrivés sains et saufs à Malte…
Lundi 29 août 2011, 16h GMT –
Url de l’article original:
http://www.voltairenet.org/Les-journalistes-du-Reseau
Les journalistes du Réseau Voltaire sont arrivés au port de La Valette, à Malte, ce lundi 29 août 2011. Thierry Meyssan, Mahdi Darius Nazemroaya, Mathieu Ozanon et Julien Teil sont sains et saufs. La journaliste britannique de Press TV Lizzie Phelan, également en danger, était avec eux, ainsi que l’équipe de TeleSur. Walter E. Fauntroy, ancien membre du Congrès des États-Unis et ancien assistant de Martin Luther King, a eu lui aussi la vie sauve.
Le bateau qui leur a permis de quitter la Libye est une petite embarcation prévue pour 12 personnes. Elle a finalement accueilli 52 réfugiés en plus des membres de l’équipage. Il lui a fallu 36 heures pour rejoindre Malte sur une mer agitée.
Avant le départ, la liste des passagers a fait l’objet d’intenses négociations et a été validée par les différentes autorités qui contrôlent maintenant Tripoli. Jusqu’au dernier moment, les journalistes du Réseau Voltaire et leurs amis ont craint de ne pouvoir embarquer. Au dernier instant, une personne, dont nous ne connaissons pas le nom, a été arrêtée par les rebelles sur le bateau.
52 personnes ont pu fuir et garder la vie sauve. Elles ont laissé derrière elles beaucoup d’amis.
À son arrivée à Malte, Thierry Meyssan a tenu à remercier toutes les personnes qui ont apporté leur soutien : « Merci à tous. Votre mobilisation a été formidable. Nous vous devons la vie. »
30 août 2011 à 5:51
Ce qui donne une idée de la difficulté pour ces journalistes-là qu’il y aura à travailler désormais en Lybie.
Espérons qu’ils y ont des réseaux qui pourront continuer à leur donner des informations, parce que la propagande continue et bat de nouveau son plein et il est inutile de s’exposer aussi à être tué.
30 août 2011 à 12:57
Oui d’autant plus qu’ils étaient cloués dans l’hôtel Rixos, ne pouvaient sortir dans être pris pour cible par les tireurs d’élites.
Ils étaient donc incapables de rendre compte de la réalité du terrain en plus d’être menacés de mort. Il fallait sortir. La décision était juste à notre sens et la mobilisation des médias alternatifs et citoyens a été formidable à cet égard.