Archive pour juillet, 2011

Économie et empire américain: l’Armageddon économique mène le monde à la troisième guerre mondiale…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, économie, crise mondiale, guerre Libye, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, politique et social with tags , , , , , , , , on 31 juillet 2011 by Résistance 71

Nous avons traduit ici le dernier article du Dr. Paul Craig Roberts qui appelle une fois de plus un chat un chat et nous donne les véritables raisons de l’agression aventurière américano-otanesque de la Libye et celles de l’ingérence en Syrie. L’occident est entraîné dans une confrontation de l’empire avec la Chine et la Russie, confrontation qui pour l’heure demeure larvée et par pays interposés… L’Histoire nous a démontré encore et encore que ce genre de situation mène irrévocablement à la guerre.

Les oligarques veulent une guerre. La guerre bâtit les fortunes et consolident les pouvoirs. La chaos ultime pour les chantres du Nouvel Ordre Mondial qui pensent bâtir leur ordre sur les cendres du monde. Nous somme gouvernés par des psychopathes à la botte de psychopathes en chef… Rien n’est irrémédiable. Nous laisserons-nous menés à l’abattoir après la tonte du moment ?

— Résistance 71 —

 

Armageddon économique: la réponse de Washington à l’échec de l’économie… Plus de guerre !

 

Par Paul Craig Roberts

Le 30 Juillet 2011,

 

Url de l’article original:

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=25813

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

 

 

Alors que la seconde décennie du XXIème siècle commençait, l’économie américaine n’a toujours pas récupéré de la grande récession amorcée en décembre 2007.

L’échec de la convalescence de l’économie eut lieu malgré le plus gros stimulus fiscal et monétaire de l’histoire du pays. Il y a eu un package de sauvetage de 700 milliards de dollars, un programme de stimulus de 700 milliards de dollars, quelques milliers de milliards de “facilitation quantitative”, cela sous forme de monétarisation de la dette ou en imprimant de la monnaie pour financer les dépenses du gouvernement. De plus, les déficits de la réserve fédérale se sont accrus par milliers de milliards de dollars alors que la Fed achetait  de l’emprunt et du dérivatif en difficulté dans son effort pour conserver le système financier solvable et fonctionnel. D’après l’audit de la réserve fédérale par le bureau des responsabilités du gouvernement rendu public par le sénateur Bernie Sanders, la réserve fédérale a accordé des prêts secrets à des banques étrangères et états-uniennes à concurrence de 16 100 milliards de dollars, une somme supérieure au PIB des Etats-Unis.

Malgré l’énorme stimulus fiscal et monnétaire, l’économie est demeurée au point mort.

Pour 2011, le déficit du gouvernement fédéral pour ses dépenses annuelles était de 43% du budget. En d’autres termes, le gouvernement a dû emprunter, ou la Fed a dû monétiser 43% des dépenses de l’état pendant l’année fiscale 2011. Malgré ce stimulus fiscal et monnétaire, l’économie n’a pas récupéré.

A la fin de la première décennie du XXIème siècle, le déclin de l’économie fut temporairement arrêté par des subsides fédéraux pour les achats de voitures et de maisons. Les subsides de 8 000 US$ pour l’accession à la propriété des nouveaux mariés ont aidé grandement, car ils représentaient une grosse partie des arrhes à verser dans un marché de l’immobilier en dépression. Les subsides pour l’achat de véhicules ont transféré les demandes future dans le présent. Quand ces subsides ce sont taris, le système de support artificiel de vie de l’économie fut débranché.

Des problèmes avec la gestion statistique du chômage, de l’inflation, du PIB, masquèrent l’aggravation de l’économie. Les ajustements saisonniers utilisés pour arrondir les angles des données brutes au cours de l’année n’étaient pas faits pour cadrer avec une récession prolongée. Ni du reste le modèle “naissance-décès” utilisé par le bureau des statistiques du travail (BLS) pour estimer les emplois non reportés par les compagnies start-ups et les pertes des compagnies qui étaient déjà en faillite. Le modèle naissance-décès a été créé pour une économie en expansion et pendant les creux de vague, surestime le nombre d’emplois créés.

“L’effet de substitution” utilisé dans l’index de prix de consommation sous-estime l’inflation en assumant que les consommateurs substituent des denrées alimentaires meilleur marché pour celles dont le prix augmente. Par exemple, si le prix du steak augmente à New York, ceci n’apparaît pas dans l’index de prix de consommation à cause de la supposition que les gens vont acheter une viande moins chère.

Bidouillage de comptabilité

La mesure la plus largement utilisée pour évaluer “l’inflation de base” n’inclut pas l’alimentaire ou l’énergie. Cette mesure est importante pour ceux qui veulent procéder à une pirouette optimiste de la situation.

En sous-évaluant l’inflation, le gouvernement peut surestimer la croissance réelle du PIB, ainsi créant un effet optimiste. De manière similaire, en utilisant la mesure du taux d’emploi connue sous le non de U.3, le gouvernement peut sous-estimer le chômage.

Le taux de chômage officiel, celui qui fait les manchettes et sur lequel les médias et la presse financière se basent, était de 9,2% en Juin 2011. Mais ce taux n’inclut pas les chômeurs découragés. Ceux-ci sont des personnes qui ont cessé de rechercher un emploi, parce qu’il n’y en a pas. Un chômeur découragé ne figure nulle part, il ne figure pas dans la force de travail et ne figure pas dans les chômeurs répertoriés U.3

Le gouvernement fédéral sait parfaitement que tout ceci est une fraude et a une mesure U.6 du taux de chômage qui compte les découragés à court-terme. Cette mesure, qui n’est quasiment jamais rapporté dans les médias place le taux de chômage réel aux Etats-Unis à 16,2% en Juin 2011.

Le statisticien John Williams (de shadowstats.com) continue lui de compter les chômeurs découragés à long-terme, de la façon dont cela était fait dans les années 1980. En Juin 2011, la mesure totale du taux de chômage réel aux Etats-Unis était de 22,7%

En d’autres termes, en 2011, entre 1/5ème et le quart de la force de travail états-unienne était sans travail.

Au cours de l’année 2011, les Etats-Unis ont fait face à trois crises économiques simultanées. Une crise survint des pertes d’emplois américains, du PIB, des revenus des consommateurs et de la base fiscale causée par les corporations délocalisant leur production pour le marché américain. Au lieu de faire leurs produits sur le sol américain avec le labeur américain, donnant ainsi des emplois et aux Etats et localités des revenus fiscaux, les entreprises américaines donnèrent tout cela à des pays comme la Chine, l’Inde et l’Indonésie. Cette pratique eut pour résultat que le stimulus donné à l’économie fut incapable de la relancer et les Américains ne peuvent plus être rappelé au travail qui a été délocalisé.

Une autre crise fut celle résultant de la crise financière par la dérégulation, la fraude et la rapacité. Les emprunts perdirent leur sécurité; les créateurs de ces emprunts n’avaient plus l’avantage de la certaineté de la valeur du crédit de l’emprunteur, parce que les créateurs d’emprunts les vendaient à des tierces parties qui combinaient ces emprunts avec d’autres et les vendaient à des investisseurs.

Comme les emprunts étaient donnés pour des commissions, plus il y avait d’emprunts, plus haut était le revenu des commissions. Afin de toucher ces commissions, certains créateurs d’emprunts falsifièrent les rapports de crédit des emprunteurs. Avec l’immobilier florissant, beaucoup de gens prirent des emprunts afin de faire de l’argent à la revente des propriétés. Avec les prix de l’immobilier montant rapidement, le versement d’arrhes et les soucis de solvabilité du crédit devinrent des concepts du passé. La crise fnancière fut empirée par la capacité des banques d’investissement de pouvoir contourner les exigences du capital et ainsi, faire levier sur leur équité en s’endettant énormément. Quand toutes ces bulles explosèrent, le château de cartes s’effondra.

L’armageddon économique

La troisième crise fut celle des déficits budgétaires fédéraux de 1500 milliards de dollars, qui étaient par trop importants pour pouvoir être financés sans que la réserve fédérale n’achète la nouvelle dette de trésor. Connu sous le vocable de monétarisation de la dette, la réserve fédérale a acheté des bons du trésor, des billets en créant un compte-chèque, duquel la trésorerie tirerait pour payer les dettes du gouvernement. L’hémorragie de dette du trésor inquiéta à propos de la valeur d’échange du dollar et de son rôle come monnaie de réserve et ceci fît monter la peur de l’inflation. Les prix de l’or et l’argent montèrent alors que le dollar déclina dans les marchés des changes.

Chacune de ces crises était sérieuse. Combinée, elles impliquent un armageddon économique.

Il n’y avait pas de porte de sortie évidente, mais même s’il y en avait une, le gouvernement, lui, était préoccuppé ailleurs: sur les guerres.

En plus des opérations militaires continuelles en Irak, Afghanistan, Pakistan, Yémen et Somalie, les Etats-Unis et l’OTAN commencèrent des opérations militaires contre la Libye le 19 Mars 2011. Tout comme les autres guerres, le véritable but de cette agression contre la Libye ne fut pas reconnue et explicitement dite, mais il devint très vite clair que le but de cette guerre était d’évincer la Chine de ses investissements pétroliers en Libye orientale. A l’encontre des protestations arabes antérieures, la rebellion libyenne était une insurrection armée dans laquelle certains virent la main de la CIA.

La guerre de Libye remonta le risque d’un cran, car bien que se cachant derrière le voile des protestations du monde arabe, les Etats-Unis étaient en fait en train de confronter la Chine en Libye. Similairement, avec la rebellion armée en Syrie supportée par les Etats-Unis, la cible de Washington était en fait la base navale russe de Tartus. Renverser le gouvernement Al-Assad en Syrie et installer un regime ami mettrait un prix exhorbitant sur la présence navale russe en Méditerannée.

En masquant ses buts derrière les protestations du monde arabe en Libye et en Syrie, qu’ils pourraient avoir déclanché, Washington évita un conflit frontal avec la Chine et la Russie, mais néanmoins ces deux super-puissances comprirent que Washington attaquait leurs intérêts. Ceci monta d’un sérieux cran la folie des politiques agressives de Washington en initiant une confrontation avec deux puissances nucléaires, dont l’une d’entr’elles possède un certain pouvoir financier sur l’Amérique car étant son plus grand créditeur étranger.

Les investissements pétroliers de la Chine en Angola et au Nigéria étaient une autre cible. Pour contrer la pénétration économique de la Chine en Afrique, les Etats-Unis ont créé l’American African Command dans les dernières annés de la première décennie du XXIème siècle. Dérangés par la montée en puissance de la Chine, les Etats-Unis ont entrepris d’empêcher la Chine d’obtenir des sources d’énergie indépendantes. Le grand jeu qui dans la passé a toujours mené à la guerre est encore en train d’être joué.

Le 11 Septembre 2001 a donné aux Etats-Unis une “nouvelle menace” pour remplacer la menace défunte en 1991 de l’URSS. Malgré l’absence du grand ennemi soviétique, le budget militaire et de la sécurité a été gardé intact pendant une décennie. Le 11 septembre injecta une croissance rapide dans le budget militaro-sécuritaire. Dix ans plus tard, ce budget culmine à environ 1100 milliards de dollars par an, ou approximativement 70% du déficit du budget fédéral, qui handicape le dollar et menace la note du crédit de la trésorerie américaine.

Focalisé sur les guerres du Moyen-Orient, Washington perdait la guerre pour l’économie américaine.

Alors que l’espoir d’une reprise de l’économie pour 2011 s’évaporait au cours de l’année, le besoin d’une guerre devint de plus en plus impératif. (voir Antiwar.com, “Sen. Graham ‘Very Close to War”.

 

Ancien éditeur associé du Wall Street Journal et chroniqueur pour BusinessWeek, le Dr. Paul Craig Roberts a servi comme membre de comité au parlement et au sénat américain; il fut secrétaire d’état aux finances durant l’admnistration Reagan. Il fut un académique dans six universités. Récipiendaire de la médaille d’argent du trésor américain et officier de la légion d’honneur.

 

Nouvel Ordre Mondial: la bataille de l’internet, la descente aux enfers totalitaires des Etats-Unis continue…

Posted in actualité, Internet et liberté, N.O.M, résistance politique, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , on 31 juillet 2011 by Résistance 71

Un projet de loi approuvé afin de créer une base de données géante des utilisateurs de l’Internet

 

Loi liberticide sur la sphère privée en fait un précurseur pour une extension massive du pouvoir de l’état

 

Par Steve Watson

Le 25 Juillet 2011

 

Url de l’article original:

http://www.infowars.com/bill-to-create-massive-surveillance-database-of-internet-users-approved/

 

 

Un projet de loi qui va forcer les prestataires de service internet à stocker des informations sur tous leurs clients et à partager cette information avec le gouvernement fédéral et les autorités compétentes a été renforcée en dernière minute hier et passée par le comité représentatif de la chambre américaine.

Sous le couvert de protéger les enfants des pornographes de l’internet, le comité judiciaire de la chambre a voté 19-10 et approuvé la loi qui va requérir les ISP de stocker temporairement les adresses IP des utilisateurs pour usage futur.

De plus, cette loi fut réécrite hier afin d’inclure la rétention des adresses, numéros de téléphone, numéros de cartes de crédit et numéros de comptes en banque des clients.

Comme le rapporte Declan McCullagh de CNet, le panel a rejeté un amendement qui aurait clairifié que seules les adresses IP devraient être gardées.

“Le nom de cette loi est erronée” a dit le député John Conyers (Démocrate, Michigan), représentant sénior du panel. “Ceci ne protège pas les enfants de la pornographie en ligne. Ceci augmente la base de données sur tout le monde dans ce pays pour beaucoup d’autres objectifs.”

La loi représente “une base de données de toute action digitale effectuée par chaque américain.” “Et qui donnera à l’état le pouvoir de savoir quels site internet chaque américain a visité.” A dit la députée Zoe Lofgren, qui a menée l’opposition démocrate contre ce projet de loi. La représentante de la Californie a décrit cette loi comme étant “une loi fourre-tout” et “un moyen puissant pour l’extension du pouvoir de l’état.”

Le député Darrell Issa (Républicain, Californie) a noté que:

“Ceci n’est pas à propos de pornographie. Cela n’a jamais été le cas et ne le sera jamais.” A dit Issa, “ceci n’est qu’une manière plus facile pour les représentants de la loi d’obtenir ce qu’ils n’ont pas pu obtenir avec le Patriot Act.”

Les partisans de cette loi incluent l’association nationale des Shériffs, qui a dit qu’elle “soutenait fortement” la rétention obligatoire de données. La loi a aussi reçu le soutien de centre national des enfants disparus et exploités ainsi que du FBI.

Dans un dernier effort pour faire dérailler la loi, l’ACLU avec plusieurs douzaines d’associations de défense de la vie privée, a écrit une lettre au président du comité judiciaire Lamar Smith plus tôt dans la semaine, y notant que “toute rétention de données par mandat fédéral est une attaque directe du sanctuaire des principes fondamentaux de la vie privée.”

“Le mandat de rétention de données de cette loi considérera tout utilisateur de l’internet comme un criminel et menacera la liberté individuelle en ligne et les droits à la parole de chaque américain, ainsi qu’ont reconnu des législateurs de chaque côté du débat”, a dit Kevin Bankston, avocat en chef de la Fondation du Monde Electronique (Electronic Frontier Foundation).

“Obliger les compagnies internet de refaire et de reconfigurer leurs systèmes pour faciliter la surveillance gouvernementale des activités des Américains est tout simplement anti-américain. Un tel plan serait aussi questionable que celui de nos pères fondateurs demandant des licences pour la presse écrite ou l’interdiction de pamphlets anonymes.” A ajouté Bankston.

“Ceci est une mesure légale dans le style de la Chine, considérant chacun comme un suspect potentiel et demandant une moisson d’information personnelle au cas où cela serait utile par la suite pour le gouvernement.” A dit Greg Nojeim, conseiller pour le centre pour la démocratie et la technologie basé à Washington, dans une interview avec Bloomberg.

Il y a deux semaines, l’Electronic Privacy Information Center (EPIC) fît appel devant le comité judiciaire de la chambre, demandant pour que le congrès reconnaisse le fait que de détenir les informations d’identité personnelle serait “un risque pour 99,9% des usagers de l’internet”.

Marc Rotenberg, président de EPIC, a déclaré qu’il était plus prudent de rechercher une minimisation des données plutôt qu’une rétention de données, dans l’optique des risques accrus de corruptions de données et de vols d’identités. Rotenberg a noté que l’obligation de la rétention de données rendrait les ISP plus vulnérables aux attaques des hackers en citant le groupe LulzSec, qui a récemment revendiqué la responsabilité de la fermeture temporaire d’un site internet de la CIA ainsi que d’autres hacks spectaculaires.

“Minimiser le stockage d’information réduit considérablement le desir des hackers d’attaquer les systèmes de stockage simplement en réduisant le nombre de données qu’ils seraient capables de voler. La minimisation du stockage réduit également le coût des pertes de donnés et de leur corruption”, a dit Rotenberg dans une allocution préparée.

Rotenberg a suggéré que les données pourraient être utilisées afin d’inculper quelqu’un pour quelque chose qui n’a rien à voir avec la pornographile pédophile, car toute rétention obligatoire de données placerait ces données en accès direct à la police enquêtant sur n’importe quel crime.

“Bien que cette loi d’obligation de rétention de données informatiques ait été introduite avec pour point de focalisation sur l’exploitation sexuelle des enfants, il n’y a aucune preuve qui suggère que la majorité des demandes des agences gouvernementales pour avoir accès aux informations des abonnés internet, le sera en relation à des cas de protection de l’enfance.” A argumenté Rotenberg.

La loi donnerait également accès à la base de données aux avocats en charge des procédures de divorces, de fraudes à l’assurance, et d’autres cas qui n’ont absolument rien à voir avec la protection des enfants sur l’internet.

“Cela donnerait au gouvernement une vaste autorité pour mandater la moisson et la rétention d’informations personnelles obtenues par les commerçants sur leurs clients, ou généré par le monde des affaires en créant des liens de service; tout ceci pour examen futur sans aucune raison de croire que l’information sera utile ou nécessaire pour une enquête criminelle”, a ajouté Rotenberg dans son audition.

Le député Boby Scott (Démocrate, Virginie) a proposé un amendementt à la loi pour la stricte limitation d’exploitation des données pour la pornographie pédophile ou les cas de terrorismes, mais cet amendement fut retiré à la dernière minute Lamar Smith considérant que limiter l’utilisation des informations aux seuls cas de pornographie pédophile pourrait “nuire aux cas en cours sur d’autres affaires”.

Le député Scott a également tenté de faire ajouter un amendement pour faire alouer 45 millions de dollars par an pour payer 200 enquêteurs et procureurs fédéraux de plus entièrement dédiés aux cas de pornographie pédophile. Ceci constituait une véritable action contre la pornographie enfantine et ses réseaux, mais cet amendement ne fut pas le bienvenu et fut rejeté par le comité qui clâma qu’il n’y avait pas d’argent disponible.

Cette législation, avec toute sa batterie d’atteintes à la vie privée, va maintenant être programmée pour un débat au parlement.

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Steve Watson est un écrivain, journaliste basé à Londres, éditeur des programmes InfoWars.net et PrisonPlanet.com. Il a un Masters en relations internationales de l’école politique de l’université de Nottingham en Angleterre.

Crise économique: la farce de la crise sur le plafond de la dette américaine fait diversion…

Posted in actualité, économie, crise mondiale, ingérence et etats-unis, politique et social with tags , , , , , , , , on 30 juillet 2011 by Résistance 71

Nous avons traduit ici un autre article récent de Paul Craig Roberts, qui nous confirme que la « crise » sur l’élévation du plafond de la dette américaine n’est qu’une crise bidon, orchestrée à des fins de diversion.

Le monde s’enfonce jour après jour dans le totalitarisme fasciste (quand nous disons fascistes, nous pesons nos mots et le disons en accord avec la définition même du fascisme selon Mussolini: « … fusion de l’état et de la grande industrie ») total devant les yeux endormis des populations, qui continuent d’espérer pour une réforme du système par le système et qui comme sœur Anne… ne voient jamais rien venir !

Le temps est venu de prendre conscience de l’étendu du désastre au profit du plus petit nombre… et de reléguer État, institutions, capitalismes et farce économico-bancaire aux oubliettes de l’Histoire.

Boycott du vote, des institutions et de l’impôt; les trois piliers de l’oppression systémique.

— Résistance 71 —

 

 

Résultats catastrophiques pour une crise orchestrée

 

Par Paul Craig Roberts

 

Le 29 Juillet 2011

 

Url de l’article original:

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=25824

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Avec le monde concerné par la crédibilité financière des Etat-Unis et la pauvre perspective de son économie, ce n’est pas le moment pour les républicains de monter sur leurs grands chevaux en ce qui concerne la dette publique. Le plafond de la dette avait besoin d’être relevé sans faire de vagues. Au lieu de cela, les républicains ont commencé à mettre le feu puis à jeter de l’essence dessus, créant ainsi un enfer qui pourrait bien brûler le filet de sécurité américain ou l’évaluation du crédit de la trésorerie américaine ainsi que le rôle du dollar en tant que monnaie de réserve, voire même ce qu’il reste de la séparation des pouvoirs.

En conséquence, les marchés financiers mondiaux, les marchés des changes, des commodités, les banques centrales et les fonds mutuels ainsi que le marché des bons du trésor ne savent plus sur quel pied danser.

Ce niveau d’irresponsabilité a été rarement vu, même venant de la part de politiciens américains.

Les républicains ont créé une crise interne totalement inutile et l’ont transformé en un attirant théâtre politique. Les Etats-Unis vont-ils faire défaut ? La tolérance en sera t’elle diminuée ? Obama saisira t’il les cordes de la bourse du congrès afin de sauver le dollar et la note des crédits américains ? Aucune de ces questions n’avait besoin d’être.

Pendant que les médias du monde se focalisent sur la crise du plafond de la dette bien orchestrée, le gouverneent américain lui, continue de bombarder des civils en Afghanistan, en Libye, en Irak, au Pakistan, au Yémen et en Somalie; de même il continue les préparations pour faire de même en Syrie et en Iran.

Les violations des souverainetés d’autres pays, les agressions sand fard qui constituent autant de crimes de guerre, le meurtre de non-combattants et l’horrible tribut moral et économique infligé pour la maximisation des profits du complexe militaro-industriel et de la sécurité, ne sont pas eux une crise. Ces faits sont juste la routine, la normalité, les affaires nécessaires du quotidien. Rien à en dire et surtout rien à y redire.

Les délocalisations massives du travail américain, le PIB, la fiscalité et la demande de consommation qui ont érodés l’économie américaine et la base de revenus du gouvernement, ainsi augmentant le déficit, tout cela n’est pas non plus une crise. Juste les impératif de la mondialisation et la routine de la maximisation des profits des actionnaires et des primes de performance du management.

Les Etats-Unis sont devenus un tel ramassis d’idiots qu’aucune crise réelle ne peut plus y être reconnue. Au lieu de cela, le pays est hypnotisé par une crise bidon.

Mais cette crise bidon totalement orchestrée peut par contre facilement en devenir une véritable. Si les programmes de soutien des revenus sont démantelés, ainsi le sera également la demande à la consommation et l’économie américaine s’enfoncera de plus belle, augmentant le déficit budgétaire et la dette nationale.

Si les républicains forcent le pays à faire défaut sur sa dette, le dollar en souffrira. Dans le meilleur des cas, le prix des importations va augmenter ainsi que le déficit de la balance commerciale. Au pire, le dollar perdra son rôle de monnaie de réserve et les Etats-Unis ne seront plus capables de payer leurs factures de pétrole dans leur propre monnaie. Avec la balance des paiement déja  bien dans le rouge, ils n’ont pas de monnaie étrangère avec laquelle acheter le pétrole.

Si Obama doit prendre les cordelettes de la bourse afin de prévenir qu’une nouvelle crise financière ne vienne s’ajouter à celle déjà existante, la démocratie en prendra un autre sérieux coup.

Les Américains ont besoin de sérieusement se poser la question de savoir pourquoi ils ont mis au pouvoir des gens si gravement irresponsables et incompétents capables de créer une crise inutile qui a le potentiel d’amener des résultats encore plus désastreux. Il semblerait que la population américaine est par trop insouciante pour utiliser le vote avec une certaine attention.

Pas de quoi s’étonner donc que le président est en train de devenir un César.

 

Nouvel Ordre Mondial et famine organisée: L’ONU et l’empire instigateurs de la famine en Afrique de l’Est…

Posted in actualité, crise mondiale, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, terrorisme d'état with tags , , , on 29 juillet 2011 by Résistance 71

N’oublions jamais la « doctrine Kissinger » en application depuis 1975, celle qui fît du contrôle des populations une priorité du département d’état américain, suite au National Security Study Memorandum 200 (NSSM 200) de Décembre 1974 (déclassifié après « édulcoration » par la Maison Blanche en Juillet 1989). Ce memorandum est intitulé: « Les implications de la croissance démographique mondiale pour les intérêts internationaux et la sécurité nationale des Etats-Unis », titre on ne peut plus suggestif quant à son contenu. Ce document qui tient ses fondements dans une idéologie néo-malthusienne des plus viles et erronées, a servi de base à la politique démographique eugéniste et hégémonique des Etats-Unis depuis lors.

Le contrôle de la population mondiale pour des « raisons » de « sécurité nationale » n’a jamais été remis en question, bien au contraire et a servi l’agenda hégémonique établi par l’oligarchie et renforcé depuis par des documents tel que le « Project for a New American Century » néo-conservateur de 1999.

L’ONU est ses différents organismes y jouent une part non négligeable et le monde a été témoin de campagnes de « vaccination » massives dans les pays en voie de développement, sous les auspices de l’ONU, programmes qui se sont avérés être des campagnes de stérilisation massive des populations au moyen de vaccins hormonés induisant la stérilisation des femmes qui s’y soumettaient.

Guerres et famines sont toujours des moyens de contrôle de la population et sont utilisées à dessein. Ce qu’il se passe aujourd’hui en Afrique est planifiée et contrôlé par les instances oligarchiques. Il n’est pas non plus exclus que d’ici peu la malnutrition ne devienne endémique à l’occident également. Il y a aujourd’hui en France, et en occident de plus en plus d’adultes et d’enfants qui ne mangent pas à leur faim tous les jours.

Nous sommes au XXIème siècle, qui s’achemine doucement vers la société dite post-industrielle à tendance néo-féodale. Les signes avant-coureurs sont tous là devant nos yeux… Il suffit de les ouvrir et de ne pas refuser de voir la réalité. Ca n’arrive pas qu’aux autres !

— Résistance 71 —

 

 

L’ONU et la famine en Afrique de l’Est

 

Thomas C. Mountain

 

27 juillet 2011

 

Url de l’article:

http://www.michelcollon.info/L-ONU-et-la-famine-en-Afrique-de-l.html?lang=fr

 

Les larmes de crocodile se sont mises à couler le long des joues de gens comme Anthony Lake, ex-candidat des démocrates pressenti pour diriger la CIA, et devenu Directeur Général de l’UNICEF (avril 2010, NDT), alors que 15 millions de personnes souffrent de famine dans la Corne de l’Afrique.

 

 

Les larmes de crocodile versées sur l’épidémie de famine

 

Tony Lake demande au monde entier d’envoyer des dizaines, non, des centaines de millions de dollars pour sauver de la famine les populations d’Ethiopie et de Somalie, sans jamais signaler que la majorité d’entre eux, quelque 10 millions de personnes, qui habitent dans les régions d’Ogaden et d’Oromie sont soumis par l’armée éthiopienne à un blocus de l’aide alimentaire financée par les pays occidentaux. 
Ne vous fiez pas seulement à ce que je vous dis sur l’ampleur de l’épidémie de famine, jetez un coup d’œil rapide sur la carte de l’ONU des régions touchées par la sècheresse concernant la Corne de l’Afrique, vous verrez que pratiquement toute la région du sud de l’Ethiopie est concernée, ce qui correspond à 20 millions de personnes.

Cinq autres millions de personnes, peut-être davantage, souffrent de la famine en Somalie. Les dirigeants des organismes d’aide alimentaire répugnent à reconnaître qu’un million, voire plus, de ceux qui meurent de faim sont les réfugiés qu’ont produits l’armée éthiopienne et celle de l’Union Africaine, financées par l’ONU, qui envahissent et occupent la Somalie depuis 2006. Ces mêmes réfugiés à qui des gens comme Tony Lake avaient réduit de 70% les rations minimum de survie pour cause de « manque de financement » (par les dons des pays « riches », NDT) avant que toutes les larmes de crocodile ne se mettent à couler.

Depuis 2008, depuis la défaite et le retrait des troupes éthiopiennes qui avaient envahi la Somalie en 2006, l’ONU et sa branche militaire de l’Union Africaine sont intervenues directement dans le cadre de la « guerre contre le terrorisme » en Somalie sous la forme d’un déploiement de 10.000 troupes, majoritairement venues de l’Ouganda.

Ces 3 dernières années, l’armée ONU/UA a détruit plus de la moitié de Mogadiscio, l’ancienne capitale de la Somalie. Plus de 75 km2 de Mogadiscio ont été rayés de la carte par l’artillerie lourde, les tirs de mortiers, les tanks et les hélicoptères d’attaque utilisés par l’armée ougandaise.

Au cours de ces trois dernières années, quelque 500.000, voire plus, habitants de Mogadiscio ont dû fuir pour échapper à la mort à cause de l’offensive impitoyable de l’armée ONU/UA, rejoignant, ainsi, le demi-million de réfugiés qu’avait générée l’invasion éthiopienne.

La sècheresse qui ravage la Corne de l’Afrique dure déjà depuis quatre ans et est devenue la pire sécheresse qui ait touché la région depuis 60 ans. Parallèlement au début de la sécheresse en 2007, l’armée éthiopienne lançait des opérations anti-insurrectionnelles d’envergure dans la région d’Ogaden, opérations entièrement payées par les institutions d’aides (financières et autres) occidentales.

En réalisant ces opérations anti-insurrectionnelles, il était nécessaire en même temps de couvrir ce crime : la Croix Rouge et MSF ont été expulsés du territoire. Loin des yeux, loin du cœur, est le slogan actuel de la majorité des médias internationaux, sans équipe de tournage, sans journalistes, et qui ne donnent absolument aucune information, s’ils peuvent éviter de le faire, sur les 10 millions de personnes menacées de famine par force en Ethiopie du sud-est et du sud ouest, dans les régions de l’Ogaden et d’Oromie. Les derniers journalistes qui se sont risqués à se rendre dans l’Ogaden, deux Suédois, ont tout deux été remis aux autorités, moyennant rançon, par les chefs de guerre du Puntland. Pris dans une embuscade par des paramilitaires éthiopiens, leurs guides étaient assassinés et les deux journalistes, blessés, étaient jetés dans une geôle en Ethiopie – un message pour dire au monde entier de se mêler de leurs affaires en ce qui concerne le génocide en cours dans la Corne de l’Afrique.

Et donc les larmes de crocodile couleront à flot et des centaines de millions de dollars censés être destinés à nourrir des millions de personnes frappées par la famine dans la Corne de l’Afrique serviront au bout du compte, une fois de plus, à financer les derniers achats d’armes de l’armée éthiopienne, ou bien atterriront dans les comptes en banque du premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, et de sa clique. 
Et pendant un certain temps, les médias internationaux pondront des articles regorgeant d’images déchirantes d’enfants qui meurent de faim dans la Corne de l’Afrique et pas une seule fois, ils ne vous expliqueront la raison pour laquelle quelque 10 millions de ces personnes subissent un blocus de l’aide alimentaire financée par l’occident.

 

Thomas C. Mountain est un journaliste indépendant qui travaille dans la Corne de l’Afrique et vit en Érythrée, d’où il écrit ses articles depuis 2006. Il a fait partie de la première délégation US pour la paix en Libye en 1987.

Le capitalisme comme arme de destruction massive

Posted in actualité, altermondialisme, économie, crise mondiale, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, réchauffement climatique anthropique, terrorisme d'état with tags , , , , , on 29 juillet 2011 by Résistance 71

Famine : Jean Ziegler « Ne parler que du climat est une hypocrisie totale »

 

 

par Cathy Ceïbe et Jean Ziegler

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=25817

 

 

Jean Ziegler est vice-président du Comité consultatif du conseil des droits de l’homme des Nations unies.

 

De 2000 à 2008, Jean Ziegler a occupé la fonction de rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation des populations du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Il est l’auteur de la Haine de l’Occident.

La réunion de la FAO tire la sonnette 
d’alarme sur la famine qui sévit dans la Corne de l’Afrique en raison de la sécheresse. 
Le facteur climatique explique-t-il à lui seul 
la situation catastrophique?

Jean Ziegler. Ne parler que de climat est une hypocrisie totale qui élude les vraies raisons de cette catastrophe effroyable. C’est le dernier coup porté aux 12 millions de personnes menacées de famine et aux dizaines de milliers de victimes. La première raison est l’absence de stocks de réserve. Cette sécheresse dure depuis cinq ans. Depuis, les récoltes sont déficitaires. Dans n’importe quel pays, il existe des réserves alimentaires. Les États se préparent en cas de catastrophe. En Somalie, Érythrée, Kenya, Éthiopie, Djibouti, les greniers sont vides. 
Ils le sont parce que les prix alimentaires (aliments de base c’est-à-dire riz, maïs, céréales qui couvrent 75 % de la consommation mondiale) ont explosé en raison de la spéculation des hedge funds et grandes banques. Les spéculateurs financiers ont perdu des milliers et des milliers de milliards de dollars lors de la crise financière de 2008 et de 2009. Ils ont quitté les Bourses de papier valeur et ont migré vers les Bourses des matières premières agricoles. Légalement, avec les instruments spéculatifs ordinaires, ils réalisent des profits astronomiques sur les aliments de base. Actuellement, la tonne de blé meunier est à 270 euros. Il y a an, elle était de moitié. La tonne de riz a plus que doublé en un an et le maïs a augmenté de 63 %. Les pays pauvres ne peuvent donc même plus acheter les aliments à même de constituer des réserves. Ils sont impuissants lorsque la catastrophe arrive. La deuxième cause profonde est le surendettement de ces pays. Le service (intérêt et amortissement) de la dette étrangère est tellement élevé qu’il absorbe pratiquement tous les revenus des États et les rend incapables d’investir dans les infrastructures notamment agricoles. Un exemple : seulement 3,8 % des terres arables éthiopiennes sont irriguées alors qu’en Europe, elles le sont à 60 %. L’Éthiopie n’a pas l’argent nécessaire pour puiser l’eau. Aujourd’hui, la nappe phréatique se trouve à 60, 70 mètres sous terre en raison de la sécheresse et, de ce fait, rend inopérantes les méthodes traditionnelles pour lever l’eau.

De nombreuses ONG tirent la sonnette d’alarme quant aux promesses non tenues des États en matière d’aide. 
Quelle est votre réaction?

Jean Ziegler. Les gens meurent par manque d’argent. Il est extrêmement simple de faire revenir à la vie un enfant gravement sous-alimenté avec de la nourriture thérapeutique intraveineuse. Mais, comme pour les biscuits vitaminés, l’argent fait défaut. Un seul chiffre : le Programme alimentaire mondial (Pam) avait un budget ordinaire planétaire de 6 milliards de dollars. Il a été réduit à 2,8 milliards, soit plus de la moitié parce que les pays riches ne payent plus leurs cotisations. Regardez l’absurdité : jeudi dernier, les États européens de l’euro ont mobilisé 162 milliards d’euros pour sauver les banques détentrices de la dette grecque. Dans le même temps, à Dadaab, au Kenya, le plus grand camp de réfugiés ne peut même plus accueillir des personnes au bord de l’effondrement.

Entretien réalisé par Cathy Ceïbe

Nouvel Ordre Mondial: la censure et le contrôle de l’internet prend corps… Plus de lois liberticides à venir

Posted in actualité, Internet et liberté, média et propagande, N.O.M, résistance politique with tags , , , , , , , , , on 28 juillet 2011 by Résistance 71

Nous reproduisons ici cet excellent article de François Marginean du Québec, qui s’alarme à juste titre des projets de loi liberticide et de contrôle de la toile. La dissidence est devenue intolérable pour l’oligarchie et l’internet est devenu l’ennemi. Les chantres de la pensée unique du N.O.M se doivent de reprendre la main sur les esprits qui errent un peu trop et de plus en plus dans la critique et le lèse-majesté depuis quelques années. La contre-propagande qui expose les turpitudes des parasites qui nous gouvernent est devenue l’empêcheur de bombarder, de massacrer et de piller en rond, activités si lucrative et si honorables pour l’establishment fasciste occidental et de ses médias larbinisés à souhait et complices de leurs méfaits.

D’aucun pourrait penser: « C’est au Canada on s’en fout ! » Ces projets de lois fleurissent et poussent dans les parlements de tous les pays occidentaux, des Etats-Unis à l’Allemagne en passant par la France et le Royaume-Uni. L’affaire criminelle fausse-bannière d’Oslo ne va bien sûr pas arranger les choses, et les voix se font déjà entendre pour la censure de l’internet, lieu de perdition où des « cinglés » puisent leur idées qui finissent dans l’horreur. Les lois LOPPSI en France sont une porte ouverte au totalitarisme et au muselage total d’expression, il suffira de quelques amendements votés à trois tondus et un pelés tard un soir ou en période de vacances.

Entre Breivik dont le lavage de cerveau fut parfait et les hacking en série des « Anonymous » et consorts, ainsi que les largages d’info d’un Wikileaks très probablement partie prenante dans une psyop du cybercommand états-unien, nous voyons que tout est fait pour que l’étau se resserre sur une toile devenue plus qu’encombrante pour les rats du pouvoir, banquiers, gros industriels et la clique de minions politicards à leur solde dans tous les pays. Il faut bien comprendre que les parlements ne sont plus aujourd’hui que des ramifications des multiples conseils d’administration de multinationales milliardaires qui ont totalement phagocytées nos sociétés et les États obsolètes qui les régissent.

Ce sera aux citoyens du monde de se battre pour leur liberté d’expression et arrêter le totalitarisme qui grandit de jour en jour pour contribuer de plus belle à notre esclavage. Tout progrès dans l’Histoire n’est venu que d’une poignée « d’empêcheurs de tourner en rond », car par essence les pouvoirs économiques et politiques défendent le statu quo. Le progressisme est toujours venu de la dissidence… Toujours et en toutes circonstances !

N’oublions également jamais deux choses:

  • Sécurité partout… Liberté nulle part
  • L’urne est la boîte à suggestion des esclaves
No pasaran !
– Résistance 71 –

 

Chronique nécrologique: Liberté d’expression sur l’Internet au Canada (2011)

Par François Marginean

 

Url de l’article original:

http://les7duquebec.wordpress.com/2011/07/27/chronique-necrologique-liberte-expression-internet-canada-2011/

 

Poster un lien vers un site « haineux » fera de vous un criminel

Poster un lien vers un site « haineux », même si c’est fait anonymement ou sans être conscient que le site en question contient du matériel jugé comme étant « haineux », risque fort bien d’être un crime, selon le nouveau projet de loi de Stephen Harper.

Le problème est que ce qui est défini comme étant « haineux » demeurera toujours aussi vague que la guerre contre le « terrorisme ». Quiconque devient un peu trop critique du Système est susceptible d’être déclaré un potentiel terroriste par les autorités. Bien évidemment, les sites pro-palestiniens font partie du lot, classés parmi les « sites haineux ». On peut alors comprendre que nous assistons à une démolition contrôlée de notre liberté d’expression et de nos droits fondamentaux.

Bien sûr, le motif semble noble en voulant punir le langage haineux, raciste et xénophobe, mais les conséquences et risques de dérapages légaux dans la réalité, ainsi que le but ultime réel, sont des plus graves.

Voici le projet de loi omnibus sur le crime mis de l’avant par le gouvernement conservateur de Stephen Harper et qui sera introduit bientôt pour être voté au Parlement canadien. D’après le site officiel du parlement canadien:

http://www.parl.gc.ca/About/Parliament/LegislativeSummaries/bills_ls.asp?ls=c51&source=library_prb&Parl=40&Ses=3&Language=E#a8
2 Description et analyse
2.1 Modifications au Code criminel
2.1.1 Modernisation des infractions
2.1.1.1 la propagande haineuse (articles 4 et 5)
Les infractions de propagande haineuse doivent être commises contre un «groupe identifiable». L’article 4 du projet de loi ajoute «l’origine nationale» à la définition de «groupe identifiable» (8).L’article 5 du projet de loi prévoit que les infractions d’incitation publique à la haine et la propagation volontaire de la haine peuvent être commises par tout moyen de communication et notamment en rendant accessible du matériel haineux, par exemple, en créant un lien hypertexte qui dirige les internautes vers un site Web où du matériel haineux est affiché.

Le problème est que sous le gouvernement majoritaire de Harper, qui est extrêmement influencé par la droite pro-sioniste, les campagnes de boycott et de désinvestissement d’Israël et de ses produits, l’étiquette d’État d’apartheid et la critique des actes et de la politique étrangère israélienne, sont vertement condamnés et considérés comme étant « antisémite ». En fait, la critique de l’idéologie politique et des actes perpétrés sous son égide qui peut être tout à fait légitime, tend à être considérée comme haineuse et antisémite. On cherche à faire des amalgames entre l’antisionisme et l’antisémitisme, embrouiller la frontière entre l’idéologie politique et une religion.

Le Canada sous influence

À voir et à revoir – le documentaire produit par Radio-Canada:

Le Canada sous influence: l’influence du lobby pro-israélien au sein du gouvernement Harper, qui lève le voile sur la guerre sioniste contre des ONG, telles que Droits et Démocratie, qui « aident les terroristes et sont anti-Israël », et le virage violemment pro-israélien du gouvernement canadien sous Stephen Harper.

Voici deux articles qui critiquent la dimension liberticide de cette loi:

http://openmedia.ca/blog/proposed-crime-bill-makes-anonymity-and-hyperlinks-illegal-canada


Le projet de loi sur le crime rendrait illégal l’anonymat et les hyperliens au Canada
Soumis par Erin Brown-John, le jeu, 12/05/2011 – 00:12

Anonymat et hyperliens seront-ils illégaux au Canada?

Un nouveau projet de loi sur le crime mis de l’avant par le gouvernement conservateur laisse penser qu’ils pourraient le devenir. Le projet de loi, un des nombreux prévus pour être présentés au Parlement, imposerait de nouvelles limites sur la création d’hyperliens vers des contenus considérés comme illégaux ou à l’aide d’un pseudonyme en ligne.

En surface de l’idée paraît ridicule. Ces deux choses sont essentielles pour faire de l’Internet ce qu’il est – un véhicule pour le dialogue centré sur les citoyens et le partage d’informations. Certes, le gouvernement n’adopterait jamais une telle position!

Mais au cours de la dernière campagne électorale, Stephen Harper a clairement indiqué qu’il avait l’intention de faire adopter une série de projets de loi sur la criminalité à l’intérieur ses 100 premiers jours de son mandat. Ces projets de loi comprennent, entre autres choses, la permission au gouvernement d’accroître son pouvoir de surveiller vos activités en ligne. Ils comprennent également une disposition qui pénalise les gens pour des liens vers du contenu qui est considéré comme un «discours haineux» et pour avoir utilisé des noms qui protègent leur anonymat en ligne.

Ces lois visent à donner plus de pouvoirs aux policiers pour lutter contre le discours haineux et le harcèlement, mais comme l’indique l’article récent de Macleans, elles sont mal écrites et vagues, laissant beaucoup trop de place à interprétation.

Bien que la propagation de la haine ne doive absolument pas être tolérée, ce projet de loi mis sur le crime ne fait pas de distinction entre les personnes qui répandent la haine et celles qui la commentent. Ne devrait-il pas être de notre droit en tant que citoyens d’être en mesure de commenter les choses, indépendamment de leur contenu? Restreindre notre capacité à le faire constitue une violation grave de notre liberté d’expression.

Tel qu’il est écrit, le projet de loi sur la criminalité nous tient responsable pour les actions d’autres personnes. Le contenu des sites Internet change tout le temps. Ce à quoi vous reliez un jour donné pourrait contenir des propos haineux le lendemain, et vous n’avez aucun contrôle sur ce contenu.

Ce projet de loi inhibera le dialogue qui doit avoir lieu dans notre société et punira les gens pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression.

Les Canadiens ont besoin d’un Internet axés sur les citoyens et abordable, qui leur permet de parler ouvertement des enjeux qui comptent pour eux. Il est clair que ces nouveaux projets de loi sur le crime nous conduisent dans la mauvaise direction.

C’est pourquoi il est si important de cultiver notre communauté Pro-Internet et de continuer à faire pression sur le gouvernement afin de promouvoir un Internet ouvert et abordable qui sert le public. Ensemble, nous pouvons tenir le gouvernement responsable et l’internet gratuit.

……………

http://www.torontosun.com/2011/05/05/lilley-tory-crime-bill-an-attack-on-our-liberty
Le projet de loi sur le «crime haineux» cible les Canadiens
Vendredi 6 mai 2011
Par Brian Lilley
Toronto Sun

Il est dit que le prix de la liberté est la vigilance éternelle et c’est tout aussi vrai aujourd’hui, après la victoire des conservateurs, que cela l’était avant.

Je suis sûr que certains partisans conservateurs ont dansé dans les rues en chantant Let Freedom Reign (« Laissons la liberté régner »), mais de faire un acte de foi envers un parti politique c’est de la foi aveugle.

Le gens qui sont au pouvoir sont ceux dont nous devrions souvent en fait avoir le plus peur, sans nom, des bureaucrates anonymes au pouvoir immense d’établir des règlements qui peuvent être impossible à renverser. Et puisque nous ne votons pas pour eux, ils n’ont aucune raison de nous craindre.

Les politiciens ne mènent pas vraiment la danse, ils donnent simplement des directions et j’espère que les bureaucrates le comprennent.

Nous espérons que nos élus agissent en superviseurs en notre nom, mais nous ne pouvons pas compter sur eux.

Si vous ne voulez pas que des lois intrusives viennent s’immiscer dans nos vies, si vous ne voulez pas que votre liberté s’érode, alors c’est à vous de monter la garde.

Les Conservateurs prévoient introduire, lorsque la Chambre reprendra ses travaux, un projet de loi omnibus du crime qui comprend l’ensemble de leur législation précédente en une seule loi.

Le projet de loi est présenté comme s’il devait permettre à la police de traquer et de mettre la main au collet des pervers qui font circuler de la pornographie impliquant des enfants et leur permettre de mettre à jour leurs techniques de surveillance pour traiter avec le monde informatique en constante évolution dans lequel nous vivons.

Ça m’a l’air bien. Qu’est-ce qui pourrait y avoir de mal à cela?

En fait, il n’y a rien de mal avec cette partie, mais il y a beaucoup à s’inquiéter en ce qui concerne ce qu’ils proposent de faire contre les crimes haineux.

Le projet de loi prévoit de criminaliser le fait de poster un lien vers un site Web qui diffuse de la haine.

Voici ce que la Bibliothèque du Parlement dit à propos du projet de loi sur son site Internet: «L’article 5 du projet de loi prévoit que les infractions d’incitation publique à la haine et la propagation volontaire de la haine peuvent être commises par tout moyen de communication et notamment en rendant accessible du matériel haineux, en créant un lien hypertexte qui dirige les internautes vers un site Web où du matériel haineux est affiché, par exemple. «

Pour avoir simplement posté un lien vers un site Web affichant du matériel que quelqu’un d’autre juge odieux, vous pourriez aller en prison pour deux ans et être marqué comme étant un criminel.

La police de l’Internet. Seulement au Canada.

Il ne s’agit pas de protéger les gens contre un génocide ou même des menaces de mort, la façon dont la loi est écrite aujourd’hui est beaucoup plus large.

«Quiconque communique des déclarations, autrement que dans une conversation privée, fomentant volontairement la haine contre un groupe identifiable est coupable. »

Il y a aussi la question épineuse de savoir qui décide de ce qui est « haineux »?

Est-ce que le site web promouvant la Semaine de l’Apartheid Israélien, qui occupe aujourd’hui une place importante sur les campus universitaires partout au Canada, va mener des gens en prison? Qu’en est-il des messages postés sur le web concernant le génocide des Arméniens, que ces derniers blâment sur les Turcs bien que les Turcs le contestent?

Il s’agit d’une proposition ridicule qui n’a pas lieu d’être dans un pays qui prétend chérir la liberté d’expression.

Nous avons l’habitude de dire: « Je désapprouve ce que vous dites, mais je défendrai jusqu’à la mort votre droit de le dire ». Maintenant il semble que la société canadienne croit « Je désapprouve ce que vous dites et je vais vous poursuivre en justice. »

Les conservateurs de Stephen Harper ont remporté la majorité lundi, ils peuvent passer ce projet de loi sans avoir recours à l’appui de tout autre parti. Mais ils ont encore besoin de votre soutien et de vos dons et le public canadien devrait leur dire qu’ils auront ni l’un ni l’autre s’ils mettent de l’avant des projets de loi comme celui-ci qui attaque la liberté.

Pour exprimer votre désapprobation, voici quelques courriels pour les rejoindre:
Harper.S @ parl.gc.caLayton.J @ parl.gc.caRae.B @ parl.gc.ca
et info@greenparty.ca
Vous pouvez également leur envoyer par la poste… et, à votre député parlementaire à l’adresse:

Parlement du Canada, Ottawa, Ontario K1A 0A9. Aucun postage n’est nécessaire!

Le lien pour la liste mise à jour des membres du parlement est ici.

……………..

Voici le texte intégral du Protocole d’Ottawa qui explique que l’antisionisme c’est de l’antisémitisme.

http://www.cbc.ca/news/politics/inside-politics-blog/2010/11/for-the-record-the-full-text-of-the-ottawa-protocol.html


Le texte intégral du Protocole Ottawa

Novembre 10, 2010

par Kady O’Malley

… tel que publié à la fin de la réunion d’hier de la Coalition interparlementaire pour la lutte contre l’antisémitisme.

Le Protocole d’Ottawa sur la lutte contre l’antisémitisme

Préambule

Nous, représentants de nos parlements respectifs à travers le monde, réunis à Ottawa pour la deuxième Conférence et sommet de la Coalition interparlementaire pour la lutte contre l’antisémitisme, soulignons et réaffirmons la Déclaration de Londres sur la lutte contre l’antisémitisme comme un modèle de document pour la lutte contre l’antisémitisme.

Nous craignons que, depuis la Conférence de Londres en Février 2009, il continue d’y avoir un accroissement dramatique des crimes de haine antisémites et des attaques ciblant des juifs et des biens, et institutions religieuses juives, éducatives et communautaires.

Nous restons inquiets de l’antisémitisme génocidaire sanctionné par l’État et des idéologies extrémistes rattachées. Si l’antisémitisme est la plus vivace des haines, et le génocide le crime le plus horrible, alors la convergence de l’intention génocidaire incarnée dans l’idéologie antisémite est la plus toxique des combinaisons.
(…)

Nous sommes alarmés par l’explosion de l’antisémitisme et la haine sur Internet, un médium essentiel pour la promotion et la protection de la liberté d’expression, la liberté de l’information et la participation de la société civile.

Nous sommes préoccupés par l’échec de la plupart des Etats participants de l’OSCE à mettre pleinement en œuvre les dispositions de la Déclaration de Berlin de 2004, y compris l’engagement à:

«Recueillir et conserver des informations et de statistiques fiables sur les crimes antisémites, et autres crimes haineux, commis sur leur territoire, rapporter périodiquement ces renseignements au Bureau des Institutions Démocratiques et des Droits de l’Homme de l’OSCE (BIDDH), et rendre cette information accessible au public. »

Nous sommes préoccupés par les signalements d’incidents antisémites sur les campus, comme les actes de violence, violence verbale, de l’intolérance liée au rang, et les agressions contre ceux qui sont attachés à la liberté d’investigation, sapant ainsi les valeurs fondamentales universitaires.

Nous renouvelons notre appel aux gouvernements nationaux, aux parlements, aux institutions internationales, aux dirigeants politiques et civiques, aux ONG et à la société civile à affirmer les valeurs démocratiques et humaines, à bâtir des sociétés fondées sur le respect et la citoyenneté et à lutter contre toutes les manifestations d’antisémitisme et toutes les formes de discrimination.

Nous réaffirmons la définition de travail de l’EUMC – maintenant l’Agence des droits fondamentaux (FRA) – de l’antisémitisme, qui énonce que:

« Des exemples contemporains d’antisémitisme dans la vie publique, les médias, les écoles, les lieux de travail, et dans la sphère religieuse pourraient, en tenant compte du contexte global, inclure, mais ne pas être limités à:

+ Appeler à, soutenir, ou justifier de tuer ou blesser des Juifs au nom de l’idéologie radicale ou d’une vision extrémiste de la religion.
+ Faire des allégations fallacieuses, déshumanisantes, diabolisantes, ou stéréotypées sur les juifs en tant que tels ou la puissance des Juifs collectivement – telles que, tout spécialement, mais pas exclusivement – le mythe d’une conspiration juive mondiale, ou de juifs contrôlant les médias, l’économie, le gouvernement ou d’autres institutions de la société.
+ Accuser les juifs comme peuple d’être responsables des méfaits réels ou imaginaires commis par une seule personne juive ou d’un groupe, ou même pour des actes commis par des non-Juifs.
+ Nier la réalité, l’ampleur ou les mécanismes (les chambres à gaz) ou l’intention du génocide du peuple juif aux mains du national socialisme et de ses partisans et ses complices au cours de la Seconde Guerre mondiale (la Shoah).
+ Accuser les juifs en tant que peuple, ou Israël en tant qu’Etat, d’avoir inventé ou d’exagérer l’Holocauste.
+ Accuser les citoyens Juifs d’être plus loyaux envers Israël, ou envers les priorités alléguées des Juifs du monde entier qu’envers les intérêts de leur propre nation.

Des exemples de façons dont l’antisémitisme se manifeste à l’endroit de l’État d’Israël en tenant compte du contexte global pourraient inclure:

+ Appliquer un double standard (deux poids deux mesures) en exigeant d’Israël un comportement n’est attendu ni requis de toute autre nation démocratique.
+ Utiliser les symboles et des images associées à l’antisémitisme classique (par exemple la mise en accusation des Juifs pour avoir tué Jésus ou le « libelle de sang », c-à-d le meurtre rituel) pour caractériser Israël ou les Israéliens.
+ Comparer la politique israélienne actuelle à celle des nazis.
+ Tenir les juifs collectivement responsables des actions de l’État d’Israël

Cependant, la critique de l’État d’Israël similaire à celles portées contre tout autre pays ne peut pas être considérée comme antisémite.

Soyons clairs: La critique d’Israël n’est pas antisémite, et ce serait une erreur de dire cela. Mais singulariser Israël pour en faire l’objet d’une condamnation et d’un opprobre sélectif – et à plus forte raison nier son droit d’exister ou chercher sa destruction – est discriminatoire et haineux, et ne pas le dire serait malhonnête.

Les membres de la réunion du Parlement à Ottawa s’engagent à:

Appeler nos gouvernements à respecter les engagements internationaux sur la lutte contre l’antisémitisme – comme les Principes de l’OSCE de Berlin – et collaborer avec l’Organisation des Nations Unies à cette fin. Dans les termes utilisés par l’ancien Secrétaire général Kofi Annan, « Il est […] dit à juste titre que l’Organisation des Nations Unies est née des cendres de l’Holocauste. Et un agenda des droits de l’homme qui ne parvient pas à lutter contre l’antisémitisme nie sa propre histoire. »;

Appeler les parlements et les gouvernements à adopter la définition de travail de l’EUMC et à ancrer son application dans la législation existante;

Encourager les pays à travers le monde à établir des mécanismes de rapport et de suivi de l’antisémitisme national et international, à l’instar de la «Loi lutte contre l’antisémitisme de 2010» récemment présentée au Congrès des États-Unis;

Encourager les dirigeants de toutes les religions – également représentés à cette conférence – à utiliser tous les moyens possibles pour combattre l’antisémitisme et toutes les formes de haine et de discrimination;

Appeler le Forum parlementaire de la Communauté des démocraties à faire de la lutte contre la haine et l’antisémitisme une priorité dans leur travail;

Appeler les gouvernements et les parlementaires à réaffirmer et mettre en œuvre la convention sur le génocide, reconnaissant que lorsqu’il y a incitation au génocide, les États parties ont l’obligation d’agir;

Travailler avec les universités pour les encourager à lutter contre l’antisémitisme avec le même sérieux avec lequel ils sont confrontés à d’autres formes de haine. Plus précisément, les universités devraient être invités à définir clairement l’antisémitisme, donner des exemples précis, et à faire respecter les codes de conduite fermement, tout en assurant le respect de la liberté d’expression et le principe de la liberté académique. Les universités devraient utiliser la Définition de travail de l’antisémitisme utilisée par l’EUMC comme base pour l’éducation, la formation et l’orientation. En effet, il devrait y avoir une tolérance zéro pour toute forme de discrimination contre quiconque dans la communauté universitaire sur la base de la race, le sexe, la religion, l’origine ethnique, l’orientation sexuelle ou le positionnement politique;

Nous encourageons l’Union européenne à promouvoir l’éducation civique et la société ouverte dans sa politique européenne de voisinage (PEV) et à répondre au financement au développement démocratique et au respect des droits de l’homme dans les pays partenaires de la PEV;

Mettre en place un Groupe de travail international de spécialistes de l’Internet comprenant des parlementaires et des experts pour créer des indicateurs communs afin d’identifier et surveiller l’antisémitisme et les autres manifestations de haine en ligne et élaborer des recommandations pour les gouvernements et les cadres internationaux afin de résoudre ces problèmes;

En s’appuyant sur la représentation africaine à cette conférence, développer des relations de travail accrues avec les parlementaires en Afrique pour la lutte contre le racisme et l’antisémitisme;

Nous demandons instamment à la future présidence de l’OSCE, la Lituanie, de faire de la mise en œuvre de ces engagements une priorité pour l’année 2011 et d’appeler à reconduire le mandat des représentants spéciaux pour aider dans ce travail.

Voici le texte intégral de la Loi de 2010 sur la Lutte contre l’antisémitisme mentionnée ci-dessus, tel que présenté au Congrès américain par le député républicain du New Jersey Christopher Smith. Verrons-nous un projet de loi similaire être présenté par le gouvernement – ou, dans l’alternative, un projet de loi proposé à l’initiative de l’un des membres de la Coalition parlementaire canadienne de lutte contre l’antisémitisme?

Ce n’est peut-être pas nécessaire, selon ce communiqué de presse diffusé après la conférence du ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration Jason Kenney, dont le ministère aurait fourni 450 000 $ en financement pour la conférence de cette semaine. Dans ce document, il affirme que le protocole « complète ce que le Canada fait déjà … entre autres choses, il invite les dirigeants des groupes confessionnels à lutter contre la haine et la discrimination, y compris l’antisémitisme; les gouvernements de réaffirmer et de mettre en œuvre la convention sur le génocide; la mise en place d’une force opérationnelle internationale visant à identifier et surveiller la propagande haineuse sur Internet et; le développement d’une installation complète pour enregistrer tous les crimes haineux, y compris l’antisémitisme « .

Ce dont Kenney ne donne pas la moindre indication c’est qu’une nouvelle législation est en préparation. Mais encore là, peut-être qu’il attend que le susmentionné CPCAA publie son rapport, qui, aux dernières nouvelles, n’est pas prévu avant le printemps prochain au plus tôt.

Si on se fie aux conclusions du Protocole de Toronto, dire qu’Israël commet des crimes de guerre est antisémite, c’est-à-dire haineux. Donc cela va tomber sous le coup de la loi omnibus de Harper.

Stephen Harper a reparlé de cette loi omnibus au discours du Trône et cela lui démange d’enfin passer cette loi. Les conservateurs veulent voter une loi pour faire en sorte que cela devienne un CRIME de poster sur internet, par exemple, un lien vers un site jugé « haineux ». Ceci risque d’être terrible s’ils se mettent à appliquer cette loi de manière vraiment draconienne. Ce pourrait être un vrai massacre de tout ce qui pouvait rester de pensée indépendante dans la population. Parce que pour eux, un site « haineux », c’est un code pour pro-Palestinien.

Il n’y a qu’à regarder la position officielle du Canada concernant l’attaque de la flottille d’aide humanitaire en eaux internationales survenue l’année passée et de l’arrêt de la flottille durant les semaines passées, de l’attaque sauvage et les crimes de guerre commis par Israël durant l’opération Plomb durci, ainsi que le traitement des Palestiniens qui vivent quotidiennement sous occupation militaire et l’apartheid d’Israël. Dans plusieurs des cas, nous avons été la seule nation au monde, avec les États-Unis, à défendre l’injustifiable. Ceci ne représente certainement pas les vues et opinions des Canadiens et Québécois en général. Une chose est certaine, c’est que les gens qui oseront vocaliser leur mécontentement et leurs critiques sur l’Internet vont risquer de se voir accusé d’être des criminels.

Orwell doit se retourner dans sa tombe. Le crime de la pensée est maintenant à nos portes, citoyens.

Si le projet de loi passe – et il va passer éventuellement puisque les Conservateurs sont majoritaires (Harper a déclaré vouloir le faire à l’intérieur des 100 premiers jours de son mandat majoritaire) – du coup les effectifs policiers seront plus importants et il sera possible de dresser des listes d’internautes « à problèmes » (listes probablement fournies par l’ADL et son pendant canadien!), rejoindre les webmestres pour exiger qu’ils retirent certains contenus, par exemple en censurant des (ou tous les) commentaires. Il pourrait éventuellement y avoir des arrestations à domicile, ce qui pourrait ouvrir un débat public… Mais il sera déjà trop tard car une fois adoptée, une loi est difficilement retirée.

Tout cela risque de devenir ingérable, causant un découragement des gens par rapport à l’état de la liberté d’expression des Canadiens sur le web qui à ce moment-là rendra tout simplement l’âme. Et c’est un peu ça le but. Ils envoient déjà des provocateurs afin que les sections commentaires deviennent ingérables. Les sites indépendants, les forums internet indépendants et les sections commentaires surtout, où l’anonymat est encore possible, tout ces espaces de liberté doivent disparaître définitivement.

N’ayant plus de forum public pour discuter d’idées et de faits librement et publiquement, ne pouvant plus évacuer et canaliser leur trop-plein d’indignation dans ce mode d’expression et de diffusion de l’information, les gens (mieux informés) seront davantage démoralisés et marginalisés, plus prompts à rentrer dans le moule. Les gens vont probablement continuer à s’informer comme ils le faisaient avant, mais ne pouvant plus partager leurs connaissances, ils se sentiront encore plus isolés qu’avant et la mouvance de la « dissidence internet » s’évaporera. Il faudra probablement revenir à l’écriture traditionnelle, au journal clandestin, à l’action concrète et aux groupes et organisations non-gouvernementales… Fonder des structures d’action citoyenne qui perdureront, retourner au concept d’une résistance anonyme et sans leader… ce qui préoccupe aussi énormément les tireurs de ficelles.

Note: Mes sincères remerciements à Dave pour les informations et l’inspiration.

Nouvel Ordre Mondial: Breivik n’aurait pas agit seul, serait-il l’arbre qui cache la forêt ?

Posted in actualité, ingérence et etats-unis, média et propagande, N.O.M with tags , , , on 27 juillet 2011 by Résistance 71

À J+5 du massacre d’Oslo, il semble qu’à la fois le gouvernement, les autorités norvégiens et les médias locaux et internationaux ne se focalisent que sur l’homme de paille de l’affaire. Pourtant, beaucoup de choses intéressantes transpirent au sujet de l’assassin Breivik; notamment ses connections à Londres avec un groupe d’extrême-droite l’English Defense League, non seulement infiltré par le contre-espionnage britannique MI5, mais plus que probablement contrôlé par ce même service et la branche spéciale de la police. 

Nous avons traduit ici un article qui fait état de ses rencontres scabreuses à Londres, du fait qu’il était sur une liste de surveillance des autorités norvégiennes et que ses revenus ont fait de sérieux bonds depuis 2006. Pour préparer une action criminelle de cette envergure, il faut du temps, il semblait en disposer de beaucoup, et de l’argent, dont il ne semblait pas disposer de beaucoup… Jusqu’en 2006. D’où vient l’argent ?… Qui sont les payeurs ?.. Sont-ils les mêmes que les commanditaires ?…

Il est impossible que Breivik ait agit seul ! Les témoignages des témoins oculaires de l’île corroborant le fait d’un second tireur sont éclipsés.. Pourquoi ? Beaucoup de questions, auxquelles il faut s’intéresser en premier lieu si on veut vraiment avoir des réponses…

— Résistance 71 —

 

 

Le tireur a conspiré avec des “leaders du monde des affaires et politique” avant le massacre

 

Breivik était en cheville avec la Ligue de Défense Anglaise de Londres (NdT: l’English Defense League ou EDL est un groupe d’extrême droite anglais raciste et sioniste), ligue qui est lourdement “infiltrée” par le MI 5 britannique (NdT: contre-espionnage)

 

Par Paul Joseph Watson
 


 

Le 26 Juillet 2011

 

Url de l’article original:

http://www.infowars.com/gunman-conspired-with-business-and-political-leaders-before-massacre/

 

 

Anders Behring Breivik a dit avoir conspiré avec “des leaders politiques et des affaires” à Londres des années avant qu’il ne planifie son massacre de la semaine dernière; une connexion intrigante quand on prend en considération le fait que le manifeste laissé par le tueur est daté “Londres 2011”, suggérant ainsi une claire connexion avec la capitale britannique alors que des preuves commencent à émerger de la possibilité d’un complot plus large.

“Dans son manuscrit, Breivik décrit son ‘maître à penser’ comme étant un Anglais du nom de ‘Richard’ et dit que son voyage dans l’extrémisme violent a debuté lors d’une petite réunion à Londres en 2002, où un groupe d’extrémistes de son accabit se rencontra afin de ‘reformer’ les ‘Chevaliers des Templiers d’Europe’, un groupe militaire dont le but était de ‘saisir le contrôle politique et militaire de l’Europe occidentale et d’appliquer un agenda politique et culturel conservateur” reports the Guardian.

“Dans son manifeste, Breivik dit que le rassemblement de Londres n’était pas “un rendez-vous stéréotypé d’extrême-droite empli de skinheads sous-privilégiés et racistes et ayant un mauvais tempérament.” Au lieu de cela, il déclara que ceux présents à la réunion étaient des entrepreneurs ayant réussi, “des leaders politiques ou du monde des affaires, certains avec des familles, la plupart chrétiens conservateurs, mais aussi quelques agnostiques et même quelques athées.”

Le tireur a dit que les participants à cette réunion venaient des quatre coins de l’Europe et qu’il fut mit en contact avec eux par l’intermédiaire d’un “commandant croisé serbe”.

Les implications de Breivik avec Londres, il y vécut enfant alors que son père travaillait à l’ambassade de Norvège, sont clairement la pierre angulaire de cette affaire. De fait, comme l’écrit Mark Steyn pour le National Review Online, le manifeste du tireur se préoccuppe beaucoup de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis. “Le document entier est étrangement anglo-centrique, et de par les citations faites par NR et le Washington Times, il n’y a pas grand chose à propos de la Norvège.”

Ce manifeste, signé par le tueur sous la forme de “Andrew Berwick” (une version anglicisée de son nom) est datée “Londres, 2011”, clairement indiquant que Breivik était à Londres avant sa folie meurtrière, et ce bien que les médias en disent autrement sans expliquer pourquoi Breivik placerait une erreur si délibéréee dans son manifeste à la lourde prose.

Il est maintenant rapporté que Breivik était à Londres aussi récemment que l’année dernière, lorqu’il a pris part à une marche avec la Ligue de Défense Anglaise. Cette ligue est un groupe d’extrême-droite qui se compose largement d’ancien hooligans de football. Son organisation est bancale et le groupe a la réputation d’être dirigé par des voyous violents, alcooliques et racistes. L’impopularité du groupe a été exploitée par l’establishment britannique pour diaboliser les critiques parfois légitimes sur la politique d’immigration de masse en les étiquetant d’extrémistes et racistes.

Le groupe est régulièrement appelé “néo-nazi” par la presse même s’il est ouvertement pro-Israël et a exposé des drapeaux israéliens lors de ses manifestations. La ligue en vient au main régulièrement avec des groupes pro-musulmans, scènes qui bien sûr bénéficient d’une large couverture médiatique outre-manche afin de pousser plus avant l’idéologie du “choc des civilisations” tout en gardant le peuple britannique divisé et à la gorge l’un de l’autre, ainsi permettant au gouvernement de s’engager dans une politique du “diviser pour mieux régner” en manipulant la perception publique des deux groupes.

Dès lors que la Ligue de Défense Anglaise est essentiellement composée de gangs de hooligans de foot, qui ont été complètement infiltrés par les autorités britanniques, beaucoup ont spéculé sur le fait que la Ligue serait en fait dirigée de l’intérieur et contrôlée par le MI5 et la branche spéciale.

Nous savons maintenant que les services de renseignement norvégiens savaient qui était Breivik et avaient inclus son nom dans une liste de surveillance contre le terrorisme depuis le mois de Mars et ce après que le tireur eut acheté une quantité importante d’engrais dans un magazin en ligne situé en Pologne. Ceci n’était pas une longue liste de donnés qui contenait des centaines de milliers de noms parmi lesquels figurerait celui de Breivik et qui aurait pu être perdu dans la masse, non, cette liste ne contenait que 60 noms.

Cette liste fut envoyée au service de sécurité de la police norvégienne (PST) par les douanes norvégiennes, ce qui pourrait expliquer pourquoi la police connaissait son nom avant même de l’avoir arrêté sur l’île de Utoeya, et ce alors même que les médias étaient encore persuadés que les attaques étaient l’œuvre de musulmans d’Al Qaïda.

L’aspect financier de la vie de Breivik prît certainement une meilleure tournure depuis 2006. En acord avec ses déclarations de revenus, qui sont accessibles publiquement sur internet pour tout citoyen norvégien (celles de Breivik ont depuis été effacées, mais le cache demeure), le tueur vit ses revenus augmenter de quasiment rien à un revenu de plus de 600 000 Krona  (environ 95 000 Euros) à partir de 2006-2007.

Alors que plus de détails commencent à émerger à propos des activités de Breivik, ses connexions avec Londres et sa déclaration qu’il n’est en fait qu’une d’au moins trois “cellules”, il devient évident que des ramifications plus larges dans cette affaire sont à l’œuvre et qu’il y a plus de personnes responsables du carnage de la semaine passée. Ceci s’ajoute aux rapports de témoins occulaires faisant état de coups de feu venant simultanément d’endroit différents de l’île et qui ont vu un autre homme armé avec des cheveux bruns. Y a t’il une connexion entre ceci et le fait qu’un homme a été abattu d’une balle dans la tête par deux hommes portant uniformes militaires samedi soir dans le sud-ouest de la Novvège ? Ceci reste à voir…

Quoi qu’il en soit, les autorités norvégiennes et les médias découragent activement la possibilité qu’il y ait un complot plus vaste à catte affaire et ce en ne se focalisant exclusivement que sur Breivik et en ignorant largement l’évidence grandissante que d’autres personnes aient été impliquées, ainsi s’assurant que les “leaders politiques et des affaires” mentionnés par le tueur et avec lesquels il dit avoir conspiré, restent bas et indétectés par le radar.

 

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Oligarchie financière et pillage de l’économie mondiale: Nous connaissons l’ennemi… Agissons !

Posted in actualité, crise mondiale, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, politique et social, politique française, résistance politique with tags , , , , , , , , , , on 26 juillet 2011 by Résistance 71

La crise de la dette européenne et la menace de dictature

 

Il y a à peine deux semaines, le parlement grec a adopté une nouvelle série de mesures d’austérité qui aura un impact dévastateur sur les conditions de vie des travailleurs grecs. Le vote du parlement a été précédé par une campagne de propagande des sociétés de financement, des banques et d’influents politiciens européens qui déclaraient que les nouvelles mesures d’austérité étaient le seul moyen de rassurer les marchés monétaires et de stabiliser l’euro.

par Stefan Steinberg

 

22 juillet 2011

 

Url de l’article original: http://www.cadtm.org/La-crise-de-la-dette-europeenne-et

 

 

 

Depuis lors, la crise de la dette européenne n’a fait que s’intensifier. Conformément au schéma qui s’est produit tout au long de la crise, la nouvelle série de coupes sociales et de privatisation a été utilisée pour exiger davantage d’attaques brutales contre le niveau de vie de la classe ouvrière en Grèce, de par l’Europe et internationalement.

Une semaine après l’adoption du plan d’austérité grec, Moody’s a abaissé en catégorie spéculative (junk bonds) la note des obligations du gouvernement du Portugal. Quelques jours plus tard, un assaut combiné des fonds spéculatifs et des agences de notation ont entraîné à la hausse les obligations du gouvernement italien et précipité une quasi panique au sujet de la dette souveraine de ce pays.

Cette démarche des marchés financiers a été faite suite à des rapports selon lesquels le plan d’austérité convenu par le gouvernement italien pourrait être atténué au cours de son passage au parlement. En réponse à l’offensive du marché, le ministre italien des Finances a annoncé qu’il doublait l’ensemble des coupes à faire dans les dépenses sociales au cours des trois ans et demi à venir. En l’espace de quelques jours, un plan d’austérité radical a été adopté pour la troisième économie d’Europe.

En début de semaine, les ministres européens des Finances ont tenu une réunion d’urgence pour discuter des moyens de calmer les marchés. Faisant une concession majeure, ils ont accepté de revenir sur leur politique actuelle et de dégager les ressources nécessaires du Fonds européen de sauvetage de l’Union européenne (FESF) pour un rachat direct de la dette grecque.

Les marchés ont réagi à cette concession par une nouvelle offensive. Moody’s a dégradé mardi dans la catégorie spéculative la dette de l’Irlande et mercredi, Fitch Ratings a déclassé la dette souveraine grecque en déclarant qu’un défaut de paiement de la Grèce était une « possibilité réelle  ».

Dans le même temps, les principales agences de notation plaçaient le gouvernement américain sous surveillance, mettant en garde que si le plafond de la dette n’était pas relevé d’ici le 2 août ceci correspondrait à un défaut de paiement.

Ces développements prouvent qu’il n’y a pas de solution pacifique ou rationnelle à la crise de la dette européenne dans le cadre de l’ordre économique et politique actuel. Cela est dû au fait que la dette souveraine et la crise de l’euro sont l’expression non simplement d’un déclin conjoncturel mais aussi d’une crise fondamentale et systémique du système capitaliste mondial.

Le krach de Wall Street en septembre 2008 était la conséquence de décennies de spéculations financières irresponsables dont le centre était aux Etats-Unis mais qui sont de plus en plus courantes dans l’ensemble des principaux pays capitalistes. Une montagne de dettes a été créée pour financer l’enrichissement sans précédent de l’élite dirigeante et ce processus de création de fortune s’est progressivement séparé de la création de valeurs réelles.

En fait, l’accroissement de l’aristocratie financière est fondé sur la destruction de l’industrie et de l’infrastructure productive aux Etats-Unis et dans d’autres pays capitalistes développés et une attaque impitoyable contre les emplois, les salaires et le niveau de vie de la classe ouvrière.

Le résultat en a été une économie orientée vers le pillage pur et simple de la richesse sociale et la création de bulles financières tout en s’appuyant sur un système bancaire pratiquement insolvable. L’éclatement inévitable de la bulle immobilière américaine en 2007-2008 a révélé l’insolvabilité du système financier.

Aucune des mesures adoptées depuis le krach n’ont résolu la crise bancaire sous-jacente. Au contraire, elles ont transféré les pertes des banques à l’Etat par le biais de plans de sauvetage gouvernementaux en empilant de nouvelles formes de dettes sur celles existant déjà.

La bourgeoisie n’a qu’une seule réponse à ce dilemme – davantage d’attaques brutales visant à supprimer tous les acquis sociaux gagnés par la classe ouvrière au 20ème siècle. Parallèlement, chaque élite dirigeante nationale adopte une attitude de plus en plus agressive et nationaliste à l’égard de ses concurrents en attisant la montée du militarisme et de la guerre.

Les représentants du capital financier sont tout à fait conscients que leur politique contre-révolutionnaire provoquera des soulèvements sociaux. Leur réponse est la préparation de nouvelles formes répressives de gouvernement.

Dans la dernière édition de sa publication disponible par abonnement, Aon, courtier en assurance risque, a mis en garde contre l’investissement en Grèce. La société a placé la Grèce sur sa « carte mondiale des risques terroristes en 2011, » en déclarant que le risque d’une « révolution, d’un coup d’Etat ou d’une guerre civile » dans le pays était « élevé ».

La semaine passée, un blog sur le site internet du Wall Street Journal a fait remarquer la crise économique grandissante dans plusieurs pays européens. Dans un article intitulé « Il vaut mieux garder un peu de gaz lacrymogène pour le Portugal, l’Espagne et l’Italie » il faisait référence à l’émergence d’une opposition de masse en Grèce.

De tels avertissements ne se limitent pas à l’Europe. L’ancien conseiller américain à la sécurité nationale, Zbigniew Brzezinski, a mis en garde la semaine dernière que le chômage de masse et l’accroissement des inégalités sociales aux Etats-Unis pourraient entraîner des troubles civils. Dans une interview accordée à la chaîne de télévision MSNBC il a dit : « Je ne veux pas être un prophète de malheur – et je ne pense pas que nous allons connaître un destin tragique – mais je pense que nous glissons vers des conflits sociaux exacerbés, une hostilité sociale, certaines formes de radicalisme. Le sentiment se fait jour que notre société n’est pas une société équitable.  »

Dans les milieux bourgeois on tire de plus en plus souvent la conclusion que le type de dévastation sociale qui doit être imposé ne peut l’être par des moyens parlementaires traditionnels.

En Allemagne, la discussion sur la nécessité de formes « post-démocratiques » de gouvernement est menée à Berlin par le professeur Herfried Münkler. Münkler défend l’idée que la solution à la crise de l’euro n’est pas la démocratisation mais plutôt davantage de pouvoir pour les élites allemandes et européennes.

Dans la même optique, le Financial Times a publié le 14 juillet un éditorial intitulé : « Sauvegarder la crédibilité fiscale de l’Italie » qui déclarait, « Il faut plus que de l’austérité pour l’Italie » et a appelé à l’éviction du premier ministre Silvio Berlusconi et à « son remplacement par un gouvernement composé, à une grande majorité, de technocrates » – c’est-à-dire, un gouvernement dont les membres ont été triés sur le volet par les banques.

Soit la crise sera résolue par la bourgeoisie et sera fondée sur la pauvreté de masse, la dictature et la guerre, soit la classe ouvrière résoudra la crise par son action révolutionnaire collective, politiquement consciente et internationalement coordonnée. Comme l’a écrit Trotsky dans les années 1930, l’alternative est : le socialisme ou la barbarie.

 

 

Nouvel Ordre Mondial: Massacre d’Oslo… Pourquoi la police connaissait-elle le nom du tueur avant même de l’interpeller ?

Posted in actualité, guerres hégémoniques, ingérence et etats-unis, média et propagande, N.O.M, terrorisme d'état with tags , , on 26 juillet 2011 by Résistance 71

La police connaissait le nom du tireur avant son arrestation

 

Un journaliste britannique questionne le fait que les autorités connaissaient l’identité de Breivik par avance

 

Par Paul Joseph Watson


Infowars.com  |  
Le 25 Juillet 2011

 

Url de l’article original:

http://www.infowars.com/police-knew-gunmans-name-before-arrest/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

 

Bien que dépeinte par les médias comme inepte dû au temps que cela leur a pris pour atteindre l’île d’Utoeya, il apparaît maintenant que la police connaissait le nom du tireurs Anders Behring Breivik avant même qu’elle ne l’arrêta; une admission incroyable qui a provoqué la réaction d’un des journalistes britanniques les plus connus de questionner le fait du comment les autorités savaient-elles l’identité du tueur à l’avance.

Durant son intervention télévisée sur la chaîne d’information Channel 4 Vendredi soir, le journaliste Jon Snow a demandé “pourquoi la police connaissait-elle le nom du tueur au moment où elle est arrivée sur l’île ?” reported the Telegraph live blog.

“Il s’est rendu au moment où la police a dit son nom trois minutes après être arrivée sur l’île. Ce que nous ne savons pas est comment la police savait-elle le nom du terroriste avant même de l’avoir arrèté”, a déclaré Snow qui est un des correspondants de presse le plus respecté au Royaume-Uni et ne peut pas être catalogué de “théoricien du complot”.

Snow a aussi posé cette question sur sa page twitter official Twitter page.

Comment les autorités connaissaient l’identité du tireur avant même que son massacre de jeunes Norvégiens sur l’île de Utoeya ne soit achevé et alors que la grande majorité de la spéculation gravitait toujours sur des terroristes islamistes, reste un mystère, ainsi que la question du pourquoi les policiers n’ont ils pas immédiatement tiré sur Breivik.

Ceci est aussi sérieusement inconsistant avec l’angle de “l’incompétence” présenté lourdement par les médias de l’establishment pour expliquer pourquoi il a fallu à la police 90 minutes pour atteindre l’île, un délai qui a grandement contribué au carnage dont Breivik s’est rendu coupable.

D’aucun spécule que Breivik a bénéficié de complicité et bien que la police ait écarté les témoins occulaires ayant vu plusieurs tireurs sur l’île, Breivik a admit au cours de son audition en cour de justice aujourd’hui, qu’il n’était qu’une partie d’une organisation qui comportait au moins deux autres “cellules” qui planifiaient des attaques futures.

“Je pense qu’il y avait deux personnes qui tiraient” a dit un survivant du massacre, Alexander Stavdal, au journal norvégien VG, alors que d’autres témoins occulaires ont rapporté avoir entendu des coups de feu venant “simultanément de deux endroits différents sur l’île”.

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Nouvel Orde Mondial: La tragédie d’Oslo présente tous les stigmates de l’opération fausse-bannière

Posted in actualité, guerre Libye, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, terrorisme d'état with tags , , , , on 25 juillet 2011 by Résistance 71

Nous avons traduit ici un article essentiel de l’historien Webster Tarpley, spécialiste de l’OTAN, de l’opération Gladio qu’il a longuement étudié en Italie et en Europe.

Tarpley analyse et rappelle certains faits et tout comme nous l’avons dit ces jours derniers, pensent que la réaction du gouvernement norvégien et sa façon de gérer l’enquête sera décisive. En un mot: la Norvège va t’elle capituler devant ce coup de semonce de l’empire pour la remettre dans le « droit chemin » ?

— Résistance 71 —

 

 

Les attaques terroristes en Norvège sont des attaques fausse-bannière: plus d’un tireur sur l’île, la police d’Oslo faisait des exercices d’explosions d’engins… Est-ce une vengeance de l’OTAN contre la décision de la Norvège d’arrêter de bombarder la Libye ?

 

 

par Webster G. Tarpley, Ph.D.
TARPLEY.net

Washington DC, le 24 Juillet 2011 –

 

Url de l’article original:

http://tarpley.net/2011/07/24/norway-terror-attacks-a-false-flag/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Les tragiques attaques terroristes en Norvège présentent les signes narratifs de la provocation fausse-bannière. Il est rapporté que, bien que les médias mondiaux essaient de focaliser sur Anders Behring Breivik comme l’assassin solitaire dans la pure tradition de Lee Harvey Oswald, plusieurs témoins occulaires sont d’accord pour dire qu’il y avait un second tireur en activité dans le massacre du camp d’été d’Utoeya près d’Oslo. Il a été porté à l’attention du public qu’une unité spéciale de la police s’est livrée à un exercice de terrain de détonation de bombes près de l’opéra d’Oslo dans le centre ville en 2010, exactement de la même façon que ce qui s’est passé plusieurs centaines de mètres plus loin vendredi dernier. De plus amples recherches montrent que des agences de renseignement américaines ont procédé à un vaste programme de recrutement d’officiers de police norvégiens en retraite avec le but avoué de surveiller l’intérieur du pays. Ce programme connu sous le nom de SIMAS, Unité de Détection et de Surveillance, a fourni une occasion parfaite pour la pénétration et la subversion de la police norvégienne par l’OTAN.

Il y a également un motif pour ces attaques: comme partie intégrante de sa tentative d’organiser une politique étrangère indépendante, incluant la reconnaissance diplomatique imminente d’un état palestinien comme volonté de rapprochement avec le monde arabe, la Norvège emmenait en fait les plus petits états de l’OTAN vers l’abandon de la coalition agressive impérialiste qui bombarde actuellement la Libye. La Norvège avait établi dans son agenda d’arrêter les bombardements et toutes autres formes de sorties contre les forces de Kadhafi au plus tard au 1er Août.

Finalement, l’opération de propagande de la CIA connue sous le nom de Wikileaks a déjà fourni un cas tout ficelé pré-fabriqué pour l’incompétence et la malfaisance de l’actuel gouvernement norvégien, qui autorise toutes ces choses, ceci dans une série de documents réels ou fabriqués, qui documentent la soi-disant négligence de ce gouvernement concernant les affaires de menaces du terrorisme, tout ceci étant vu sous l’angle des membres officiels du département d’état américain.

“Plusieurs” témoins occulaires parlent de deux tireurs sur l’île

Comme nous l’avons noté précédemment, les médias mondiaux et ceux de l’école anglo-américaine se sont immédiatement concentrés sur Breivik, l’archétype de l’assassin solitaire sortant du moule de Lee Harvey Oswald, Sirhan Sirhan et tant d’autres. Le problème pour les créateurs de mythes terroristes est que, dans la plupart des cas, il y a certains indices évidents et crédibles portant à croire que ces individus n’ont pas pu agir seuls. Parmi les plus récents de ces assassins solitaires, Breivik pourrait être comparé avec le commandant Nidal Hasan qui perpétra le massacre de Fort Hood en Novembre 2009 au Texas. Hasan est accusé d’avoir tué sept personnes. On avait déjà considéré comme remarquable que Hasan ait pu tuer tant de militaires armés sur la base. Mais des rapports du début suggéraient qu’il y avait un ou deux autres tireurs en plus d’Hasan. Comme cela arrive souvent, ces tireurs supplémentaires furent très vite éludés du narratif hégémonique des médias. [1]

Dans le cas norvégien, la preuve que Breivik n’était pas seul pour commettre ce massacre incroyable, est claire et convaincante. Ce qui suit sont des extraits d’un reportage publié par le journal d’Oslo VG:

“Plusieurs jeunes qui étaient sur la scène du massacre à Utoeya ont dit à VG qu’ils étaient convaincus qu’il devait y avoir plus d’un auteur des faits. Marius Helander Roset pense la même chose: – Je suis sûr qu’il y avait des tirs provenant de deux différents endroits sur l’île et au même moment a t’il dit.

Témoins: Il y avait deux tireurs

La police pense que Anders Behring Breivik [32] est l’auteur du massacre qui était déguisé en policier et l’a inculpé de deux attaques terroristes. Des jeunes gens interviewés par VG décrivent un second auteur, qui ne portait pas d’uniforme de la police. La personne qui les suivait alentours mesurait 180 centimètres, avait des cheveux noirs épais et une apparence nordique. Il avait un pistolet dans la main et un fusil sur son dos, je pense qu’il y avait deux personnes qui tiraient a déclaré Alexander Stavdal [23]…

A la conférence de presse Samedi matin, la police a déclaré qu’il pouvait y avoir plusieurs auteurs et a insisté que l’enquête se poursuivait.” [2]

La présence d’un second tireur est bien sûr mal venue pour la théorie de l’assassin solitaire, car cela représente la preuve irréfutable qu’il y a une conspiration criminelle, la chose que la couverture médiatique est toujours anxieuse d’éviter. Dans le cas norvégien, les rapports d’un second tireur semblent être suffisamment persistants après 36 heures pour qu’on puisse espérer que la version officielle puisse être ramenée à la réalité.

La police a fait des exercices d’explosions de bombes dans la même zone en 2010

Un autre indice critique d’une opération fausse-bannière est la tenue d’exercices de soi-disant mesures de contre-terrorisme, par la police ou l’armée en même temps que l’attaque terroriste, ou peu de temps avant le début de l’attaque. Parfois, les répétitions de scénario d’attaques terroristes sont programmées pour débuter juste après la véritable attaque terroriste. Pour des actions terroristes de grande envergure, comme celle nous préoccupant en Norvège,  il n’est pas improbable que pour ces exercices elle se déroule bien en avance; le 11 Septembre par exemple, fut le résultat d’un plan d’action étalé sur plusieurs années, ainsi du reste que des exercices qui se sont déroulés bien après en 2002. Dans ces cas précis, on découvre souvent que l’exercice anti-terrorisme contient une action simulée ou un évènement qui ressemble de beaucoup à la véritable attaque terroriste, celle qui va effectivement tuer des gens. Les médias vont alors référer à une incroyable coïncidence de faits ou une incidence bizarre, mais la réalité est que l’exercice simulant l’acte terroriste a été activé dans la réalité de façon vivide et avec de vraies morts. Une fois que l’exercice a eu lieu, les capacités d’action, la logistique etc qui ont été créées peuvent rester en place pour le moment désiré. Le secret est que l’exercice légalement mis en place a été utilisé pour commettre la boucherie réelle au travers d’une bureaucratie gouvernementale dont les ressources sont requises pour accomplir l’acte terroriste et pour lequel beaucoup de personnels officiels qui ne sont au courant de rien, ne peuvent et ne doivent pas savoir, sont impliqués.

Les évènements qui viennent de se produire en Norvège nous donnnent une illustration très claire de ce principe. A Oslo, un bombe très puissante explosa dans ou près du bâtiment qui abrite le bureau du premier ministre. Comme attendu, des services de police anti-terrorisme s’étaient auparavant entraînés aux explosions de bombes dans un quartier voisin de la capitale norvégienne, spécifiquement en 2010. Le public n’avait pas été informé par avance, mais comprît ce qu’il se passait lorsqu’ils entendirent les bombes exploser dans le quartier de l’opéra, à moins d’un kilomètre du bureau du premier ministre qui fut attaqué Vendredi dernier. Voici un reportage du journal Aftenposten:

“Des policiers armés furent observés dans la zone autour de l’opéra à Oslo et de violentes explosions pouvaient se faire entendre dans une grande variété d’endroit en ville. Personne ne savait que ceci était un entraînement. La section d’information de la police d’Oslo regrette profondément que le public ne fut pas mis au courant de cet exercice à l’apparence dramatique… C’était l’unité d’urgence, l’unité spéciale de la police nationale contre le terrorisme qui se livrait à un exercice de terrain dans la zone du quai Bjorvika. D’après un communiqué de presse de la police qui fut diffusé presqu’un jour après les exercices, le scénario consistait à l’entrainement à des explosions contrôlées de charges explosives… L’exercice va continuer pendant l’essentiel de la nuit de Mercredi et quelques explosions supplémentaires sont attendues… L’exercice a suivi un schéma à peu près similaire pour toutes les forces anti-terroristes à travers le monde: les hommes sont descendus en rappel depuis les toits et à travers les fenêtres qui venaient d’être explosées, tout en tirant avec leurs armes de poing.” [3]

Peter Power de la firme Visor Consultants a dit à la radio 5 de la BBC juste après l’attentat du métro de Londres le 7 Juillet 2005 que sa compagnie avait effectué un exercice qui était basé sur les explosions de bombes dans les mêmes stations de  métro et en même temps que les véritables explosions se déroulaient. Les évènements norvégiens dénotent la même étrange coïncidence.

Un motif: La Norvège a décidé d’arrêter les bombardements de la Libye au 1er Août

Les cibles de l’attaque terroriste norvégienne sont toutes expessément politiques, ceci incluant des bâtiments gouvernementaux et un camp d’été pour la jeunesse du parti au pouvoir; ceci pointe dans la direction de la politique. Le gouvernement norvégien est actuellement une coalition composée du parti travailliste (socialiste), la parti socialiste de gauche et le parti centriste. La Norvège a développé traditionnellement une politique étrangère pro-arabe, ainsi que l’a montré le soutien des accords de paix d’Oslo entre le premier ministre israélien Rabin et le leader palestinien Yasser Arafat au milieu des années 1990. Le gouvernement actuel a annoncé son intention de reconnaître diplomatiquement un état palestinien dans un futur proche. Lorsque la déstabilisation de la Libye a commencé en Février dernier, le ministre norvégien des affaires étrangères Jonas Gahr Store du parti travailliste a averti les partenaires de la Norvège au sein de l’OTAN contre le fait de se retrouver impliqués.

Peu après, la Norvège cèda aux pressions des Américains et donna son accord pour participer aux bombardements de la Libye par l’OTAN et ce pour une durée initiale de trois mois. La Norvège a envoyé six avions de combat qui ont effectués de manière estimée environ 10% des bombardements aériens de l’alliance atlantique. Quoi qu’il en soit, alors que les trois mois sont passés, la Norvège a réduit son contingent à quatre avions durant le mois de Juillet et a annoncé le 10 Juin, qu’elle prévoyait de se retirer complètement des bombardeemnts de la coalition de l’OTAN pas plus tard que le 1er Août.

Cette décision de la Norv÷ege de se retirer de la coalition d’attaque de l’OTAN fut associée à une décision similaire de la Hollande, qui fut annoncé également le 10 Juin. Les hollandais ont décidé de maintenir leur contingent de six appareils, mais ne participeront plus aux bombardements de cibles au sol. De fait, les Hollandais n’accepteront que de renforcer la zone d’exclusion aérienne prévue par l’ONU. I y avait de ce fait un sérieux potentiel pour que l’exemple donné par la Norvège puisse déclancher une tendance générale des plus petites nations de l’OTAN de quitter la coalition du bombardement, pour laquelle leur participation est très importante.

Des membres importants du gouvernement norvégien furent parmi les premiers à questionner sérieusement les raisons du bombardement de l’OTAN, tout en prônant les négociations: “la solution des problèmes en Libye est politique, elle n’est pas seulement militaire.” A déclaré le premier ministre norvégien Stoltenberg à des journalistes rassemblés pour une conférence à Oslo le 13 Mai. “Nous supportons d’arrache-pied tous les efforts pour arriver à une solution politique aux défis qui secouent la Libye.” Avait-il ajouté. Le gouvernement norvégien avait promis de réduire son rôle dans les frappes aériennes orchestrées par l’OTAN contre la Libye et ce après la période de trois mois pour laquelle la Norvège s’est impliquée et qui se termine le 24 Juin. [4]

Ceci était la politique du gouvernemnt norvégien: “La Norvège va réduire sa contribution en Libye de l’action de ses appareils de combat de six à quatre avions et complètement se retirer des opérations menées par l’OTAN avant le 1er Août a dit le gouvernement Vendredi… La ministre de la défense Grete Faremo a dit qu’elle s’attendait à une compréhension de la part de ses alliés de l’OTAN parce que la Norvège a une petite armée de l’air et ne peut pas maintenir une longue contribution avec un grand nombre d’avions. L’armée de l’air norvégienne équipée de jets F-16, a dit qu’elle avait contribué à environ 10% des raids aériens de l’OTAN depuis le 31 Mars. Les partis politiques de centre gauche de la coalition gouvernementale se sont trouvés en porte –à-faux quant à savoir s’il fallait étendre la participation, qui devait expirer le 24 Juin. Le parti le plus à gauche de la coalition gouvernementale le parti socialiste de gauche, s’est opposé à une extension, mais un compromis fut atteint pour prolonger la participation à l’opération jusqu’au 1er Août mais avec moins d’avions. “C’est une bonne chose d’interrompre la contribution des avions de combat de la Norvège. Maintenant la Norvège se doit d’appliquer tous ses efforts vers une solution politique pour la paix en Libye” a déclaré le député du parti socialiste de gauche Baard Vegar Solhjell.[5]

Le département d’état américain s’est lamenté du “manque de motivation” de la Norvège dans l’aventure libyenne

La décision norvégienne d’arrêter sa guerre contre la Libye, la première de ce type de la part de quelque membre que ce soit de l’alliance atlantique, a attiré l’attention des observateurs diplomatiques, dont un commenta que le gouvernement actuel d’Oslo s’est fait l’avocat “d’une approche bien plus pacifique des politiques globales par le gouvernement norvégien… (malgré) la pression récente exercée par les Etats-Unis sur la Norvège pour qu’elle contribue plus à la campagne militaire en Libye. La Norvège a resisté à cette pression et a poussé pour une approche plus pacifique contre les attaques US-OTAN contre la Libye et a refusé de donner des armes à l’OTAN, pour finalement annoncer que la Norvège quitterait son rôle militaire au 1er Août. En Mars, alors que les Etats-Unis rassemblaient un soutien unilatéral pour envahir la Libye, le ministre norvégien des affaires étrangères Jonas Gahr Store était un des rares pour avertir les Etats-Unis contre une intervention armée en Libye. La Norvège a initialement contribué à l’envoi et la participation de six avions de combat pour les missions de l’OTAN. Mais cela n’empêcha pas les Etats-Unis de montrer du doigt la Norvège et le Danemark pour leur “manque de motivation” dans la mission de virer Kadhafi. D’autres liens entre la Norvège et la Libye incluent les intérêts commerciaux de la principale compagnie pétrolière publique norvégienne Statoil, qui a environ 30 employés dans ses bureaux de Tripoli. Les compagnies norvégiennes ont effectué des opérations commerciales majeures en Libye et ce en coopération avec le régime Kadhafi.”[6]

A ce moment présent des évènements, la meilleure hypothèse pour le motif de cette attaque terroriste en Norvège serait pour punir le pays de son indépendance et de sa politique étrangère pro-arabe de manière générale et en particulier pour sa répudiation de la coalition du bombardement de l’OTAN contre la Libye.

Les unités de détection et de surveillance SIMAS sont-elles le nouveau Gladio pour la Norvège ?

Les services de renseignement US et de l’OTAN ont montré qu’ils possèdent une capacité extraordinaire en Norvège, beaucoup d’entr’eux peuvent fonctionner en dehors de tout contrôle du gouvernement norvégien. Au début Novembre 2010, la télévision d’Oslo la chaîne TV2 a mis à jour l’existence d’un réseau extensif d’agents et d’informateurs payés par les services de renseignement américains et recrutés au sein des retraités de la police nationale et d’autres officiels. Le but ostentatoire de ce programme était de surveiller les Norvégiens qui prenaient part aux manifestations et de toutes autres activités critiques envers le gouvernement des Etats-Unis et de sa politique. Un des Norvégiens recrutés fut l’ancien chef d’une section de la police anti-terroriste d’Oslo.[7] Bien que le but soit la surveillance, il est possible d’imaginer d’autres activités bien plus sinistres, qui pourraient être perpétrées par un tel réseau de flics retraités, ceci incluant l’identification et la subversion des fruits pourris des forces de l’ordre toujours en activité. Les capacités d’un tel réseau ne seraient pas du tout étrangères aux types d’évènements qui viennent de se dérouler en Norvège.

Le nom officiel de ce type de cellules d’espionnage que les Etats-Unis ont créé en Norvège est Unité de Détection et de Surveillance (NdT: en anglais “Surveillance Detection Unit ou SDU). Le SDU fonctionne dans le même cadre que le Security Incident Management Analysis System ou SIMAS. Ce système est utilisé pour l’espionnage et la surveillance par les ambassades américaines pas seulement dans le bloc nordique de la Norvège, du Danemark et de la Suède, mais dans le monde entier. Les évènements terroristes font également se poser la question de savoir si le SIMAS a également une dimension opérationnelle d’action. Cet appareil pourrait-il représenter une version moderne des réseaux arrières qui furent mis en place dans les pays de l’OTAN lors de la guerre froide et plus connus sous le nom de sa branche italienne: le Gladio ?

Le gouvernement norvégien se doit de le savoir et de se renseigner. Aussi loin que l’on sache, les ministres du gouvernement norvégien ont toujours déclaré qu’ils n’avaient jamais approuvé le réseau SIMAS des SDU. “Nous n’étions pas au courant” ont proclamé en chœur le ministre de la justice Knut Storberget et celui des affaires étrangères Jonas Store. Hillary Clinton a dit par contre que les Norvégiens en avaient été informés.

L’opération de propagande de la CIA Wikileaks a un cadre logique pour déboulonner le gouvernement norvégien

Merci à l’agence de propagande de la CIA chargée de distiller des informations partielles: Wikileaks, une voie évidente pour utiliser les attaques terroristes comme raison de renverser le gouvernement norvégien actuel a déjà été donnée. Des câbles/télégrammes réels ou contrefaits du département d’état américain, font le portrait du gouvernement norvégien, détesté par l’OTAN, comme celui d’un ramassis de ratés et de marginaux, incapables de prendre des mesures efficaces pour sauvegarder la sécurité nationale du pays.

Certains de ces câbles ont été publiés par le Daily Telegraph de Londres juste près les attaques terroristes, un journal à la réputation d’être très proche des cercles du renseignement de l’OTAN. D’après cet article, tout en “parlant au sujet d’une tentative du service de sécurité de la police de suivre en particulier un membre suspecté d’une cellule d’Al Qaïda, un câble écrit par l’ambassadeur américain en Norvège décrit comment les autorités norvégiennes… ont refusé d’aider les autorités britanniques à établir une surveillance d’un individu en particulier et ajouta: “Non seulement ils ne veulent pas mettre leur propre ressource sur lui, mais ils ont aussi refoulé les services britanniques de renseignement en visite et l’offre d’une équipe de surveillance de 12 membres.” Le câble continue pour décrire que les services britannique et américain ont analysé des conversations codées entre des suspects de terrorisme et ont décidé que cela valait la peine de la mise sous surveillance. Mais dit le câble, “PST a trouvé un moyen d’interprêter les messages et conversations codées traduites de manière plus édulcorée et moins agressive, une interprétation qui n’a que peu de sens pour les Etats-Unis ou le Royaume Uni.” Un catalogue des plus récents échecs et fiasco du FBI et de a CIA dans la soi-disant guerre contre le terrorisme aiderait à mettre ces opinions hypocrites en véritable perspective, mais cela prendrait trop de temps ici.

Un autre en particulier endommageant apparaît comme fait sur mesure dans une tentative de blâmer le ratage du gouvernemnt norvégien pour l’attentat à la bombe d’Oslo: “le mémo révèle également comment, en ayant en apparence une surveillance sur le suspect, la police norvégienne a perdu la trace d’un équipement à fabriquer des bombes qui était entreposé dans un appartement après qu’il fut apparemment retiré sans que les enquêteurs ne s’en aperçoivent. La police n’a ensuite pas suivi un des suspects pendant 14 jours, parce que l’enquêteur qui était assigné à la surveillance a été appelé pour faire un autre travail”. Le mémo conclut: “La police norvégienne est débordée, elle ne peut plus suivre.”

Un autre mémo du département d’état sorti par Wikileaks et qui aurait été écrit en 2007 ajoute: “La police norvégienne menace les évaluations… dit que les organisations terroristes internationales ne sont pas une menace directe pour la Norvège.” Un mémo écrit en 2008, montre comment les US pensent que la Norvège ne réalise pas la potentialité d’une attaque terroriste. Le câble lit: “Nous avons poussé les autorités norvégiennes à prendre le terrorisme au sérieux. Nous allons continuer à bâtir ce momentum de combattre ce sentiment prévalent que le terrorisme ne se passe qu’ailleurs et pas en Norvège pacifique.” Un câble écrit l’an dernier ajoute: “La police norvégienne voit toujours le Danemark comme une cible plus crédible du terrorisme que la Norvège, pour des raisons très spécifiques à la controverse des dessins humoristiques”.[8]

Le gouvernement norvégien a besoin de se mettre sur l’offensive pour établir toute la vérité sur ce qui vient de se produire. Autrement, ce gouvernement sera susceptible de succomber à la campagne orchestrée internationalement et que les documents de Wikileaks prévoient et anticipent si clairement.

References

1http://tarpley.net/2009/11/16/nidal-malik-hasan-of-virginia-tech-bethesda-ond-fort-hood-a-major-patsy-in-a-drill-gone-live

2 See RIA Novosti, July 23, 2011, http://en.rian.ru/world/20110723/165350450.html; – From the VG website: “Flere av ungdommene som var på Utøya under skytedramaet forteller til VG at de er overbevist om at det må ha vært mer enn én gjerningsmann. Det mener også Marius Helander Røset.” “Jeg har overbevist om at det var to personer som skjøt, sier Aleksander Stavdal (23).” “Vedkommende var i følge dem rundt 180 centimeter høy, hadde tykt mørkt hår og så nordisk ut. Han hadde en pistol i høyrehånden og et gevær på ryggen.” http://www.vg.no/nyheter/innenriks/oslobomben/artikkel.php?artid=10080627

3 “Politiet glemte å informere om øvelse: Anti-terrorpolitiet avfyrte sprengladninger under en øvelse midt i Oslo, to hundre meter fra Operaen, men glemte å gi beskjed til publikum,” Aftenposten, c. July 20, 2011, http://mobil.aftenposten.no/article.htm?articleId=3569108

4 “Libya solution more political than military-Norway,” Reuters, 13 May 2011, http://www.trust.org/alertnet/news/libya-solution-more-political-than-military-norway/

5 “Norway to quit Libya operation by August,” AP, June 10, 2011, http://www.signonsandiego.com/news/2011/jun/10/norway-to-quit-libya-operation-by-august/

6 Tragic Irony Surrounds Oslo Bombing, Phuket Word, July 23, 2011, http://www.phuketword.com/tragic-irony-surrounds-oslo-bombings

7 Thomas Borchert, “US-Geheimdienst mit Nordfiliale: USA lassen Norweger überwachen,” Deutsche Presse-Agentur, November 4, 2010.

8 Mark Hughes, “WikiLeaks files show Norway unprepared for terror attack: Norway’s intelligence service had previously been criticized for its failure to keep track of suspected terror cells and the country was felt to be complacent about the prospect of a terror attack, secret cables from the WikiLeaks files reveal,” London Daily Telegraph, July 22, 2011. http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/norway/8655964/WikiLeaks-files-show-Norway-unprepared-for-terror-attack.html