Ingérence et guerres impérialistes: Le scénario de la Libye et de la Syrie était écrit par un think-tank globaliste. La fraude des institutions privées derrière les « révolutions »…
Les mensonges incroyables de Clinton sur la Syrie: légitimité zéro
par Tony Cartalucci
Le 18 Juin 2011
Url de l’article original:
http://landdestroyer.blogspot.com/2011/06/clinton-on-syria-astounding-lies-zero.html
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Bangkok, Thaïlande – Par désespoir ou par bravade incommensurable, la secrétaire d’état Hillary Clinton vient juste de tenter de réécrire les trois derniers mois de l’histoire en contredisant son propre département d’état dans le déroulement des troubles en Syrie.
Dans les pages du journal de Londres, financé par l’Arabie Saoudite Asharq Al-Awsat, Hillary Clinton a rejoint Barack Obama, Nicolas Sarkozy et David Cameron dans la mode bizarre des leaders politiques occidentaux écrivant des éditoriaux de journaux dans l’espoir de renforcer le changement permanent du narratif officiel toujours contradictoire. L’article de Clinton intitulé “Pas de retour en arrière en Syrie” n’est que la répétition de perroquet des points d’un think-tank financé par une industrie avec la simple addition de dires prenant le contre-pied des dires du département d’état américain.
Mensonge # 1: La protestation syrienne n’est pas l’œuvre d’instigateurs étrangers.
Un paragraphe en particulier est si incroyablement malhonnête et contradictoire qu’il défie pratiquement toute explication. Clinton déclare: “ Si le président Al-Assad croit que les protestations sont l’œuvre d’instigateurs étrangers, comme son gouvernement le clâme, il a tort. Il est vrai que quelques soldats syriens ont été tués et nous regrettons la perte de ces vie également. Mais la vaste majorité des victimes a été des civils désarmés.”
Quoi qu’il en soit, ce fut le propre département d’état de Clinton qui déclara en Avril 2011 comme le rapporte l’AFP, que le “gouvernment américain a budgétisé 50 millions de dollars ces deux dernières années pour développer de nouvelles technologies pour aider les activistes à se protéger contre les arrestations et les poursuites judiciaires de la part de gouvernements autoritaires.” Le rapport continua à rendre compte que les “Etats-Unis ont organisé des sessions de formation pour 5 000 activistes de part le monde. Une session qui fut organisée au Moyen-Orient il y a six semaines, rassembla des activistes de Tunisie, d’Egypte, De Syrie et du Liban, qui retournèrent au pays avec pour but de former leurs collègues là-bas. Ils retournèrent, et il y a eu un effet d’onde de choc”. Cette “onde de choc” auquelle le département d’état se réfère est la déstabilisation se passant dans toute la région, Syrie incluse.
De plus, après la diffusions des câbles du Washington Post indiquant que les Etats-Unis ont financé les groupes d’opposition syriens depuis au moins 2005 et de manière continue jusqu’à aujourd’hui, le porte-parole de département d’état Mark Toner défendit le financement qui commença sous le régime Bush lorsque la Syrie fut ajoutée à “l’axe du mal”. Toner déclara: “Nous ne travaillons pas pour dimininuer le gouvernment syrien. Ce que nous essayons de faire en Syrie, par le soutien de la société civile, est de bâtir les institutions démocratiques que nous essayons de faire dans bon nombre de pays autour du monde. Ce qui est différent, est je pense, que le gouvernement syrien perçoive ce genre d’assistance comme étant une menace sur le contrôle du peuple syriens.”
Malheureusement pour Toner, financer des groupes d’opposition et inciter à l’insurrection politique est loin d’être un acte bénin et plue enclin à être perçu comme un acte de guerre. Ce serait inimaginable pour une autre nation d’inventer une certaine forme de gouvernement aux Etats-Unis parce qu’elle pense “que ce serait mieux”. Ce genre d’ingérence est une violation directe de la souveraineté d’une nation et ceux, au sein de cette nation cible, qui assistent ce genre d’ingérence sont simplement appelés des traîtres.
Mensonge # 2: Les manifestants sont pacifiques.
De manière extraordinaire, Clinton parvient à la fois à confirmer et démentir la nature violente des protestations en déclarant que bien que des troupes syriennes aint été tuées, la vaste majorité des morts (en accord avec des dires non vérifiés de manifestants), étaient des “civils désarmés”. L’admission par Clinton que des soldats syriens étaient morts indique qu’il y avait des groupes armés parmi les manifestants. Tout comme à Bangkok en 2010, pendant une autre de ces révolutions colorées, des militants armés ont essayé de provoquer une escalade intentionnelle de la violence en ciblant les manifestants et les forces de sécurité. Ceci est fait dans l’espoir d’atteindre une masse critique suffisante de violence pour justifier d’une utilisation plus étendue de la violence et d’une intervention étrangère potentielle.
L’incapacité du département d’état américain de vérifier les dires provenant essentiellement d’une opposition syrienne basée à Londres, couplée avec l’impossibilité de savoir quelle kalashnikov de quel côté a tué qui. Il est plus que probable que le gouvernment syrien sachant pertinemment les conséquences d’une violence gratuite, prend toutes les précautions possibles en engageant les forces de protestation armées qui d’après l’aveu même de Clinton, opérent dans la masse des manifestants. Le gouvernement syrien a rapporté de mystérieux francs-tireurs depuis Avril, qui ouvrent le feu sur des manifestants et les forces de sécurité depuis les toits. Alors que les médias occidentaux ont essayé de faire passer cela pour de la propagande du régime syrien, le nombre croissant de morts parmi les forces de l’ordre ne peut plus être attribué à des “manifestants pacifiques”. Des articles comme celui du Christian Science Monitor intitulé “La révolte pacifique de Syrie a t’elle tourné à l’insurrection ?” essaie de créer l’illusion que maintenant s’opère une sorte de transition, malgré le fait que des vandales et des tueurs armés ont ravagé la Syrie depuis le début même des protestations il y a plusieurs mois.
De pareilles déclarations furent faites à propos de la Libye; à la fois que les rebelles aguerris, conduisant des chars d’assaut et pilotant des avions de combat avec une experience de 30 ans dans l’aide étrangère apportée à leur militatntisme, étaient des “manifestants pacifiques” et que Kadhafi ciblait volontairement ces civils. La dernière des assertions fut faite malgré l’admission par les think-tanks américains financés de manière privée par de grosses corporation et à l’origine du conflit, aient déclaré que Kadhafi mettait sûrement un point d’honneur à eviter des pertes civiles.
Compromettant plus avant ce paradigme fantasmagorique, la secrétaire Clinton tente de faire gober au public toujours plus de cette propagande financée par des fonds privés comme le rapport de la Brookings Institution “Quel chemin vers la Perse ?”qui est ni plus ni moins qu’une conspiration pour aider des organisations terroristes à renverser violemment des gouvernments de nations souveraines en tandem avec des révolutions populaires financées par les mêmes fondations étrangères, que nous voyons maintenant fleurir à travers le monde arabe; toutes avec un certain support militaire états-unien en attente si nécessaire.
Le rapport indique explicitement concernant le voisin iranien: “en conséquence, si les Etats-Unis arrivent un jour à déclencher une révolte contre le régime clérical, Washington devra sûrement considérer lui octroyer une forme de soutien militaire afin d’empêcher Téhéran de l’écraser. Ceci veut dire qu’une révolution populaire en Iran ne semble pas être le le modèle adéquat des “révolutions de velours” qui ont eues lieu ailleurs. Le point important est que le régime iranien ne désirera sûrement pas partir gentillement par une belle nuit, au lieu de cela, contrairement à beaucoup de régimes d’Europe de l’Est, il choisira sûrement de se battre jusquà la mort. En ces circonstances, s’il n’y a pas d’assistance militiare aux révolutionnaires, il se peut qu’ils n’échouent pas seulement mais qu’ils se fassent massacrer.”
“Ainsi, continue le rapport, si les Etats-Unis doivent suivre cette politique, Washington doit prendre cette possibilité en considération. Ceci ajoute d’autres éléments importants à la liste: soit la politique doit inclure des moyens d’affaiblir la force militaire de l’Iran, ou diminuer la volonté des leaders du régime d’en appeler à l’armée, ou alors les Etats-Unis doivent être prêts à intervenir pour les battre.” Après que de telles méthodes aient été employées en Libye, La Syrie est en train de subir le même type de complot, financé de manière reconnue par l’étranger, appuyés par des militants armés et de manière très possible “une forme de soutien militaire” de la part des Etats-Unis, d’Israël ou de l’Arabie Saoudite. Sûrement après avoir essayé de passer par le conseil de sécurité de l’ONU et des résolutions contre la Syrie, le projet d’une intervention plus large est aussi “sur la table”.
Le rapport de la Brookings Institution (NdT: celle là même où récemment Juppé ministre français des Affaires Etrangères, a fait un discours…) célèbre également de manière arrogante les exploits passés et les manipulations régionales incluant le soutien et l’armement des Kurdes contre l’Irak. Le rapport stipule de manière nostalgique: “Quand le Shah d’Iran, les Etats-Unis et Israël ont commencé à soutemir les kurdes irakiens contre Baghdad, cela ne prit que quelques années pour le régime Baathiste de les combattre et seulement quelques mois de campagnes militaires qui ont échouées pour convaincre Saddam Hussein de négocier avec le Shah et le persuader de couper son soutien aux Kurdes.”
Ceci reconnu, nous avons un précédent historique supportant les assertions du gouvernement syrien qu’en fait des ingérences étrangères sont à l’œuvre à la fois derrière les manifestants, mais aussi derrière les militants armés qui se battent contre le gouvernement.
Tout au long de la longue diatribe de Clinton, elle ne condamna aucunement la violence qu’elle suggéra venir de l’opposition. Ainsi qu’en Libye, ces militants de l’ombre n’auront aucune existence officielle jusqu’aux premiers bombardements de l’OTAN sur le sol syrien; dès lors ils seront magiquememt transformés en “citoyens-soldats” se battant noblement pour leur liberté. En réalité, ils ne sont rien de plus ou de mieux que que les mêmes minorités ethniques, manipulés et soutenus depuis des décennies à guerroyer contre la longue liste des cibles anti-globalistes dans la région
Mensonge # 3: On ne peut pas faire machine arrière avec la Syrie
L’élite globaliste elle-même admet qu’elle n’a ni les moyens logistiques, ni le capital politique de mener juste une simple guerre dans la région, oublions de multiples campagnes contre des nations multiples en même temps ! Sauf dans l’éventualité d’une attaque fausse bannière dont l’ampleur serait supérieure à celle du 11 Septembre et ainsi mobilisant l’ensemble des Etats-Unis pour une guerre totale. La résistance en Libye et en Syrie, ainsi que l’assistance de l’Iran et de toute autre nation n’étant pas du tout intéressée à être subjuguée par l’empire anglo-américain réincarné; ceci pourrait saigner à blanc l’empire et son élite globaliste.
La capitulation sous l’impression de la supériorité serait de fait très improbable. Le besoin de Clinton d’écrire un papier propagandiste dans un journal arabe de Londres clamant qu’il “n’y a pas de retour en arrière possible avec la Syrie” ne fait que réaffimer le fait que rien n’est moins sûr. Un tel acte désespéré de propagande est une indication certaine d’une faiblesse, et non d’une force. En vomissant une telle gigantesque fraude à la face du monde, il y aura toujours plus de personnes le temps passant, pour réaliser que tout cela n’est qu’un leurre, plutôt que de continuer à gober ces histoires. Le temps joue contre l’élite globaliste.
Conclusion
Une fois de plus, dans les pages du rapport de la Brookings Institution nous voyons des mois, voire des années en avance les complots et les charades qui seront jouées. “Quel chemin vers la Perse ?” de la Brookings Institution a été le scénario virtuel duquel les objectifs et stratégies contre la Libye et la Syrie ont été extirpés. Comprendre que ces entreprises privées et les think-tanks qu’elles financent sont les véritables architectes de la politique étrangère occidentale, est le premier pas pour terminer une fois pour toute ces crimes haineux commis en notre nom et ultimement à nos frais.
Les mensonges éhontés et la fourberie sans retenue de Clinton ainsi que sa vile arrogance sont la preuve irréfutable qu’elle et le gouvernement pour lequel elle travaille ont abdiqué leur légitimité. Leur dédain ouvert pour la constitution des Etats-Unis d’Amérique alors qu’ils promeuvent les “droits universels” et la volonté de la “communauté internationale” veut dire que nous ne sommes plus tenus de leur obéir, car ils ne sont plus liés à la loi les limitant et qui vraiment gouvernent notre pays. La prochaine étape bien sûr est de saper ces entreprises multinationales et leurs institutions marionnettes qui les servent en utilisant le boycott total et en les remplaçant complètement à l’échelon local.
20 juin 2011 à 8:43
Tout est dit…
Le gros business (et lui seul) gouverne aux US.
Soit ils font tout péter soit c’est la rouste.
Deux roustes en vérité : intérieure et extérieure.
Dans tous les cas le vent va tourner.
Et la saga Européenne va aussi bientôt avoir son clap de fin.
Le côté positif c’est qu’on en finisse avec les gradub plein aux as et les abominations « collatérales ». En espérant que les militaires cloitrent les mercenaires et jettent l’éponge dans la foulée.
20 juin 2011 à 9:20
juste… le problème des mercenaires est un gros problème. Le nerf de cette guerre des oligarques contre nous les peuples… est le fric… il nous faut fermer, reprendre leur source de fric (institutions financières, bancaires, les bourses etc..) et boycotter les grosses et moyennes corporations et relocalisant la production autogérée. Sans fric et sans salaires.. Plus de mercenaires, rideau sur le cirque !
Pour cela il nous faut reprendre par le boycott et la désobéissance civile les pouvoirs qui nous échappent depuis bien trop longtemps.
Cartalucci à notre sens est correct en disant que le temps ne joue plus pour les oligarques, nous l’avons déjà dit à maintes reprises. Ils sont en terrain découvert et exposés à tous les vents… Le moment pour les peuples de porter l’estocade arrivera, soyons vigilants…
20 juin 2011 à 1:07
La situation n’est pas mauvaise pour les gens qui sont opposés à cette guerre et la coaltion a du souci à se faire.
En Lybie et c’est le figaro qui le dit fort dépité :
« la situation stagne et la légitimité de l’opération reste contestée » !
Et ils se sont réunis en Egypte et ils ont bonne mine, donc le président sénégalais Wade qui ne cessait de dire que Kadhafi devait partir.
Donc une réunion de hauts responsables de l’ONU, de l’Union Européenne, de la Ligue arabe, l’organe de la conférence Islamique et l’Union Africaine et ont dit que la solution devait être politique.
C’est excellent, mais comme ils n’en sont pas à un coup tordu près et ils commencent à reconnaître les morts de civils, j’ai une crainte, qu’ils montent une opération inédite, folle pour d’en sortir quand même.
Et le Congrès qui remet la sauce en reprochant à Obama de ne pas avoir été consulté, la mauvaise foi est plus qu’évidente, mais ils n’en ont cure.
Une information mais qui n’a pas été reprise dans les journaux : Une manifestation pro-kadhafi aurait réuni 1 000 000 de manifestions.
Sait on quelque chose à ce sujet ?